
تقي زاده
Lac Tchad : Boko Haram tue 600 enseignants
Selon un rapport du journal nigérian Daily Post, le groupe terroriste Boko Haram a massacré 600 enseignants et causé ainsi la fermeture de plus de 1 200 écoles et centres d’éducation.
L’Unicef a rapporté que le massacre avait eu lieu près du lac Tchad, en Afrique de l’Ouest. « Avec la fermeture des écoles, c’est plus de 158 900 élèves qui se retrouvent depuis 8 ans sans établissement scolaire », a affirmé le Fonds pour l’enfance des Nations unies dans un communiqué.
La région du lac Tchad inclut le Nigeria, le Cameroun, le Niger et le Tchad. Les enfants, notamment au Nigeria, souffrent terriblement des répercussions des exactions perpétrées par Boko Haram.
Selon le communiqué de l’Unicef, les enfants sont quotidiennement confrontés à l’insécurité et aux traumatismes faisant suite aux attaques armées et aux enlèvements.
Le 14 avril 2014, le groupe terroriste Boko Haram avait enlevé 276 adolescentes dans un établissement scolaire public de la ville de Chibok, dans le nord-est du Nigeria. Cinquante-sept d’entre elles avaient réussi à s’échapper dans les heures suivant leur enlèvement, mais plus de 200 étaient toujours portées disparues.
Depuis 2009, le groupe opère généralement dans les zones rurales et agricoles, dans le nord-est du Nigeria.
Plus de 30 000 personnes, depuis 2010, ont été les victimes de l’extrême violence de Boko Haram, qui campe tout au long de la frontière nord-est entre le Nigeria et le Niger où il tente d’instaurer un État indépendant.
L’état d’urgence au Mali a été prolongé de 6 mois
À la suite de la multiplication des menaces terroristes, l’Assemblée nationale du Mali a donné son aval à la prolongation de l’état d’urgence dans ce pays.
Le feu vert donné par l’Assemblée nationale malienne à la prolongation de l’état d’urgence renforcera le climat sécuritaire et contribuera à de plus en plus d’arrestations au Mali, a rapporté ce dimanche Reuters.
Après le coup d’État en 2012, l’insécurité règne dans ce pays où les groupes armés sont montés en puissance.
Le gouvernement et les opposants armés ont signé en 2015 un accord de paix pour mettre fin à l’insécurité dans le nord et le centre du Mali. Cependant, ce pays est toujours le théâtre d’affrontements entre les groupes armés.
Les forces des Nations unies et les militaires français sont présents au Mali depuis le milieu de l’année 2013 et pourtant ils n’ont pas réussi à y instaurer une paix durable.
Avec une population de 16 millions d’habitants, ce pays musulman est l’un des pays les plus pauvres de la planète. L’or, l’uranium, le sel et l’élevage font partie des ressources naturelles et des revenus du Mali.
Le Mali est l’une des anciennes colonies françaises en Afrique, un pays auquel ne renonce pas facilement Paris en raison de ses ressources en or et en uranium. Les groupes terroristes, notamment al-Qaïda, ont eux aussi les yeux rivés sur ces ressources.
En Égypte, les accrochages ont laissé 6 morts dans le Sinaï
En Égypte, 6 personnes ont trouvé la mort lors d’un affrontement qui a éclaté entre les terroristes de Daech et les forces tribales du Sinaï dans le nord-est du pays.
4 morts chez Daech et 2 du côté de la tribu des Tarabine : tel est le bilan des morts que rapporte l’agence de presse iranienne Mehr, citant une source sécuritaire qui a souhaité rester anonyme.
Cette source affirme que, lors d’accrochages, les éléments de Daech ont abattu deux membres de la tribu précitée dans le désert du Sinaï avant d’essuyer eux-mêmes 4 pertes dans leurs rangs.
Dans un communiqué, la tribu des Tarabine avait invité les autres tribus du Sinaï à s’unir contre le groupe terroriste Daech.
Un des plus dangereux groupes takfiristes déployés dans le Sinaï, qui portait jusqu’il y a peu le nom d’Ansar Baït al-Maqdis, s’est rebaptisé Commandement central de la province du Sinaï après avoir prêté allégeance à Daech.
L’Égypte souffre depuis ces dernières années du problème du terrorisme. Mais en fait, les récentes arrestations qui ont eu lieu dans le désert du Sinaï n’ont aucun rapport avec les questions sécuritaires en Égypte : la double explosion de lundi dernier devant les églises des deux villes de Tanta et d’Alexandrie a coûté la vie à plus de 500 personnes et a laissé des dizaines de blessés. Cet attentat a été revendiqué par le groupe terroriste Daech.
Deux personnes tuées dans des affrontements dans la capitale kényane
La police kényane a annoncé que deux personnes avaient été tuées à Nairobi suite à des affrontements sur fond politique.
Selon Xinhua, Joseph Bouint, commandant suprême de la police kényane, a annoncé la mort des deux personnes en ajoutant : « 63 autres personnes ont été arrêtées par la police pour atteinte à la sécurité du pays. » Il semble que la police poursuit les travaux d’identification des assaillants et les circonstances de l’incident meurtrier.
Le Kenya est exposé à de graves problèmes sécuritaires et différentes régions de ce pays sont régulièrement la cible d’attaques perpétrées par des personnes armées ayant des antécédents d’actions terroristes.
Le jeudi 27 avril, l’ex-Premier ministre, Raila Odinga, s’est présenté comme candidat de l’opposition à la présidentielle kényane prévue pour le 8 août 2017. À 72 ans, Odinga engage sa quatrième campagne présidentielle. Il devra affronter le président sortant, Uhuru Kenyatta.
Dix ans après les violences post-électorales de 2007, qui avaient fait 1 100 morts et un demi-million de déplacés, la communauté internationale craint de nouveaux affrontements. « On se prépare au scénario du pire », a déclaré un diplomate en poste à Nairobi.
Attentat terroriste de Boko Haram au Cameroun
Boko Haram a réclamé l'attentat suicide perpétré, vendredi 28 avril, au nord du Cameroun, causant un mort et un blessé.
Les terroristes de Boko Haram ont perpétré, vendredi 28 avril, un attentat suicide dans une cité située dans la région camerounaise de l'Extrême-Nord, zone limitrophe avec le Nigeria. L'auteur de l'attentat a été tué et un autre civil blessé.
« Perpétré dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, l'attentat a causé la mort du terroriste lui-même faisant aussi un blessé parmi les civils», a précisé le général Bouba Dobekreo, commandant du premier secteur de la force conjointe d’Afrique. Il tient Boko Haram pour responsable de cet attentat.
Selon l’agence de presse turque Anadolu, la force conjointe d’Afrique est une coalition militaire composée de forces des pays littoraux du lac Tchad, à savoir le Cameroun, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Cette coalition qui propose le combat contre le groupe terroriste Boko Haram a été formée en mai 2015.
À noter que, le 19 avril 2017, dans la commune Kolofat de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, un autre attentat mené par Boko Haram avait fait 4 morts parmi les civils.
Boko Haram, version africaine de Daech, est un groupe terroriste d’origine nigériane, formé en janvier 2002, s'appuyant sur l’idéologie salafiste. Formé et largement épaulé par l’armée nigériane, ce groupe terroriste est accusé de plusieurs crimes de guerre et contre l’humanité en Afrique. Actuellement, seule l’armée camerounaise mène un combat aussi acharné qu'efficace contre Boko Haram. Toutes les incursions de ce groupe terroriste sur le territoire camerounais ont été repoussées par les forces de l'armée camerounaise déployées dans l'Extrême-Nord de ce pays. À ce jour, l'armée camerounaise a fait encaisser plusieurs défaites à Boko Haram. Pour n'en citer qu'un exemple l'armée camerounaise a infligé de lourdes pertes à ce groupe terroriste au cours du combat de Kolofat, survenu le 12 janvier 2015.
Manifestation à Istanbul: la police use de gaz lacrymogène
Le groupe de manifestants dispersé, composé de divers groupes de gauche, avait dévoilé des banderoles portant des slogans contre le gouvernement, tels que "Longue vie au 1er mai, non au dictateur!". Au moins l'un d'entre eux a été arrêté par la police, a constaté l'AFP.
Les autorités turques ont interdit les rassemblements sur la place Taksim, lieu emblématique des mouvements de contestation en Turquie. La police a ainsi barré les accès à la place lundi.
Plusieurs milliers de personnes manifestaient en revanche à Bakirkoy, près de l'aéroport Atatürk sur la rive européenne d'Istanbul, pour le rassemblement du 1er mai.
Conférence de la ''Mise en place de la diplomatie de l'unité dans le monde musulman'' sera tenue
Cette conférence sera tenue en présence des membres des syndicats et des ONG du rapprochement islamique. Des élites et des penseurs iraniens participeront également à la conférence.
La tenue de cette conférence est une introduction de la conférence internationale sur la diplomatie de l'unité islamique qui sera tenue dans quelques mois.
Manifestations des ouvrières musulmanes contre l’interdiction du voile en Suède

L'Afghanistan, "l'autre" Vietnam des USA ?
Les États-Unis accusent la Russie de livrer des armes aux talibans alors que Washington les a déjà soutenus. À l'époque où les troupes de l'Union soviétique (URSS) étaient déployées en Afghanistan, les États-Unis n'ont pas lésiné pour soutenir les talibans, en balisant le terrain au retrait humiliant des troupes soviétiques.

Or, il faudrait se demander maintenant si le même sort attend les Américains opérant en Afghanistan ? Selon le journal Rai al-Youm, les États-Unis pointent du doigt la Russie accusée de fournir des armes aux talibans en Afghanistan. Sachant qu'à l'époque de l'occupation de ce pays par l'Union soviétique, Washington approvisionnait le groupe en armes.
Par conséquent, est-ce que le prétendu soutien de Moscou aux talibans transformera l'Afghanistan en un "autre Vietnam" ?
La visite surprise du chef du Pentagone à Kaboul
Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, est arrivé lundi 24 avril en Afghanistan. Cette visite montre que ce pays n'est pas en sécurité et que son gouvernement central est incapable de contrôler un grand pan du territoire national.

Les réalités que James Mattis a oubliées
Il est important de rappeler que l'actuel chef du Pentagone assumait le commandement des troupes américaines au Moyen-Orient et menait des combats serrés avec les effectifs américains en Afghanistan.
Lui qui accuse les forces russes de violer les lois internationales, a oublié que son pays a déjà livré aux talibans des missiles antichars et antiaériens Stinger et qu'à l'époque de l'occupation de l'Afghanistan par les forces soviétiques, les États-Unis ont expédié des milliards de dollars à destination de ce pays via leurs alliés saoudiens et certaines monarchies du golfe Persique. Par ailleurs, à l'heure actuelle, Washington fournit des armes et de l'argent aux terroristes opérant en Syrie qui sont formés pour combattre la nation et le gouvernement syriens.
À l'époque où l'Afghanistan était sous la botte soviétique, le soutien des États-Unis aux talibans a entraîné l'échec de l'URSS et son retrait scandaleux de l'Afghanistan.
Il semble que l'histoire veuille se répéter. Les talibans sont prêts à vaincre les Américains jusqu'au dernier et à récupérer le pouvoir même si une coalition avec la Russie - sortie du carcan bolchevique - s'annonce indispensable.

Neuf gardes-frontières iraniens tués: l’ambassadeur du Pakistan à Téhéran est convoqué
L’ambassadeur du Pakistan en poste à Téhéran a été convoqué, vendredi 28 avril, par le ministère des Affaires étrangères, suite à l’attaque terroriste ayant coûté la vie à neuf gardes-frontières iraniens.
« Nous avons fait part à l’ambassadeur pakistanais de nos protestations les plus vives et nous nous attendons à ce que la partie pakistanaise déploie des efforts a maxima pour identifier, arrêter et punir les terroristes qui ont tué les gardes-frontières iraniens. Malheureusement, l’insécurité règne sur les frontières pakistanaises alors que nous avons énormément œuvré pour y rétablir la sécurité. On s’attend à ce que le gouvernement pakistanais tienne ses promesses et fasse en sorte que de telles tragédies venant de son territoire ne se reproduisent plus », a expliqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi.
L’ambassadeur pakistanais a présenté ses condoléances et compati avec les familles des victimes. Il a promis de transmettre à son gouvernement, dans les plus brefs délais, les doléances des responsables iraniens.