تقي زاده

تقي زاده

Pendant la semaine de la ''Bassidj de la construction'', plus de 225 projets d'une valeur de plus d'un milliard de dollar seront inaugurés dans la province iranienne de Sistan-e-Baloutchistan où il a y une forte présence de la minorité sunnite.Le responsable de la Bassidj de la construction de Sistan-e-Baloutchistan a déclaré que ces projets sont un cadeau d Guide suprême aux gens opprimés. La construction des maisons, des projets de la création de l'emploi et des projets agricoles font partie de ces projets, a-t-il indiqué.

Une partie de ces projets se situent dans la région de Baloutchistan et le reste se trouve dans la région de Sistan. Nous avons programmé la création de 3000 emplois dans la province, a-t-il ajouté.
 

L’accord sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie est entré en vigueur dans la nuit de vendredi à samedi.

L’accord, signé par la Russie, l’Iran et la Turquie, est entré en vigueur ce vendredi 5 mai à minuit.

Jeudi 4 mai, le projet de l’accord sur la création de quatre zones de désescalade en Syrie a été signé par les pays observateurs des pourparlers de paix d’Astana. Un groupe de travail sera mis sur pied durant les cinq jours qui suivent la conclusion de l’accord pour définir les régions de désescalade et traiter les aspects techniques de cette initiative.

Par ailleurs, les garants de cet accord (la Russie, l’Iran et la Turquie) devront établir des cartes, d’ici le 22 mai, pour en fixer les limites géographiques.

Vendredi 5 mai, l’envoyé spécial du président russe pour les négociations d’Astana Alexandre Lavrentiev a annoncé que les zones de désescalade seront fermées aux avions de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis.

Alexandre Lavrentiev a affirmé aussi que Téhéran, Moscou et Ankara allaient mettre au courant le Conseil de sécurité de l’ONU de la signature de l’accord sur la création des zones de désescalade et qu’ils s’attendaient à ce que cet organe reconnaisse cet accord.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est entretenu, ce vendredi, au téléphone avec son homologue américain Rex Tillerson, au sujet dudit accord.

La délégation de l’opposition syrienne à Astana a dénoncé l’accord sur la création des zones de désescalade en Syrie, disant que cet accord était dépourvu de tout aspect exécutif. 

 
 
 
samedi, 06 mai 2017 08:37

« Pas ça ! »

La campagne électorale présidentielle française s’est transformée en un exercice de propagande. Les électeurs sont bombardés de messages abscons qu’ils n’ont pas le temps d’analyser, mais qui les imprègnent.
À titre d’exemple, lors de son meeting d’Amiens, Emmanuel Macron a accusé Marine Le Pen de s’être réfugiée auprès des Prussiens lors du siège de Paris… en 1870, puis d’avoir partagé l’idéologie destructrice de l’Allemagne… en 1914. Sur ce, il s’est exclamé avec exaltation : « Pas ça !, Pas ça !, Pas ça ! ». Bien sûr, vous n’avez pas écouté ce message, mais vous l’avez entendu : Marine Le Pen ne serait pas l’incarnation de la Nation qu’elle prétend être, mais de la Trahison. Vous devriez lui faire barrage et donc voter Macron.
Le sociologue Jean-Claude Paye nous explique pourquoi personne n’a réagit à ce délire soigneusement préparé et retransmis sans broncher par toutes les chaînes de télévision.+

 

Écoutez très attentivement cette vidéo : brandissant la médaille commémorative de la nécropole de Notre-Dame-de-Lorette où reposent 45 000 combattants de la Première Guerre mondiale, Emmanuel Macron y affirme que celle-ci avait été déclarée par des dirigeants qui pensaient : « Nous allons mieux que le voisin, alors allons le détruire ». Puis, il accuse Marine Le Pen et ses amis, « réfugiés au château de Montretout », de partager la même idéologie que l’agresseur et de vouloir précipiter la France dans une guerre identique. Avec véhémence, il s’exclame : « Pas ça !, Pas ça !, Pas ça ! »
Le château de Montretout, où Marine Le Pen a été élevée, avait été pris par les Prussiens lors du siège de Paris, en… 1870. L’expression « réfugiés au château de Montretout » évoque donc un lien entre Marine Le Pen enfant et le roi de Prusse et empereur d’Allemagne Guillaume Ier.
Les héros de Notre-Dame-de Lorette sont tombés au champ d’honneur en… 1914-18. Et le but de guerre de l’empereur Guillaume II n’était certainement pas de détruire la France .
C’est la première fois que l’on invente un lien de causalité entre la guerre de 1870, la Première Guerre mondiale et le Front National. Marine Le Pen est née en 1968.

Lors d’un meeting à Arras, le 26 avril 2017, Emmanuel Macron a réutilisé une procédure habituelle, fonctionnant comme une compulsion de répétition. Il a fermement condamné le Front National comme un parti incarnant la guerre, la vraie : celle de 1914-18 et, dans un élan exalté, s’est emporté contre la perspective d’une venue au pouvoir de Marine Le Pen en s’écriant : « Pas ça !, Pas ça !, Pas ça ! ». Cette opposition à l’image de la guerre, dont le Front National serait l’incarnation, contraste avec sa volonté proclamée de s’engager dans la guerre actuelle, d’intervenir en Syrie, même sans mandat de l’Onu, en violation du droit international, pour renverser le président élu Bachar el Assad [1]. Ainsi, Macron propose la guerre réelle comme programme électoral, afin de conjurer le danger de l’image de la guerre.

La Corée du Nord a accusé vendredi 5 mai, la CIA et la Corée du Sud d’avoir fomenté un "complot vicieux" pour assassiner Kim Jong-un.

Le ministère nord-coréen de la Sécurité de l’État a publié un communiqué, menaçant de s’infiltrer au sein des services de renseignement qui fomentent des complots contre la Corée du Nord, dont celui des « impérialistes américains et leurs mercenaires ».

Le ministère n’a pas mentionné de contre-attaque précise. Il s'agirait plutôt d’une guerre verbale, sur fond de tensions pesant actuellement sur la péninsule coréenne.

« Nous démasquerons et détruirons sans pitié le dernier des terroristes de la CIA et des renseignements fantoches de Corée du Sud », ajoute le communiqué, qui affirme que le complot équivaut à « une déclaration de guerre »

Selon le communiqué, « la CIA et le Renseignement sud-coréen ont recruté un citoyen nord-coréen alors qu'il travaillait en Russie et lui ont versé des pots-de-vin pour l’encourager à assassiner Kim Jong-un ».

Le ministère nord-coréen de la Sécurité de l’État a ajouté que ledit citoyen avait été corrompu et acheté par les « mercenaires sud-coréens ». La somme de 20 000 dollars ainsi qu'un émetteur-récepteur satellite ont été mis à sa disposition. Plus tard, des substances biochimiques lui ont été fournies pour prendre en cible le leader nord-coréen lors de cérémonies à Pyongyang.

Cité par le site web HuffPost, Pyongyang évoque « des substances chimiques radioactives ou des nanosubstances empoisonnées». L'une des meilleures méthodes selon le site, car elle n'implique pas de s'approcher de la cible et génère des résultats mortels progressifs entre six à douze mois.

La tension s’est aggravée pendant les dernières semaines dans la péninsule coréenne sur fond du sixième test nucléaire de la Corée du Nord ayant pour objectif de défier les sanctions que lui a imposées le Conseil de sécurité de l’ONU.

Dans un communiqué, l'équipe d'Emmanuel Macron, candidat du mouvement « En Marche! » à l’élection présidentielle française, dénonce un "piratage massif" contre sa campagne, après une fuite mêlant "documents authentiques" et "faux documents".

L’équipe d’Emmanuel Macron vient d’annoncer la nouvelle quelques minutes avant la clôture de la campagne officielle pour le second tour de l'élection présidentielle très serrée opposant le candidat d'En Marche! à Marine Le Pen.

Cité par Sky News, des dizaines de milliers d'emails personnels et professionnels, contenant les discussions internes du mouvement, des documents, des factures et des photos de toute l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron ont fuité par des hackers dont l’identité reste toujours inconnue. Ils sont depuis massivement diffusés sur les réseaux sociaux.

Selon le communiqué publié par l’équipe de Macron, les documents qui circulent sur les réseaux sociaux sont un ensemble de documents authentiques et faux. Une opération qui vise à « déstabiliser l’élection présidentielle française et la démocratie. »

Au lendemain du second tour et alors que la campagne officielle a pris fin, vendredi 5 mai, à minuit, Macron et son équipe sont préoccupés par le timing de leur gestion de crise provoquée par ces fuites et par les impacts qu’elles auraient sur l’élection.

À noter que Marine Le Pen, la candidate du parti de l'extrême droite, FN, avait annoncé, elle aussi, dans un communiqué vendredi, que son site de campagne avait été visé à plusieurs reprises par des « attaques informatiques régulières et ciblées ».

Le second tour de l'élection présidentielle se déroulera ce dimanche 7 mai. Emmanuel Macron est en position de force, selon les sondages, devant Marine Le Pen pour succéder à François Hollande à l’Élysée. 

 
 
 

Le principal conseiller du président turc a exprimé sa colère contre la poursuite des coopérations entre les forces spéciales américaines et les combattants kurdes dans le nord de la Syrie.

« En cas de poursuite de la coopération entre les forces spéciales américaines et les Kurdes, l’armée turque oublierait à l’avenir la présence des blindés américains et il serait possible qu’ils fassent l’objet de tirs de missiles turcs », a averti le principal conseiller du président turc, Ilnur Çevik, dans des propos rapportés par Russia Today.

« Cette menace, qui a été proférée après l’entretien entre les présidents turc et russe sur la création d’une zone sécurisée en Syrie, témoigne de l’éventualité d’une intervention militaire en Syrie et de l’exacerbation de la tension dans les relations entre Washington et Ankara », estime la revue américaine Foreign Policy.

« Les forces spéciales américaines sont présentes dans les régions kurdes du nord de la Syrie, dont Manbij. Depuis le déclenchement de la crise et de la guerre en Syrie, les Kurdes de ce pays sont toujours menacés par les groupes terroristes soutenus par la Turquie », écrit Russia Today.

Les forces spéciales américaines soutiennent les Forces démocratiques syriennes (FDS), majoritairement composées de Kurdes, un soutien à propos duquel la Turquie a fait part à maintes reprises de son mécontentement. 

Le parti au pouvoir en Algérie depuis l’indépendance et son principal allié ont remporté la majorité absolue lors des élections législatives du jeudi 4 mai 2017.

Le Front de libération nationale (FLN) du président Abdelaziz Bouteflika a obtenu 164 sièges sur les 462 de l’Assemblée nationale populaire, la chambre basse du Parlement, a annoncé le ministre de l’Intérieur Nourredine Bedoui en présentant les résultats préliminaires au cours d’une conférence de presse.

Le ministre algérien de l’Intérieur Noureddine Bedoui annonce le résultat des élections législatives, le 5 mai 2017 à Alger. ©AFP

Le FLN conserve la majorité absolue grâce à son allié du Rassemblement national démocratique (RND), en nette progression avec 97 sièges contre 70 il y a cinq ans. Ce parti, créé en 1997, est dirigé par le directeur de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia.

Le taux de participation atteint 38,25 % sans tenir compte du vote des nombreux Algériens vivant à l’étranger, selon le ministère.

Ce jeudi 4 mai, le peuple algérien s’est rendu aux urnes pour élire ses représentants au Parlement, a rapporté Fars News.

D’après les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, 23 millions d’Algériens remplissent les conditions nécessaires pour élire les 462 représentants de l’Assemblée nationale populaire (ANP, chambre basse du Parlement).

Les élections législatives algériennes ont débuté ce matin à 7 heures et se poursuivront jusqu’à 18 heures. Une prolongation serait prévue pour certaines régions.

Les ressortissants algériens résidant à l’étranger et les tribus de ce pays se sont rendus respectivement samedi et lundi dans les bureaux de vote où ils devaient élire conformément à la loi 8 représentants parmi eux.

Quelque 11 500 personnes, issues de 63 partis, 10 listes indépendantes et d’alliances inter-partis se sont portées candidates.

Près de 10 000 agents des forces de sécurité assurent le bon déroulement des législatives et le ministère de l’Intérieur a renforcé les dispositifs de sécurité sur les frontières.

Vu la participation du Front de libération nationale (FLN) qui, depuis l’indépendance de ce pays vis-à-vis de la France en 1962, est la principale force politique, on s’attend à ce que la participation soit faible, a écrit Reuters.  

Sans l’ombre d’un doute, le FLN et le Rassemblement national démocratique (RND) remporteront la victoire face à des opposants faibles qui se divisent entre partis de droite et de gauche.

Les élections législatives algériennes se déroulent à un moment sensible, alors que ce pays a décidé de surmonter les impacts économiques de la baisse du prix mondial du pétrole.  

La nouvelle Constitution algérienne autorise le Parlement à désigner le Premier ministre. Et pourtant, les détracteurs de la nouvelle Constitution considèrent cette prérogative comme un instrument pour faire accepter les décisions prises par le gouvernement.

Lors des législatives de 2012, le PLN et le RND ont obtenu respectivement 221 et 70 sièges et le taux de participation était de 43 %.

Le ministre de l’Intérieur annoncera demain matin les résultats des élections législatives.

Comment un officier allemand a-t-il pu se faire passer pour un réfugié syrien? Le scandale qui éclabousse la Allemagne: un scandale révèle la gestion erratique des demandes d'asile jette une lumière crue sur la gestion erratique des demandes d'asile dans le pays depuis l'afflux de migrants.
Franco Albrecht, lieutenant aujourd'hui sous les verrous, a réussi à faire croire qu'il était un réfugié syrien fuyant la guerre et obtenu à ce titre en 2016 un droit de séjour d'un an ainsi qu'une allocation mensuelle de 409 euros.

Pourtant le militaire de 28 ans, soupçonné d'avoir avec cette couverture préparé un attentat contre des personnalités de gauche ou des étrangers, ne parlait pas l'arabe lors de son audition devant l'administration chargée de sa demande d'asile.

Et il s'est présenté sous l'identité étrange de David Benjamin en prétendant appartenir à une minorité française de Syrie.

Cette rocambolesque affaire ravive des questions embarrassantes sur la gestion de plus d'un million de dossiers de demandes d'asile depuis l'afflux de 2015/2016, alors que les autorités allemandes avaient promis de scruter avec sévérité les dossiers face aux fraudeurs et à la menace extrémiste.

- Interprètes incompétents -
Des ONG et juristes tirent depuis plusieurs mois la sonnette d'alarme. Ils dénoncent notamment un personnel sous qualifié, des interprètes incompétents et un chaos administratif qui peuvent avoir des conséquences graves pour des populations vulnérables.

Avec les arrivées massives de migrants, l'Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) s'est retrouvé face à une tache colossale. En quelques mois, cette administration chargée d'auditionner les requérants et de statuer sur leur demande a dû recruter à tout-va pour passer de 3.000 employés à 7.300.

Des contrôleurs de gestion, des géographes et même des soldats ont été engagés. Leur formation interne a été réduite à la portion congrue: de 14 semaines à 10 jours parfois.

"Seule la quantité compte encore et non plus la qualité" quand on veut statuer sur un million de demandes d'asile en un an, dénonce Sebastian Ludwig de l'organisation sociale de l'Eglise protestante (Diakonie).

Fin 2016, une montagne de 450.000 dossiers non traités s'empilait sur les bureaux du BAMF.

Résultat: certains réfugiés attendent près d'un an avant d'être fixé sur leur sort. D'autres, convoqués par le BAMF, patientent des heures durant pour passer leur entretien individuel avant d'être renvoyés chez eux sans avoir été entendus, faute de temps.

Les interprètes, recrutés en masse et faiblement rémunérés, sont rarement des professionnels. Dans certains cas, ils connaissent à peine la langue qu'ils sont censé traduire.

"De plus en plus souvent, des gens décident (d'accorder l'asile ou non) alors qu'ils n'y connaissent rien. Ils ne savent pas le b.a-b.a du droit d'asile", s'insurge un avocat munichois qui défend des réfugiés depuis des décennies, Hubert Heinhold, dans l'hebdomadaire Die Zeit.

- Deux décisions -

Réfugié à Berlin, Mohamed Homad, un Syrien d'Alep, a eu la mauvaise surprise fin octobre 2016 de recevoir deux décisions concernant sa demande.
 
Israël a annoncé mercredi une nouvelle réduction de sa contribution à l'Onu pour dénoncer une résolution de l'Unesco qui nie, selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le lien historique entre les juifs et Jérusalem en y présentant Israël comme une "puissance occupante".La résolution stipule que "toutes les mesures (...) prises par Israël, une puissance occupante, qui ont altéré ou visent à altérer le statut de la Ville sainte de Jérusalem", notamment la loi d'annexion de Jérusalem-Est occupée depuis 1967 par Israël, sont "nulles et non avenues et doivent être annulées".

Le texte, adopté mardi par l'Unesco par 22 voix contre 10 et 23 abstentions, doit encore être entériné vendredi par le conseil exécutif de l'agence onusienne basée à Paris.

"L'Unesco a une nouvelle fois accepté hier une résolution absurde sur le statut de Jérusalem, la capitale du peuple juif depuis 3.000 ans", a lancé M. Netanyahu lors d'une réunion du gouvernement.

Il s'agit de la troisième coupe ordonnée par le gouvernement ces derniers mois pour protester contre des votes qu'il juge hostiles à Israël, faisant plonger sa contribution de 11 millions de dollars à 3,7 millions, selon un responsable israélien.