Un bateau transportant des activistes des droits de l’homme n’a pas pu atteindre la bande de Gaza. Il a été intercepté par la marine israélienne et contraint d’accoster au port d’Ashdod.
Le Mouvement national pour briser le siège de Gaza avait appelé plus tôt dans la journée de ce dimanche 29 juillet la communauté internationale à fournir la protection nécessaire à la Flottille de la liberté.
Si la marine israélienne n’était pas intervenue, le premier des bateaux de la flottille devait atteindre le port de Gaza dans la soirée, pour dénoncer le blocus israélien sur l’enclave depuis 11 ans, rapporte l’agence palestinienne SANA.
Appelant la communauté internationale à protéger les militants de la flottille, le porte-parole du Mouvement national Ethem Ebou Selim s’est dit prêt à accueillir la flottille comprenant 36 activistes de 15 pays.
La flottille, qui est partie le 15 mai de Norvège et de Suède, a pris la mer en Italie pour arriver au port de Gaza, après plusieurs escales dans des ports européens.
Depuis mars où elle a commencé son voyage, la flottille avait essayé, dans près d’une quinzaine de ports européens où elle s’est rendue, de sensibiliser l’opinion publique sur le blocus de Gaza.
En 2016, le même scénario s’est produit : un navire transportant des militants, dont le Prix Nobel de la paix Mairead Maguire d’Irlande du Nord, a tenté de lever le blocus imposé à Gaza, mais la marine israélienne a arraisonné le navire et l’a emmené au port d’Ashdod, à 13 km au nord de Gaza, avant d’expulser les militants.
Pour rappel, les forces spéciales de l’armée d’occupation ont attaqué, en 2010, la Flottille de la liberté, composée de six navires, et tué neuf militants turcs à son bord.