Environ 3000 personnes, soldats syriens et civils, ont célébré vendredi la fin de la présence des insurgés dans une région du sud de la Syrie lors d'une cérémonie symbolique dans la ville désertée de Qouneïtra, aux portes des territoires occupés par Israël.
Quasi-abandonnée et en ruine depuis les guerres israélo-arabes des années 1960 et 1970, la ville de Qouneitra se trouve dans la zone tampon démilitarisée qui sépare la partie syrienne du plateau Golan de la partie occupée par Israël.
Depuis le déclenchement de la guerre en Syrie en 2011, plusieurs villages autour de Qouneïtra étaient eux passés sous contrôle des insurgés ennemis du système syrien.
Mais à l'issue d'une offensive militaire lancée en juin suivie d'accords de capitulation négociés par l'allié russe, ces insurgés ont rendu leur artillerie lourde et accepté un retour de l'armée syrienne dans les villages qu'ils avaient conquis.
Les forces syriennes ont ainsi pu reprendre la quasi-totalité de la province de Qouneïtra qui borde les territoires palestiniens occupés par Israël et où se situe le plateau du Golan.
Mais à l'issue d'une offensive militaire lancée en juin suivie d'accords de capitulation négociés par l'allié russe, ces insurgés ont rendu leur artillerie lourde et accepté un retour de l'armée syrienne dans les villages qu'ils avaient conquis.
Les forces syriennes ont ainsi pu reprendre la quasi-totalité de la province de Qouneïtra qui borde les territoires palestiniens occupés par Israël et où se situe le plateau du Golan.
Pour "célébrer" cette victoire, quelque 3000 personnes, soldats, civils et quelques insurgés ayant accepté de déposer les armes, ont convergé vers la ville en ruines de Qouneïtra pour une cérémonie symbolique incluant une levée du drapeau national syrien.
Un portrait du président Bachar al-Assad avait été installé sur un monument en ruine trônant au milieu de "la place de la Libération", a constaté un correspondant de l'AFP lors d'un déplacement organisé par le régime.