La Syrie, aussi, divise l'Europe !

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La réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne s’est tenue, le lundi 11 mars, à Bruxelles, alors que les divergences entre la France et l’Allemagne, au sujet de la Syrie, ont empêché la conclusion d’un accord, jetant, ainsi, une ombre, sur cette réunion.Les participants, à cette réunion, se sont entretenus, également, de l’annulation de l’envoi d’armes, en Syrie, approuvée par l’Union Européenne. Contrairement à l’Allemagne, la France a demandé la fin de la restriction sur les envois d’armes aux terroristes, en Syrie. Le Chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a prétendu que l’objectif de ce plan est de créer un rapport de forces équilibré entre les opposants et le gouvernement syrien. Il a ajouté que les négociations, au sujet des aides militaires aux opposants syriens se poursuivent, toujours, entre les pays européens, et qu’elles n’ont pas pris fin. Fabius a demandé, également, à ses homologues européens, de mettre, le plus tôt possible, à leur agenda, la question de l’annulation de l’envoi des aides militaires aux opposants syriens. Fabius a réitéré que cette question est toujours d’actualité, malgré les divergences. Et ce, alors que William Hague, le secrétaire anglais au Foreign Office, avait demandé, également, pour sa part, il y a quelque temps, la levée des restrictions, sur l’envoi d’armes aux opposants syriens. Hague a précisé, une nouvelle fois, que son pays examinera cette question avec l’Europe, dans les mois à venir. Hague a ajouté que la position de la France, de l’Allemagne et de l’Italie, pour multiplier les aides aux opposants syriens, est proche de celle de Londres. William Hague a, ensuite, réitéré que l’Angleterre était prête à livrer des blindés aux opposants syriens. Pourtant, Lakhdar Brahimi, l’émissaire de l’ONU et de la Ligue Arabe pour la Syrie, après ses entretiens avec les chefs de la diplomatie de l’Union européenne, à Bruxelles, a souligné que la seule option, pour la Syrie, c’est la voie diplomatique. L’approche actuelle de l’Occident, et, notamment, les pays de l’Union européenne, face la crise syrienne, est en contradiction flagrante avec leurs positions prises, l’année dernière, à la réunion de Genève, où ils ont adopté une proposition, pour le règlement politique de la crise syrienne, les Occidentaux, et, notamment, les Américains, les Anglais et les Français, ainsi que les Russes et les Chinois, l’ayant soutenue.

 

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