تقي زاده

تقي زاده

Les gardiens de la Révolution islamique, ont dévoilé dimanche 27 septembre un nouveau missile balistique antinavire d’une portée de plus de 700 km, sur fond de tensions avec les États-Unis, a rapporté l’agence de presse Tasnim.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Selon l’agence Tasnim, le missile  Zolfaghar Bassir  a une portée  probable  de plus de 700 km, soit plus de deux fois la portée du dernier missile de type sol-mer présenté par l’Iran en 2017 et baptisé Hormuz-2. D’une  portée maximale de 300 km , Hormuz-2 avait été testé avec succès  en mer d’Oman, selon Téhéran.

L’agence Tasnim a publié des images du nouveau missile à l’inauguration à Téhéran du Parc aérospatial national, présenté comme  l’exposition des capacités stratégiques de la force aérospatiale  du pays.

 » Cette exposition montre le pouvoir dissuasif  de l’Iran », a indiqué le chef des gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami.

13990706000507_test_photoiLes tensions sont vives entre l’Iran et les États-Unis, plus d’une semaine après qu’un porte-avions américain a traversé le détroit d’Ormuz, passage stratégique dans le Golfe persique.

L’Iran a inauguré jeudi une nouvelle base maritime près de l’entrée de ce passage, par lequel transite un cinquième des exportations pétrolières maritimes.

Le gouvernement américain a essuyé mi-août un revers retentissant au Conseil de sécurité des Nations unies dans sa tentative de prolonger l’embargo sur les armes conventionnelles visant Téhéran, qui expire en octobre.

Le détroit d’Ormuz et les eaux environnantes du Golfe ont été l’an dernier le théâtre de fortes tensions entre l’Iran et les États-Unis, quand des navires ont fait l’objet d’attaques mystérieuses, des drones abattus et des pétroliers saisis.

mercredi, 30 septembre 2020 15:42

La mauvaise pièce du président Macron au Liban

Jouant au Deus ex machina, le président Macron est venu distribuer les bons et les mauvais points aux dirigeants libanais. Sûr de sa supériorité, il s’est dit honteux du comportement de cette classe politique. Mais tout ceci n’est qu’une mauvaise pièce de théâtre. En sous-main, il s’attache à détruire la Résistance et à transformer le pays en un paradis fiscal.

Le président français, Emmanuel Macron, a consacré une de ses rares conférence de presse à la situation dans un pays étranger, le Liban. Il a déclaré : « Le Hezbollah ne peut en même temps être une armée en guerre contre Israël, une milice déchaînée contre les civils en Syrie et un parti respectable au Liban. Il ne doit pas se croire plus fort qu’il ne l’est. Il doit montrer qu’il respecte les Libanais dans leur ensemble et il a montré le contraire ces derniers jours ». Sayed Hassan Nasrallah lui répondra le 29 septembre.

Réagissant à l’explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, le peuple libanais et la presse internationale y ont vu un accident imputable à la corruption des autorités portuaires. Pour notre part, après analyse des premiers indices, nous mettions immédiatement en question la thèse de l’accident et privilégions celle de l’attentat. Le président français Emmanuel Macron se rendait en urgence au Liban pour sauver le pays. Deux jours plus tard, nous émettions sur une télévision syrienne, Sama, l’hypothèse de la poursuite de l’opération de mise en œuvre de la résolution 1559.

L’hypothèse de la résolution 1559

De quoi s’agit-il ? Cette résolution franco-états-unienne de 2004 a été rédigée sur instruction du président US, George W. Bush, à partir d’un texte rédigé par le Premier ministre libanais d’alors, Rafic Hariri, avec l’aide du président français, Jacques Chirac. Elle visait à faire reconnaître par le Conseil de sécurité des Nations Unies les objectifs formulés par le secrétaire d’État US, Colin Powell :
- chasser la force de paix syrienne issue des Accords de Taëf [1] ;
- en finir avec la Résistance libanaise à l’impérialisme ;
- empêcher la réélection du président libanais, Émile Lahoud.

Or, le 14 février 2005, Rafic Hariri, qui n’était plus Premier ministre et venait de se réconcilier avec le Hezbollah, fut assassiné dans un méga-attentat dont le président libanais Émile Lahoud et son homologue syrien, Bachar el-Assad, furent accusés d’être les commanditaires. La force de paix syrienne se retira et le président Lahoud renonça à se représenter.

Rétrospectivement, il apparait
- que l’attentat n’a pas été réalisé au moyen d’explosifs classiques véhiculés dans une camionnette blanche, ainsi que l’on feint de le croire toujours, mais au moyen d’une arme alliant nanotechnologie et combustible nucléaire enrichi dont très peu de puissances disposaient à l’époque [2] ;
- que l’enquête internationale diligentée par les Nations Unies fut en réalité une opération secrète CIA-Mossad dirigée contre les présidents Lahoud et Assad ainsi que contre le Hezbollah. Elle se fracassa lors d’un énorme scandale mettant en lumière de faux témoins recrutés et payés par les enquêteurs de l’Onu [3] ;
- que toutes les charges contre les suspects ont été abandonnées et qu’un organe de l’Onu, abusivement qualifié de « Tribunal spécial pour le Liban » sans en avoir les attributs juridiques, a refusé d’examiner des preuves et a condamné par contumace deux membres du Hezbollah.

En définitive, plus personne n’osa évoquer à nouveau la fin de la Résistance libanaise stipulée par la résolution 1559.

Cette Résistance s’est formée autour de familles chiites lors de l’invasion israélienne (Opération « Paix en Galilée »), en 1982. Après la victoire, ce réseau est progressivement entré en politique sous le nom de Hezbollah. Lors de sa création, il était fasciné par la révolution anti-impérialiste iranienne et adossé à l’armée syrienne ainsi que l’a révélé son secrétaire général en 2011, sayyed Hassan Nasrallah. Cependant, après le retrait de la force de paix syrienne du Liban, il se tourna presque entièrement vers l’Iran. Il revint vers la Syrie lorsqu’il réalisa qu’une défaite de Damas face aux Frères musulmans ne provoquerait pas seulement la destruction de la Syrie, mais aussi celle du Liban. Durant toutes ces années, il a à la fois acquis un arsenal gigantesque et une expérience du combat, de sorte qu’il est aujourd’hui la première armée non-étatique au monde. Ses succès et les moyens dont il dispose ont attiré à lui quantité de gens qui ne partagent pas forcément ses idéaux. Sa transformation partielle en parti politique lui a fait acquérir les mêmes défauts que les autres partis politiques libanais, corruption comprise.

Aujourd’hui, le Hezbollah n’est pas un État dans l’État libanais, mais en bien des situations, il est l’État à la place du chaos. Face à ce phénomène hybride, les Occidentaux ont réagi en ordre dispersé : les États-Unis l’ont classé comme « terroriste », tandis que les Européens ont subtilement distingué, en 2013, son versant civil avec qui ils discutent de son versant militaire, qu’ils condamnent également comme « terroriste ». Pour justifier leur décision face à leurs opinions publiques, les Occidentaux ont développé quantité d’opérations secrètes visant à attribuer au Hezbollah soit des attentats antérieurs à son existence (contre les contingents militaires des USA et de la France lors de la réunion régionale des services secrets alliés), soit des attentats à l’étranger (notamment en Argentine et en Bulgarie).

Terminer l’application de la résolution 1559 [4] signifie aujourd’hui désarmer le Hezbollah et le transformer en un simple parti politique, aussi corrompu par les Occidentaux que les autres.

L’intervention française

Le président Emmanuel Macron a été le premier chef d’État à se déplacer au Liban après l’explosion du port de Beyrouth où il s’est rendu deux fois. Il s’est engagé à ne pas laisser tomber le pays et à l’aider à se réformer. Il a présenté une « feuille de route » qui a été agréée par tous les partis politiques. Celle-ci prévoyait la formation d’un gouvernement de mission chargé de mener des réformes économiques et financières. Cependant, Mustapha Adib, le Premier ministre désigné a constaté l’impossibilité d’y parvenir et a démissionné. Le président Macron a alors convoqué une conférence de presse, le 27 septembre. Il y a conspué toute la classe politique et a explicitement accusé le Hezbollah et le mouvement Amal et implicitement leur allié, le président Michel Aoun, d’avoir fait échouer sa tentative de sauvetage du Liban

Les arguments du président Macron n’ont convaincu que ceux qui ne connaissent pas l’histoire du Liban. Au contraire, nos lecteurs savent [5] que ce pays n’a jamais été une nation et par conséquent n’a jamais pu être une démocratie. Il est partagé depuis la colonisation ottomane par diverses communautés confessionnelles qui y coexistent sans se mêler les unes aux autres. Cette division a été institutionnalisée par la Constitution (1926) inspirée par la France, puissance mandataire. Puis, son fonctionnement à tous les niveaux de l’État a été fixé dans le marbre par les États-Unis et l’Arabie saoudite, lors des accords de Taëf (1989) qui mirent fin à la guerre civile. De ce point de vue, il est pour le moins étrange de reprocher au personnel politique d’avoir corrompu l’État alors que la corruption est une conséquence directe et inexorable des institutions qui leur ont été imposées par l’étranger.

Surtout, il est inadmissible d’entendre un président étranger se poser en donneur de leçons et déclarer qu’il a honte pour les dirigeants libanais. D’autant que cet étranger représente une nation qui a une lourde responsabilité historique dans la situation actuelle.

Il semble que dans la pratique, les parrains du Liban ont l’intention de renverser la classe politique corrompue qu’ils ont mise en place et de la remplacer par un gouvernement de technocrates formés dans leurs meilleures écoles. Celui-ci sera chargé de réformer les Finances, de restaurer le paradis fiscal de l’âge d’or libanais, mais surtout de ne pas de casser le système confessionnel de manière à ce que la dépendance du pays vis-à-vis de ses parrains se poursuive. Ce pays serait ainsi voué à rester colonisé sans se l’avouer et à décapiter quelques uns de ses dirigeants tous les trente ou quarante ans.

Dans l’esprit des commanditaires du président Macron, les troubles qui agitent l’Arabie saoudite ont fait échouer le projet d’une zone franche pour milliardaires, Neom. Il convient donc d’utiliser à nouveau le Liban pour échapper à leurs propres obligations fiscales.

Rappelons par ailleurs que lorsque la France s’est dotée d’institutions laïques, elle en a immédiatement privé toutes ses colonies considérant que la religion était le seul moyen de pacifier les peuples qu’elle contrôlait. Le Liban est le seul pays au monde où un mollah chiite, un mufti sunnite et un patriarche chrétien peuvent imposer leurs points de vue aux partis politiques.

Les attaques réitérées du président Macron contre le Hezbollah vont précisément dans le sens de mon hypothèse : l’objectif ultime des Occidentaux est de détruire la Résistance et de transformer le Hezbollah en un parti aussi corrompu que les autres.

En effet, selon Emmanuel Macron, le Hezbollah actuel est à la fois une « milice », une « organisation terroriste » et un parti politique. Or, nous l’avons vu, il est en réalité à la fois la première armée non-gouvernementale dédiée à la lutte contre l’impérialisme et un parti politique représentant la communauté chiite. Il ne s’est jamais rendu responsable d’actions terroristes à l’étranger. Toujours selon M. Macron, il a instauré « un climat de terreur », inhibant les autres formations politiques. Or, le Hezbollah n’a jamais utilisé son gigantesque arsenal contre ses rivaux libanais. La brève guerre de 2008 ne l’a pas opposé aux sunnites et aux druzes, mais à ceux qui hébergeaient des centres d’espionnage de puissances étrangères (notamment dans les locaux d’archives de FuturTV).

Durant la conférence de presse, il a également été fait référence à l’exigence du Hezbollah et d’Amal de choisir le ministre des Finances. Cette requête apparemment saugrenue est vitale pour la Résistance. Non pas pour piller l’État, comme certains le sous-entendent, mais pour contourner les sanctions états-uniennes contre la Résistance. Saad Hariri après s’y être opposé, s’y était rallié dès qu’il en a saisi l’enjeu. C’est pourquoi contrairement à ce qu’a prétendu le président Macron, l’échec de la formation du gouvernement n’est pas imputable au Hezbollah ou à quelque autre formation libanaise, mais à la volonté française de casser la Résistance.

Lors de l’élection du président Jacques Chirac, le mandataire saoudien Rafic Hariri finança très largement sa campagne électorale provoquant un incident mémorable au Conseil constitutionnel français. Identiquement lors de l’élection du président Emmanuel Macron, Saad Hariri (fils du précédent) finança sa campagne quoiqu’à moindre échelle. Aussi lorsque M. Macron annonça que la communauté internationale sauverait financièrement le Liban si celui-ci appliquait sa feuille de route, Saad Hariri exigea un retour sur investissement, à savoir 20 % des sommes à venir. Après consultation de son principal donateur, l’États-uno-Israélien Henri Kravis [6], Emmanuel Macron refusa et menaça de sanctions les trois présidents du Liban (de la République, de l’Assemblée et du Gouvernement).

La France calcule à partir de sa connaissance historique de la région. Cependant, elle n’en a pas compris certaines de ses évolutions ainsi que l’attestent ses échecs en Libye, en Syrie, et dans la négociation irano-US. Si elle s’inquiète de l’influence de la Turquie au Liban, elle surestime celle de l’Arabie saoudite et de l’Iran, minore celle de la Syrie et ignore celle de la Russie.

Pour ceux qui observent précisément ce qui se passe, la France n’est pas honnête dans sa sollicitude face au Liban. Ainsi, les voyages du président Macron avaient été précédés de la diffusion d’une pétition appelant la France à rétablir son mandat sur le Liban, c’est-à-dire à le recoloniser. Il fut rapidement établi que cette pétition spontanée était une initiative des services secrets français. Ou encore, le second voyage du président français correspondait au centenaire de la proclamation du Grand Liban par le général Henri Gouraud, leader du Parti colonial français. Il n’est pas bien difficile de comprendre ce que la France espère obtenir en rémunération de son action contre la Résistance.

 

[1] « Accord de Taëf », Réseau Voltaire, 23 octobre 1989.

[2] « Révélations sur l’assassinat de Rafiq Hariri », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 29 novembre 2010.

[3] « La commission Mehlis discréditée », par Talaat Ramih, Réseau Voltaire, 9 décembre 2005.

[4] « Résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’ONU (Texte et débats) », Réseau Voltaire, 2 septembre 2004.

[5] « Les Libanais, prisonniers de leur Constitution », « Le Liban face à ses responsabilités », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 octobre 2019 et 21 juillet 2020.

[6] « Envers qui Emmanuel Macron est-il débiteur ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 décembre 2018.

mercredi, 30 septembre 2020 15:40

Hadith

L'Emir des croyants Ali fils d'abi Talib a dit:


La conjecture de l'homme est le critère de son intelligence, et ses actes sont d'authentiques témoins de son tréfonds.
 
 
۲- I۱ est injuste de détruire la confiance par de la suspicion.
 
۳- Si les choses pouvaient elles-mêmes s'unir selon leurs affinités, la sincérité irait avec le courage, et la couardise serait dans le même camp que le mensonge.
 
۴- L'homme sincère est gagnant sur trois plans: I۱ inspire confiance, attire l'amitié et impose son respect.
 
۵- Prenez garde aux partisans de l'hypocrisie car ils s'égarent eux-mêmes, et égarent les autres. Leurs cœurs sont atteints d'infection même si, en apparence ils vous semblent sains.
 
۶- La parole de l'hypocrite est belle, mais son intérieur est rebelle.
 
۷- L'hypocrite est des plus indulgents envers lui-même et des plus agressifs envers les autres.
 
۸- La médisance est l'effort de l'incapable.
 
۹- Que le meilleur de tous les hommes soit pour toi celui qui te montre tes défauts, et qui t'aide à les combattre.
 
۱۰- Celui qui est curieux de découvrir des vices chez les autres, a intérêt à commencer par chercher les siens.
 
۱۱- C'est assez, pour être stupide, que de regarder les défauts des autres et de ne pas voir ceux qui se cachent en nous.
 
۱۲- L'homme doué de raison devrait commencer pour chercher et recenser les imperfections de son âme en matière de foi, de morale et de comportement puis, se les rappelant ou les notant par écrit, œuvrer à les déraciner les une après les autres.
 
۱۳- Méfiez-vous de l'envie, car elle humilie l'âme.
 
۱۴- Gardez-vous d'être vaniteux cela accroît l'inimitié envers vous.
 
۱۵- L'orgueil corrompt l'intelligence.
 
۱۶- L'homme faible d'esprit est fort en prétentions.
 
۱۷- L'homme satisfait de lui-même ne peut voir ses propres défauts. S'il savait voir les qualités et l'excellence d'autrui, il verrait ses imperfections et comprendrait tout ce qu'il a manqué.
 
۱۸- Cherchez refuge auprès de Dieu de l'ivresse que confère la richesse car il est très difficile de se ressaisir après cette ivresse.
 
۱۹- Quiconque se débarrasse du fardeau de la haine éprouve un sentiment de quiétude dans son cœur.
 
۲۰- Garde-toi de la colère, elle commence par la folie et finit par les remords.
 
۲۱- La colère est comme un feu qui couve. Quiconque la retient l'éteint, et quiconque la lâche se brûle en premier.
 
۲۲- Garde-toi d'être déloyal, car cela est la pire des désobéissances à Dieu. Le déloyal sera voué au supplice du feu pour sa conduite.
 
۲۳- La loyauté est une preuve de sincérité du croyant.
 
۲۴- L'homme avide est pris dans le piège de l'avilissement et ne peut s'en sortir.
 
۲۵- La voracité déshonore et détruit la réputation, corrompt la foi, et balaie toute noblesse d'âme.
 
۲۶- Le Savoir guide, dirige et sauve tandis que l'ignorance égare, trompe et ruine.
 
۲۷- Si tu fais en sorte que ta religion suive ta vie d'ici-bas, tu perdras et ta religion et ta vie d'ici-bas et tu seras, dans l'autre monde, du nombre des perdants.
 
۲۸- Si tu fais en sorte que ta vie d'ici-bas suive ta religion, tu seras maître et de ta religion et de ta vie d'ici-bas et tu seras, dans l'autre monde, du nombre des gagnants.
 
۲۹- Sachez que vous ne serez considérés que selon vos paroles, ne parlez donc que bien.
 
۳۰- Sachez que vous ne serez rétribués que selon vos actions, n'agissez donc que bien.
 
۳۱- La perfection se trouve dans trois choses: La patience dans les malheurs, la retenue dans les désirs et la sollicitude envers les nécessiteux.
 
۳۲- L'homme est mesuré par sa parole et évalué par ses actions, dis donc ce qui a le plus de poids et fais ce qui a le plus dé valeur.
 
۳۳- L'intelligent ne s'abandonne pas à la violence et ne se laisse pas aller à la faiblesse.
 
۳۴- Prenez garde de ne pas trop manger, cela durcit le cœur, rend paresseux pour la prière et est malsain pour le corps.
 
۳۵- Le plus incapable des hommes es celui qui pourrait corriger ses défauts mais qui ne le fait pas.
 
۳۶- L'intelligence est un don naturel qui se développe par l'instruction et l'expérience.
 
۳۷- Evite le bavardage qui est souvent cause d'erreurs et d'ennui.
 
۳۸- Garde toi de prononcer des risibles, même si tu les rapporte d'autrui
 
۳۹- Garde-toi de la flatterie qui n'est pas un critère de foi.
 
۴۰- Garde-toi d'opprimer celui qui, contre-toi, n'a d'autre protecteur que Dieu
mercredi, 30 septembre 2020 15:38

Hadith

Quelques hadiths de l’Imam Al-Baqir (p)
L’Imam Al-Bãqir (p) a dit:
- "Je jure par Dieu qu’Il ne demande que deux choses aux hommes: premièrement, ils doivent reconnaître les bienfaits divins afin que Dieu les augmente pour eux; deuxièmement, ils doivent avouer leurs péchés afin que Dieu les leur remette." [1]
-"Au Jour du Jugement, la première question que l’on posera au serviteur sera au sujet de la "prière"; si ses prières auront été acceptées, tous ses autres actes seront acceptés. [2]
- "La prière (individuelle) de la personne qui sans aucune excuse (acceptable) ne participe pas à la prière en commun, n’est pas acceptée (par Dieu). [3]
- "On a demandé à l’Envoyé de Dieu à propos des meilleurs serviteurs et il a répondu ainsi: "Ils sont ceux qui sont satisfaits lorsqu’ils pratiquent la bonté, demandent pardon des qu’ils tombent dans l’erreur, remercient après qu’on les pourvoie, sont patients tandis qu’ils sont en difficulté et pardonnent quand on Ces met en colère. " [4]

1] Al-Kafi, V.2, P.426 : "لا وَ اللهِ ما اَراد اللهُ تعالی مِن الناس اِلا خَصلَتینِ: اَن یُِقرِوا لَه بالنعم فَیَزیدهم و بالذنوب فَیَغفرها لَهم."
[2] Biharul Anvar, V.7, P.267 : "اَوَل ما یحاسبُ بِهِ العَبد الصَلاة فَاَن قبلت قبل ما سواها."
[3] Biharul Anvar, V.88, P.11 : "مَن ترک الجماعة رَغبَة عنها و عن جماعة المسلمین مِن غیر علة فلا صلاة له."
[4] Al-Khissal, P.317 : "سُئل رَسول الله صلی علیه و آله و سلم عَن خیار العباد، فقال: الذین اِذا اَحسنوا استبشروا، و اذا اساووا استغفروا، و اذا اعطوا شکروا، و اذا ابتلوا صبروا، و اذا غضبوا غفروا."

mercredi, 30 septembre 2020 15:35

ARBA`IN DU MARTYRE DE l`IMAM HUSSEIN (AS)

Arba`in est une occasion exceptionnelle pour sentir le temps de l`émergence de Imam Mahdi (Aj).

La voix retentissante d`Imam Hussein(p)continuera de construire la volonté de défi lancé à tous les injustes !

Imam Hussein (as) est l`héritier de tous les Prophètes et Imam Mahdi(Aj) est l`héritier du Imam Hussein (as).

Labaike Ya Hussein: Labaike Ya Hussein est Labaike Ya Mahdi.

Arba`in a deux faces, une face est le message du Maitre des martyres, Imam Hussein (as) et l`autre, le message de Imam Mahdi (عج الله فرجه Que Allah swt accélère son apparition).

La marche à pied d`Arba`in est une préparation pour l`avènement d`Imam Mahdi(Aj).

Arba`in est une occasion exceptionnelle pour sentir le temps de Dhuhur (l`émergence de Imam Mahdi Aj).

L`attente active d`imam mahdi en occultation est le résultat, le fruit d`Achoura.

D`après le Ziyarat d`Achoura, Le véritable vengeur du sang de Imam Hussein (as) est l’Imam Mahdi, le Maitre du Temps (Aj) qui répandra dans le monde, le message de l’Imam Hussein (AS), c'est-à-dire le message du Saint prophète(pslf) pour lequel l’Imam Hossein (AS) est tombé en martyr.

Lors de l'émergence, Imam Mahdi(Aj) va se présenter par l`introduction du maitre des Martyre: Imam Hussein (as). Donc, Arba`in est une occasion unique pour faire connaitre Imam Hussein (as) au monde entier.

Aujourd’hui, Nous vivons dans un état d'attente. La question qui se pose est : quelle est alors notre mission en attendant l’Imam Al-Mahdi (p) ? Et que sera notre responsabilité afin de préparer le terrain à son gouvernement universelle de justice ?

En fait, il est du devoir de tout musulman et de toute musulmane, de se référer au Coran, à la Sunna, et au patrimoine des Imams de la Maison Prophétique (p).

L’Imam Al-Mahdi (p) a donné cette recommandation : "Quant aux affaires à venir, référez-vous aux transmetteurs de nos Hadîths".

Ce qui importe, en plus de l’invocation et de la demande à Allah de hâter l’avènement de l’Imam Al-Mahdi (p), c’est aussi de s’incliner à la volonté divine en appliquant et répandant les vraies valeurs de l’Islam, mode de vie et d’action afin de construire de vraies sociétés islamiques partout dans le monde ainsi préparer le terrain pour son émergence InchaAllah.

Il faut porter le message de maitre des martyres Imam Hussein(p), réalisant ainsi un mouvement islamique ouvert à toutes les dimensions de la vie.

La Voie droite et le seul moyen de parvenir à la félicité et au salut à notre époque, c’est de rechercher à connaître l’Imam du Temps, Imam Mahdi(p) et le reconnaître à travers des preuves instrumentales et rationnelles, de croire en lui, de l’aimer, et de lui obéir. Et pour cela il faut l’éducation de l’âme et la piété du cœur.

N’est-ce pas à cette piété même qu’appelle l’Imam, la Preuve contemporaine d’Allah, al-Hujjat , Al-Mahdi, fils de l’Imam Al-’Askari , en disant:

Craignez Allãh -à la Majesté sublime- et soutenez-nous pour vous sortir d’une sédition qui s’est prolongée pour vous. Craignez donc Allãh, confiez-vous à nous et référez-vous à nous.

La fin sera, par la Grâce d’Allãh - qu’Il soit glorifié -, louable pour eux, tant qu’ils auront évité les péchés interdits.

L’Imam Al-’Askari (p), citant ses prédécesseurs, dit: «La terre ne sera jamais dépourvue d’une «Preuve» (Hujjah) d’Allãh auprès de Sa créature et ce jusqu’au Jour de la Résurrection. Quiconque meurt donc sans connaître l’Imam de son époque mourra en jãhilite».

Une autre responsabilité s’impose à nous: l’injustice domine ce monde, des peuples subissent l’oppression des tyrans, et il est de notre devoir de rétablir la justice et la charité parmi les hommes, puisqu’Allah(swt) nous ordonne de le faire.

Nos devoirs envers Imam al-Hujjat, Al-Mahdi, fils de l’Imam Al-’Askari(As) :

- L’obéissance à Dieu et l’engagement à suivre la méthode de la législation islamique dans tous les détails de la vie

- -La constance dans l’allégeance à l’Imam (as), L’engagement à l’Imam al-Houjjat

-Le désaveu des ennemis d’Ahlul-Bayte

-L’éducation de l’âme

-L’ordonnance du bien et l’interdiction du blâmable

- le Djihad

- Le savoir

Entizar :L’acte qu’Allah SWT aime le plus, c’est l’attente de la délivrance. Une Attente active

-La préparation de son apparition, à le recevoir. Nous devons construire la base. La société doit être prête. Être prêt dans l'attente de l'Imam tout le temps

-La tristesse et les pleurs d’être séparé de lui

-L’invocation pour l’accélération de la délivrance

-Prier pour la protection de l'imam tout le temps et Donner du l`aumône(Sadaqa)

-Devant chaque difficulté, demander l'assistance de l'Imam

-À chaque fois que son nom est récité ou entendu, l'on doit se lever si possible, lui envoyer les salâms, mettre les mains sur la tête et se courber (en forme de salut)

-Si possible, accomplir le Hajj/Oumra pour l'Imam (après son propre wajib Hajj)

- connaître les signes de sa réapparition

-Nous devons nous unifier sous l’étendard des Ahloul Bayte (as) à côté des Oulémas d`Islam,le Wilayat-e-Faqi

- Ziarate d`Imam Mahdi à lire tous les jours

L’Imam al-Baqir (as) : « Il va arriver un temps où l’Imam va disparaitre des gens. Bienheureux ceux qui seront restés fermes sur notre ordre durant ce temps. La plus petite récompense qu’ils recevront est que Dieu Tout-Puissant les appellera et dira : ‘Mes serviteurs, vous avez cru à Mon Secret et vous avez validé Mon Mystère. Je vous annonce une bonne récompense de Ma Part. O Mes serviteurs et Mes Sujets ! En vérité, de vous J’accepte, de vous J’efface et pour vous Je pardonne. Par vous, J’abreuve mes serviteurs de la pluie et Je repousse d’eux les épreuves. Si vous n’aviez pas été-là, J’aurai certainement descendu sur eux Mon Châtiment.’ » (Bihar al-Anwar, vol. 52, p.145, numéro 6; k Bab22 fadl intizhari-l-faraj)

اللهم عجل فرجه و مخرجه و انصرنا به نصراً عزیزاً"

O Dieu ! Sois pour Ton Ami, l'argument, fils d'Al Hassan que tes prières soient sur lui et ses pères

durant cette heure et à toute heure

un Protecteur, un Gardien, un Chef

un Donneur de victoire, un Guide, un Seigneur

Jusqu'à ce qu'il réside sur terre sans contrainte et qu'il y réjouisse longuement.

« O Allah, fais que nous voyions le visage noble et le front sublime (de l’Imam) ! Fais que nous soyons de ses partisans et de ses soldats ! O Allah ! Que Tes Bénédictions soient sur le chargé de Ton Ordre, le Juste, l’Attendu. Entoure-le à sa sortie de Tes Anges les plus proches et assiste-le de l’Esprit-Saint, O Allah ! »

Assalâmu ‘alayka yâ Çâhib-az-zamân السَّلامُ عَلَيْكَ َ يا صاحِبَ الزَّمانِ

Assalâmu ‘alayka yâ Khalîfat-ar-Rahmân السَّلامُ عَلَيْكَ يا خَليفَةَ الرَّحْمان

Assalâmu ‘alayka yâ charîk-al-Qur’ân السَّلامُ عَلَيْكَ يا شَريكَ القُران

Assalâmu ‘alayka yâ Imâm-al-insi wa-l-jânn السَّلامُ عَلَيْكَ يا اِمَامَ الانْسِ وَ الجان

‘ajjalallâhu farajak wa sahhalallâhu makhrajak عَجَّلَ اللَّهُ فَرَجَكَ وَ سَهَّلَ مَخْرَجَكَ

Assalâmu ‘alayka wa rahmatullâhi wa barakâtuh-u السَّلامُ علیک وَرحْمَةُ اللَّهِ وَ بَرَكاتُهُ

Allâhoumma çalli‘alâ Muhammad wa âle Muhammad اللَّهُمَّ صَلِّ على مُحَمَّدٍ وَآل مُحَمَّدٍ

Que la paix soit sur toi ô Maître du Temps !

Que la paix soit sur toi ô lieutenant du Miséricordieux !

Que la paix soit sur toi ô celui dont le nom est inséparable du Coran !

Que la paix soit sur toi ô Imam des hommes et des Djinnes !

Qu’Allâh hâte ta réapparition et facilite ta sortie !

Que la paix d’Allah, Sa Miséricorde et Ses bénédictions soient sur toi !

O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et sur la Famille de Muhammad

Le triste destin de Sayida Roqaya as fille de l'imam Al Houssein as


La caravane des captifs s'était remise en marche, toujours précédée des têtes des Martyrs. Mais plus question de procession triomphale! Obeidullah avait ordonné aux gardes d'emprunter les pistes les moins fréquentées, de peur que des Chiites de l'Imam Hussein ne tentent de délivrer les prisonniers et de venger les Martyrs. Les gardes avaient aussi pour instruction d'être sans pitié avec les femmes et les enfants. L'Imam Ali Zayn Abidine, qui était toujours malade, suivait difficilement. Une lourde chaîne reliait ses pieds à son cou. S'il essayait d'allonger le pas, ou de marcher plus vite, il tombait immanquablement. Alors une brute descendait de cheval, levait le fouet, et frappait...

Pendant cette interminable traversée des déserts de Mésopotamie et de Syrie, il arriva que Soukeina tombe de son chameau. Zaynab, qui se trouvait sur le chameau voisin donna l'alarme. Les gardes ne lui prêtèrent aucune attention. En désespoir de cause, Zaynab dirigea son regard vers la tête de l'Imam Hussein, toujours en tête du cortège, toujours au bout d'une pique:

-Hussein mon frère, tu m'as demandé de veiller de mon mieux sur Soukeina. Mais elle est tombée de sa monture, et je ne puis rien faire pour lui venir en aide!

Après quoi elle demanda à Dieu d'avoir pitié d'elle, et de secourir la malheureuse enfant.

La caravane n'avait pas fait trois pas que la pique supportant la tête de l'Imam Hussein échappa aux mains de l'homme qui la portait. Elle se planta droit dans le sol. L'homme sauta de cheval pour la reprendre et repartir. Il ne parvint pas à l'arracher du sable. C'était comme si elle y avait été cimentée. Cet homme était pourtant un colosse. Il comprit que si ce qui était en train de se produire venait à s'ébruiter, ta panique risquait de gagner les autres gardes, et que ceux-ci s'enfuiraient de tous côtés.

Sans perdre une minute il alla confier à Chamir ce qui venait de se passer. Chamir réfléchit un instant puis, le fouet à la main, se dirigea vers l'Imam Ali Zayn Abidine.

- Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Qui est responsable de tout cela?

L'Imam Zayn Abidine regarda vers la tête de son père, puis dans la direction de sa tante Zaynab. Il lui dit :

-Tante Zaynab, compte les enfants..manque t'il quelqu'un ?

Celle-ci raconta la chute de Soukeina, et l'indifférence des gardes. Chamir rebroussa chemin. Il découvrit la fillette inanimée. Elle avait été blessée dans sa chute. Dès qu'elle eut été installée dans les bras de Zaynab, la pique supportant la tête de l'Imam Hussein put être retirée du sable, sans le moindre effort.

La traversée du désert de Syrie, parsemé de buissons épineux, fut pour l'Imam Ali Zayn Abidine un supplice épouvantable. D'autant plus que les monstres à forme humaine qui menaient la caravane le forçaient à lutter de vitesse avec les chameaux marchant d'un pas soutenu! La nuit, on s'arrêtait à peine quelques heures, et pendant que les gardes festoyaient, les malheureux captifs recevaient à peine de quoi ne pas mourir de soif et de faim.

Une nuit, la caravane fit halte près d'un ermitage. Le moine qui vivait là avait passé toute sa vie en prière et en méditation, et dans l'adoration de Dieu. Chamir confia les têtes à sa garde, certain qu'elles ne risqueraient pas d'être volées. Un simple regard au visage de l'Imam Hussein convainquit l'ermite qu'il s'agissait là de la tête d'un Saint. Il la prit avec lui et la garda à son chevet pendant qu'il prenait quelque repos. Il vit en songe tous les Prophètes et les Anges descendre du Ciel et se promener sur la tête qui reposait près de lui...

Il s'éveilla, et se demanda ce qu'il devait faire. Il décida d'interroger le chef de la caravane au sujet de l'identité des personnes décapitées et des femmes et des enfants qu'ils détenaient prisonniers. Il sortit donc de son ermitage, réveilla Chamir, et le questionna. Chamir lui révéla que c'était le petit-fils du Prophète Mohammad, qu'il avait refusé de reconnaître l'autorité religieuse de Yazid, et qu'il avait été tué pour cette raison, en même temps que ses parents et ses partisans. Il lui dit que les captifs étaient les survivants de la Famille du Prophète, et qu'ils étaient conduits auprès de Yazid qui déciderait quel châtiment devait leur être infligé. Au comble de l'indignation le saint homme s'écria:

- Que la Malédiction de Dieu soit sur vous! Ne réalisez-vous pas l'horreur du crime dont vous vous êtes rendus coupables en décapitant le petit-fils de votre Prophète? Nul doute que cet homme était un grand Saint! Honte à vous, lâches! Non contents de l'ignominie que vous avez commise, vous brutalisez des femmes sans défense et des enfants innocents!

Chamir, qui était déjà de fort mauvaise humeur d'avoir été réveillé en pleine nuit, fut pris d'un accès de rage. Il saisit son épée et, d'un coup, trancha la tète de l'ermite. Il n'eut pas le moindre respect pour les injonctions du Saint Prophète concernant la protection qui doit être accordée à ceux qui se retirent du monde et vouent leur existence à la prière et à la pénitence. Mais celui qui avait montré tant de mépris pour la vie du petit-fils du Prophète, pouvait-il accorder quelque importance aux Commandements de l'Envoyé de Dieu?

Progressant à marche forcée, la caravane atteignit bientôt Damas. Elle fit halte devant les remparts qui ceinturaient la ville. Un messager fut envoyé au palais du Calife, pour recevoir les instructions de Yazid. Celui-ci avait été averti par Obeidullah des incidents qui s'étaient produits à Koufa. Il avait juré prudent de ne pas dévoiler l'identité des captifs, et avait fait répandre la rumeur qu'un prince arabe s'était révolté contre son autorité, qu'il avait affronté son armée invincible et avait été défait, avec ses quelques partisans. Un crieur public confirma officiellement cette nouvelle, précisant que pour servir d'exemple les têtes des coupables avaient été tranchées et apportées devant le Calife, en même temps que la famille du prince félon. La journée d'aujourd'hui était proclamée jour de fête, pour célébrer la victoire du Commandeur des Croyants.

On décora la ville à la hâte, on prépara le festin offert au peuple, et tous les courtisans et les ambassadeurs en poste à Damas furent convoqués à la grande réception qui devait avoir lieu le soir même au palais. Pendant que les préparatifs battaient leur plein, les captifs attendaient en plein soleil. Des groupes de curieux approchaient pour apercevoir les prisonniers qu'on menait au Calife. Le spectacle de ces femmes, et surtout des enfants, à moitié morts de faim et de soif, maigres à faire peur, enchaînés, couverts de poussière et de sang séché émut plus d'un témoin. Quelques-uns des curieux lancèrent aux enfants des dattes sèches, qu'on utilisait alors pour faire l'aumône.

Les malheureux enfants affamés se saisirent des dattes et s'apprêtaient à soulager leur faim, mais Zaynab et les autres femmes leur interdirent d'en manger une seule, et leur ordonnèrent de les renvoyer à ceux qui les lançaient. Zaynab, le visage toujours prit la parole:

- Je vous remercie de votre sollicitude envers nos enfants affamés. Mais nous sommes la Famille du Prophète, et l'Envoyé de Dieu nous a interdit de manger les aumônes. En aucun cas il ne nous est possible de transgresser ses ordres.

Les gens étaient abasourdis d'entendre cette réponse. Ils ne savaient ce qui était le plus étonnant, du refus de laisser manger les enfants ou du fait que des membres de la Famille du Prophète soient captifs et dans un tel état. La rumeur s'enfla en ville, les interrogations et les suppositions allaient bon train.

L'ordre arriva enfin de conduire les captifs au palais. Quand ils parurent devant lui, Yazid ne put croire que c'était là la Famille du Prophète. Quoi, ces gens hagards, décharnés, presque des fantômes... Ces squelettes en haillons recouverts de poussière, saignant par endroits des dernières blessures infligées par les chutes ou les coups de fouet... Ces spectres enchaînés, affamés, épuisés...

- Omar fils de Saad! Tu t'es moqué de moi! Ce ne sont pas là les sœurs et les filles de Hussein... Où as-tu acheté ceux-ci, et où as-tu caché les autres?

Yazid était ivre. Il était assis sur un trône élevé. A ses pieds, dans un plat d'or massif, il avait fait placer la tête du petit-fils du Prophète. A la main, il tenait une coupe de vin qu'un échanson remplissait avant qu'elle soit vide. Yazid écumait de rage, les yeux injectés de sang. Omar fils de Saad se jeta à ses pieds.

- Aie pitié de moi, Commandeur des Croyants! Ton humble esclave a agi exactement selon tes ordres.

Ceux qui sont devant toi sont bien Zaynab et Koulsoum, les sœurs de Hussein, Omm Layla et Omm Rabab ses veuves, Soukeina et Roukayya ses filles, et les autres sont les parentes et les orphelins de ses proches et de ses Chiites. Et devant toi j'ai amené aussi Ali Zayn Abidine, le fils de Hussein.

Yazid regardait les captifs. Il ne pouvait dévisager les femmes qui, toutes, cachaient leur visage. L'une d'elles semblait en outre se cacher derrière une très vieille femme. Yazid la désigna du doigt:

- Celle-là là-bas qui se cache! Qui est-ce?

- Majesté, c'est Zaynab, répondit Omar, qui s'était relevé. C'est la fille d'Ali et de Fatima. La vieille qui la cache s'appelle Fizza. Elle se glorifie de se nommer elle-même l'esclave de Fatima et de Zaynab!

Yazid éructa:

- Je ne permets à personne de cacher mes prisonniers à ma vue. Chamir! Fais dégager la vieille, que je puisse contempler à loisir la fille de Fatima!

Chamir approcha, le fouet levé. Fizza, avisant les esclaves abyssins qui se tenaient, sabre au poing, derrière le trône du Calife, les interpella:

- O mes frères! Qu'est il advenu de votre sens de la fraternité et de votre honneur? Laisserez-vous molester devant vous, sans réagir, une vieille dame de votre peuple, une princesse de votre pays, alors que chacun de vous tient une arme à la main?

A ces mots de Fizza, plusieurs esclaves firent un pas en avant. L'un d'eux s'adressa à Yazid:

- Commandeur des Croyants! Dis à cet homme de ne pas lever son fouet sur notre princesse. Sinon le sang va couler à flots dans ton palais! Il avait beau être ivre, Yazid se rendit compte que l'homme parlait sérieusement. Ses esclaves se révoltaient! Le couard déguisé en prince paniqua. Il répondit, avec un large sourire:

- Mes fidèles serviteurs! Je suis fier de voir à quel point vous avez su conserver le sens de l'honneur. Je vous promets que personne ne maltraitera votre compatriote.

Yazid calma son angoisse en avalant encore un peu plus de vin. Il tremblait de fureur. Comment laver l'affront qu'il venait de subir publiquement? Autour de lui, près de mille courtisans et ambassadeurs étaient rassemblés. Tous avaient été témoins de son humiliation. Dans la main qui ne tenait pas la coupe de vin, il avait une canne, ornée d'un pommeau en or. Il s'en servit pour frapper les lèvres de l'Imam Hussein. Il ricana:

- Ah, les jolies lèvres qu'a embrassées Mohammad! Comme mes ancêtres seraient heureux de contempler ce spectacle! Tous mes valeureux ancêtres qu'a tués Mohammad, de Badr jusqu'à Honayn! Leurs âmes doivent être contentes aujourd'hui en voyant que moi, Yazid, je les ai vengés en détruisant la famille de leur ennemi!

Les captifs restaient silencieux. Ni Zaynab, ni Ali Zayn Abidine ne voulurent s'abaisser à donner la réplique à l'ivrogne. Mais l'ambassadeur d'un pays étranger, écœuré, révolté par tant d'ignominie, se leva. Il s'appelait Abdoul-Wahab:

-O roi ! J'aimerais savoir qui était l'homme dont la tête est à tes pieds, et quels crimes impardonnables il a commis pour que tu traites ainsi sa dépouille et sa famille, même après sa mort!

- Ce sont les gens de la Famille du Prophète de l'Islam! Ils ont osé défier mon autorité. Ces femmes et ces; enfants sont mes esclaves, et je vais leur faire subir un traitement que personne encore n'a jamais fait subir à un être humain. Ainsi, plus personne n'osera plus jamais lever le petit doigt contre moi!

Abdoul-Wahab était un homme instruit. Il avait aussi beaucoup étudié la vie et les Enseignements du Saint Prophète et de ses Descendants. Il réfléchit un moment. Pleinement conscient de ce que lui vaudrait ce qu'il allait dire, il laissa de côté toute diplomatie:

- O roi! Tu as commis le plus odieux des crimes contre ta Religion et contre l'humanité. Tu as massacré de la façon ta plus odieuse la Famille de ton propre Prophète, des gens qui étaient pieux et qui vivaient saintement! Tu traites leurs survivants plus brutalement que tu ne traiterais des animaux! Les gens de mon peuple me montrent du respect pour la seule raison que je suis le descendant de l'un de leurs Prophètes. Mais toi, tu es tombé dans la plus basse abjection!

Se tournant alors dans la direction d'Ali Zayn Abidine, Abdoul-Wahab poursuivit:

-Ali fils de Hussein, ce que j'ai vu et entendu aujourd'hui m'a convaincu que ton père était la plus noble âme sur toute la surface de la terre, et le plus courageux des hommes pour avoir ainsi combattu l'injustice, la tyrannie et l'oppression. Je déclare ma Foi dans la Religion de ton père, cette Religion pour la défense de laquelle il a versé son sang. Je te choisis comme témoin de ma profession de Foi!

Un flot d'injures sortit de la bouche de Yazid. Il ordonna que l'on arrête l'ambassadeur et qu'on l'exécute séance tenante. Un silence pesant régnait maintenant. Tous les témoins étaient restés muets d'admiration devant le courage d'Abdoul-Wahab et la vérité de ses paroles...

Yazid essayait de calmer ses nerfs en buvant coupe sur coupe. Il fallait absolument qu'il rétablisse son autorité en se vengeant sur quelqu'un. Il se leva, tendit le bras vers Ali Zayn Abidine. Il hurla:

- Toi ! C'est toi qui es responsable de tout cela! C'est toi qui as encouragé ce fou à m'insulter! Il se tut un instant, comme s'il essayait de réfléchir à travers les vapeurs de l'alcool.

- Je vais te faire trancher la tête ici même, devant moi! Devant tout le monde! Devant ta mère, et tes sœurs, et tes tantes, et tous les autres!

Il vida encore une coupe.

-Non, cette mort serait trop douce pour toi! Je vais te torturer pour que tu meures à peu. Je vais te faire souffrir ce que personne n'a encore jamais souffert. C'est toi-même qui viendras me supplier de t'achever! A ces mots, Yazid éclata de rire. C'était le rire hystérique d'un démon ivre, qui avait perdu tout contrôle de lui-même.

L'Imam Ali Zayn Abidine répondit, d'une voix faible mais claire et ferme:

- Yazid! Les tortures que tu nous as déjà infligées ne peuvent pas être surpassées en honneur par tout ce que ton esprit malade pourrait imaginer. Pour moi, la pire des tortures, c'est être en ta présence, avec les femmes de la Famille du Prophète, pour préserver leur visage de ton regard vicieux. Ne crois surtout pas que ni moi ni mes proches soyons effrayés ou intimidés par tes menaces. Nous, Gens de la Famille du Prophète, sommes éduqués depuis l'enfance pour être à même de supporter toutes les épreuves, toutes les souffrances. Ceux que Dieu aime, IL les soutient dans toutes les épreuves et, dans l'Au-delà, ils jouiront de Ses Faveurs!

Des murmures d'admiration s'élevèrent dans l'assistance. Tous étaient forcés de reconnaître qu'Ali Zayn Abidine était bien le digne descendant de l'Envoyé de Dieu. Yazid se rendit compte des sentiments qui animaient les gens présents. Il craignit que certains ne songent à le renverser pour installer sur le trône le fils de l'Imam Hussein. Le caractère rusé qu'il avait hérité de son père vint à son secours. Il éclata de rire.

- Ali, tu me blâmes! Mais n'est-ce pas Dieu Lui même Qui a fait mourir ton père? N'est-ce pas Dieu Qui l'a puni pour s'être rebellé contre le Commandeur des Croyants?

- Non tyran! Ne déforme pas les Versets coraniques. Ne change pas leur signification! Dans Son Infinie Sagesse, Dieu donne à chacun le temps et les occasions pour agir en bien ou en mal, avec justice ou en oppresseur. Le Châtiment Divin atteint toujours les tyrans, tôt ou tard! Le Saint Coran ne raconte-t-il pas les tribulations des Prophètes, qui ont souffert mille maux de la part des peuples auxquels ils avaient été envoyés?

Yazid ne savait que répondre. Son esprit était trop imbibé d'alcool pour trouver une réplique. Un courtisan, toujours à l'affût d'obtenir une faveur, eut une idée pour faire baisser la tension qui montait dangereusement: Il s'avança vers le trône et, se prosternant aux pieds de Yazid, demanda:

- O Commandeur des Croyants! O mon Maître! J'implore ta Majesté de m'accorder une récompense pour les services que je lui ai rendus. Offre-moi en esclave Soukeina, la fille de Hussein.

Zaynab serra Soukeina dans ses bras. Elle répliqua:

- Pour qui te prends-tu, minable larbin de Yazid? As-tu perdu tout sens de la mesure? Crois-tu être d'un si haut naissance que l'on te donne en esclave la petite-fille du Prophète?

- Tais-toi, coupa Yazid! C'est moi qui décide ici, et je fais ce que je veux!

- Non, Yazid. Ce n'est pas toi qui commandes! Ni ici, ni ailleurs! Dieu ne te laisserait commettre une telle abomination que si tu rejetais publiquement l'Islam et embrassais une autre religion.

- C'est à moi que tu parles de la sorte? A moi, le Commandeur des Croyants? C'est ton père, qui est sorti de la Religion, et aussi ton frère!

- Tu mens, ennemi de Dieu! Tu te prétends le Commandeur des Croyants alors que tu ordonnes l'injustice, que tu combats la vertu, que tu opprimes les faibles sans défense!  C'est dans la religion de mon  grand Père et et de mon père que vous vous êtes guidé toi et ton père.

Le courtisan insista:

- Donne-moi cette fille...

Yazid le repoussa:

- Reste plutôt célibataire! Que Dieu te donne la mort!

Le cachot était plongé dans l'obscurité. Pourtant au dehors, brillait un soleil éblouissant. L'Imam Ali Zayn Abidine priait, le front posé sur le sol. Les autres survivants de la Famille du Prophète aussi priaient, dans les ténèbres de la prison. Zaynab priait assise, tant ses forces avaient décliné. La nourriture était si mesurée qu'elle laissait sa maigre part aux enfants, se contentant pour elle-même d'un peu d'eau. Elle était trop faible maintenant pour tenir debout.

Les heures passaient. Les prisonniers priaient toujours. Ils n'interrompaient leurs actes de dévotion que pour pleurer amèrement au souvenir des êtres chers qu'ils avaient perdus à Karbala. Dehors la nuit avait succédé au jour, mais qu'est-ce que cela changeait dans la nuit du cachot ?

Un cri et des pleurs redoublés attirèrent Zaynab près de Roqaya.

- Ma tante! Dans mon rêve j'ai vu mon père! Je ne l'avais pas vu depuis qu'il m'a quitté, ce jour horrible... Alors je lui ai tout raconté. Tout ce que nous avons enduré jusqu'à aujourd'hui. Il m'a dit : "Roqaya, tes souffrances ont assez duré! Roqaya, ma fille chérie, je suis venu te chercher!"

Roqaya éclata en sanglots. Alors toutes les femmes, et les enfants aussi se mirent à sangloter. Yazid, qui passait à ce moment-là près d'un soupirail de la prison, demanda ce qui se passait. Des gardes lui dirent que Roqaya, la fille de l'Imam Hussein voulait voir son père. Yazid donna des ordres.
"Envoyer lui la tête De Son Père pour qu'elle s'en divertisse "

Des gardes entrèrent bientôt dans le cachot. L'un d'eux portait un plateau d'argent recouvert d'une étoffe de soie. Le garde déposa le plateau devant Roqaya.
Elle pensait qu'on lui apportait a manger..
Elle dit :
-Tante Zaynab, dis lui que je ne veux pas manger, je veut mon Père.

Il retira l'étoffe. La torche qu'il brandissait éclaira la tête de l'Imam Hussein.

Roqaya s'empara de la tête de son père. Elle la serra contre elle, l'embrassant comme elle l'avait embrassée des milliers de fois quand il était vivant. Au bout d'un moment ses sanglots se calmèrent.

L'imam Ali Zayn Al Abidine(as)dit a Zaynab :

-"Ma tante, relève ma soeur Roqaya de sur la tête de mon Père..

Zaynab lui dit :

-"O Ali, laisse la en profiter, il lui manque énormément et la douleur est forte ...!!!

L'imam lui dit :

-Ma Tante ma soeur Roqaya est morte sur la tête de mon Père..

Était ce possible ?? Elle venait de lui parler...

Zaynab s'approcha de Roqaya qui était immobile, recroquevillée autour de la relique de l'Imam.

- Roqaya ma fille, ne reste pas ainsi courbée sur la tête de ton père.

Roqaya ne répondait pas.

Zaynab voulut secouer doucement l'épaule de l'enfant. Mais Roqaya avait cessé de vivre. Son père tant aimé avait tenu la promesse qu'il lui avait faite en rêve. Maintenant elle était avec lui, au Paradis.

Tous se mirent a sangloter
Roqaya est allée rejoindre son cher Père au Paradis ..  
mercredi, 30 septembre 2020 14:40

Les événements du mois Safar

Les événements du mois Safar



Le 1 Safar

En ce jour de l’an 37 de l’hégire débuta le combat dans la campagne de Çiffine (qui opposa les partisans de Mu‘ãwiyah à l’armée de l’Imam Ali (Psl) ).

Selon certaines sources, c’est en ce jour de l’an 61 de l’hégire que la tête du Maître des Martyrs, l’Imam Al-Hussein Ibn Ali, assassiné et décapité à Karbalã’, fut amenée à Damas, ce qui conduisit les Omayyades, les instigateurs de son assassinat et de sa décapitation à décréter ce jour, jour de fête!

Le 3 Safar

Il est recommandé d’accomplir en ce jour deux génuflexions de prière:
- Dans la première on récite la Sourate Prologue et la Sourate La Victoire Eclatante, et dans la seconde également la Sourate Prologue mais suivie de la Sourate Le Culte Pur.
- Après quoi, on récite cent fois la prière sur Mohammad (Pslf) et sur sa Famille ( O mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur sa Famille )
- Et on maudit cent fois les assassins du petit-fils du Prophète (P), l’Imam Al-Hussein (Psl), ensuite, on récite l’istighfãr ( Je demande pardon à Allãh et je me repens auprès de Lui ).
- On demande à Allãh enfin d’exaucer ses vœux.

Le 7 Safar

C’est le jour anniversaire du martyre de l’Imam Al-Hassan Ibn Ali, Al-Mujtabã (Psl) ( le 28 du même mois selon une autre version ), décédé en l’an 50 de l’hégire.

Le même jour de l’an 128 naquit l’Imam Mûssã Ibn Ja‘far (Psl), à Abwã’ situé entre la Mecque et Médine.

Le 20 Safar

C’est l’anniversaire du quarantième jour du Martyre de l’Imam Al-Hussein (Psl).

C’est aussi le jour anniversaire du retour de sa famille de Damas à Médine après la Tragédie de Karbalã’, survenue le 10 Moharram.

Ce jour marque aussi l’anniversaire, de la venue à Karbalã’, du Compagnon Jãber Ibn Abdullãh Al-Ançãrî, le premier à avoir effectué cette visite pieuse depuis l’assassinat du petit-fils du Prophète.

Il est donc très recommandé de se rendre ce jour à Karbalã’, auprès de sa tombe.

Selon l’Imam Al-Hassan Al-‘Askarî (Psl), le père de l’Imam Al-Mahdî (qa) , les signes du bon croyant sont au nombre de cinq:

1- L’accomplissement de 51 génuflexions de prière ( 17 obligatoires et 34 surérogatoires ) par jour.

2- La visite pieuse du tombeau de l’Imam Al-Hussayn, le jour du Quarantième.

3-  Le port d’une bague à la main droite.

4- Le frottement du front sur le sol ( lors de la prosternation ) et

5- La prononciation à haute voix du Besmillãh ( dire Au Nom d’Allãh, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux ) dans la lecture de la prière .

Le 28 Safar

C’est le jour anniversaire du décès du Sceau des Prophètes, notre Noble Prophète, Mohammed Ibn Abdullâh (Pslf) ( décédé le lundi 28 çafar de l’an 10 de l’hégire ) à l’âge de 63 ans.

Il avait reçu la Révélation à l’âge de 40 ans. Il prêcha l’Unicité pendant treize ans à la Mecque. Puis, il émigra, à l’âge de 53 ans, à Médine où il décéda 10 ans plus tard.

L’Imam Ali (Psl) s’occupa alors du lavage rituel de son corps ( ghusl al-mayyet ), de son embaument, de son enveloppement. Puis il pria sur lui.

Les Compagnons venaient ensuite par fournées pour prier sur lui individuellement et sans imam de prière qui les dirige.
Après quoi, l’Imam Ali (Psl) l’enterra sur place ( l’endroit même où il était décédé ).

Le célèbre Compagnon Anas Ibn Mâlik témoigne : “ Lorsque nous avons terminé l’enterrement du Prophète (Pslf), Fâtimah est venue vers moi et m’a dit:

“ Comment avez-vous pu jeter de la terre sur le visage du Messager d’Allah. Ensuite elle se mit à pleurer et dit : “ O mon père! O toi, celui qui a répondu à l’appel du Seigneur Qui l’avait rappelé auprès de lui ! O mon père ! Que tu es près de ton Seigneur ! ”;

Puis, elle ramassa, selon un récit digne de foi, une poignée de terre de la sainte tombe et y posa ses yeux en récitant quelques vers plaintifs et élégiaques.

Le dernier jour de Safar

C’est le jour anniversaire du martyre de l’Imam Ar-Ridhã (Psl) le huitième Imam d’Ahl-ul-Bayt ) mort des suites de son empoisonnement ( avec des raisins empoisonnés ), en l’an 203 de l’hégire, à l’âge de 55 ans.
mercredi, 30 septembre 2020 14:32

Mois de Safar

Safar est un mois connu pour être néfaste. ll n’y a rien de plus efficace pour dissiper cela que l’aumône, les invocations et les demandes de protection [auprès de Dieu] rapportées par les Infaillibles (as).
Celui qui veut se protéger contre les épreuves qui descendent durant ce mois, doit dire 10 fois tous les jours, comme l'a rapporté al-Fayd al-Kashânî (et d'autres):
Ô Toi dont le châtiment est sévère! Ô Toi dont les forces sont redoutables! Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant! Toute Ta créature s’est humiliée devant Ta Grandeur, épargne-moi donc le mal de Tes créatures, ô Toi le Bienveillant, ô Toi, l’Obligeant, ô Toi, le Bienfaiteur, ô Toi, le Pourvoyeur des faveurs! Ô Toi, en dehors de Qui il n’y a de divinité que Toi! “Gloire à Toi! J’étais au nombre des injustes”. “Nous l’exauçâmes, Nous le sauvâmes de l’angoisse. Ainsi sauvons-nous les croyants”. Allah prie sur Muhammad et sur les Membres purs et purifiés de sa Famille).
Le premier jour du mois de safar, c’est en ce jour de l’an 61 de l’hégire que la tête du Maître des Martyrs, l’Imam al-Hussain Ibn Ali, assassiné et décapité à Karbalâ’, fut amenée à Damas, ce qui conduisit les Omayyades, les instigateurs de son assassinat et de sa décapitation à décréter ce jour, jour de fête!

 
 
Doua du mois de Safar

Le mois de Safar est connu pour son caractère funeste. Or, rien n'est plus efficace, pour conjurer les malheurs, que l'aumône, les do'â' et les invocations de protection prescrits.

Aussi quiconque veut se protéger des événements néfastes propres à ce mois, qu'il lise dix fois l'invocation suivante chaque jour de ce mois :

TRANSLITTERATION

BISMILLAHIR RAHMANIR RAHEEM

YA CHADID-AL-QUWA WA YA CHADID-AL-MIHALI!
YA `AZIZ-U, YA `AZIZ-U, YA `AZIZ-U!
THALLAT BI-`ADHAMATIKA JAMI`U KHALQIKA,
FA-KFINI CHARRA KHALQIKA,
YA MUHSINU, YA MUJMILU,
YA MUN`IMU, YA MUF-DHILU,
YA LA ILAHA ILLA ANTA SUBHANAKA
INNI KUNTU MIN-ADH-DHALIMIN-A
FA-STAJIBNA LAHU WA NAJJAYNAHU MIN-AL-GHAMMI WA KATHALIKA NUNJI-AL-MU'MININ-A.
WA CALLA-LLAHU `ALA MUHAMMADIN
WA ALIHI-T-TAYYIBIN-A-T-TAHIRIN-A.

TRADUCTION

Par la grâce du nom d'Allàh,
le Tout Miséricordieux,
le Très Miséricordieux.

Ô Toi dont le châtiment est sévère!
Ô Toi dont les forces sont redoutables!
Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant!
Toute Ta créature s'est humiliée devant Ta Grandeur, épargne-moi donc le mal de Ta créature.
Ô Toi le Bienveillant, ô Toi l'Obligeant, ô Toi le Bienfaiteur, ô Toi le Pourvoyeur des faveurs!
Ô Toi en dehors de Qui il n'y a pas de divinité! Gloire à Toi! J'étais au nombre des injustes.
Nous l'exauçâmes, Nous le sauvâmes de l'angoisse. Ainsi sauvons-nous les croyants.
Allàh a prié sur Mohammad et sur les Membres purs et purifiés de sa Famille.
L'ambassadeur d'Iran à Ankara, Mohammad Farazmand, et le ministre turc des transports et de l'infrastructure, Adil Karaismailoglu, ont discuté des moyens de promouvoir la coopération entre les deux voisins dans le secteur des transports.
 
Dans un post sur son Twitter, Farazmand a déclaré : " (Lors d'une réunion avec) le ministre turc des transports et de l'infrastructure Adil Karaismailoglu, les moyens de promouvoir la coopération (entre les deux pays) dans les secteurs du transport ferroviaire, terrestre et aérien ont été examinés ".

Au cours de la réunion, les deux parties ont également déclaré que les vols d'affaires réguliers entre les deux pays allaient reprendre dans un avenir proche et dans le cadre de protocoles sanitaires au milieu de la crise COVID-19.

L'Iran a proposé de mettre en place une nouvelle ligne de chemin de fer avec la Turquie, a déclaré en août le ministre des routes et du développement urbain, Mohammad Eslami.

Soulignant la nécessité d'améliorer le transport ferroviaire et les liaisons entre l'Iran et la Turquie, M. Eslami a déclaré que le poste frontière de Razi-Kapikoy est actuellement la seule liaison ferroviaire entre les deux pays.

Appelant à une augmentation du nombre de voies ferrées, il a déclaré que l'Iran a désigné la gare de Cheshme-Sorayya comme point de connexion pour le lancement d'une nouvelle ligne de chemin de fer avec la Turquie et a envoyé les résultats de ses études à Ankara.
Le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique a déclaré que l'Iran est sérieux lorsqu'il s'agit de prendre la revanche du martyr Soleimani, car il s'en prendra à ceux qui sont derrière l'assassinat.
 
"M. Trump ! Ne doutez pas de notre vengeance car elle est totalement certaine et sérieuse", a déclaré le général de division Hossein Salami lors d'une cérémonie locale samedi matin.

L'Iran se vengera de manière juste, a déclaré le commandant, ajoutant : "C'est pourquoi nous n'avons pas ciblé vos soldats à Ain al Asad."

"Nous ciblerons ceux qui ont eu un rôle direct ou indirect dans le martyre du lieutenant général Ghasem Soleimani", a déclaré le général de division.

"Pensez-vous que nous allons cibler une femme ambassadeur en réponse au sang de notre martyr", a demandé le général Salami, faisant référence aux allégations des médias américains contre l'Iran sur les prétendus complots iraniens visant à assassiner l'ambassadeur américain en Afrique du Sud en réponse à l'assassinat du général Soleimani.

"Les Américains devraient savoir que nous allons cibler toute personne ayant joué un rôle dans le lâche assassinat du général Soleimani et c'est un sérieux avertissement", a-t-il déclaré.

"Vous nous menacez d'une attaque mille fois plus importante alors que vous êtes bloqués dans vos problèmes internes, mais lorsque nous avons ciblé Ain al Asad, nous pensions que vous réagiriez et avions alors préparé des centaines de missiles pour détruire les cibles au cas où vous réagiriez".

Il a poursuivi en disant que les États-Unis recevraient une réponse forte si elle blessait ne serait-ce qu'un cheveu d'un soldat iranien.

"Ce sont des avertissements sérieux. Nous ne nous engageons pas dans une guerre de mots mais nous laissons tout au champ d'action", a-t-il ajouté.