تقي زاده

تقي زاده

le site d'analyse Counterpunch fait publier un article où il dénonce "un Empire américain agonisant qui tout en allant à sa perte se moque du monde entier" !

" Un hypocrite tel que John Kerry demandait il y a quelques jours : jusqu'à quand faut-il assister, silencieux, au massacre des gens? ".. nous lui répondons : " Jusqu'à ce que l'administration US cesse de tuer les innocents" !! " le secrétaire d'état prétend vouloir sauver les syriens des mains d'Assad .. A l'exemple de précédentes guerres menées par les Etats Unis, ces derniers s'apprêtent cette fois aussi à tuer des milliers d' innocents, à mutiler des milliers d'autres à empoisonner leur environnement et ils s'appellent ceci "opération de sauvetage"!! ... le secrétaire Kerry le sait mieux que toute autre personne que la guerre que son administration prépare contre la Syrie n'a aucun lien avec l'usage du gaz sarin! c'est du gaz naturel qu'il s'agit ! en effet la Russie, , premier exportateur du gaz , pays qui procure 40% des besoins en gaz de l'Europe pourrait à tout moment être poussée à bout par un axe euro américain enclin souvent à lui mettre des bâtons dans les roues , ce qui mènera la Russie à priver l'Europe de son gaz, ce qui s'est déjà produit à plusieurs reprise. c'est pour éviter ce contretemps que l'Europe, en quête d'une source gazière alternative a pensé au Qatar. le Qatar qui soit dit en passant rêve d'exporter son gaz vers l'Europe via la Syrie. Assad avait d'ailleurs eu vent de ce projet mais il s'y était opposé , par égard pour son allié russe. ... et la guerre que les Etats unis, la France, la Turquie , le Qatar, l'Allemagne , l'Arabie saoudite et Israël mènent contre Assad s'enracine dans ce refus courageux .. la Syrie vient de donner son aval d'ailleurs à un projet de transit de gaz iranien vers l'Europe. les réserves gazières iraniennes étant moins importantes que celles du Qatar et l'Iran étant allié de la Russie, ce projet n'affecte en rien les intérêts russes . mais les Européens n'en veulent pas ! en Europe presque tous les Etats sont dépendants du gaz russe à part la Grande Bretagne qui n'en importe pas . la France, l'un des défenseurs acharné de la guerre contre la Syrie importe 14% de se besoins en gaz depuis la Russie ... en ce sens, toute intervention militaire contre la Syrie est un acte de guerre direct contre la Russie. d'où le déploiement impressionnant des navires de guerre russes en Méditerranée . le moindre acte d'hostilité contre la Syrie de la part des Américains sera riposté par les russes soutenus aussi par Pékin qui a envoyé un navire de guerre en guise de solidarité dans les eaux de la Méditerrané." le site émet le souhait de voir la menace d'une intervention armée contre la Syrie s'écarter définitivement après l'initiative russe mais ne peut faire confiance à Obama : " il a montré à plus d'une reprise qu'il peut être pire que Bush. A ce rythme les américains pourront être sûrs que leur prochain président sera un clown »!

La seule stratégie pour faire face aux complots américains et ses alliés contre le monde musulman est de maintenir l'unité islamique, a souligné vendredi le secrétaire général du Mouvement de la résistance islamique au Liban (Hezbollah), Seyed Hassan Nasrollah.

Il a déclaré lors d'une réunion avec son homologue lors du Forum mondial pour le rapprochement des écoles de pensée islamiques, l'ayatollah Mohsen Araki, qui a réclamé le régime israélien toutes les conspirations anti- religieuses dans la région du Moyen-Orient.

" Le régime israélien est considéré comme un ennemi commun à toutes les nations de la région (du Moyen-Orient) et de leurs religions. Ce régime ne respecte pas les règles, quand pour atteindre leurs propres intérêts et ne cherche à contrecarrer la volonté des forces en présence contre lui ", a déclaré l'ayatollah Araki.

Après avoir discuté de la situation du monde musulman, y compris la crise qui frappe la nation syrienne depuis plus de 30 mois, le secrétaire général du Hezbollah, a déclaré que " l'oppression du régime israélien contre les Palestiniens sans défense ne doit pas être éclipsée parles événements de la région ".

Aussi Nasrollah été considéré comme un grand succès inauguration libanais du quartier général du Forum mondial pour le rapprochement des écoles de pensée islamiques.

jeudi, 12 septembre 2013 15:56

La Naissance de l`Imam Ali al-Ridha (P)

La Naissance de l`Imam Ali al-Ridha (P)

Celui qui se prosternait pendant plusieurs heures L'IMAM, 'ALI B. MUSA AL REZA (P).

Son titre : Al-Rezâ (celui sur lequel s'accorde la famille de Mohammad).

Son Kunya : Abû Al Hassan, comme son père. Il naquit à Médine le 11 zu'l-qad en l'an 148 h. et mourut à Tûs dans le Khorasan, (aujourd'hui ville d'Iran, Machhad.) le 17 du mois de Safar, en l'an 203 h. Il avait 55 ans.

La durée de son Imamat est de 20 ans. Sa mère était une esclave du nom de Umm Al-Banîn. Ali Al-Ridâ (p) est l'ainé des enfants de Mûsa.

La Période de son Imamat coïncida avec le califat de Haroun Rachid et de Ma'mûn.

Le huitième Imam parvint à l'imamat après la mort de son père, sur Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. La période de son imamat coïncida avec le califat de Hârun et de ses fils Amin et Ma'mûn. Après la mort de son père, Ma'mûn entra en conflit avec son frère Amin, conflit qui se termina par des guerres sanglantes et par l'assassinat d'Ami'n, à la suite duquel Ma'mûn devint calife. Jusqu'alors, la politique du califat Abbasside envers les chi'ites était devenue progressivement plus dure et plus cruelle. De temps à autre, un des partisans d'Ali (Alawis), se révoltait, provoquant des guerres et des rebellions qui causèrent de grandes difficultés au califat.

Les Imams chi'ites ne coopéraient pas avec les instigateurs de rebellions et se tenaient à l'écart de leurs affaires. Les chi'ites de cette époque, qui formaient une population importante, continuaient de considérer les Imams comme leurs guides religieux auxquels l'obéissance était due et comme les véritables califes du Prophète. Ils estimaient le califat très éloigné de l'autorité sacrée de leurs Imams, car le califat ressemblait à la cour des rois de Perse et des empereurs romains et était dirigé par des gens plus préoccupés de gouvernement mondain que d'application des principes religieux. La persistance d'une telle situation était dangereuse et constituait une sérieuse menace pour le califat.

Ma'mûn essaya de trouver une nouvelle solution à ces difficultés politiques qui, depuis soixante dix ans n'avaient pu être résolues par ses prédécesseurs Abbassides. Pour arriver à ses fins, il choisit le huitième Imam comme successeur, espérant ainsi surmonter deux difficultés: premièrement, empêcher les descendants du Prophète de se rebeller contre le gouvernement puisqu'ils en feraient eux-mêmes partie, et deuxièmement faire perdre aux gens leur croyance spirituelle et leur attachement intérieur aux Imams. Ceci se réaliserait en laissant les Imams s'enfoncer dans les affaires mondaines et la politique du califat qui avait toujours été considéré par les chi'ites comme mauvais et impur. De la sorte leur organisation religieuse s'écroulerait et ils ne représenteraient plus un danger pour le califat.

Ces desseins une fois accomplis, l'éloignement de l'Imam ne présenterait aucune difficulté pour les Abbassides. Afin de mettre en action son projet, Ma'mûn demanda à l'Imam de venir de Médine à Marw. Lorsqu'il y arriva, Ma'mûn lui offrit d'abord le califat et ensuite, la succession au califat. L'Imam s'excusa et refusa la proposition, mais il fut finalement conduit à accepter le principe de la succession, à condition qu'il ne se mêlât pas des affaires gouvernementales ni de la nomination et de la révocation des agents gouvernementaux.

Cet événement eut lieu en 200H/814. Mais Ma'mûn réalisa rapidement qu'il avait commis une erreur, car il y eut une propagation rapide du chi'isme un attachement croissant du peuple à l'Imam et une audience étonnante de l'Imam auprès du peuple et même de l'armée et des agents gouvernementaux.

Ma'mûn fit preuve d'un grand intérêt pour la traduction des œuvres intellectuelles et scientifiques en arabe. Il organisa des réunions dans lesquelles les savants des différentes religions et sectes se réunissaient et menaient des débats scientifiques et académiques. Le huitième Imam participa également à ces assemblées et se mêla aux discussions avec les savants d'autres religions. Plusieurs de ces débats sont enregistrés dans les collections de hadiths chi'ites.

LA CAUSE DE LA MORT DE ALI AL-REZA.

Al Ma’Mûn commençait à devenir de plus en plus en colère contre Ali, car ce dernier n'a Jamais cessé de le mettre en garde, de lui dire qu'il devait se repentir, de craindre Dieu, de lui faire prendre conscience de ses crimes, lui et ses prédécesseurs (Abbassides)- De plus, il lui recommanda souvent de ne plus écouter les mauvais conseils des frères sahl.

Ma'mûn, poussé par les frères Sahl, décida de mettre à mort le huitième imam.

En l'invitant chez lui, le calife l'empoisonnera. Après avoir gardé sa mort secrète pendant un Jour et une nuit, Ma'mûn fit chercher l'oncle de l'Imam, Muhammad b. Ja'far Al-SaJiq (p) et un groupe de la famille d'Abu Tâlib. Après que son noble corps eut été lavé et parfumé, on transporta la sainte dépouille vers sa tombe. Ses funérailles furent conduites par son fils, l'Imam Muhammad al-Taqi al-Jawâd (P) et il fut inhumé à Meshad (IRAN) où se trouve son mausolée aujourd'hui.

Ses connaissances, sa gentillesse, sa générosité, ses dispositions à la bonté et sa piété sont universellement connues et n'ont pas besoin d'être relatées ici.

On raconte que l'imam aurait veillé toute la nuit en priant et qu'il aurait terminé la lecture de tout le Coran en trois jours. Il aurait prié pendant des heures d'affilée et accompli mille rak'ah en une journée et une nuit.. Il se serait prosterné pendant plusieurs heures. Il avait l'habitude de jeûner souvent. Il n'aurait jamais interrompu quelqu'un pendant qu'il parlait, ni abusé de quiconque. Il ne se serait jamais étendu en présence de quelqu'un, ni n'aurait jamais ri aux éclats, ni craché devant quelqu'un.

Il s'asseyait avec tous ses proches, femmes et serviteurs et partageait ses repas avec eux.

QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL-REZA (as)

-Celui qui ne remercie pas ses parents ne remercie pas Allah.

-Le meilleur raisonnement (aql) c'est de se connaître soi-même.

-La colère est un test pour le croyant car quand il est en colère, il ne s'éloigne jamais de la vérité et lorsqu'il est satisfait, il ne rentre jamais dans l'erreur. Et s'il se trouve dans une position de puissance, il ne prend que son droit.

LA MORALE DE L’IMAM (as)

Un jour, un homme dit à l'Imam ar-Ridza (as) : "Par Allah, tu es la meilleure des personnes !"

Sur cette parole l’Imam (as) voulut donner un exemple à tous les musulmans et dit : "Il ne faut jamais faire les louanges d'une personne qui est face à vous, même si elle le mérite, Ô toi ne jure pas ! Il peut être meilleur que moi celui qui craint Allah plus que moi ! Par Allah, ce verset n'a pas été abrogé : " Nous avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entre connaissiez, est-il que le meilleur d'entre vous auprès d'Allah est celui qui le crains le plus."

L'Imam (as) profitait de toutes les occasions pour propager l'Islam et ses principes sous forme de comportement concret afin qu'ils restent gravés dans la mémoire des gens.

jeudi, 12 septembre 2013 15:46

Imam Ali ibn Moussa al-Ridha (p)

Le Huitème Imam est Ali Ridha, fils de Moussâ. Sa mère est la Dame Najma.

L’Imam est né le 11 dhulqa’dah de l’an 148 A.H. à Médine. Il est mort empoisonné le dernier jour du mois de Safar, 203 A.H. Ses funérailles furent conduites par son fils, l’Imam Muhammad Taqi Jawâd et il fut inhumé à Machhad (Iran) où se trouve son mausolée aujourd’hui.

Ses connaissances, sa gentillesse, sa générosité, ses dispositions à la bonté et sa piété sont universellement connues et n’ont pas besoin d’être relatées ici.

Le Calife Mamoun voulut désigner l’Imam comme héritier présomptif. L’Imam déclina son offre, car il prévoyait la ruse du Calife. Toutefois Mamoun le força à accepter le titre de successeur. Mais l’Imam n’accepta cette offre forcée qu’à condition de ne prendre aucune part à l’administration du gouvernement.

La large connaissance de l’Imam en matière de religions et écoles juridiques diverses se révéla au cours de différents débats organisés par Mamoun. Même des voyageurs retournant à leurs pays respectifs auraient relaté les larges connaissances de l’Imam.

A l’époque Nichapour était une grande ville universitaire et lorsque l’imam Ridha y passa, des centaines de savants l’accueillirent plumes et papiers à la main pour inscrire tout ce que l’imam allait dire. Ils insistèrent pour que l’imam leur récite quelques hadiths du prophète (p). L’’imam leur dit alors d’écrire :

« J’ai entendu mon père Moussa (p) , qui a entendu de son père Ja’far (p), qui a entendu de son père Muhammad (p) , qui a entendu de son père ‘Ali (p), qui a entendu de son père Al Hussein (p), qui a entendu de son père ‘Ali Ibn Abi Talib (p) , qui a entendu le Prophète (P) dire : j’ai entendu l’ange Jibrîl (p) dire : J’ai entendu Allah ,qu’Il soit exalté, dire : « ‘’il n y a d’autres Dieu que Dieu ‘’

Est mon bastion ; et quiconque entre dans mon bastion est protégé de mon châtiment ».

Puis l’imam Ridha (P) ajouta « et moi (l’imam) je suis l’une de ses (il n y a d’autre Dieu que Dieu) conditions ». Le nombre de ceux qui ont écrits ce hadith appelé « la chaîne d’or » en raison de la sainteté de ses transmetteurs, est estimé à vingt milles.

S’adressant un jour à un de ses frères de même père nommé Zaid Ibn Moussa qui avait fait une révolte sanguinaire en commettant des actes interdits par l’islam, l’imam lui dit : « Malheur à toi pourquoi as-tu verser le sang et couper des routes. Crois tu à la prétention des gens de Kûfa selon laquelle les descendants de Fatima (P) sont immunisés contre l’enfer ? Prends garde car cette immunité n’est ni pour toi ni pour moi et ne concernait que Al Hassan (P) et Al Hussein (P) !

Par Dieu même eux ne l’avaient que grâce à leur soumission inconditionnelle à Dieu. Alors si tu estime que tu peux désobéir à Dieu et ensuite aller au paradis alors cela veut dire que tu t’estime plus proche de Dieu qu’Al Hassan (P) et Al Hussein (P), ainsi que le Prophète (P), moi ou ton père Moussa Ibn Ja’far (P)…. Par Dieu personne ne peut avoir ce qui est chez Dieu que par la soumission et l’obéissance à Lui »

On raconte que l’Imam aurait veillé toute la nuit en priant et qu’il aurait terminé la lecture de tout le Coran en trois jours. Il aurait prié pendant des heures d’affilées et accompli mille rak’ah en une journée et une nuit. Il se serait prosterné pendant plusieurs heures. Il avait l’habitude de jeûner souvent.

Il n’aurait jamais interrompu quelqu’un pendant qu’il parlait, ni abusé de quiconque. Il ne se serait jamais étendu en présence de quelqu’un, ni n’aurait jamais ri aux éclats, ni craché devant quelqu’un.

Il s’asseyait avec tous ses proches, femmes et serviteurs et partageait ses repas avec eux.

Avant de procéder à la réponse à votre question, nous allons tout d’abord éplucher le texte auquel vous faites allusion qui apparait dans le discours 184 de Nahjul Balagha. Il est écrit dans ce passage : « Un homme nommé Barj ibn Mousa’ar Ta’i s’était placé dans un endroit où l’écho de ses propos parvenait à l’imam Ali (as) et lançaient le célèbre slogan des Khawarijs : La Houkma illa lillah (le jugement appartient à Dieu seul). Après avoir entendu ce propos, l’imam Ali (as) face à ce monsieur et dit : « Ô homme édenté, Dieu t’a fait laid ! Tais-toi ! Je jure par Dieu, lorsque la vérité était évidente et qu’il n’y avait pas du tout de doute, il n’y avait aucune trace de toi et ta voix n’était pas entendue. À présent que la faux essaye de se dresser devant la vérité, tu essaye de te faire voir un peu comme les cornes d’un mouton qui pousse plus vite que lui- même ».

En lançant le slogan de : « Point de jugement sauf celui de Dieu », les Khawarijs essayaient de critiquer l’attitude de l’imam Ali (as) dans le dénouement de la guerre de Seffine. Ils essayaient de montrer qu’en acceptant la médiation de paix qui n’était rien d’autre que l’expression de la faiblesse et de l’étroitesse d’esprit de ces mêmes Khawarijs est un signe que l’imam Ali (as) a mécru et à la fin, essayait de monter que tout gouvernement est un faux gouvernement, bref ils croyaient en quelque sorte à l’anarchisme. L’imam a essayé à plusieurs reprises avec la logique et les arguments de montrer que la pensée de ces groupes de personnes était absurde et invalable.[1] Chaque fois que l’imam avait l’impression qu’en adoptant le calme et la sérénité face à ces personnes les choses pouvaient s’arranger, il ne manquait pas d’adopter des attitudes convenables. Par exemple, lorsque l’imam faisait un discours, un Khawarij se leva et lança le même fameux slogan et l’imam répondit par un coup de silence, une deuxième personne de ce groupe se leva et répéta la même chose l’imam garda toujours le silence. Ce silence continua ainsi jusqu’à ce que dans les environs de la mosquée on entendait à chaque fois ce fameux slogan des Khawarijs. C’est alors que l’imam Ali (as) s’est tourné vers eux et dit : « Étant donné que vous avez une très mauvaise intention en évoquant ce slogan juste, vous avez trois avantages avec vous » :

1- Vous êtes libres de venir dans nos mosquées, d’y prier et adorer Dieu.

2- Aussi longtemps que vous ne vous séparerez pas de nous, vos droits qui proviennent de la trésorerie ne seront pas coupés.

3- Nous n’engagerons jamais de guerre contre vous aussi longtemps que n’engagez pas de guerre contre nous.

Nous avons également un autre cas où un Khawarij assistait à la prière d’assemblée dirigée par l’imam Ali (as) et au milieu de la prière, ce khawarij lu un verset coranique à haute et intelligible voix, un verset à travers lequel il voulait indirectement à l’imam Ali (as) que tous ses efforts de djihad dans la voie de Dieu jusqu’ici sont vains et qu’il fait partie des perdants.[2] L’imam garda le silence deux fois par respect pour le coran et pour la troisième fois, après un bout de temps, le monsieur répéta le même verset et l’imam Ali (as) lu un verset dans lequel Dieu préconise la patience et l’endurance tout cela pour éviter de ne pas avoir une attitude violente envers ce monsieur. Ensuite, l’imam continua sa prière.[3] Avec toutes ces argumentations et toutes ces attitudes d’endurances il y avait des personnes qui n’avaient aucun antécédent de djihad encore moins de connaissances et pour cette raison, ils n’étaient pas connus dans la société islamique. C’étaient des gens en quête de réputation qui voyant les conditions et le contexte de cette époque s’employaient à détruire la personnalité de l’imam Ali (as) pour se faire voir dans la communauté islamique.

Il est clair qu’on ne peut pas se lancer dans un dialogue intellectuel avec ce genre de personnes et avec des argumentations et des raisonnements logiques, essayaient d’amener à la raison. Face à ce genre de personnes en quête de réputation permanente, on ne peut pas utiliser que la méthode d’outrage qu’ils emploient pour essayer de salir la réputation des autres. Ici, le pardon et l’indulgence n’ont pas de place. Et si on ne fait rien par rapport à leurs initiatives, on assistera à une intoxication générale de l’opinion publique.

L’imam Ali (as) a eu un entretien avec Koumeil (l’un de ses fideles compagnons) au sujet de ces personnes caractérisées par une foi faible, et qui sans connaissances cherchent permanemment un slogan qu’ils voudraient bien lancer à n’importe quel vent afin de justifier leurs mauvaises habitudes et leurs mauvaises intentions.[4] Barj ibn Mousa’ar fait partie de ces groupes de personnes. Il n’était pas à la recherche de la vérité s’il avait des doutes par rapport à quelque chose, il aurait du s’asseoir et en discuter avec lui ou alors se tourner vers l’un de ses compagnons et dialoguer avec et peut être avec des arguments rationnels il aurait obtenu la réponse à sa question. Au lieu de faire cela, ils apparaissaient subitement au milieu des gens et se mettaient à lancer des cris dans le but d’abuser de la patience et de l’endurance de l’imam Ali (as) avec ses insultes ils attaquaient l’imam et pour cette raison ils essayaient de détruire sa personnalité dans la société. D’autre part, nous savons également que « Répondre par la même » en respectant les conditions fait partie des conditions de l’islam. Dieu dit dans le saint coran : « Face à des personnes qui avec de tels slogans au sein de la société essayaient d’humilier l’imam Ali (as) et l’accuser de mécréant, un effort pour détruire sa personnalité et introduire des déviations au sein des textes religieux il est tout a fait normal que l’imam emploie également des mots durs vis-à-vis de ces personnes ». [5]Avant d’en arriver là, l’imam des pieux essayaient beaucoup plus d’être patient, indulgent, d’adopter le silence et de préférer le silence par rapport à l’offense. Et dans la plus part des cas, les propos durs que l’imam employait présentaient des nuances un côté avait réellement une signification insultante. On a par exemple les expressions « ibn Al ha’ik wouo Asram » l’imam Ali (as) dans un autre cas a utilisé l’expression ibn ha’ik pour dénigrer un homme orgueilleux qui était le gouverneur de Koufa à l’époque et qui avait refusé de répondre à son ordre d’aller au djihad.[6] Dans un premier temps « Ha’ik signifie celui qui tisse » à l’époque cette profession paraissait misérable. Mais en se fiant à certains hadiths[7] on peut retenir que ce mot signifié « Celui concocte des mensonges » et c’était cela que l’imam voulait exprimer. En réalité ne voulait pas insulter la profession de tisseur.

« Asram signifie édentée ou dépourvue de dents » dans un premier sens ce la peut traduire la particularité d’une personne sans aucune forme d’insulte un peu comme on note dans le surnom l’un des plus grands compagnons de l’imam Ali (as) le mot « Ashtar ». Cette expression pour ce commandant de l’armée de l’imam Li (as) n’était pas une insulte. Dans un autre sens en utilisant le mot Asram, l’imam veut par là s’exprimer en parabole pour traduire le manque de discernement chez les Khawarijs. En effet, celui manque et de logique ressemble à quelqu’un qui n’arrive pas à bien s’exprimer par ce qu’il manque de dents dans la bouche.

D’après ce qu’on a expliqué, nous pouvons conclure que l’ensemble des propos et des attitudes des guides de Dieu ne doit pas se voir ou être interpréter dans sa forme et son apparence.

REFERENCE :

[1]- Nahjul Balagha discours 40, page 82.

[2]- Doua’imoul Islam, Nou’man ibn Mohammad Maghribi Tammimi, vol 1, page 393, Darul Ma’aref, Misr, 1385 hégire lunaire.

[3]- Tahzib ul Akham, Mohammad ibn Hassan, Sheikh Tousi, vol 3, page 35, hadith 39, Darul Koutoub ul islamiyya Téhéran, 1365 hégire lunaire.

[4]- Nahjul Balagha, propos 145, page 496, les éditions Darul Jar’a Qom.

[5]- Sourate Baqarah : 194.

[6]- Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 32, page 86, Mo’assassa al wafa Beyrouth, 1404 hégire lunaire.

[7]- Ousoul kafi, Mohammad ibn Yakoub Koleiny, vol 2, page 340 hadith 10, Darul Koutoub ul islamiyya Téhéran, 1365 hégire solaire

Le président iranien Hassan Rohani, est optimiste d'être en mesure de résoudre les questions de programme d'énergie nucléaire à Téhéran " Fourchu un temps pas long" si les puissances mondiales se pencher sérieusement sur la question.

" Je ne suis pas pessimiste, parce que nous suivons les conversations avec la meilleure volonté et selon la logique. Je crois que si notre partenaire a fait de même, trouverait une sortie précoce .Nous devons résoudre le cas avec pas de perdants .Cela seul gagner une partie vide de sens », Rohani a déclaré mardi dans une interview à la télévision d’Etat.

Rappelez-vous, cependant, que le temps de résoudre la question du nucléaire est "limitée" et le groupe 5 1 doit «saisir l'occasion qui lui a donné le peuple iranien dans les élections " présidentielle 14 juin.

Rohani explique que commencent les négociations nucléaires dans le cadre de la réunion annuelle de l'Assemblée générale des Nations Unies, où il s'entretiendra avec les ministres des Affaires étrangères des pays membres du G5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni et Allemagne).

En ce qui concerne la Syrie, le leader perse félicite de la proposition de la Russie, à savoir que Damas sous un contrôle international de son arsenal chimique, il a considérablement réduit la possibilité d'une guerre contre ce pays.

Il a également souligné les efforts de l'Iran pour empêcher l’attaque contre le territoire syrien, par exemple, les négociations de chancellerie persans avec 35 autres pays.

"Si nous nous éloignons de la Syrie de la guerre, nous avons franchi une étape importante dans l'établissement de la sécurité au Moyen -Orient", dit-il.

"La région fait maintenant face à deux graves problèmes : le terrorisme et les conflits sectaires, phénomènes qui se propagent à d'autres pays .Syrie, l'un des épicentres de la résistance, est d'une importance capitale pour la région. Ce pays souffre mêler .Nous condamnons l'utilisation d'armes chimiques dans n'importe quel pays, mais le problème est que les Etats-Unis et ses alliés cherchent qu'un prétexte pour attaquer la Syrie ", prévient-il.

Ailleurs dans son discours, Rohani a donné une importance particulière à ses rencontres avec leurs homologues russes et chinois lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). Le président iranien se rendra le 13 Septembre au Kirghizistan pour participer à l’événement.

J’espère que les nouvelles positions américaines sur la Syrie sont véritables et non une ruse, et représentent un retrait par rapport aux positions erronées de ce gouvernement depuis quelques semaines.

Le site d’information de l’Imam Khamenei, Guide suprême de la révolution islamique, a annoncé que son excellence avait reçu le 11 septembre 2013, les organisateurs du Hadj à qui il avait déclaré que le Pèlerinage est une source de pouvoir politique, culturel et spirituel pour les musulmans.

« J’espère que les nouvelles positions américaines sur la Syrie sont véritables et non une ruse, et représentent un retrait par rapport aux positions erronées de ce gouvernement depuis quelques semaines.

Une des nécessités du pèlerinage est le comportement fraternel que doivent avoir les pèlerins qui doivent éviter les conflits dans les paroles et la haine dans les cœurs. Malheureusement, il y a des gens qui n’ont rien compris à l’islam et tentent d’interpréter l’interdiction coranique de conflit pendant le Hadj, comme une interdiction de rejet des athées et des polythéistes, alors que l’opposition de l’islam à ces groupes est une de ses principales règles.

Les ennemis de la communauté ont bien compris que les divergences entre les musulmans étaient dans l’intérêt du régime sioniste. C’est pour cela qu’ils ont lancé les groupes takfiris et des chaines apparemment islamiques et même chiites, pour attiser les conflits confessionnels et occuper les musulmans. Les grands religieux chiites ainsi que l’imam Khomeiny, ont toujours insisté sur la nécessité de l’union dans la communauté.

Les chaines soi disant chiites en Angleterre ou aux États-Unis, qui encouragent les dissensions ne sont pas dans la voie du chiisme authentique. Etant donné le grand nombre de chaines et de radios anti islamiques, les pèlerins iraniens ont le devoir de montrer l’islam authentique et les progrès du régime islamique, dans leurs paroles et leur comportement. La foi, la confiance en Dieu et en Ses promesses sont des bienfaits qu’apporte le Hadj qui permettent de traverser les difficultés et de ne pas craindre la force apparente de grandes puissances comme les États-Unis qui ne reculent devant aucun crime pour réaliser leurs objectifs illégitimes dans la région et protéger les intérêts du régime sioniste et des capitalistes.

La République islamique observe avec soin les évolutions dans la région. Nous devons en tant que peuple important de la région, et étant donné la sensibilité de la situation régionale, présenter nos objectifs humanitaires inspirés de l’islam, et inviter le monde à avancer dans le sens de l’islam c'est-à-dire dans le sens du renforcement de notre puissance nationale avec la foi et l’union du peuple, des programmes justes de la part des responsables, une union entre eux et le peuple, et la confiance en Dieu.

La raison, la spiritualité, la confiance en Dieu, le mouvement et l’action sont les cinq composantes de la puissance nationale. Le régime islamique avance dans ce sens et cette puissance nationale aura sans aucun doute, une influence dans la région, comme cela a été le cas jusqu’à ce jour », a-t-il dit.

Le Guide suprême de l'Iran, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei a déclaré lundi que la révolution islamique, basée sur l'indépendance absolue et la fidélité à l'Islam, a infligé un coup dur pour l'Occident.

Lors d'une rencontre avec les imams de la prière du vendredi à travers l’Iran, l'ayatollah Khamenei a déclaré que la Révolution islamique d’Iran, ainsi que l'éveil de l'identité islamique, est devenue un modèle pour la lutte contre l'hégémonie de l'Occident.

Outre traverser le colonialisme comme l'une des pires catastrophes dans le monde, le Guide suprême iranien a souligné que depuis la période coloniale n'était pas viable, l'Occident a continué sa domination dans l'Est et dans les pays musulmans par d'autres moyens, tels qu’économique, politique et culturel.

À cet égard, l'ayatollah Khamenei a souligné que tant le gouvernement, les autorités, les diplomates et les hommes politiques, comme la nation perse, devraient être discutées avec des mouvements réalistes et les attitudes complexes de l’Ouest, dirigée par les Etats-Unis, faisant semblant d’être des défenseurs de droits de l’homme.

En expliquant l'importance d'avoir une approche globale et réaliste sur les questions de l'Iran et le monde en général, l'ayatollah Khamenei a déclaré que l'Occident, à l'époque du colonialisme, la domination a élargi sa vie économique, politique et culturelle dans l'Est, en particulier dans le monde musulman et, en utilisant leurs progrès scientifiques et technologiques, lui-même présenté comme un modèle et un pionnier dans toutes les questions mondiales.

Ils ont aussi changé les zones géographiques en fonction de l'idée de la supériorité de l'Occident et créé termes erronés comme le Moyen -Orient, Moyen- Orient et en Extrême -Orient, a-t-il ajouté.

L’extension progressive de la pensée et de l'identité de la Révolution islamique d'Iran a profondément troublé l'Ouest, qui a été compliquée leurs plans et complots pour faire face à l'islam politique et le mouvement de réveil islamique.

Selon le Guide suprême de l’Iran, des mensonges et des faux-semblants sont deux caractéristiques de politiciens occidentaux, depuis quand cela leur convient ignorent le massacre de millions d'innocents.

Nous devons tenir ferme contre l’Occident, comme ils l'ont montré de ne pas avoir de la compassion pour tous et, contrairement à ses allégations de droits de l'homme et des échantillons prétentieux, la mort de millions de personnes ne perturbe pas sa conscience, a-t-il conclu.

L'initiative avancée par la Russie, pour contrer les États-Unis décidés à attaquer la Syrie, établit de nouvelles équations et de nouveaux équilibres traduisant les nouvelles réalités imposées par l’Axe de la résistance sur le terrain ; équations qui ont révélé le coût d'une telle agression pour les États-Unis, leurs alliés, leurs agents dans la région et surtout pour l’entité sioniste, maintenant que la Syrie, l’Iran et la Résistance libanaise ont fait comprendre que cette entité recevra sa part de « la contre-attaque défensive » en réponse à l’agression étatsunienne

Premièrement, par cette initiative la Russie a réussi à reprendre les rênes de l'offensive au niveau international et à imposer à Obama et à l’Empire US de nouvelles donnes qui devraient les ramener à « obéir » au Conseil de sécurité de l'ONU.

En effet, il est clair que l'équation révélée hier par M. Poutine, qui se résumerait à dire « l’arrêt de votre agression contre des accords avec la Syrie sur les armes chimiques », est le prélude à une entente globale qui dissuaderait toute ingérence en Syrie sous n’importe quelle forme que ce soit - aussi bien politique que financière ou militaire - et à la reprise du processus de Genève 2 perturbé par les USA depuis des mois.

De nombreux détails mériteraient plus d’attention et de suivi, notamment celui qui témoigne que la Russie a réussi à montrer que la crise est la résultante du conflit entre la Syrie et ses alliés d'une part, et les USA et leurs agents d’autre part ; en même temps qu’elle est apparue comme un référent essentiel pour les ajustements dictés par une nouvelle réalité internationale. Le tout, suivi d’une gifle retentissante assénée par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, au triangle colonialiste US-France-GB lorsqu’il a refusé de placer tout projet concernant les armes chimiques dans le cadre du chapitre VII de la charte des Nations Unies.

Deuxièmement, l'ensemble des données disponibles révèlent que le « projet de solution russe » vise à dissuader toute agression contre la Syrie et certainement pas à l’encourager ou à s’y associer. Ceci est très clair et le deviendra de plus en plus, car les USA ne devront pas se contenter de déclarer publiquement leur abandon des hostilités, retirer leurs navires de guerre et leurs destroyers ; ils devront aussi cesser tout financement, armement et soutien prodigués aux bandes terroristes. C’est en tout cas le premier point sur lequel repose l’entente préalable, sur cette initiative, entre les ministres des Affaires étrangères de la Russie et des USA.

Soutenir les efforts de l'Etat syrien dans son combat contre le terrorisme sera, dans les prochaines semaines, le cadre des activités de la Russie sur le plan international ; cette initiative ayant créé les conditions de nouvelles avancées sur le terrain en faveur de la Syrie. En l’occurrence, c’est ce dont témoignent les cris, les jérémiades et l’hystérie des pays impliqués dans l'agression, qui ont vu échouer leurs tentatives de destruction de l’État syrien et dont le dernier espoir était de faire pencher la balance en faveur des gangs terroristes d’Al-Qaïda dirigés par Bandar bin Sultan.

Troisièmement, l'abandon par la Syrie de son arsenal d’armes chimiques est compensé par une modification qualitative de ses capacités de défense et de dissuasion du fait de l’implication directe de la Russie dans des projets de renforcement de ses systèmes de défense et de sécurité. Ceci, que ce soit en missiles, en avions de combat, en armes sophistiquées, et même en connexion à l’immense réseau de stations radar russes comme l’a démontré le test des deux missiles [*] lancés par Israël.

Par conséquent, la Syrie - qui a annoncé sa volonté d'adhérer au Traité de non-prolifération des armes chimiques et d’abandonner son arsenal chimique sous contrôle international – dispose déjà de moyens, et disposera de tous les moyens qui seront mis à sa disposition par son allié russe. Par ailleurs, l’indéfectible partenariat qu’elle a construit avec l’Iran et la Résistance libanaise constitue une organisation hautement performante en cas d’agression sioniste, si bien qu’une des constantes des équations régionales et internationales est désormais que toute ingérence isolée ou groupée, d’Israël, des USA ou de l’OTAN en Syrie, rencontrera une douloureuse réaction à laquelle participeront l’Iran et la Résistance libanaise, alors que la Russie sera présente en appui de la défense syrienne par tous les outils et moyens disponibles. D’ailleurs, c’est ce que la Russie a déjà fait en dépêchant sa flotte face au danger US et en fournissant des armes modernes à l’Armée arabe syrienne, en plus de ses formateurs et experts travaillant avec leurs homologues syriens à développer différentes techniques en fonction du plan de défense syrien.

Quatrièmement, la fin de règne de l’hégémonie et de l’unilatéralisme US, le renforcement de l’organisation défensive régionale contre Israël et les USA, et même la contre-attaque défensive contre l’agression des États-Unis qui ont pris toutes leurs dispositions pour ce faire, sont autant de réalisations initiées et accomplies par la résistance de l’État syrien, de son Commandant en chef, de son Armée et de son peuple ; réalisations à mettre aussi sur le compte de la fermeté de ses alliés d’Iran et du Hezbollah et de l’extraordinaire courage de son allié russe. Le monde doit s’attendre à découvrir le contenu de ce que nous ont préparé, tout en finesse politique et diplomatique, le trio formé par Sergueï Lavrov, Walid Mouallem et Hussein Abdel Lahyan dont la présence concomitante à Moscou ne relève probablement pas de la coïncidence.

Le partenariat entre la Russie et « l’Organisation de la Résistance en Orient » s’est donc renforcé. C’est un nouveau bloc qui vient de naître et c’est le bras qui se met en travers de l’agression hargneuse des israéliens et des USA.

Tout un chacun en Syrie ou ailleurs a le droit de clamer que la Syrie en acceptant de se défaire de son arsenal chimique, au profit d’un système de défense plus performant, a capitulé. Mais cela reviendrait à refuser de reconnaître qu’une telle concession est d’un coût nettement moindre que celui que les Syriens auraient payé sans cette victoire politique, qui n’a été rendue possible que grâce à leur résistance à l’agression US.

Ce à quoi nous avons assisté, ces derniers jours, fera date dans l'Histoire moderne en ce sens que des forces de libération luttant pour leur souveraineté et leur indépendance ont réalisé cet exploit sans recourir à une guerre pour laquelle ont été mobilisés de considérables moyens une fois qu’Obama a annoncé sa décision d’attaquer la Syrie, un exploit dont le mérite revient à la Résistance syrienne !

Le général de brigade Chafiq al Bana, responsable sécuritaire de la garde présidentielle égyptienne sous Hosni Moubarak, président déchu de l’Egypte, a déclaré que l’ancien dictateur était un ivrogne qui détestait la récitation du Saint Coran.

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique(IQNA), citant le site news.nawaret.com, Chafiq al Bana a déclaré: « Dans un acte hypocrite, Hosni Moubarak participait aux cérémonies de clôture des compétitions internationales du Saint Coran de l’Egypte comme observateur, ce alors qu’il détestait entendre le Coran. »

Il a ajouté : « Je n’ai jamais vu Moubarak prier que dans des occasions spéciales comme l’Aïd el-Fitr et certaines autres cérémonies cultuelles. Il ne participait même pas à des prières du vendredi qui avaient lieu chaque semaine dans différentes mosquées égyptiennes. »

Chafiq al Bana qui a accompagné Hosni Moubarak de 1975 à 2000 a révélé que Moubarak était un ivrogne qui détestait entendre le Coran.

Il a précisé : « Il était interdit de parler de certains sujets dont la mort, la prière, le Coran etc. devant Hosni Moubarak, parce qu’il les détestait. »