Un laboratoire d’idée américain a mis en cause les garanties qu’a récemment données la Russie concernant le sud de la Syrie.
Dans un article, rédigé par les analystes Hanin Ghaddar et Phillip Smyth et publié sur le site web du laboratoire d’idée The Washington Institute, la situation du sud de la Syrie et les promesses, données par la Russie à ce propos, ont été examinées.
« En Syrie, il est difficile de faire une distinction entre les forces iraniennes et les forces de l’armée syrienne d’autant plus que l’incapacité de la Russie de tenir ses promesses concernant le sud de la Syrie met en cause ses récentes garanties sécuritaires », indique l’article.
The Washington Institute a ensuite prétendu que « lorsque le président syrien Bachar Assad aurait fait recours à l’arme chimique, en 2013, contre les civils syriens et que les États-Unis entendaient attaquer les positions de l’armée syrienne en représailles, Vladimir Poutine a convaincu Washington de refuser de lancer cette attaque en échange du démantèlement de l’arsenal chimique de la Syrie ».