L’Islam a aussi confirmé et ancré le principe de l’amitié et de l’entente dans la société musulmane par la mise en oeuvre d’une éducation favorisant l’épanouissement des sentiments humains entre les Croyants.
Il ne permet pas qu’un musulman aisé et opulent vive dans l’indifférence à l’égard des pauvres, et voue un amour exclusif à l’accumulation de l’argent, car l’avarice et la parcimonie pourraient le conduire à violer les droits des musulmans démunis sur les riches.
Le Coran explicite cette réalité dans ce verset:
«Que ceux qui sont avares de ce que Dieu leur donne de par Sa grâce ne comptent point que ce soit bon pour eux: au contraire c’est mauvais pour eux: bientôt au Jour de la Résurrection, on leur attachera en guise de collier ce dont ils sont avares. A Dieu l’héritage des Cieux et de la terre. Et Dieu est bien informé de ce que vous faites.»
Les musulmans doivent se soumettre aux principes de l’amitié, du réconfort et de l’entente, et faire reposer leur vie sur les bases de l’entraide et de la solidarité. Leurs coeur seront aussi toujours animés de bons sentiments. Comme l’abjection et l’avarice constituent des freins à l’épanouissement de ces derniers, l’Islam les combat avec véhémence.
Le Prophète- que la paix et les salutations infinies de Dieu soit sur lui et sur sa Famille- a affirmé:
«Rien ne nuit à l’Islam autant que la mesquinerie.»
La cupidité est un défaut blâmable qui fait table rase de tout repos et de toute tranquillité.
Le Messager de Dieu Mohammad Ibn Abdollah a dit aussi:
«De tous les hommes, l’avare est celui qui connaît moins de repos.»
Un savant occidental dit:
«L’homme qui manque d’affection, en souffre généralement, et se reproche ses propres actes dont il n’est pas satisfait. C’est pourquoi beaucoup d’entre nous envient les autres, qu’ils soient riches ou pauvres, ils trouveront toujours un prétexte pour les blâmer et être malveillants à leur endroit.
Sayyed Moujtaba Moussavi Lâri dans "problèmes moraux et psychologiques"
Amitié
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Ethnique et Morale