Voici une partie de premier sermon de Imam Ali sur : les attributs de Dieu et la création des cieux, de la terre, des anges et de l`homme

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Voici une partie de premier sermon de Imam Ali sur : les attributs de Dieu et la création des cieux, de la terre, des anges et de l`homme

 la Glorification de Dieu :

Gloire à Dieu! Il créa les êtres, nivela la terre, fit couler les eaux dans les vallons et fertiliser les plateaux. Son début n’a pas de commencement et son éternité est sans fin. Il est le premier et le dernier. Il persiste sans terme. Les fronts se courbent devant lui et les lèvres déclarent son unicité. Il a assigné un terme aux êtres au moment de leur création pour s’en distinguer et ne pas leur ressembler. L’imagination ne saurait l’appréhender par des bornes, des mouvements ou des membres et des instruments. On ne peut lui demander "Quand", ni lui fixer une durée par "Jusqu’à". On ne peut dire de ses œuvres visibles: "D’où les avez- vous tirées?" Ni de celles cachées: "Où les avez- vous installées?" Il n’est point une ombre don’t on suit les traces et n’est point non plus voilé pour être cerné. Il ne se rapproche point des choses jusqu’à s’y fondre, ni ne s’en éloigne jusqu’à la séparation. Aucun clin d’œil de ses créatures ne lui échappe, toute parole, toute élévation qui semble proche, tout affaissement minime et invisible dans une nuit profonde ou dans des ténèbres calmes que la lune brillante dissipe, sont cernés par son omniscience. Il en est de même pour le soleil éclatant qui succède à la lune dans son coucher et son lever, pour la succession des temps et des siècles, pour la tombée d’une nuit qui s’amène ou le départ d’un jour qui s’achève. Il est avant tout but et durée, il est recensement et dénombrement. Il transcende toutes les définitions de tous ceux qui lui attribuent les qualités des choses, les limites des régions, les origines des créatures, la solidité des places. En revanche, toute créature est assujettie à une destinée et toute destinée est imputable à une créature quelconque.

Dieu Unique :                                                                                      **********

 

Dieu ne fut pas enfanté pour partager sa gloire avec un autre, ni n’engendra un héritier pour lui succéder à sa mort. Il a précédé le temps et transcendé la durée, il n’est sujet ni à une augmentation ni à une diminution. Il s’est révélé à la raison par la perfection de ses œuvres et ses décrets inéluctables. La création des cieux hermétiques qui sont sans colonnes, et qui sont maintenus sans supports, témoigne de sa puissance. Ils s’empressent de répondre à ses appels et Lui obéissent dans ses ordres sans mot dire. Si les cieux n’avaient pas reconnu sa divinité et ne s’étaient pas inclinés par soumission il n’en aurait pas fait le lieu de son trône, ni la demeure de ses anges, ni l’échelle pour les bonnes paroles et les cœurs justes de ses créatures. Il a fait des astres des cieux des guides aux êtres errants dans les différentes régions de la terre; les ténèbres profondes de la nuit ne sauraient voiler leur lumière, ni l’obscurité ténébreuse dérober l’éclat de la lune répandu dans les cieux. Loué soit le Seigneur à qui ne saurait se cacher tout ce qui voile la nuit la plus profonde et la plus silencieuse dans les régions du globe les plus basses et les élévations voisines d’un noir rougeâtre, les grondements du tonnerre à l’horizon et la fugacité des éclairs; il connaît toute feuille arrachée de sa tige par les orages et les pluies, toute goutte qui tombe et le lieu de sa chute, la voie et la trace de l’insecte, l’existence du moucheron et ce que la femme porte dans ses flancs. Gloire à Dieu dont l’existence précéda tout: trône, ciel, terre, démons et hommes; nulle imagination ne le conçoit, nulle intelligence ne le mesure, nulle demande ne le gêne, nul don ne diminue ses trésors. Il ne voit pas avec l’œil, ne s’enferme pas dans un lieu, et n’a point de semblable: il ne ressent aucun besoin; les gens ne sauraient l’atteindre; personne ne lui est comparable. Il parla à Moïse, lui révéla ses prodiges éclatants sans le secours d’organes ou d’instruments, sans prononciation, ni luette. Ô prétentieux qui crois décrire Dieu, décris plutôt, tu es sincère, Gabriel, Mikhaël, les légions des anges privilégiés qui tremblent dans les appartements sacrés, l’esprit frappé de terreur devant le meilleur des créateurs. Tu ne sauras décrire que les êtres visibles, les organes et les mortels promis au néant. Il n’y a de Dieu que Lui. Il a éclairé de sa lumière toute obscurité. Il assombrit de son obscurité toute lumière.

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