تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 15 janvier 2020 18:58

La puissance militaire iranienne consolidée

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a déclaré que la République islamique d’Iran avait réussi à saper la puissance des États-Unis.

Soulignant les récentes victoires de l’Iran sur les États-Unis, le chef du CGRI a affirmé que l’erreur stratégique de Washington d’assassiner le général de corps d’armée Qassem Soleimani avait mondialisé l’antiaméricanisme.

« Dans l’histoire de 41 ans de la bataille de la nation iranienne contre ses ennemis, nous avons été témoins de pages d’or des victoires uniques et stratégiques de la nation », a déclaré mercredi le général de division Salami, s’adressant à un rassemblement dans la province méridionale de Boushehr.

« La nation iranienne a vaincu les politiques de l’ennemi dans la région et dans le monde », a-t-il déclaré.

Le commandant en chef un du CGRI a dit que la grande nation iranienne avait miné la puissance américaine. « Nous voyons aujourd’hui les effets de la décadence des États-Unis », a-t-il ajouté.

Il a en outre souligné la décision des États-Unis d’assassiner le vénérable commandant de l’Iran, le général Qassem Soleimani, et a déclaré que l’ennemi avait tenté de rattraper « toutes ses défaites en série et ses nombreux échecs successifs » par le biais de l’assassinat.

En réponse à l’assassinat le vendredi 3 janvier par les États-Unis du commandant de la Force Qods du CGRI, général de corps d’armée Soleimani, le commandant adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohades et leurs compagnons à l’aéroport international de Bagdad, l’Iran a lancé le mercredi 8 janvier une série de frappes au missile contre la base américaine Aïn al-Asad dans la province irakienne Al-Anbar.

mercredi, 15 janvier 2020 18:55

Israël rate son coup à l'Aramco

Alors que le régime israélien s'attend à tout instant d'être pris pour cible des frappes d'envergure de l'axe de la Résistance, il choisit la fuite en avant. La DCA syrienne a puissamment intercepté des tirs de missiles visant l'aéroport T4 qui abrite à la fois des batteries de missiles antimissiles syriennes et celles de la Russie.

L'aéroport stratégique qui se situe à Homs a été pris pour cible à la fois de drones et de missiles israéliens que la DCA syrienne a réussi à intercepter en grande majorité. Israël a-t-il tenté une opération complexe pour repousser autant que faire se peut la riposte de la Résistance à l'assassinat du commandant en chef de la Force Qods? 

Suite au vote des législateurs irakiens au départ des GI’s d’Irak, l’administration US a menacé de couper 250 millions de dollars d'aide militaire à Bagdad, dans le cas où le projet d’expulsion serait mise en vigueur. L’Irak va pourtant plus loin en évoquant l'achat éventuel du système de Défense anti-aérien russe S-400. Cela a provoqué une fois de plus l’ire de Washington, menaçant de sanctionner l’Irak.

Se référant aux courriels des départements d'État et de la Défense, The Wall Street Journal a rapporté que le département d'État américain menaçait de réduire de 250 milliards de dollars l’aide militaire pour l'Irak, si le pays venait à appliquer le projet d’expulsion des troupes US.

Le rapport du WSJ fait suite à une déclaration antérieure du principal secrétaire adjoint du Bureau du Proche-Orient au sein du département d'État, Joey Hood, selon laquelle l'Irak pourrait faire l’objet des sanctions américaines en cas d'achat de systèmes de défense aérienne S-400 à la Russie.

Hood a déclaré mardi qu'un accord pour acheter les systèmes de missiles russes déclencherait probablement des sanctions et a noté que les États-Unis conseillaient à leurs partenaires de s'en abstenir.

Citant des membres du Parlement irakien, The Wall Street Journal a indiqué plus tôt que le pays avait entamé des consultations avec la Russie sur l'achat éventuel de systèmes de défense aérienne S-400.

En Irak, le président de l'alliance al-Fath, Hadi Ameri a publié mardi un communiqué à l'appui de l'appel lancé par le mouvement sadriste, dirigé par Moqtada Sadr, exhortant les Irakiens à manifester par "million" contre la présence de troupes américaines en Irak.

« Il revient au peuple irakien d’exprimer son opposition à la présence américaine en Irak afin que la souveraineté nationale soit pleinement préservée », lit-on dans le communiqué du courant Fath dont une copie est parvenue à la chaîne d’information irakienne, Al-Masalah.

Les propos du Guide suprême dans sa rencontre avec les membres du siège du congrès de deux milles martyres de la province de Boucherhr sont publiés aujourd'hui.
Depuis de longues années, la province de Bouchehr était menacée par la présence des colonisateurs dans la région. Elle était également menacée par les ennemis de l'Iran, mais la sacrifice des martyres comme Raïs-Ali Delvari et la direction des oulémas religieux ont pu repousser ces agressions, avait dit le Guide suprême selon le site d'information du bureau du leader iranien.

Des martyres comme Delvari, Mahdawi, Ashouri et Ganji appartiennent à Bouchehr. Cela montre que la profonde compréhension révolutionnaire de l'islam dans cette région et la répétition de cette vérité dans de différentes générations. Faites de manières que le mémoire de ces martyres et des personnalités distinguées restent dans la pensée de nouvelles générations, a indiqué le Guide suprême iranien.

Les actes courageux du défenseur du pays Raïs-Ali Delvari dans la lutte contre les agresseurs britanniques et le grand potentiel de l'exemple des personnalités comme Nader Mahdawi se rivalisent avec de grands visages internationaux. Malheureusement, la majorité des gens n'ont pas même entendu le nom de ces personnalités distinguées, a-t-il précisé.

Les gens  doivent sentir que la seule voie de sauvetage est suivre la voie des martyres. Un pays comme l'Iran avec des sources d'énergie, des mines avec une place géographique sensible suscite la cupidité des puissances mondiales. Notre pays doit protéger sa gloire avec le travail et le sacrifice. Aujourd'hui et grâce à la Révolution islamique, la nation iranienne reste debout, a-t-il ajout.  
Mohammed Ali al-Hakim, analyste politique irakien, a déclaré que le retrait des Américains était devenu aujourd'hui, une demande du peuple et des politiciens irakiens.
S'adressant à l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), Mohammed Ali al-Hakim, directeur de l'Agence de presse Al-Nakhil, a déclaré que la décision du parlement irakien d'approuver la résolution de renvoi des militaires américaines était une étape historique importante vers l'indépendance et pour la défense de la souveraineté nationale. 
 
« Les slogans anti-américains des parlementaires irakiens suite à l'assassinat de Soleimani, d’Abu Mahdi al-Mohandes et de leurs compagnons, étaient prévisibles car le peuple irakien et ses députés doivent leur vie à ces deux martyrs. Les États-Unis ont poursuivi une politique d’assassinats et de pillage des richesses nationales de l'Irak au cours des 16 dernières années. Le récent assassinat était conforme à la politique arrogante des États-Unis. Trump regrettera certainement ces opérations terroristes, car aujourd'hui, il y a non seulement une grande pression pour retirer les troupes américaines d'Irak et de toute la région, mais aussi le danger que l’Irak devienne un autre Vietnam car les pays de la région n'accepteront plus la présence américaine. Toutes les bases américaines de la région sont des cibles potentielles de la résistance et si les Etats-Unis veulent prendre d'autres mesures, le régime sioniste sera ciblé car les forces de la résistance au Liban et en Irak, sont prêtes à venger le sang de ces deux martyrs et de leurs compagnons.  Le martyre de Soleimani et d'Abou Mahdi al-Mohandes a apporté un changement important et positif dans l'axe de la résistance, et l'Iran a donné aux États-Unis une dure leçon.  Les Américains auront certainement une année difficile car Qasim Soleimani était aimés des défenseurs de la liberté et des moudjahidines de la résistance, et le martyre de ce grand commandant, pour les Américains, est plus dangereux que son vivant. Soleimani est en quelques sortes, le Guevara du Moyen-Orient, qui a consacré toute sa vie à défendre les opprimés et la liberté. L’approbation de la résolution sur l'expulsion des troupes américaines d'Irak, était une petite allégeance à ces martyrs et une référence au message de condoléances de l'Ayatollah Sistani au Guide suprême, suite au martyre du général Soleimani, qui a montré que Soleimani était soutenu par les autorités religieuses irakiennes et l'axe de la résistance. L'Ayatollah Sistani a toujours été un partisan de la résistance et a émis une fatwa de djihad qui a conduit à la création du Bassidj irakien en 2014. Deux fils de l'Ayatollah Sistani, l'Ayatollah Bashir Najafi et des autorités religieuses de Najaf, ont assisté aux funérailles des martyrs à Bagdad.
تکرار کابوس ویتنام برای آمریکایی‌ها در صورت اصرار برای حضور در عراق
Al-Hakim a considéré le martyre de Soleimani et d’Abu Mahdi al-Muhandes comme une grande perte pour tous les habitants de la région, et l’Hodjat-ol-islam Seyed Javad Shahrestani, gendre de l'Ayatollah Sistani et son représentant en Iran, a rendu visite à la famille du martyr Soleimani, montrant aux occidentaux que l'Ayatollah Sistani était toujours un partisan de la révolution et de l'axe de résistance.
 
Les Irakiens sont opposés à la présence des troupes étrangères dans leur pays, et la large participation aux funérailles des martyrs de la résistance, était un message écrasant pour les États-Unis et leurs mercenaires, en Irak et dans la région », a-t-il dit.
mercredi, 15 janvier 2020 18:33

Martyrs des commandants de la résistance

« La nuit du vendredi 2/1/2020 est une date fatidique, une date qui marque  le début d’une nouvelle période historique, non pas pour l’Irak ou pour l’Iran seulement mais pour toute la région « , c’est en ces termes que le secrétaire générale du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a marqué le ton de son discours prononcé , à l’occasion d’une cérémonie de deuil, organisée dans la banlieue-sud de Beyrouth, rendant un dernier hommage aux martyrs qui sont tombés dans la nuit du jeudi à vendredi dernier, à leur tête le commandant en chef de la brigade alQods-branche extérieure des Gardiens de la Révolution islamique, le général Qassem Soleimani et du numéro 2 des Hachd alChaabi, Abou Mahdi alMuhandes.
Rappelant les faits de l’assassinat de ces deux grands chefs, S. Nasrallah a expliqué pourquoi l’administration de Trump a décidé une telle action, et sous cette forme aussi intentionnelle et officielle.

Son éminence a défini les responsabilités de l’axe de la résistance, en particulier des factions de la résistance, soulignant que  concernant l’Iran, « cette dernière n’a pas demandé et ne demandera à personne parmi ses amis, ses alliés, de répondre à cet assassinat . Et si jamais il y a riposte, cela n’engage que la partie qui a riposté, libre à chacun d’évaluer s’il veut ou pas riposter.  »

Il a, toutefois, précisé que  » toute punition juste à l’assassinat de Soleimani et de Muhandes, ne peut se traduire par l’assassinat d’un responsable militaire ou d’un secrétaire d’Etat US, car nul n’est comparable à ces deux chefs. Le soulier de Soleimani vaut plus que la tête de Trump ou de toutes les têtes de son administration « .

Et de poursuivre :  » la seule punition juste à cet assassinat est l’expulsion de toutes les forces US de la région, avec leurs navires, leurs destroyers, leurs bases, leurs armes» sachant «  que nous n’avons rien contre le peuple américain, il n’a pas à nous craindre, sauf ceux qui collaborent directement avec cette administration ».
Et d’ajouter : » quand les forces US seront expulsées de la région nous n’aurons pas besoin d’une guerre avec les israéliens,  ils plieront bagages d’eux-mêmes. la bataille d’al-Quds sera facile ».

Principales idées du discours de S. Nasrallah :
En ce jour, nous célébrons le martyr d’ un grand commandant en chef le général Qassem Soleimani et de celui du commandant en chef Abou Mahdi alMuhandes et de leurs compagnons irakiens et iraniens qui sont tombés en martyr .. la nuit de vendredi dernier.  La nuit du vendredi 2/1/2020 est une date fatidique, une date qui marque un avant et après, une date qui marque  le début d’une nouvelle période historique non pas pour l’Irak ou pour l’Iran mais pour la région..

Quelques mots sur le plan personnel, dans la nuit de Vendredi  le général Qassem Soleimani a réalisé  son ultime but, son vœu le plus cher qui est celui de chaque commandant ou chef de la résistance. IL s’agit d’un projet personnel, qui n’est pas lié à la nation, car ce qu’ils demandent pour la nation islamique c’est qu’elle puisse vivre en toute dignité, en paix, et que ses peuples puissent jouir de tous leurs droits et leurs richesses.

Soleimani aspirait à réaliser ce projet ultime, cas de tous les moujahidines, à savoir   rencontrer Allah le bon miséricordieux. Une passion qui brule le cœur et l’âme de tous les moujahidines. Une passion que partageait et Soleimani et Muhandess. Une passion qui se renforce avec le temps, au fur et à mesure qu’on vieillit, car plus on vieillit, plus on craint de mourir dans un lit par maladie. Selon les témoignages de ces compagnons en Syrie, Soleimani implorait toutes les nuits, en sanglot, qu’Allah puisse lui accorder cette faveur.  Celle de tomber en martyr.

De la banlieue sud  de Beyrouth, je présente mes condoléances à sa famille, ses filles et ses fils et son épouse, et je leur dit que votre consolation réside dans le fait que  votre père a réalisé son vœu le plus cher après des décennies de Jihad.

Tout autant pour le commandant en chef Abou Mahdi almuhandes, sachez qu’ il y a deux mois il m’a fait l’honneur de me rendre visite et il m’a avoué que « la bataille avec Daech est presque terminée et j’ai vieilli alors je vous demande d’implorer Allah de m’accorder cette faveur d’être un martyr ».

Dans notre culture, le martyr est une  bénédiction, et donc le pire que l’ennemi puisse nous infliger est de nous tuer, sauf que  notre but ultime est justement  de tomber en martyr, cette équation est divinement miraculeuse.

Félicitations aux martyrs Qassem Soleimani et Abou Mahdi almuhandes  pour ce martyr glorieux, car nous appartenons à   l’école de l’imam Hussein (P) et donc nous sommes des passionnés  du martyr.

1-les faits
Dans la nuit de vendredi, le général Soleimani quitte l’aéroport de Damas destination Bagdad, et ce de manière publique, où l’attendait le général Muhandess à l’aéroport de Bagdad. Ils ont embarqué dans une voiture, quelques minutes plus tard, le convoi a été visé par des frappes américaines de manière sauvage. Sauvage parce que leurs corps ont été déchiquetés, ils étaient inidentifiables, entre parenthèses, la manière dont Soleimani est tombé en martyr dépasse ses espérances : comme l’imam Hussein (P), son corps était décapité, comme Abou Fadl Abbas (P), le frère de l’Imam Hussein (P), ses mains démembrés, comme Ali alAkbar(P) , fils de l’Imam Hussein(P), son corps a été déchiré.

Quelques heures après, des responsables américains ont revendiqué l’attaque, suivi du Pentagone puis du président Trump lui-même.

Nous sommes donc face à un crime où l’identité de l’auteur ne fait aucun doute puisque c’est lui qui a reconnu sa responsabilité, et donc il ne s’agit pas d’un crime anonyme comme un attentat par une voiture piégée , loin de là , nous sommes face à un crime clair  et criant , ordonné par Trump et exécuté par l’armée américaine.

2- raisons et objectifs de ce crime criant et scandaleux
Pour commencer, ce crime  intervient à la suite d’une série d’échecs de   tentatives d’assassinat non-revendiquées perpétrées contre la personne de Soleimani. A titre d’exemple, citons la tentative d’assassinat contre Soleimani en Iran, dans sa ville, où les terroristes avaient loué une maison située non loin d’une husseinyeh (lieu où on célèbre des cérémonies d’Achoura) appartenant à Soleimani et à laquelle, chaque année des milliers de fidèles y assistaient. La maison était non seulement entièrement bourrée d’explosifs mais en plus, les criminels avaient creusét un tunnel jusqu’à la husseinyeh pour planter des explosifs dans les piliers de cette dernière. Autrement dit, ils étaient prêt à massacrer quatre mille fidèles rien que pour tuer Soleimani. La providence divine et le professionnalisme des services de sécurité iraniens ont réussi à démanteler le réseau terroriste et ont épargné ainsi des milliers de vies humaines.

Ensuite, ce crime survient dans un contexte régional marqué par des échecs continus des USA dans la région, des évolutions menaçantes en Iraq pour les intérêts des USA dans ce pays.

Face à un tel paysage nous définissons les raisons  de cet assassinat :

Echec avec l’Iran. Trois ans après l’élection de Trump,  son bilan en termes de politique étrangère dans la région etau niveau  international se résume en échecs après échec. Il n’a présenté au peuple américain aucun exploit. Au contraire, à l’époque de Bolton, l’objectif annoncé était la chute du régime iranien, allant jusqu’à promettre le peuple US que ce régime tombera avant Noel !! Bolton est parti, le régime est toujours aussi présent. En fait, Bolton s’exprimant ainsi, ne racontait pas des histoires, il exprimait la stratégie de l’administration de Trump.

Puis, cette administration a dénoncé l’accord nucléaire, menaçant de sortir de l’accord, là encore, l’Iran n’a pas répondu à la provocation. Puis, Trump a exécuté sa menace exigeant un nouvel accord nucléaire, l’Iran est resté ferme sur ses positions. Puis, il a imposé des sanctions contre l’Iran, dans une tentative d’affamer le peuple iranien, mais l’Iran a résisté.

Faute de pouvoir signer un nouvel accord nucléaire et de forcer l’Iran à s’asseoir autour d’une table avec eux, les USA ont provoqué   des conflits confessionnels en Iran, bref Trump a tout essayé pour faire plier l’Iran,  pour  gagner une seule rencontre avec Rohani, en vain.. Tout son but était et est toujours de ramener l’Iran à la table de négociation.

Echec en Syrie. Un échec traduit par sa trahison envers les kurdes suivi de la confusion  de l’administration de Trump  concernant le retrait ou le non-retrait des forces us de la Syrie. Finalement, Trump   décide de rester pour protéger non pas un allié mais pour s’emparer du pétrole syrien sur demande des israéliens selon les aveux de Trump,   et donc il est reste à Tanaf.

Echec au Liban où toutes les formes de provocations, de sanctions,  de complots ont été tentées pour plonger le pays dans le chaos, le tout couronné par  l’arrivée de Pompeo avec sa déclaration de guerre contre le Hezbolah. Pis encore, quand David Satterfield est venu au Liban, il a menacé les responsables libanais directement affirmant que si les sites à Baalbeck ne sont pas éliminés « Israël » les bombardera, en vain.. Car, « Israël » n’a pas osé frapper et ce parce que nous lui avons promis qu’en cas d’attaques    nous riposterons rapidement et sans hésitation, sans compter les tentatives de s’accaparer de la volonté libanaise dans toute décision.

Echec au Yémen où la guerre est un projet américain, exécuté par les Saoudiens.

Echec en Afghanistan, Trump cherche une solution, une issue de   secours, il s’engage dans des négociations avec les talibans, puis soudain il rompt ces négociations.

Echec dans la réalisation du   deal du siècle qu’il comptait réaliser durant la première année de son mandat. Où en est aujourd’hui ce deal du siècle ? personne n’en parle !  Et ce grâce a la résistance des palestiniens malgré l’embargo, le siège, les assassinats, les sanctions, la démolition des maisons,  contre la bande de gaza et la Cisjordanie.

Enfin, l’ultime échec, l’Irak où le projet de Trump en Irak est clair tellement  il est très transparent et arrogant, trop imbu de lui-même. Cet homme   ne reconnait pas le droit international, n’a aucun scrupules, ni d’estime pour la communauté internationale. Trump s’est exprimé clairement dans toutes ses campagnes électorales et n’a cessé de répéter que le pétrole de l’Iran est un droit américain.  Pour lui, il est en droit  de s’accaparer de ce pétrole pour dédommager les USA  du prix de leurs présences en Irak durant toutes ces années.

La question est comment s’accaparer de ce pétrole, pour Trump la réponse est simple. Tant qu’il n’y a pas de gouvernement en Irak,  s’emparer des puits de pétrole irakiens est facile. Tant qu’il n’y a pas d’état fort et uni,  soit un état qui exécute les directives des USA, la question est réglé. Pour ce faire, les USA ont créée Daech pour déchirer l’Irak, le diviser, de l’aveu de  Mme Clinton.

Les USA n’ont pas cessé de s’ingérer dans les affaires de l’Irak,  et c’est là le problème de Trump avec Soleimani et Muhandess,  son projet est tombé avec la chute du projet Daech, et ce grâce aux positions de la haute référence religieuse irakienne,  des factions de résistance irakienne..  Et c’est à ce moment précis que les rôles de Soleimani et Muhandess dans le renforcement de la cohésion interne, dans la reconstruction du pays sur le plan politique, ont menacé les USA,  car l’argument   Daech justifiant la présence US n’avait plus lieu d’être, et donc des voix se sont élevées après la chute de Daech exigeant le retrait des forces US du pays.  Mais, elles ont refusé.

Apres Daech, des élections législatives ont eu lieu, reflétant avec force une nouvelle orientation politique générale axée sur un refus de se plier aux exigences US.   Les USA ont prétendu que cette nouvelle orientation ne représente pas le peuple irakien et l’ont accusé d’être pro-iranienne.  Peu importe, car suite à cette élection un gouvernement s’est formé,  opposé aux usa.  Le gouvernement d’   Abdel Mahdi a refusé de faire partie de la  campagne lancée contre l’Iran. IL a  refusé de soutenir le deal du siècle. Il a refusé de fermer ses frontières avec la Syrie, le gouvernement d’Abdel Mahdi a signé des accords avec la Chine valant des milliards de dollars pour la reconstruction du pays.

Sans compter des voix au sein de parlement  exigeant le retrait des forces US du pays.

Face à ce nouveau contexte en Irak, les USA ont paniqué. L’Irak fuyait entre leurs mains..

Les USA n’ont jamais voulu créée une démocratie en Irak au contraire ils ont fait venir des miliciens, des criminels qui ont égorgé des enfants, des femmes, détruit des villes, des lieux saints, décapités des hommes..

Les USA ont créé Daech pour entrainer les irakiens vers la guerre civile, or, la position ferme des tribus et des factions de résistance et de la haute référence religieuse irakiennes a empêché cela..

Et donc Trump s’est retrouvé face à une échéance électorale sans aucun exploit à offrir à l’opinion américaine..

De son coté,  Trump  prétend avoir réalisé des exploits en termes de politique étrangère. Il affirme au peuple américain qu’au Venezuela il a renversé le régime de Maduro, or c’était un  échec, à cuba idem, avec la Corée du nord idem, la Russie et la Chine, encore des échecs,  avec ses alliées, c’est pire, aucun respect, il les humilie et  les insulte, il ne parle que de trois choses :

-Il leur parle des 400 milliards de dollars qu’il a pris de l’Arabie.

-Il  parle des ventes d’armes valant de milliards de dollars avec des pays de la région , promettant en contre partie au peuple américain des offres d’emplois.

-Et le transfert d’alQods comme capitale de l’entité sioniste

A part cela qu’a- t-il réalisé dans la région ?? Rien

Le défi direct qui se pose aujourd’hui en Irak suite à cet assassinat est que nous ne sommes pas dans une situation d’assassinat  traditionnel, loin de là, nous sommes dans une situation qui marque le début d’un comportement   des usa dans la région, ils ont déclenché une nouvelle forme de guerre dans la région, ils ont étudié les éléments qui peuvent briser l’axe de la résistance dans le but de redorer   leur blason dans la région, afin de pouvoir l’exploiter ultérieurement à l’intérieur. Car les USA ne sont pas prêts à une guerre générale, elle est trop couteuse pour eux.
De même une guerre de la part d ’ « Israël » contre le Liban est trop compliquée pour l’entité et une guerre avec l’Iran  encore plus..
C’est pourquoi, les USA se sont concentrés sur un facteur qui représente au sein de l’axe de résistance un point central, le choix s’est porté sur Soleimani. D’ailleurs, lors de ma dernière rencontre avec Soleimani- une visite amicale car Soleimani était juste passer pour me voir-    je lui ai dit de prendre ses précautions car la presse US ne cesse de parler de lui, et donc cela est un prélude à son assassinat.. Evidemment, il s’est contenté de rire.
Bref, les USA  ont constaté que Soleimani se trouvait partout, en Palestine occupée, où il soutenait en armes, en logistique, en expertise, les factions de la résistance palestinienne,  au Liban, il était présent durant la guerre de 2006 contre l’agression israélienne, en Syrie il était présent contre Daech, en Irak on le voyait parmi les combattants sur les fronts, au Yémen, en Afghanistan, et enfin en Iran où  les iraniens savent qui est Soleimani, que veut dire Soleimani..

De plus, rappelons qu’« Israël » a estimé  que Soleimani était l’homme le plus dangereux depuis sa création, elle l’a qualifié de menace à son existence, elle pouvait le tuer en Syrie, surtout que Soleimani ne se cachait point, il était dans tous les champs de bataille,  mais l’entité sioniste n’ a pas osé, elle a recouru aux usa..

Et donc, la décision a été prise de le tuer de cette manière,  en revendiquant le crime, haut et fort, pour des raisons  psychologiques.

Car, les USA espèrent à travers cet assassinat de briser l’axe de résistance, de perturber ses factions,  d’affaiblir l’Iran, l’Irak..

Désormais, deux projets  s’opposent, s’affrontent : un projet hégémonique américano-sioniste dans la région qui veut mettre la main sur ses lieux saints, ses richesses, son  pétrole, même le pétrole  du Liban qui n’a toujours pas été exploré est une cible pour les USA , et, un projet d’indépendance, d’autonomie, de liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Entre ces deux projets, il y a ceux qui sont avec tel ou tel projet, il y a des gens au milieu, il y a des gens qui ne savent pas où être, il y a des gens qui observent attendant qui sera le vainqueur .


3-nos responsabilités
Cette confrontation entre ces deux visions, ces deux projets, la riposte à cet assassinat se sont déclenchés dans la nuit de l’assassinat en Iran. Les USA ont revendiqué cette agression aussi effrontément pour dire aux iraniens que nous avons tué publiquement l’un de vos chers généraux. Et ce pour la forcer à aller aux négociations, or l’Iran a répondu immédiatement via le communiqué de l’ayatollah Ali Khamenei, suivi par tous les hauts-responsables militaires iraniens   sans compter le peuple iranien qui est descendu spontanément à la rue scandant Mort aux USA. Les USA ont misé sur une réaction négative  du peuple iranien… ils se sont trompés,  et  donc le premier objectif de l’assassinat est tombé en moins de 6 heures : celui de faire plier l’Iran: peuple et Etat.

En Irak,   les usa ont misé  de semer la confusion au sein de hachd alchaabi, de plonger dans le chaos  la situation politique interne, de disperser l’unité irakienne etc..

OR, c’est tout le contraire qui s’est produit : peuple, députés, factions, tribus, haute référence religieuse se sont mobilisés, condamnant cet acte, le qualifiant de violation de leur souveraineté, exigeant l’expulsion des forces US du pays..

Mieux encore, toutes les blessures que les américains tentaient de rouvrir, datant de la guerre irano-irakienne, se sont cicatrisés à jamais   avec le sang mêlé des martyrs iraniens et irakiens qui est tombé sur le sol irakien. Une unité irako-iranienne s’est formée spontanément via  les cérémonies de deuil des martyrs irakiens et iraniens.

Les peuples irakiens et iraniens se sont unis dans la souffrance, dans le combat, dans la lutte contre l’occupation américaine. Le deuxième objectif de cet assassinat est tombé.

Aujourd’hui, et je m’adresse au peuple irakien,  le monde surveille la position du parlement :  voter contre l’accord de coopération avec les  usa, il faut s’attendre à une forte mobilisation de  la part des USA  pour empêcher que le parlement vote et nous espérons que ce vote aura lieu.  Et même dans le cas contraire, je connais les irakiens,  ces fils d’Abou Fadel Abbas (P),  refuseront la présence des forces US en Irak, car expulser les USA de l’Irak est la moindre des actions que ce cher peuple peut faire pour venger le sang de Muhandess.

Les USA vont découvrir bientôt que  l’assassinat de Soleimani et de Muhandess leur a couté la perte de l’Irak,  Soleimani a libéré l’Irak avec Muhandess, il faut préserver ce sang   en libérant l’Irak des usa..

De son côté, la Syrie  a affirmé poursuivre sa voie contre la lutte contre Daech,  de même au Yémen..

En ce qui concerne les mouvements  de résistance, un des objectifs, est de nous terroriser dans toute la région pour nous faire reculer, la premier riposte s’est traduite par  les factions de résistances de l’axe qui ont déclaré de manière unanime leur détermination  et loyauté à la   lutte contre l’occupation , sur le plan moral le martyr de Soleimani est un facteur de motivation car nous sommes  à deux doigts d’une importante victoire , une victoire historique, il faut poursuivre la lutte avec en tant de fierté et de courage comme la fait Soleimani..   Relisez notre Histoire et gardez en mémoire ce que nos imams n’ont cessé de répéter face aux oppresseurs et face aux tyrans : « Vous nous menacez de nous tuer alors que la mort est chez nous une tradition et le martyre une bénédiction ».

4-La riposte juste :

Ce crime criant doit  être puni.. il ne s’agit pas d’un crime impliquant une seule victime comme par exemple une   frappe américaine contre une base iranienne ou une personnalité iranienne autre que Soleimani , un el acte sera considéré comme une agression contre l’Iran.

Or, Soleimani ne représente pas sa personne, ni son pays d’origine, il représente la nation, l’axe de la résistance, viser Soleimani c’est viser le Liban, la Syrie, la Palestine, l’Afghanistan, cela dit, les Iraniens  sont libres de riposter comme  ils le jugent bon..

Et donc  je serai franc  envers nos amis,  nos alliés, d’abord,i l faut bien éclaircir un point :   l’Iran ne demandera à personne, ni aux forces de l’axe de la résistance, ni aux pays amis ou alliés de riposter… les forces de l’Axe sont libres de riposter ou pas, cela dépend de leur volonté, de leur évaluation de la situation, si elles ripostnte cela n’engage que la partie qui a riposté.. , soyons clair sur cette question : l’Iran n’a pas demandé et ne compte pas demandé de la part de quiconque une riposte.. L’Iran est en deuil  ..elle a perdu un de  ses meilleurs chefs. Elle saura quand et comment riposter.

Alors,  comment  allons-nous réagir ?   Allons-nous contenter de condamner sachant qu’une nouvelle période s’impose  exigeant une riposte juste ?..

Par juste, c’est-à-dire une justice  qui puisse refléter le statut de Soleimani, son poids stratégique..  Certes, il ne s’agit pas de tuer un responsable militaire ou un secrétaire d’état US, car le soulier de Soleimani ne vaut pas la tête de Trump ni les têtes de toute son administration, il n’y a pas de juste comparaison, dans ce cas.

Une riposte juste, et je marque mes mots : ne pourra se traduire que par l’expulsion de toutes les forces US de la région.

Toute base militaire, tout navire, tout soldat, tout marines, tout drone, tout chasseur US paieront le prix de leur présence dans notre région. Cela dit, le peuple américain n’a pas à nous craindre, sauf ceux qui collaborent et soutiennent directement cette administration. Notre bataille est avec l’auteur de ce crime soit l’armée US.

Car l’assassinat de Soleimani et de Muhandess, ne peut pas rester sans représailles ou ripostes, cela mettra en danger toute la région, cela ouvrira les portes à l’arrogance des USA et de l’entité sioniste.

Si les forces de la résistance choisissent cette confrontation, les usa sortiront de la région humiliés, vaincus,    les martyrs qui ont expulsé les forces US de la région, dans le passé,  sont toujours présents, ils étaient en nombre réduit auj. ils sont plus nombreux, plus armées, plus performants..

Le résultat de cette confrontation se traduira par un nombre infini de cercueils embarqués dans avions us de retour aux USA, alors les USA finiront par réaliser qu’ils     ont perdu la région …

La seule riposte juste à l’assassinat de Soleimani et de Muhandess est l’expulsion des troupes usa de la région, et cela se réalisera inchallah,  et nous récupérerons alQods,   dès que les usa seront expulsés de la région car  nous n’aurons  pas besoin d’une guerre avec les israéliens : ils plieront bagages par eux-mêmes.

Trump l’ignorant n’a aucune conscience de son acte, encore moins son administration, les jours à venir seront témoins de mes paroles, rappelez-vous.

Si seulement vous saviez quel sang sacré vous avez versé ?!!! Quel cœur vous avez transpercé ?!!  La riposte juste sera celle de tous les martyrs de l’axe de la résistance, de Soleimani, de Muhandess, de Ghareb Harb, de Imad Moughnieh..

Cette riposte juste est une décision prise dans le calme, nous ne sommes pas en colère, nous sommes des gens rationnels qui ne se laissent pas entrainer par les émotions, car pour nous, ce martyr nous offre une occasion pour finir avec cette hégémonie..

Dimanche, l'armée de l'air syrienne a frappé des bastions des groupes terroristes affiliés à Daech dans la région de Badiya al-Soukhna, dans l'est de la Syrie.

Les avions à réaction et les hélicoptères d'attaque de l'armée de l'air syrienne ont pris pour cible des bastions des groupes terroristes affilés à Daech, situés entre les villes d'al-Soukhna et d'al-Shoula dans l’est du pays.

« Grâce à l’Iran, son Leader et des commandants comme le général de corps d’armée Qassem Soleimani, la Résistance libanaise est devenue une menace pour l'existence du régime israélien », a déclaré Seyyed Hassan Nasrallah, lors d’un discours, prononcé dimanche 12 janvier.

À l’occasion du septième jour du deuil de l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani et ses compagnons, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a prononcé un discours qui a été retransmis en direct par vidéoconférence dans les centres culturels de Baalbek, de Hermel, de Nabatieh, de Bekaa, de Tyr et de Bint-Jbeil.

Évoquant l’attaque de représailles de l’Iran contre une base militaire américaine en Irak, Nasrallah a déclaré : « la riposte au crime commis par les États-Unis, entraînant l’assassinat de Qassem Soleimani, ne se résume pas en une seule opération. Il s’agit d’un processus à long terme qui devra se solder par l’expulsion des militaires américains de la région. Les militaires américains doivent quitter le Moyen-Orient, ou comme le Leader de la Révolution islamique l’appelle : l’Asie de l’Ouest ».

Le numéro un du Hezbollah a réaffirmé que ce qui s’était passé à Aïn al-Asad n’était qu’une gifle, comme l’avait indiqué le Leader de la Révolution islamique. « Quiconque pense que l’attaque contre Aïn al-Asad était une riposte à l’assassinat de Qassem Soleimani se leurre », a-t-il déclaré ajoutant que « ce n’est que le début d’un long processus ».

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a reçu dimanche 12 janvier dans la soirée l’émir du Qatar, le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani et la délégation l’accompagnant. « La situation actuelle dans la région nécessite plus que jamais l’existence des relations solides entre les pays face aux complots de l’ennemi », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.

L’Ayatollah Khamenei a ajouté : « La République islamique d’Iran et le président Rohani, en personne, ont annoncé à maintes reprises qu’ils sont prêts à développer la coopération avec les pays de la région. La situation actuelle de la région n’est pas convenable et la raison en est les actes corrupteurs des Etats-Unis et de leurs cohortes. La seule solution pour y remédier se trouve dans les coopérations intra-régionales. Nos bonnes relations économiques ne sont pas au niveau de nos bonnes relations politiques et diplomatiques. Il faut renforcer les coopérations bilatérales dans tous les domaines. Bien sûr, ceux qui sont venus de l’autre bout du monde ne souhaitent pas le renforcement de relations entre les pays de la région, mais les peuples de la région n’acceptent plus leur ingérence et ne supportent plus leur diktat. »

« Je partage votre point de vue et je suis d’avis qu’il faut renforcer les coopérations régionales et engager le dialogue entre les pays de la région », a déclaré le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani lors de cette rencontre à laquelle a également participé le président iranien Hassan Rohani.

« Nous avons convenu que la réunion de la commission mixte irano-qatari ait lieu dans trois mois et j’espère que nos relations économiques atteignent le même niveau que nos relations politiques », a déclaré l’émir du Qatar.

L'émir qatari a conclu ses propos en saluant le soutien de l'Iran à son pays, en particulier au moment du blocus saoudien de Doha.

L'émir qatari cheikh Tamim bin Hamad Al Thani (4e D) et le président iranien Hassan Rohani (4e G) s'entretiennent en Iran le 12 janvier 2020. (Photo de president.ir)

S'exprimant lors d'une réunion avec le président Rouhani à Téhéran plus tôt dans la journée, Al-Thani a déclaré que son pays attachait de l'importance à la coopération avec l'Iran en tant qu'acteur influent dans la région, soulignant que toute coordination sécuritaire entre les pays de la région ne serait d'aucune utilité en l'absence de la République islamique d'Iran.

Le Qatar estime que la montée des tensions dans la région ne profite à aucun pays, a déclaré l'émir, soulignant le fait que la République islamique d'Iran a toujours adopté une position sage et prudente sur les développements régionaux.