تقي زاده

تقي زاده

Le Leader de la Révolution islamique a présenté ses condoléances à la suite de l’explosion « douloureuse » d’un port dans le sud du pays.

Dans un message émis ce dimanche 27 avril, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a présenté ses condoléances aux familles endeuillées à la suite de l’explosion meurtrière survenue samedi dans le port de Shahid Rajaï à Bandar Abbas dans le sud du pays.

L’Ayatollah Khamenei a aussi et surtout chargé les responsables de la sécurité et de la justice d’examiner et de découvrir toute négligence ou intention ayant abouti à cet incident et d’y donner suite d’après les lois.

« L’incendie douloureux survenu au port de Shahid Rajaï suscite tristesse et inquiétude. Les responsables de la sécurité et de la justice sont tenus de mener une enquête approfondie, de découvrir toute négligence ou intention dans cet incident et d’y donner suite conformément aux lois », a déclaré dans son message l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, rappelant que toutes les autorités du pays doivent se considérer comme responsables de la prévention des incidents tragiques et dommageables.

Et le Leader de poursuivre : « Je prie pour la miséricorde et le pardon de Dieu pour les victimes, la patience et la sérénité pour leurs familles endeuillées et un prompt rétablissement pour les blessés dans cet incident tragique. Je remercie sincèrement les personnes dévouées qui se sont apprêtées à donner leur sang aux blessés dans le besoin. Que la paix soit sur vous et que Dieu ait pitié de vous. »

Au moins 40 personnes ont été tuées et plus de 1 000 autres blessées dans l’immense explosion qui a secoué le port à conteneurs de Bandar Abbas, qui traite 80 millions de tonnes de marchandises par an.

Le gouvernement iranien a décrété lundi un jour de deuil national après ce tragique incident.

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a discuté avec le ministre iranien des Affaires étrangères de l'état actuel de la coopération entre l'Iran et l'Agence nucléaire des Nations Unies.

Lors d'un entretien téléphonique avec Abbas Araghchi, ce dimanche 27 avril, Rafael Grossi, directeur général de l'AIEA, a de nouveau salué les pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis.

M. Grossi a déclaré que l'agence était prête à apporter toute assistance nécessaire au processus de négociations.

Le haut diplomate iranien a, pour sa part, souligné le rôle joué par l'AIEA dans la question nucléaire iranienne, dans le cadre de ses missions et de ses pouvoirs légaux.

« En tant que membre responsable du Traité de non-prolifération nucléaire, l'Iran poursuivra sa coopération avec l'AIEA, conformément à ses obligations juridiques et internationales » a-t-il déclaré, avant d’exprimer l'espoir que toutes les questions en suspens relatives aux garanties seraient résolues dans les meilleurs délais grâce à l'approche technique et professionnelle de l'AIEA.

Le chef de la diplomatie iranienne a également informé M. Grossi des derniers développements concernant les pourparlers indirects entre l'Iran et les États-Unis.

Une école palestinienne en Cisjordanie occupée a été attaquée par des colons israéliens illégaux.

Lors de leur dernière attaque dans les territoires occupés, les colons extrémistes ont gravement endommagé dimanche une école palestinienne dans le sud de la Cisjordanie.

L’agence de presse palestinienne WAFA a rapporté que les colons israéliens avaient saccagé l'école Zanuta à l'est d'Al-Dhahiriya, au sud d'Al-Khalil, volant le matériel à l'intérieur de l'école.

« Des colons illégaux avaient déjà attaqué et détruit l'école à plusieurs reprises, agressé des villageois et attaqué leurs maisons », a déclaré le chef municipal Fayez Al-Tal, ajoutant que l'école avait été récemment rénovée et que de nouveaux équipements financés par les villageois avaient été achetés en prévision de l'accueil des élèves.

Un appel à rassemblement « contre l’islamophobie » a été lancé pour dimanche 18 heures à Paris après le meurtre d’un fidèle, le vendredi 25 avril, dans une mosquée du Gard, un crime a priori prémédité après lequel le meurtrier a filmé sa victime en insultant l’Islam.

Selon la presse française, le suspect toujours en fuite avait porté des dizaines de coups de couteau à un jeune homme d’une vingtaine d’années en train de prier, dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe. Puis il avait filmé sa victime agonisante avec son téléphone portable, en répétant à deux reprises : « Je l’ai fait […] » et tenant des propos insultants envers l’Islam.

Le rassemblement prévu place de la République sera ponctué par une minute de silence en mémoire de la victime. L’appel, qui a été lancé sur les réseaux sociaux, a notamment été relayé par plusieurs figures du Parti La France insoumise (LFI) comme Éric Coquerel ou Rima Hassan ou le numéro un des Verts, Marine Tondelier.

Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, quant à lui, a indiqué sur X qu’il sera présent et a relayé cet appel à manifester. Dans son message, il a déclaré que ce drame « est le résultat des incessantes incitations à l’islamophobie » et constitue « un franchissement de seuil indigne ».

Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, se rend dimanche après-midi dans le Gard pour y rencontrer la communauté musulmane après le meurtre à coups de couteau du jeune homme dans la mosquée de Grand-Combe, a-t-on appris auprès de son entourage.

Dans un message publié dimanche sur X, le président français, Emmanuel Macron, a adressé le « soutien de la nation » aux proches de l’homme assassiné, réaffirmant que « la liberté de culte est intangible » et que « le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France ».

Réagissant à ce drame, le Premier ministre français, François Bayrou, a dénoncé samedi une « ignominie islamophobe » : « Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués. Les moyens de l’État sont mobilisés pour que l’assassin soit saisi et puni », a-t-il ajouté sur X.

 

Le lendemain de l’explosion survenue au port Shahid Rajaï, situé dans le sud de l’Iran, le président iranien Massoud Pezeshkian est arrivé à Bandar Abbas ce dimanche 27 avril vers midi pour faire le point sur la dernière situation et la gestion de terrain de divers aspects de l’incident.

À son arrivée à l’aéroport international de Bandar Abbas, M. Pezhakian a été accueilli par un certain nombre de responsables dont le représentant du Leader de la Révolution islamique dans la province, le gouverneur de Hormozgan, le chef de l’Organisation du Croissant-Rouge et un groupe de responsables locaux, ainsi que par les ministres de l’Intérieur, Eskandar Momeni, et la ministre des Routes et du Développement urbain, Farzaneh Sadeq. Il est à rappeler que les deux ministres étaient présents sur les lieux au nom du président dès les premières heures de l’incident.

Avant l’atterrissage de l’avion, le président a également effectué une inspection aérienne du lieu de l’explosion.

S’adressant aux journalistes à l’aéroport de Bandar Abbas, le président Pezeshkian a fait part du fort engagement du gouvernement pour résoudre les problèmes liés à l’accident :

« Je présente mes condoléances aux familles des défunts et je souhaite une bonne santé aux blessés. Dès que nous avons eu connaissance de l’incident, les ministres de l’Intérieur et des Routes et du Développement urbain sont venus apporter leur aide. J’apprécie tous les appareils. Nous sommes venus voir de nos propres yeux s’il y a quelque chose ou un problème qui peut faire l’objet d’une enquête du gouvernement et d’un suivi. Nous allons certainement essayer de prendre soin des familles de ceux qui ont perdu la vie. »

Le président a assisté à une réunion extraordinaire du quartier général provincial de gestion de crise, avec la participation des ministres et des responsables concernés, pour écouter les rapports de terrain et émettre les ordres nécessaires dans le but d’accélérer le traitement des blessés, compenser les dommages et rétablir les conditions normales au port Shahid Rajaï.

 

Les forces israéliennes ont mené une frappe aérienne sur Beyrouth, la capitale du Liban, violant ainsi l’accord de cessez-le-feu conclu avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah.

Selon certaines informations, un panache de fumée s’est élevé au-dessus d’un immeuble situé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, après la frappe aérienne du régime sioniste dimanche 27 avril.

La frappe aérienne israélienne a causé d’importants dégâts, brisant des vitres et endommageant des voitures à proximité.

Quelques heures plus tôt, Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l'armée israélienne, avait publié un message menaçant à l’adresse des habitants de la banlieue sud de Beyrouth, en particulier dans le quartier de Hadath.

Le militaire sioniste avait écrit sur le réseau X : « Vous devez évacuer ! »

« Toute personne présente dans le bâtiment marqué en rouge sur la carte ci-jointe, ainsi que dans les bâtiments environnants, sera reconnue étant à proximité des installations du Hezbollah », avait-il averti.

 

Le président iranien Massoud Pezeshkian a prononcé, ce dimanche 27 avril, un discours à l’occasion de la troisième conférence de coopération économique Iran-Afrique, qui s'est tenu à Téhéran avec la participation de représentants de 51 pays africains.

En allusion aux immenses capacités du continent africain et la nécessité d’une coopération renforcée, Pezeshkian a exprimé la volonté de l’Iran de partager ses réalisations dans de nombreux domaines avec les pays africains.

« Malheureusement, il existe un groupe d'agresseurs et d'extrémistes qui bafouent les droits d'autrui, commettent des crimes, expulsent et tuent des peuples entiers pour les chasser de leur terre. Ce groupe est à l’origine des actions les plus brutales et les plus meurtrières sur la planète, massacrant sans crainte ni hésitation des innocents, des femmes, des enfants, des personnes âgées et des jeunes », a-t-il dénoncé.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU, a appelé à l’arrêt des ventes d’armes au régime israélien, qui commet un génocide à Gaza depuis octobre 2023.

« Il faut mettre un terme aux ventes d’armes à Israël et empêcher les États qui lui fournissent des armes », a-t-elle appelé dimanche 27 avril 2025 sur sa page X.

La rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens a également regretté que les Gazaouis meurent à cause des armes et des munitions fabriquées dans les pays occidentaux.

« Sérieusement, combien d’enfants, ainsi que leurs parents et grands-parents, devons-nous voir mourir de faim, être brûlés vifs ou enfermés dans des sacs en plastique après avoir été fracassés par des bombes de fabrication occidentale ? » a-t-elle demandé.

Pour la troisième nuit consécutive, l’échange des coups de feu sur la ligne de contrôle au Cachemire se poursuit entre les forces indiennes et pakistanaises.

Les forces indiennes et pakistanaises ont échangé de tirs, dans la nuit de samedi 26 avril, pour la troisième fois dans la région contestée du Cachemire. L’armée indienne a accusé le Pakistan d’avoir déclenché des tirs « non provoqués » à travers la ligne de contrôle et a déclaré que les forces indiennes y avaient répondu par des tirs d’armes légères. 

Les tensions entre l’Inde et le Pakistan se sont intensifiées après l’attaque meurtrière du 22 avril au cours de laquelle 26 civils ont été tués. Il s’agit de l’attaque la plus sanglante depuis les derniers 25 ans. L’Inde accuse son voisin de soutenir « le terrorisme transfrontalier », tandis qu’Islamabad en a rejeté toute implication et a proposé une enquête impartiale.

Pendant ce temps, la marine indienne, en publiant des images de tirs de missiles, a fait part de l’organisation de manœuvres pour montrer l’état de préparation de ses systèmes et ses équipes de mener des attaques précises et stratégiques.

Une source du gouvernement indien a déclaré au journal Indian Express qu’une « réponse militaire » était certaine et que les responsables envisageaient le type d’opération.

 

Le Hezbollah, le Hamas et le Jihad islamique expriment leur solidarité avec l’Iran après l’explosion meurtrière survenue au port de Shahid Rajaï à Bandar Abbas. Un message de condoléances et de solidarité est également parvenu de Moscou.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a présenté samedi ses condoléances aux familles des victimes de l’explosion, exprimant sa solidarité avec le gouvernement et le peuple iraniens.

« Nous exprimons notre entière solidarité avec la République islamique d’Iran, ses dirigeants, son gouvernement et son peuple, à la suite de l’explosion regrettable survenue au port de Shahid Rajaï à Bandar Abbas », a annoncé le Hamas.

« Nous tenons à présenter nos sincères condoléances et à exprimer notre plus profonde sympathie aux familles des victimes, implorant Dieu de leur accorder sa miséricorde et un prompt rétablissement aux blessés. »

« Nous affirmons notre entière confiance dans la capacité de la République islamique à surmonter les répercussions de ce douloureux incident et à poursuivre son chemin de construction et de progrès », a ajouté le Hamas.

De même, le Jihad islamique palestinien a présenté ses condoléances aux dirigeants et au peuple iraniens et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

« Le mouvement du Jihad islamique en Palestine exprime ses plus sincères sentiments de solidarité et de sympathie à nos frères de la République islamique d’Iran, à ses dirigeants et à son peuple, à la suite de la douloureuse explosion survenue hier, samedi, au port Shahid Rajaï à Bandar Abbas, faisant de nombreux martyrs et blessés », indique le communiqué.