Belle leçon â réfléchir Il est rapporté qu’un jour Abu Hanifa(Imam Hanafie) était en train d’enseigner la théologie. Bohlûl (un des compagnons de l’Imam Jafar ibn Muhammad as-Sadeq était assis dans un coin et l’écoutait. Parmi ses paroles, Abu Hanif

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Belle leçon â réfléchir  Il est rapporté qu’un jour Abu Hanifa(Imam Hanafie) était en train d’enseigner la théologie. Bohlûl (un des compagnons de l’Imam Jafar ibn Muhammad as-Sadeq était assis dans un coin et l’écoutait. Parmi ses paroles, Abu Hanif

Belle leçon â réfléchir 
Il est rapporté qu’un jour Abu Hanifa(Imam Hanafie) était en train d’enseigner la théologie. Bohlûl (un des compagnons de l’Imam Jafar ibn Muhammad as-Sadeq était assis dans un coin et l’écoutait.
Parmi ses paroles, Abu Hanifa a dit :
« Jafar Ibn Muhammad croit en trois choses que je n’accepte pas ;
1-Il dit : « Le diable sera châtié dans le feu de l’enfer » Alors que le diable même est créé du feu, et comment c’est possible que le feu le châtie lors que c’est impossible qu’une matière dérange elle-même.
2-Il dit : « on ne peut pas voir Dieu » Alors que si quelque chose existe, il doit être visible. Alors on peut voir Dieu par nos yeux.
3-Il dit : « l’homme est la cause et le responsable d’effets de ses actes.» Alors que la preuve et la réalité prouvent le contraire, c’est-à-dire : L’acte accompli par l’adorateur s’accompli en fait par Allah et l’homme n’en est point responsable. »

Lorsqu’Abu Hanifa a dit ces propos, Bohlûl a pris une motte et l’a lancé vers Abu Hanifa. Comme par Hazard elle a touché le front d’Abu Hanifa, et ce dernier s’est mis à crier de douleurs. Bohlul, a donc pris la fuite. Les élèves d’Abu Hanifa l’ont suivi et attrapé et comme Abu Hanifa était proche du calife, Ils ont ramené Bohlûl auprès du calife Abbaside pour le juger et condamner.

Auprès du calife, Bohlûl a dit : « ramenez_moi Abu Hanifa pour que je lui explique » Lorsqu’Abu Hanifa est venu, Bohlûl lui a dit : « quel serait le mal que je t’aurais fait? » Abu Hanifa a dit : « tu m’as frappé avec une motte et cela m’a fait très mal. » Bohlûl lui a dit : « montre-moi le mal que je t’aurais fait ! » Abu Hanifa a dit : « la douleur est invisible. »
Bohlûl lui a dit : 
« mais c’était toi qui disais que : quelque chose qui existe, doit être visible, et tu critiquais la croyance de Imam Jafar Ibn Muhammad as-Sadeq, en disant que si Dieu existe, ce n’est pas la question qu’Il soit invisible pour les yeux. D’ailleurs tu es un menteur au sujet de ta plainte contre moi, car je t’ai juste frappé avec une motte de terre et tu prétends que cela t’aurais fait mal, alors que la motte est créée de la terre et tu es aussi créé de la terre et c’était encore toi qui as dit que c’était impossible qu’une matière dérange elle même. Et tu as dit aussi que les actes s’accomplissaient par Allah et que l’homme n’en était point responsable, alors comment tu oses maintenant m’accuser et me ramener auprès du calife pour me juger et condamner ? A ce moment-là Abu Hanifa a eu très honte, tellement qu’il s’est tai et a immédiatement quitté le majlis du calife.

Sources :
1-Majâlis ûl-Mûminîn, tome 2, page 14
2-Anwâr Nûmânî, page 216

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