Les questions des Rabbins juifs, à Imam Ali, Le Maître des Croyants(l'histoire les gens de Grotte)

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Les questions des Rabbins juifs, à Imam Ali, Le Maître  des Croyants(l'histoire les gens de Grotte)

 l'époque du 2e Calife  Umar ibn al-Khattab une délégation de rabbins juifs arrivent à Médine posant des questions…
Ils disait,  nous voulons vous poser des questions, si vous  y répondez nous saurons que l’Islam est vérité et que Muhammad ص fut un Prophète. Mais si vous ne répondez pas, nous comprendrons alors que l’Islam est vain et que Muhammad ص ne fut pas un Prophète. »

Umar ibn Khatab :« Interrogez sur ce que vous voulez. »

Les rabbins :

« Dis-nous quelles sont les serrures des cieux ?

Quelles sont les clés des cieux ?

Quelle est la tombe qui marcha avec son occupant ?

Qui avertit son peuple alors qu’il ne fut ni djinn ni humain ?

Quelles sont les 5 choses qui marchèrent sur la surface de la terre et qui ne furent pas sorties dans des utérus ?

Que dit le coq dans son cri ?

Que dit le cheval dans son hennissement ?

Que dit la grenouille dans son coassement ?

Que dit l’âne dans son braillement ?

Que dit l’alouette dans son sifflement ? »

Salman al-Farsi se leva alors précipitamment et se dirigea en toute hâte chez Ali ibn Abi Talib ع et il lui dit :

« Ô père de Hassan, sauve l’Islam ! »

Ali ع alla voir les rabbins portant le manteau du Messager de Dieu ‎ص.

Quand Umar le vit entrer, il se leva, le prit dans ses bras et dit :

« Ô père de Hassan, tu es la solution aux problèmes qui se présentent. »

Ali ع dit aux rabbins :

« Interrogez-moi sur tout ce que vous voulez car le Prophète ص m’apprit 1 000 portes de la science et chaque porte bifurque sur 1 000 autres portes. J'ai une condition à poser, si je vous informe selon ce qui est dans votre Thora, vous entrerez dans notre religion et vous croirez en Dieu ? »

Les rabbins :

« Oui. »

Ali ع :

« Posez question par question. »

Les rabbins :

« Dis-nous quelles sont les serrures des cieux ? »

Ali ع : 

« Les serrures des cieux sont l'idolâtrie car lorsque le serviteur et la servante sont idolâtres leurs actions ne sont guère élevées. »

Les rabbins:

« Dis-nous quelles sont les clés des cieux ? »

Ali ع :

« L’attestation qu’il n’y a de divinité que Dieu et que Muhammad ص est Son serviteur et Son Messager. »

Les rabbins :

« Dis-nous quelle est la tombe qui marcha avec son occupant ?

Ali ع :

« C'est le poisson qui avala Jonas et qui circula avec dans les 7 mers. »

Les rabbins : 

« Dis-nous qui a averti son peuple alors qu'il ne fut ni djinn ni homme ? »

Ali ع :

« C'est la fourmi de Salomon qui dit : “Ô fourmis, entrez dans vos demeures, [de peur] que Salomon et ses armées ne vous écrasent à leur insu.” »

Coran •27-18•

Les rabbins :

« Dis-nous quelles sont les 5 choses qui marchèrent sur terre et qui ne furent pas créées dans des utérus ? »

Ali ع :

« Ce sont : Adam, Ève, la chamelle de Salih, le mouton d’Abraham et le bâton de Moïse. »

Les rabbins :

« Dis-nous que dit le coq dans son cri ? »

Ali ع :

« Citez Dieu, Ô vous les inattentifs. »

Les rabbins :

« Dis-nous, que dit le cheval dans son hennissement ? »

Ali ع :

« Il dit quand les croyants vont au combat contre les infidèles : “Ô Dieu offre la victoire à tes serviteurs croyants contre les infidèles.” »

Les rabbins :

« Dis-nous que dit l'âne dans son braillement ? »

Ali ع :

« Il dit : “Que Dieu maudisse celui qui décuple les intérêts. Et il brait à la face de Satan.” »

Les rabbins :

« Dis-nous, que dit la grenouille dans son coassement ? »

Ali ع :

« Elle dit : “Gloire à mon Seigneur adoré glorifié dans les profondeurs des mers.” »

Les rabbins :

« Dis-nous, que dit l’alouette dans son sifflement ? »

Ali ع :

« Elle dit : “Ô Dieu maudit ceux qui détestent Muhammad ص et la famille de Muhammad ص.” »

2 des 3 rabbins dirent alors :

« Nous attestons qu'il n’y a de divinité que Dieu et que Muhammad ص est le Messager de Dieu ! »

Le 3eme rabbin dit :

« Ô Ali ع, la foi et la croyance ont touché le cœur de mes 2 compagnons comme tu le vois. Néanmoins, il me reste une question à te poser. »

Ali ع :

« Interroge sur ce que tu veux. »

Le rabbin :

« Parle-moi d'un groupe de gens, des premiers temps, qui moururent pendant 309 ans puis Dieu les ressuscita. Quelle est donc leur histoire ? »

Ali ع :

« Ô juif, ces personnes sont les gens de la grotte. Dieu a descendu sur notre Prophète ص des versets du Coran sur leur histoire, si tu veux je te récite leur histoire. »

Le rabbin :

« Nous avons entendu trop de récitations de vos lectures ! Si tu es réellement un savant, dis-moi leurs noms, les noms de leurs pères, le nom de leur ville, le nom de leur roi, le nom de leur chien, le nom de leur montagne, le nom de leur grotte. Raconte-moi leur histoire du début jusqu'à la fin. »

Ali ع se recouvrit de la robe du Messager de Dieu ‎ص et il dit :

« Ô frère des arabes, mon bien-aimé Muhammad ص m’a raconté qu’il y avait sur une terre de Rama une ville du nom de Afsus et on dit aussi Tartus. Du temps de l'Ignorance, elle s'appelait Afsus et après l'Islam on l’appela Tartus.

Leur roi fut bon mais il mourut, la nouvelle se répandit et parvint à un roi parmi les rois de perse nommé Diaclitianus. Il était despote et injuste, il arriva à Afsus à la tête de son armée et il y construisit un palais. »

Le rabbin bondit en disant :

« Si tu es un savant, décris-moi ce palais et ses salons. »

Ali ع :

« Il y fit construire un palais en marbre dont la longueur fut d’une lieue et la largeur d’une lieue. Il y plaça 4 000 colonnes en or et 1 000 chandelles en or avec des chaînes en argent qui éclairèrent tous les soirs avec des huiles odorantes. Le soleil depuis son lever jusqu’à son coucher éclaira le salon là où il se trouva. Il plaça dans ce salon un lit en or, sa longueur était de 80 coudées avec une largeur de 40 coudées et serti de pierreries. On mit à droite du lit 80 chaises en or sur lesquelles il fit asseoir ses patriarches. Il mit aussi 80 chaises en or à gauche du lit sur lesquelles il fit asseoir ses hercules. Ensuite, il s’assit sur le lit et il mit la couronne sur sa tête. »

Le rabbin bondit en disant :

« Ô Ali ع, si tu es un savant, dis-moi de quoi était faite cette couronne ? »

Ali ع :

« Sa couronne était en or fondu avec 9 colonnes sur chacune d'elle brillait une perle telle une lampe dans une nuit noire. Il prit 50 enfants des patriarches, les ceints de brocart rouge et leur fit porter des pantalons en soie grège verte. Il leur donna des couronnes en or, des bracelets en or et il les plaça près de lui. Il employa 6 des enfants de savants comme ministres, il ne prenait aucune décision sans les consulter préalablement. Il en plaça 3 à sa droite et 3 à sa gauche. »

Le rabbin bondit, encore une fois, en disant :

« Ali ع, si tu es véridique, dis-moi quels étaient les noms de ses 6 personnes ? »

Ali ع :

Mon bien-aimé Muhammad ص m’a dit :

Ceux qui furent à sa droite s’appelaient Temlikha, Maximilien et Mahsalimina et ceux qui furent à sa gauche s'appelaient Martélius, Kachtout et Sednius. Il les consulta sur toutes ses affaires. Lorsqu’il s’assit, chaque jour, au milieu de son salon, les gens se regroupèrent autour de lui. Alors, 3 jeunes garçons entrèrent, le 1er tenant dans les mains un calice en or rempli de musc, le 2eme un calice en argent rempli d'eau de rose et sur la main du 3eme jeune garçon un oiseau. Le volatile prenait son envol, plongeait dans le calice d'eau de rose absorbait par toutes ses plumes le contenu du calice. Ensuite, le 2eme jeune garçon lui cria dessus, l’oiseau plongeait dans le calice rempli de musc et absorbait par ses plumes son contenu. Enfin, le 3eme garçon lui cria dessus, alors il s'envolait et allait se poser sur la couronne du roi. Là, il secouait ses plumes et ses ailes sur la tête du roi avec le musc et l'eau de rose. Le roi resta ainsi dans son royaume 30 ans sans avoir eu ni migraine, ni douleur ni fièvre. Se voyant ainsi, il devint injuste, despote, arrogant et il prétendit être un Dieu à la place de Dieu. Il convoqua les dignitaires de son royaume pour qu’ils le reconnaissent comme un Dieu. Toute personne qui lui répondait favorablement, il l'a choyait la couvrant d'or et de biens et toute personne qui s’y refusait, il la tuait. Dans leur ensemble, les gens lui répondirent favorablement et passèrent quelque temps à l'adorer à la place de Dieu. Un jour de fête alors qu’il était assis sur son lit portant sa couronne sur sa tête, un de ses patriarches était venu lui annoncer que les soldats perses l’avaient envahi et voulaient le tuer. Il en fut tellement chagriné que la couronne tomba de sa tête et que lui-même tomba de son lit. 1 des 3 jeunes hommes qui étaient à sa droite vit la scène, il était intelligent (sensé), il s’appelait Temlikha. Ayant réfléchi il se dit :

« Si ce Dékiyanus est un Dieu comme il le prétend, il n’aurait pas été si triste, il ne dormirait pas, il n’urinerait pas et il ne rejetterait de matières fécales. Ces actes ne sont point les attributs d’un Dieu. »

Ces jeunes hommes se retrouvaient chaque soir chez l’un d’eux et cette fois ci c’était le tour de Temlikha. Ils se réunirent donc chez lui, ils mangèrent et burent mais Temlikha ne but ni ne mangea. Ses amis lui demandèrent alors :

« Ô Temlikha, pourquoi ne manges-tu pas et ne bois-tu pas ? »

Il répondit :

« Ô mes frères, une chose toucha mon cœur qui m’empêche de manger, de boire et de dormir. »

Ils lui demandèrent :

« Et quelle est cette chose Ô Temlikha ? »

Il leur répondit :

« Je réfléchis longuement à ce ciel et je me suis dit : Qui l’éleva ainsi sans suspension au-dessus ni support au-dessous ? Qui y fit déplacer son soleil et sa lune ? Qui l’orna d’étoiles ? Puis je réfléchis longuement à cette terre, qui l’étendit sur cette onde bouillonnante ? Qui la retint et la consolida par des montagnes pour qu’elle ne dérive pas ? Puis je réfléchis longuement et je me suis dit : Qui me fit sortir nourrisson du ventre de ma mère ? Qui me nourrit et m’éduqua ? A cela certes existe un édificateur et un organisateur autre que Dékiyanus le roi. »

Les jeunes hommes se jetèrent à ses pieds pour les embrasser en lui disant :

« Ô Temlikha, nos cœurs furent touchés par la même chose que ton cœur. Dis- nous ce que nous devons faire. »

Il dit :

« Mes frères, je ne trouve de solution pour vous et moi que dans la fuite loin de ce tyran vers le Seigneur des cieux et de la terre. »

Ils lui répondirent :

« Nous te suivons. »

Temlikha vendit des dattes pour 3 dirhams qu’il mit dans une bourse puis dans sa poche. Ils montèrent sur leurs chevaux et ils quittèrent la ville. Arrivés à 3 miles de celle-ci, Temlikha leur dit :

« Mes frères, le roi de ce monde n’est plus, nous ne sommes plus à sa merci. Descendez de vos chevaux et marchez à pied peut-être que Dieu vous délivrera. »

Ils descendirent de cheval et marchèrent pendant 7 lieues jusqu’à avoir les pieds en sang car ils ne furent point habitués à la marche à pied. Un berger les rencontra, ils lui demandèrent :

« Ô berger,  aurais-tu une gorgée d’eau ou de lait ? »

Le berger de répondre :

« J’ai ce que vous demandez, mais je vois que vous avez des visages de rois. Vous ne devez être que des fuyards alors racontez-moi votre histoire. »

Ils répondirent :

« Sache que nous avons embrassé une religion où le mensonge est interdit. La vérité nous épargnerat-elle ? »

Le berger de répondre :

« Oui. »

Ils lui racontèrent donc leur histoire, il se jeta alors à leurs pieds pour les embrasser en disant :

« Mon cœur a été touché par la même chose que vos cœurs. Attendez-moi ici jusqu’à ce que je rende ces moutons à leurs propriétaires et que je vous rejoigne. »

Ils l’attendirent jusqu’à ce qu’il rende les moutons et qu’il revienne en courant suivi de son chien. »

Le rabbin :

« Ô Ali ع, si tu es un savant dis-moi quelle était la couleur du chien et quel était son nom ? »

Ali ع :

Mon bien-aimé Muhammad ص m’a dit que le chien était d’un blanc laiteux avec du noir et son nom était “Qatmir”. Lorsque les jeunes gens virent le chien, ils dirent :

« Nous avons peur que ce chien ne nous fasse démasquer par ses aboiements. »

Ils se ruèrent sur lui à coup de pierres. Le chien s’accroupit alors, s’étira puis il dit :

« Ô gens, pourquoi me chassez-vous alors que j’atteste qu’il n’y a de divinité que Dieu Unique sans associé ? Laissez-moi vous garder contre votre ennemi ainsi je m’approcherai par cela de Dieu, gloire à Lui. »

Ils le laissèrent et accompagnés du berger ils gravirent une montagne jusqu’à arriver devant une grotte. »

Le rabbin :

« Ô Ali ع, quel est le nom de cette montagne ? Et quel est le nom de cette grotte ? »

Ali ع :

Le nom de la montagne est Néjus et le nom de la grotte est Wacid. A l’entrée de celle-ci il y avait des arbres fruitiers et une source d’eau abondante. Ils mangèrent des fruits, burent de l’eau. La nuit tombée, ils entrèrent dans la grotte pour s’y abriter. Le chien se tapit à l’entrée de la grotte. Dieu ordonna à l’ange de la mort de prendre leurs âmes. Dieu chargea 2 anges pour chaque homme d’entre eux pour le tourner à droite et à gauche. Dieu suggéra au soleil qui, quand il se leva il s’écarta de la caverne et quand il se coucha, il les effleura à gauche. Lorsque le roi Diaclitianus rentra de sa fête, il demanda après les jeunes hommes et, on lui répondit qu’ils adoraient un autre Dieu que lui et qu’ils s’étaient enfuis. Il sortit alors à la tête de 80 000 hommes à leur recherche. Il suivit leurs traces jusqu’à arriver à la grotte. Les voyants allongés, il pensa qu’ils étaient endormis. Il dit à ses soldats :

« Si j’avais voulu les punir, je n’aurais pu mieux le faire que ce qu’ils firent à eux-mêmes. Appelez-moi les maçons pour qu’ils bouchent l’ouverture de cette grotte. »

Ce que ces derniers firent avec du plâtre et des pierres. Il dit à ses compagnons :

« Dites-leur qu’ils demandent à leur Dieu qui est dans le ciel que s’ils sont véridiques, qu’Il les fasse sortir de cet endroit. »

Ils y restèrent 309 ans. Dieu souffla l’esprit en eux et ils se réveillèrent de leur sommeil au lever du soleil. Ils se dirent les uns aux autres :

« Nous avons été distraits cette nuit et nous n’avons pas adoré Dieu. Allons à la source. »

Alors, ils trouvèrent que la source avait séché et que les arbres étaient déshydratés. Ils se dirent les uns aux autres :

« Il y a quelque chose d’extraordinaire dans notre situation. Cette source a tari en une seule nuit et ces arbres se sont déshydratés en une seule nuit. »

Dieu leur envoya la faim. Ils dirent :

« Qui parmi vous veut aller en ville avec cet argent pour nous acheter de la nourriture ? »

Temlikha leur dit :

« Ô mes frères, ne vous apportera cette nourriture que moi. Mais Ô berger donne-moi tes vêtements et prends les miens. »

Il mit les habits du berger et sortit. Il passa par des endroits qu’il ne reconnait pas jusqu’à arriver à la porte de la ville sur laquelle il vit un étendard vert sur lequel était écrit : “Il n’y a de divinité que Dieu et Jésus est l’Esprit de Dieu, que la paix de Dieu soit sur notre Prophète et sur Jésus.”

Le jeune homme ne cessa de regarder le drapeau, il se frotta les yeux en disant :

« Je crois que je dors. »

Comme cela dura pour lui, il entra dans la
ville et y trouva des gens qui lisaient l’Évangile, d’autres qu’il ne reconnut pas jusqu’à arriver au marché. Il y rencontra un boulanger à qui il demanda :

« Ô boulanger, comment s’appelle cette ville ? »

Le boulanger de répondre :

« Afsus. »

Il demanda :

« Comment s’appelle votre roi ? »

Le boulanger :

« Abd ar-Rahman. »

Temlikha lui dit :

« Si tu dis vrai, mon histoire est alors extraordinaire. Donne-moi contre cet argent de la nourriture. »

Les pièces d’argent de cette première époque étaient lourdes et volumineuses.

Le rabbin :

« Ô Ali ع, si tu es un savant, dis-moi quel était le poids du dirham ? »

Ali ع :

« Mon bien-aimé Muhammad ص m’a dit que le poids d’un dirham est de 10 dirhams et de 3 dirhams. »

Puis Ali ع continua :

Le boulanger dit :

« Et, toi, tu as trouvé un trésor. Donne-moi en une partie sinon je te prends chez le roi. »

Temlikha :

« Je n’ai point trouvé de trésor mais ces pièces viennent des fruits que j’ai vendus pour 3 dirhams il y a 3 jours. Je suis sorti de cette ville alors que les gens adoraient le roi Dériyanus. »

Fâché, le boulanger dit :

« Tu refuses de me donner une partie de ton trésor ? Tu me parles d’un homme tyrannique qui prétendit être un Dieu et qui est mort depuis 300 ans. Tu te moques de moi ? »

Il agrippa le jeune homme, les gens les entourèrent et ils se retrouvèrent tous devant le roi. Celui-ci fut sage et juste. Il dit :

« Quelle est l’histoire de ce jeune homme ?  »

On lui répondit qu’il trouva un trésor.

Le roi :

« Ne crains rien, notre Prophète Jésus nous ordonna de ne prendre que le 5eme des trésors trouvés. Donne-moi le 5eme de ce trésor et va en paix. »

Témlikha :

« Ô roi, vérifie mon histoire. Je n’ai pas trouvé de trésor et je suis un habitant de cette ville. »

Le roi :

« Tu es un habitant de la ville ? »

Témlikha :

« Oui. »

Le roi :

« Y connais-tu quelqu’un ? »

Témlikha :

« Oui. »

Le roi :

« Nomme-le nous. »

Il nomma presque 1 000 hommes et ils ne reconnurent aucun d’entre eux.

On lui dit :

« Nous ne connaissons pas ces noms qui ne sont pas de notre époque. Mais as-tu une maison dans cette ville ? »

Témlikha :

« Oui Ô roi. Envoie avec moi quelqu’un. »

Le roi envoya avec lui un groupe d’hommes. Arrivés devant la maison la plus haute de la ville, il dit :

« Voilà ma maison. »

Il toqua sur la porte et un très vieil homme sortit pour leur ouvrir. Il dit :

« Ô gens qu’avez-vous ? »

Le messager du roi :

« Ce jeune homme prétend que cette maison est la sienne. »

Le vieillard se fâcha, il se tourna vers Témlikha et lui dit :

« Comment t’appelles-tu ? »

Témlikha :

« Témlikha ibn Falcin. »

Le vieillard :

« Répète. »

Le jeune homme répéta sa réponse, le vieil homme se jeta sur lui pour l’embrasser en disant :

« C’est mon grand-père ! Il est l’un des jeunes hommes qui se sont enfuis de Dakiyanus le roi despote vers le Seigneur des cieux et de la terre. Jésus nous raconta leur histoire et qu’ils allaient renaître à la vie. »

La nouvelle parvint au roi qui arriva sur place, quand il vit Témlikha, il descendit de son cheval et il le porta sur son dos. Les gens se mirent à lui embrasser les mains et les pieds en lui disant :

« Ô Témlikha, qu’est-il arrivé à tes compagnons ? »

Il leur répondit qu’ils étaient dans une caverne.

Le gouverneur se dirigea vers la grotte accompagné de ses hommes et de Témlikha. Arrivés à proximité de cette dernière, Témlikha leur dit :

« Ô gens, j’ai peur que mes frères entendent le bruit des sabots des chevaux et des bêtes et le tintement des armes. Ils croiront alors que Dakiyanus les attaque alors ils mourront tous. Restez ici jusqu’à ce que j’aille les prévenir. »

Les gens s’arrêtèrent d’avancer et Témlikha entra dans la grotte. Les jeunes hommes se jetèrent sur lui en disant :

« Louange à Dieu qui te sauva de Dakiyanus. »

Il leur dit :

« Laissez-nous de Dakiyanus. Combien de temps êtes-vous restés endormis ? »

Ils répondu :

« Un jour ou une partie de la journée. »

Témlikha :

« Vous êtes restés endormis 309 ans. Dakiyanus est mort, un siècle est passé après un siècle. Les gens de la ville croient en Dieu le sublime et ils sont venus vous voir. »

Ils lui dirent :

« Ô Temlikha, tu veux que nous devenions une sédition pour les gens ? »

Témlikha :

« Que voulez-vous ? »

Ils répondirent : 

« Lève tes mains et levons nos mains. »

Ils levèrent leurs mains et ils dirent :

« Ô Dieu, par le mérite des miracles que Tu nous fis voir en nous-mêmes, Prends nos âmes et ne laisse personne nous voir. »

Dieu ordonna à l’ange de la mort qui prit leurs âmes. Dieu masqua la porte de la grotte.

Les 2 rois firent le tour de la grotte pendant 7 jours sans trouver d’ouverture, sans aucun accès. Ils se rendirent alors compte de la grâce divine et que leur situation était une leçon que Dieu voulut leur montrer.

Le gouverneur dit :

« Je vais faire construire une mosquée sur la porte de la grotte. »

L'aure dit :

« Je vais faire construire une chapelle sur la porte de la grotte. »

Finalement, Il fit construire à l’entrée de la grotte une mosquée.

Ô juif, ceci est leur histoire. Je te conjure par Dieu ceci corrobore-t-il ce qu’il y a dans la Thora ?

Le rabbin :

« Tu n’as ni rajouté ni retranché aucune lettre Ô père de Hassan. Ne m’appelle plus “juif” car j’atteste qu’il n’y a de divinité que Dieu, que Muhammad ص est Son serviteur et Son Messager et que tu es le plus grand savant de cette communauté. »

•Tafsir, al-Tha’labi•

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