Lequel des présidents russe et turc pourrait persuader son interlocuteur de l'efficacité de ses plans pour Idlib? Au seuil du sommet turco-russe de ce lundi 17 septembre dont on s’attend à ce qu’il se focalise sur Idlib, le régime israélien a de nouveau frappé des zones près de l’aéroport international de Damas.
Plusieurs explosions ont été entendues dans la nuit de samedi à dimanche à l'aéroport international de Damas liées, selon l’agence de presse syrienne SANA, au tir de la DCA syrienne. Des missiles israéliens ont été interceptés et détruits, poursuit l'agence qui confirme une deuxième frappe israélienne contre l'aéroport de Damas en l'espace de 10 jours.
Selon le journal Al-Hayat, les présidents russe et turc, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, discutent à Sotchi des questions d’intérêt commun dont l’économie et l’énergie, mais aussi des dossiers régionaux dont et surtout la Syrie.
Avant même le sommet, le président turc a averti que toute opération contre Idlib serait considérée comme étant une attaque contre la Turquie.
Le conseiller du président turc a également prétendu que la Turquie ne resterait pas les bras croisés à regarder le massacre d’Alep se répéter à Idlib. D’après le journal Al-Hayat, le vice-président turc Fuat Oktay a également accusé la Russie de vouloir, sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, éliminer les opposants en Syrie et d’y procéder à un nettoyage ethnique et racial. La Turquie a également déployé des forces dans la province de Kilis, au sud-est du pays près de la frontière syrienne.