
تقي زاده
اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَقَ
LA ZIYARAT DU Prophète (psl)
اَشْهَدُ اَنْ لا اِلـهَ إلاّ اللهُ وَحْدَهُ لا شَريكَ لَهُ J’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu, L’unique sans associé, وَاَشْهَدُ اَنَّكَ رَسُولُهُ وَاَنَّكَ مُحَمَّدُ بْنُ عَبْدِ اللهِ، J‘atteste que tu es Son Messager, J’atteste que Mohammed est fils d’Abdillah, وَاَشْهَدُ اَنَّكَ قَدْ بَلَّغْتَ رِسالاتِ رَبِّكَ، وَنَصَحْتَ لاُِمَّتِكَ، J’atteste que tu as transmis le message de ton Seigneur, Que tu as conseillé ta communauté, وَجاهَدْتَ في سَبيلِ الله، بِالْحِكْمَةِ وَالْمَوْعِظَةِ الْحَسَنَةِ، Tu as milité sur le sentier de Dieu, Par la sagesse et la bonne exhortation, وَاَدَّيْتَ الَّذي عَلَيْكَ مِنَ الْحَقِّ، Que tu as accompli la vérité dont tu étais chargé, وَاَنَّكَ قَدْ رَؤُفْتَ بِالْمُؤْمِنينَ، وَغَلُظْتَ عَلَى الْكافِرينَ، Que tu étais doux envers les croyants, et rude vis à vis des incrédules, وَعَبَدْتَ اللهَ مُخْلِصاً حَتّى أتاكَ اليَقينُ فَبَلَّغَ اللهُ بِكَ اَفْضَلَ شَرَفِ مَحَلِّ الْمُكَرَّمينَ، Que tu as adoré sincèrement Dieu, jusqu’à ce que la certitude te soit venue, Allah t’as élevé au plus haut degré d’honneur des sacrés. اَلْحَمْدُ للهِ الَّذي اِسْتَنْقَذَنا بِكَ مِنَ الشِّرْكِ وَالضَّلالَةِ، Louange à Allah qui, grâce à toi, nous a sauvé de l’idolâtrie et de la perdition. اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ Seigneur ! Béni Mohamed et ses proches,
وَاجْعَلْ صَلَواتِكَ وَصَلَواتِ مَلائِكَتِكَ وَاَنْبِيائِك والْمُرْسَلينَ، وَعِبادِكَ الصّالِحينَ، وَاَهْلِ السَّماواتِ وَالاَْرَضينَ، Fais que Tes bénédictions, celles de Tes anges, de Tes Prophètes, de Tes Envoyés, de Tes serviteurs vertueux, et de celles des occupants des cieux et des terres, وَمَنْ سَبَّحَ لَكَ يا رَبَّ الْعالَمينَ مِنَ الاَْوَّلينَ وَالاْخِرينَ Ainsi que de ceux qui Te Louent, ô Seigneur des Mondes, parmi les premiers et les derniers. عَلى مُحَمَّد عَبْدِكَ وَرَسُوِلِكَ وَنَبِيِّكَ اَللّـهُمَّ صَلَّّ وَاَمينِكَ وَنَجِيِّكَ وَحَبيبِكَ وَصَفِيِّكَ وَ صَفْوَتِكَ وَخاصَّتِكَ وَخالِصَتِكَ وَخِيَرَتِكَ مِنْ خَلْقِكَ، Seigneur béni Muhammad Ton serviteur, Ton Messager, Ton Prophète, Ton Probe, Ton Distingué, Ton Bien - Aimé, Ton élu, Ton Elite, Ton Afférent, Ton Dévoué, Le Choisi et La Meilleure de Tes créatures. وَاَعْطِهِ الْفَضْلَ وَالْفَضيلَةَ وَالْوَسيلَةَ وَالدَّرَجَةَ الرَّفيعَةَ وَابْعَثْهُ مَقاماً مَحْمُوداً يَغْبِطُهُ بِهِ الاَْوَّلُونَ وَالاْخِرُونَ، Accordes-lui le mérite et la vertu ainsi que le moyen au Paradis et le haut rang, Ressuscites– le en position glorieuse, Que lui envieront les premiers et les derniers. اَللّـهُمَّ اِنَّكَ قُلْتَ: (وَلَوْ اَنَّهُمْ اِذْ ظَلَمُوا اَنْفُسَهُمْ جاؤُكَ فَاسْتَغْفَرُوا الله وَاسْتَغْفَرَ لَهُمُ الرَّسُولُ لَوَجَدُوا اللهَ تَوّاباً رَحيماً Seigneur ! Tu as dit ; « Si lorsqu’ils ont fait du tort à leurs propres personnes, ils venaient à toi, en implorant le pardon d’Allah, Et si le Messager demandait le pardon pour eux, Ils trouveraient, certes, Allah très accueillant au repentir et Miséricordieux. اِلـهى فَقَدْ اَتَيْتُ نَبِيَّكَ مُسْتَغْفِراً تائِباً مِنْ ذُنُوبى فَصَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ وَ اْغِفْرها لي، Seigneur ! Je viens à Ton Prophète implorant le pardon et repentant de mes péchés, Béni Mohamed et ses proches et pardonnes–les-moi. يا سَيِّدَنا اَتَوَجَّهُ بِكَ اِلَى اللهِ تَعالى رَبِّكَ وَرَبّى لِيَغْفِرَ لى O notre Maître ! Je me dirige grâce à toi, vers Allah Tout - Puissant mon Seigneur et ton Seigneur, afin qu’Il me pardonne.
v Dites trois fois de suite : اِنّا للهِِ وَاِنّا اِلَيْهِ راجِعُونَ Nous sommes à Dieu et vers Lui nous retournerons. v Dites : اُصِبْنا بِكَ يا حَبيبَ قُلُوبِنا فَما اَعْظَمَ الْمُصيبَةَ بِكَ Ta perte nous a affligé, ô Bien-aimé de nos cœurs et quel énorme malheur nous avons subi. حيَْثُ انْقَطَعَ عَنّا الْوَحْيُ وَحَيْثُ فَقَدْناكَ Lorsque l’on t’a perdu, la Révélation s’est interrompue, فَاِنّا للهِِ وَاِنّا اِلَيْهِ راجِعُون Nous sommes à Dieu et vers Lui nous retournerons. َ يا سَيِّدَنا يا رَسُولَ اللهِ صَلَواتُ اللهِ عَلَيْكَ وَعَلى آلِ بَيْتِكَ الطّاهِرينَ O notre maître ! O Messager de Dieu ! Que les prières de Dieu soient sur toi et les pures de ta famille. اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا رَسُولَ اللهِ وَرَحْمةُ اللهِ وَبَرَكاتُهُ Que la paix soit sur toi, ô Messager de Dieu, ainsi que la Miséricorde et les bénédictions de Dieu. اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا مُحَمَّدُ بْنَ عَبْدِ اللهِ Que la paix soit sur toi, ô Mohammed fils d’Abdallâh, اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا خِيَرَةَ الله Que la paix soit sur toi, ô Le Choisi de Dieu ! اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا حَبيبَ اللهِ Que la paix soit sur toi, ô Bien–Aimé de Dieu !
اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا صِفْوَهَ اللهِ Que la paix soit sur toi, ô Elite de Dieu ! اَلسَّلامُ عَلَيْكَ يا اَمينَ اللهِ Que la paix soit sur toi, ô Probe de Dieu ! اَشْهَدُ اَنَّكَ رَسُولُ اللهِ J‘atteste que tu es le Messager de Dieu, وَاَشْهَدُ اَنَّكَ مُحمَّدُ بْنُ عَبْدِ الله ِJ‘atteste que tu es Mohammed fils d’Abdillâh, وَاَشْهَدُ اَنَّكَ قَدْ نَصَحْتَ لاُِمَّتِكَ ِJ‘atteste que tu as conseillé ta communauté, وَجاهَدْتَ فى سَبيلِ رَبِّكِ وَعَبَدْتَهُ حَتّى أتاكَ الْيَقينُ Tu as milité sur le sentier de Dieu, que tu L’as adoré jusqu’à ce que la certitude te soit venue, فَجَزاكَ اللهُ يا رَسُولَ اللهِ اَفْضَلَ ما جَزى نَبِيّاً عَنْ اُمَّتِهِ Que Dieu te récompenses, ô Messager de Dieu, du meilleur dont Il a récompensé un Prophète pour sa communauté, اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مَحَمِّد وآلِ مُحَمِّد اَفْضَلَ ما صَلَّيْتَ عَلى اِبْرهِيمَ وَآلِ إبراهيمَ Seigneur ! Béni Muhammad et ses proches َde la meilleure façon dont Tu as béni Abraham et la famille d’Abraham, اِنَّكَ حَميدٌ مَجيد. ٌCertes, Tu est Louable et Exalté.
Le 25 Rajab 183AH, Martyre de Imam Moussa al-Kazim (AS), Les Paroles et ses conseils
Le 25 Rajab 183AH, Martyre de 7e Imam de descendant de saint Prophète Mohammad (صلی الله علیه و آله و سلم )
Imam Moussa al-Kazim (AS)
Les Paroles et ses conseils
« Ne considérez pas comme considérable le grand nombre de bonnes œuvres que vous faites ; et ne considérez pas comme peu important le peu de péchés que vous commettez, car le peu de péchés s’ajoute au peu de péchés pour faire beaucoup de péchés. Craignez Dieu lorsque personne ne vous voit autre que Lui et soyez équitables même contre vous-mêmes… ».
Ces paroles rappellent à un évènement survenu lorsque le Prophète (sawas), se trouvant avec ses compagnons dans un désert, leur a demandé d’aller chercher du bois pour allumer un feu. Les compagnons n’avaient trouvé que des petits brins qui, posés devant le Prophète (P) ont fait une grande quantité de bois. Alors le Prophète (P) leur a dit : « C’est de cette façon que les petits péchés se rassemblent pour donner lieu à de plus grands péchés ».
L’Imâm (p) a donné à l’un de ses fils la recommandation suivante : « Ô mon fils ! Garde-voie d’être vu par Dieu en commettant un péché qu’Il t’avait interdit de commettre, et de na pas être vu par Dieu en faisant une bonne œuvre qu’Il t’avait recommandée. Sois persévérant et ne te considère jamais comme ayant suffisamment adoré Dieu, le Très Haut, et comme étant suffisamment obéissant à Lui, car on n’adore jamais Dieu comme Il le mérite. Garde-toi de la plaisanterie car elle éteint la lumière de ta foi et entame ta magnanimité. Garde-toi de t’ennuyer et d’être paresseux car cela te prive de tes chances dans ce monde ci et dans l’Autre monde. Il ne fait pas partie de nous celui qui ne demande pas des comptes à soi-même tous les jours ; s’il trouve qu’il a fait du bien, il demande à Dieu de lui permettre d’en faire davantage, et s’il trouve qu’il a fait du mal, il demande à Dieu de le pardonner et il se repent de ce qu’il a fait ».
On signale ce qu’il a dit à son compagnon al-Fadl Ibn Yûnus : « Rapporte du bien, dis du bien et ne sois pas sans position ». Et comme le compagnon a demandé une explication, l’Imâm (p) a dit : « Être sans position c’est dire tout le temps : ‘Je suis avec les gens, je suis comme l’un des gens’. Le Messager de Dieu a dit : ‘Il n’existe que deux chemins ; celui du bien et celui du mal. Que le chemin du mal ne soit pas plus préférable pour vous que le chemin du bien’ ».
Il disait :
-Le croyant est comparable à deux plateaux de balance équilibrés : Chaque fois que sa foi se consolide, son épreuve devient autant difficile.
-Le bon voisinage ne consiste pas seulement à ne pas déranger ses voisins mais surtout à les supporters lorsqu'ils vous dérangent.
-Le jour du Jugement, seront appelés ceux qui ont droit de la récompense auprès d'Allah, ce jour-là se lèveront seulement ceux qui auront pardonné et rétabli la concorde sans attendre d'autre récompense que celle d'Allah.
-Il n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa religion au profit de la vie et n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa vie au profit de sa religion.
Il a fait à Hishâm Ibn al-Hakam la recommandation suivante : « Dieu a deux témoins auprès des hommes ; un témoin apparent et un témoin occulte. Le témoin apparent est les prophètes et les messagers, alors que le témoin occulte est les raisons ». Il demandait à ses compagnons de rendre des comptes eux-mêmes à eux-mêmes au sujet de tout ce qu’ils disent et de tout ce qu’ils font. Il disait : « celui qui, tous les jours, ne rend pas des comptes lui-même à lui-même ne fait pas partie de nous. S’il trouve qu’il avait fait du bien, il doit en faire d’avantage et glorifier Dieu. S’il trouve qu’il avait fait du mal, il doit demander pardon à Dieu et se repentir ».
L’Imâm (p) a indiqué aux gens ce qu’ils doivent apprendre : « Les connaissances nécessaires pour les humains sont au nombre de quatre. La première est de connaître ton Seigneur. La deuxième est de voir comment Il t’a fait. La troisième est de savoir ce qu’Il veut de toi. La quatrième est de savoir ce qui t’écarte de ta religion ».
L’Imâm (p) a donné à ses fils la recommandation suivante : « Partagez votre temps en quatre épisodes : Un premier épisode pour invoquer Dieu, un deuxième épisode pour travailler et gagner sa vie, un troisième épisode pour fréquenter des gens sincères qui vous éclairent sur vos vices et qui dans leur for intérieur restent loyaux envers vous, et un quatrième épisode pour vous adonner à vos plaisirs licites ».
Il a dit dans l'une de ses recommandations à Hishâm Ibn al-Hakam : "O Hishâm, le Commandeur des Croyants Ali(p) faisait à ses compagnons la recommandation que voici : "Je vous recommande de craindre Dieu publiquement et en secret. Je vous recommande d'être justes lorsque vous êtes mécontents ou contents. Je vous recommande de travailler pour gagner votre vie tout en étant pauvres ou riches. Je vous recommande de ne pas rompre vos liens avec ceux qui les rompent avec vous, de pardonner ceux qui vous traitent injustement et de donner à ceux qui vous privent. Vos regards devraient être destinés à apprendre. Votre silence devrait être destiné à la réflexion et vos paroles devraient être destinées à invoquer Dieu. Votre nature devrait être généreuse car le Paradis ne sera jamais gagné par un avare et l'Enfer ne sera jamais gagné par un généreux".
Beaucoup de gens et de savants tiennent leurs connaissances de l'Imâm Mussa al-Kâzim (p). On compte parmi eux Ahmad Ibn Hanbal, l'imâm des Hanbalites qui a dit : "Mûssâ Ibn Ja'far m'a dit : "Mon père, Ja'far Ibn Muhammad m'a rapporté de son père, 'Alî Ibn al-Hussein, qui le tient de son père, al-Hussein Ibn 'Ali, qui le tient de son père 'Ali Ibn Abû Tâlib, qui le tient du Messager de Dieu…". Et Ibn Hanbal d'ajouter : "Si un fou entend cette chaîne de transmission, il se serait réveillé", car ses transmetteurs occupent le sommet de toutes les significations de la science, de l'esprit et de la guidance.
Voilà les mots lumineux prononcés par l’Imâm al-Kâzim (p). Nous devons profiter de cette lumière et agir en conséquence pour nous engager dans la voie du Messager de Dieu (Psl) qui est celle de la satisfaction de Dieu. C’est la voie tracée par le Messager de Dieu (Psl) lorsqu’il a dit : « Seigneur ! Rien ne me chagrine si Tu n’es pas en colère contre moi ».les Ahlul-Bayte sont les guides qui nous dirigent vers Dieu, le Très-Haut. (« Dis : je ne vous demande aucun salaire pour cela (la prophétie; si ce n`est votre amour envers les proches » (al-choura, 42)
Que la paix soit sur l’Imâm al-Kâzim, le jour où il est né, le jour où il s’est fait martyr et le Jour où il sera ressuscité
Toute ma famille sait le Coran par cœur
La France en prise au terrorisme de ses propres alliés de l’Otan
َAu début 2017, nous avons été informés que des jihadistes préparaient des actions pour contraindre la France et l’Allemagne à repousser leurs élections. Il n’était pas clair : s’il s’agissait de repousser l’élection présidentielle française (avril-mai) ou les élections législatives française (juin) ou les deux ;
si la France était une cible en soi, ou si les actions menées en France devaient être une préparation aux futures actions contre l’Allemagne.
Parmi les candidats à l’élection présidentielle, seuls François Fillon et Marine Le Pen dénoncent le soutien apporté aux Frères musulmans. Le premier en a même fait un des thèmes récurrents de sa campagne.
Discours de Chassieu (Lyon), le 22 novembre 2016.
Nous avons alerté nos lecteurs de ce que les campagnes de presse et les affaires de Justice lancées contre Donald Trump aux États-Unis et contre François Fillon en France étaient commanditées par les mêmes groupes. Nous écrivions que selon MM. Trump & Fillon, « il ne sera pas possible de restaurer la paix et la prospérité sans en finir d’abord avec l’instrumentation du terrorisme islamique, sans libérer le monde musulman de l’emprise des jihadistes, et sans aller jusqu’à attaquer la matrice du terrorisme : les Frères musulmans » [1]
À l’époque, les Français, croyant à tort que les Frères musulmans forment une tendance au sein de la religion musulmane, ne réagirent pas. Par la suite, j’ai publié un livre, Sous nos yeux. Du 11-Septembre à Donald Trump, dont la seconde partie expose en détail pour la première fois ce qu’est cette organisation secrète, créée et contrôlée par le MI6, les services secrets britanniques. C’est cette Confrérie, qui depuis la Seconde Guerre mondiale a tenté de transformer l’islam sunnite en un instrument politique. C’est d’elle dont est issue la totalité des leaders des groupes jihadistes, d’Oussama Ben Laden à Abou Bakr al-Baghdadi.
Le 26 février, François Fillon publiait sans explication un communiqué qui fut largement critiqué :
« Nous sommes dans une situation inédite : à deux mois de l’élection présidentielle, nous vivons dans une situation de quasi guerre civile qui vient perturber le cours normal de cette campagne (…) Je rappelle que nous sommes en état d’urgence et pourtant, le gouvernement laisse faire (…) Aujourd’hui, en tant qu’ancien Premier ministre, en tant qu’élu de la Nation, j’accuse solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie. Ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes (…) Quels que soient les candidats, ils doivent avoir le droit de s’exprimer et le gouvernement doit prendre des mesures pour que les casseurs et les ennemis de la démocratie cessent de perturber cette campagne présidentielle » [2].
Le 17 avril, la Police nationale informait les quatre principaux candidats de menaces sur leur sécurité et renforçait leur protection.
Le 18 avril, M. (29 ans) et Clément B. (23 ans) ont été arrêtés alors qu’ils préparaient un attentat lors d’un meeting en faveur de François Fillon.
Le 20 avril, un policier a été tué et deux autres grièvement blessés lors d’un attentat sur les Champs-Élysées.
François Fillon et Marine Le Pen ont annulé leurs déplacements prévus le 21 avril. Suivant le mouvement et bien qu’il n’y ait aucune réelle menace le concernant, Emmanuel Macron a fait de même.
La responsabilité du prochain président de la République française
La sécurité des Français sera au centre du prochain quinquennat. Cette question est d’autant plus difficile que les récents attentats terroristes commis sur le sol français ont impliqué trois de nos alliés de l’Otan : l’État profond US, le Royaume-Uni et la Turquie.
J’ai abondamment traité la question des attentats de Paris (13 novembre 2015) et de Bruxelles (22 mars 2016). [3]. Dans mon dernier livre j’ai indiqué que si ces attentats ont été revendiqués par le président Recep Tayyip Erdoğan et sa presse, ils ont été réalisés par « des commandos distincts, à l’exception d’un opérateur commun, Mohammed Abrini du MI6 » (p. 231) [4].
Depuis des années, les présidences successives de Nicolas Sarkozy et d’Alain Juppé et celle de François Hollande et de Laurent Fabius ont caché leurs activités criminelles aux Français et la conséquence de ce qu’ils ont semé : le terrorisme intra muros.
Il est absurde de croire qu’Al-Qaïda et Daesh puissent disposer de tant d’argent et d’armes sans le soutien de grands États. Il est absurde de croire que la France ait pu participer à l’opération de remodelage du « Moyen-Orient élargi » sans en subir les contre-coups. Il est absurde de croire qu’il soit simple de lutter contre le terrorisme international quand il est commandité par nos propres alliés au sein de l’Otan.
Cinq Palestiniens blessés par les soldats israéliens en Cisjordanie
L'armée israélienne a confirmé les affrontements et indiqué que des soldats, arrivés sur place, avaient utilisé des moyens anti-émeutes --balles en caoutchouc et gaz lacrymogènes-- pour disperser les Palestiniens.
Quatre Palestiniens ont été légèrement blessés par des balles, ont indiqué les sources médicales palestiniennes.
Plus tard, les colons s'en sont pris à des Palestiniens du village de Hawara, toujours au sud de Naplouse, blessant une Palestinienne, selon ces sources.
150 victimes lors de l’attaque contre le 209e corps de l’armée afghane
Dans une déclaration officielle, le général américain John Nicholson, qui commande l’opération de l’OTAN Resolute Support, a précisé que l’attaque avait visé « les hommes pendant la prière à la mosquée et d’autres dans le réfectoire » de la base du 209e corps de l’armée afghane, près de Mazar, a écrit RFI.
Les Taliban ont revendiqué cette attaque. Les assaillants étaient, selon ce groupe terroriste, au nombre de 10, dont 4 infiltrés, et portaient des uniformes.
Le porte-parole des Taliban a diffusé les photos des assaillants qui ont attaqué cette base.
Les Taliban prétendent que quelque 500 personnes ont été tuées ou blessées dans cette attaque.
Le ministère afghan de la Défense n’a pas encore donné un bilan précis des morts et des blessés de l’attaque de vendredi.
« Ces attaques témoignent clairement de la défaite des ennemis du peuple afghan », a déclaré le président afghan, Mohammed Ashraf Ghani.
Ce samedi matin, Ashraf Ghani est arrivé dans la province de Balkh pour se renseigner de près sur cette attaque et rendre visite aux blessés à l’hôpital.
En raison de cette attaque, la journée de demain dimanche a été déclarée « jour de deuil national ».
Hier, samedi, 5 assaillants ont attaqué le 29e corps de l’armée afghane. Une voiture piégée a d’abord explosé et ensuite 5 assaillants armés ont pénétré dans la base militaire de Mazar-e Sharif, dans la province de Balkh. Tous les assaillants ont été tués lors des affrontements avec les forces de sécurité.
Présidentielle en France : Marcon et Le Pen au second tour
La surprise "Brexit" ou "Trump" n'a pas eu lieu en France et le résulat du premier tour vient de le montrer.
Avec le slogan de « Porter la voix de l'espoir pour la France et l'Europe», le candidat d’« En marche », Emanuel Macron, arrive en tête au premier tour et se projette au second tour. Sa rivale, Marine Le Pen, candidate du FN, qui arrive derrière Macron, a « tendu la main aux patriotes », dans son discours en réactions aux premiers résultats provisoires.
Emmanuel Macron s'est fait acclamer dimanche soir, le 23 avril, devant ses supporteurs fêtant sa qualification au second tour.
«En une année, nous avons changé le visage de la vie politique française. » s’est-il félicité dimanche soir, cité par l’AFP, souhaitant « réunir tous les Français » et porter "la voix de l'espoir pour la France et pour l'Europe.
Emanuel Macron a ensuite remercié les candidats malheureux, François Fillon et Benoit Hamon, qui ont appelé à voter pour lui au second tour.
Sa rivale, Marine Le Pen invoque, elle, la "libération du peuple français d’élites arrogantes"
"Il est temps de libérer le peuple français d'élites arrogantes qui veulent lui dicter sa conduite. Car oui, je suis la candidate du peuple » a-t-elle lancé n'hésitant à poursuivre sa même rhétorique autour des thèmes chers au parti d'extrême droite.
Aux mêmes moments, plusieurs centaines de jeunes se sont rassemblés dimanche soir à l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, contre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, sur la place de la Bastille à Paris. Des échauffourées ont éclaté, faisant des dégâts matériels ainsi que deux blessés.
Israël se prépare à attaquer la Syrie
Selon le député syrien, Faysal Azuz, "les agissements militaires sur les frontières sud d'Israël sont symptomatiques d'un état de chose : Israël s'apprête à participer à une vaste offensive qui se prépare contre la Syrie.
Interviewé par Sputnik, Azuz a relevé " une multiplication importante des mouvements de troupes" dans le sud d'Israël, ce qui est un prélude à une "action militaire à lancer par la Jordanie et à laquelle prendront part Israël et les terroristes takfiristes". Selon le député, "il existe des signes avant-coureurs d'une nouvelle offensive, encore plus grande que celle menée par les États-Unis contre l'aérodrome de Homs il y a trois semaines. Et à cette attaque participera le régime israélien. Les Américains seront eux-aussi évidemment du jeu et l'action vise surtout à remonter le moral des terroristes, a dit Azuz.
Le sud de la Syrie et surtout la province de Deraa revêtent une importance stratégique puisqu'elle est limitrophe du Liban et du Golan occupé. Les États-Unis ont affirmé à maintes reprises leur intention de créer ce qu'ils appellent " zones sécurisées" dans le nord et le sud de la Syrie et ils ont réussi, de toute évidence, à convaincre l'armée jordanienne de les accompagner. L'objectif principal de l'axe Israël/USA est évidement le Hezbollah, composante principale de l'axe de la Résistance déployée dans le sud syrien.
Le député Azuz a évoqué ensuite les frappes israéliennes du dimanche matin contre la localité de Quneitra dont le bilan annoncé s'est élevé à trois morts et deux blessés. "Ce bilan n'est pas confirmé ni authentifié, a-t-il poursuivi.
" En effet le stratagème est assez connu : de concert avec Israël, les terroristes tirent des roquettes contre Israël, et lui fournissent le prétexte nécessaire à ce qu'il bombarde le sud de la Syrie et il bombarde toujours les positions de l'armée syrienne comme par hasard au lieu de celle appartenant aux terroristes"
Une information relayée par Al Mayadeen avait fait état d'une frappe israélienne aux missiles contre un entrepôt d'armes dans la localité de "Naba al Fawar" à Quneitra. L'AFP a avancé le bilan de cinq morts, tous soldats syriens et de deux blessés. Mais les sources syriennes n'ont pas confirmé ce bilan.
France sous la tutelle
En France les sondages n'ont pas menti : le score important d’Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle a été prévu par tous les sondages. De toute évidence, il sera le futur président français. Mais cette présidence ne vise pas à constituer un nouveau parti, Les Démocrates, face aux Républicains, comme aux États-Unis. Il s’agit plutôt de créer un mouvementisme sans objet qui permette de préserver les intérêts de la classe dirigeante. « En marche ! » donc, vers la dissolution de la République française dans la globalisation consumériste.
La déclaration d’Emmanuel Macron, se présentant comme le candidat « anti-système », a surpris les Français, car il avait été nommé secrétaire général adjoint de l’Élysée en 2012, puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Manuel Valls II, en 2014.
Il n’a d’ailleurs démissionné de cette dernière fonction que pour avoir les mains libres, afin de se présenter à l’élection présidentielle. Cette auto-désignation nous dit cependant quelque chose d’important sur l’évolution de la structure politique. Qu’Emmanuel Macron se sépare du régime des partis politiques comme mode de gouvernance du pays est une évidence. Pourtant, cette prise de distance, vis-à-vis des partis constitués, ne fait pas de lui un candidat anti-système, car le « système » qui se met en place n’est plus celui des partis, mais bien celui d’une gouvernance politique directe des États nationaux par les acteurs économiques dominants et les structures politiques internationales.
D’ailleurs l’intervention de l’« anti-système » apparaît de plus en plus prégnante dans le déroulement des élections françaises. Le scénario initié par François Hollande se répète, une candidature qui apparaît d’abord comme prématurée, puis la liquidation inespérée de son concurrent, Dominique Strauss Khan, contre lequel il n’avait aucune chance. Cette fois, c’est le candidat de la droite François Fillon, grandissime favori de l’élection présidentielle, qui voit sa réussite subitement impactée par une affaire d’emploi prétendument fictif, existant depuis des dizaines d’années, mais que l’on vient inopinément de découvrir. Dans les deux cas, ces interventions providentielles, destinées à rétablir la morale ou les bonnes mœurs et incidemment à liquider le politique, remettent en selle des candidats qui n’ont aucune velléité de se démarquer, même d’un cheveu, de la politique impériale. Ce sont les candidats les plus malléables qui bénéficient de ces actions du destin. Dans le cas de Macron, on a même un candidat parfaitement « liquide », entièrement construit par l’anti-système et ses médias. Ainsi, « l’anti-système » se montre avant tout comme une restructuration, par le haut, de la représentation politique.
La liquidation programmée du PS
Le positionnement du candidat Macron s’inscrit dans une tendance forte, particulièrement visible au sein du Parti socialiste français, celle de l’auto-implosion. Sa candidature posée en dehors du Parti n’est que le dernier avatar d’une série d’événements qui montrent une volonté interne de liquidation de cette structure. François Hollande ne disait-il pas déjà en 2015 : « Il faut un acte de liquidation. Il faut un hara-kiri. Il faut liquider le PS pour créer le parti du Progrès ». Le premier ministre Manuel Valls s’est également présenté comme partisan d’un « front républicain », pour une fusion des listes électorales au niveau des primaires dans les circonscriptions ou le Front national risquerait de l’emporter. On ne peut donc être étonné de sa dernière déclaration selon laquelle il voterait Emmanuel Macron, pour barrer la route à l’extrême droite.
Invité par Matteo Renzi à la fête de l’Unità, le Premier ministre français avait aussi déclaré : « Il n’y a pas d’alternative à gauche, la seule autre donne c’est le Front National. C’est ça et rien d’autre qui doit occuper l’esprit de tous les socialistes. ». Ou encore, au micro de BFM-TV :« À chacun de se dire : est-ce qu’il y a une politique alternative à ce que nous faisons ? Oui, il y en a, il y a ce que propose l’extrême-droite ».
L’organisation de la légitimation repose sur la diabolisation d’un parti politique, le Front National, devenu pourtant semblable aux autres, depuis son aggiornamento de parti fasciste en organe du « meilleur des mondes ». Le programme n’a plus d’importance, seule compte la capacité, auto-proclamée et authentifiée par les médias, d’empêcher le Front national d’arriver au pouvoir. Macron s’inscrit dans cette ligne politique. Il en est son point d’aboutissement. Cette hypostase lui assure sa légitimité et enlève toute crédibilité à toute autre candidature.
La fin du système des partis
La tendance à l’effacement du système des partis, particulièrement explicite en ce qui concerne le PS, se vérifie aussi au niveau du parti républicain, même si le processus de décomposition est moins avancé et a dû faire l’objet d’une aide extérieure par le biais de l’opportune « affaire » Fillon. Cependant, le processus était déjà bien engagé, comme nous le montre le système des « primaires ».
Le candidat d’un parti n’est plus désigné par ses militants, mais peut être élu par tout un chacun, et ainsi par les membres d’un parti concurrent. Le candidat n’est donc plus celui d’un parti, mais celui de l’ensemble des Français, même celui de ses opposants. Ce ne sont plus les organisations politiques qui s’affrontent, mais de simples personnalités, non plus porteuses d’un programme, mais d’une image façonnée par les médias. Du choc des idées, on passe à la concurrence des images.
Nous nous trouvons dans une nouvelle configuration de la « scène politique » , de l’espace de la représentation politique. Nous passons d’un système organisé autour d’un parti de masse dominant ou d’une structure binaire de deux organisations « alternatives », gauche et droite, à un mode de gouvernance qui abandonne le système des partis et qui, dans les faits et dans le langage, rejette le politique.
Une crise de représentation partisane n’est pas un phénomène unique dans le paysage politique français. Il existe plusieurs références historiques, dont celle du bonapartisme instaurant le Second empire, ou, plus près de nous, l’instauration de la Cinquième République en 1958 par le général De Gaule. Cependant, le phénomène actuel est autre. Les deux exemples cités relèvent d’un coup de force extérieur face à l’appareil législatif. Aujourd’hui, nous assistons à un processus interne d’auto-démantèlement de l’ensemble de la structure d’État.
Si hier, la crise de représentation des partis a conduit à un renforcement effectif de l’Exécutif, aujourd’hui, l’augmentation de ses prérogatives aboutit à un accroissement purement formel de son pouvoir, car il ne travaille pas pour son propre compte, mais pour celui d’organisations supra-nationales, des structures intermédiaires de l’Empire, tels que l’Union Européenne, le Conseil de l’Europe ou l’Otan. L’appareil exécutif national, dans son viol permanent du Parlement, apparaît comme un simple relais. Ainsi, parler de crise de représentation des partis politiques n’est pas suffisant. Il ne s’agit plus d’un fait lié à une conjoncture politique particulière, mais d’un événement d’ordre structurel.
Primauté de l’image
Le phénomène de la candidature Macron révèle une mutation dans l’exercice du pouvoir d’État, à savoir la fin de toute médiation avec la société civile. Les différents lobby se substituent aux partis. Les grandes entreprises ont la capacité de défendre directement leurs intérêts, contre la grande majorité de la population, sans que la décision prise prenne la forme d’une défense de l’intérêt collectif.
Autrement dit, la classe économiquement et politiquement dominante devient également la classe régnante, celle qui occupe les devants de la « scène politique », de l’espace de la légitimation. La classe dominante gère directement ses intérêts et promotionne ouvertement ses candidats. Le processus de légitimation de cette procédure ne relève plus de la représentation, mais du marketing, la scène politique se confondant avec celle des médias.
La candidature Macron est ainsi le symptôme d’une société capitaliste avancée, dans laquelle les rapports sociaux sont complètement transformés en rapports entre choses, entre marchandises. Les divergences exprimées par les différents candidats se réduisent à la compétition des images, à la concurrence des marchandises. Ainsi, Macron se place hors langage. Chacun peut mettre ce qu’il veut entendre dans ce qui est dit. Il ne nous demande pas d’adhérer à un discours, mais de regarder son image et d’être en fusion avec elle.
Il n’y a plus de place pour la politique et la confrontation de points de vue divergents, mais à un abandon de sa vie privée et publique, afin de s’adapter aux changements permanents des rapports de production et à la fluidité renforcée des forces productives, c’est à dire aux exigences, constamment renforcées de la rentabilité du capital.
« En marche » vers une société « moderne-liquide »
Comme un inventaire à la Prévert ne forme pas un programme, rien n’est déterminé. Au nom de la nécessaire adaptation à la « modernité », est promue la propension à tout accepter, à renoncer à tout acquis social. Ainsi, tous les espoirs sont permis pour ses commanditaires, aucune limite n’étant fixée a priori à leurs futures exigences.
Macron s’inscrit dans une idéologie de la « société moderne-liquide » , telle qu’elle a été saisie par le sociologue Zygmunt Bauman, celle du changement permanent en vue de s’adapter à la fluidité des choses. Alors, l’absence de cohérence interne du « programme » se présente positivement, comme une possibilité d’adaptabilité constante, comme une fluidité, a priori préexistante à la conscience des choses, permettant d’intégrer toute mutation. La réforme du Code du travail réalisée par le gouvernement Hollande, dans lequel il occupait un poste clé, en est une première étape. Casser le rapport de force et la capacité de résistance des travailleurs, est la condition préalable pour réaliser l’adaptabilité permanente des travailleurs aux exigences du patronat. Non seulement Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité de l’action du gouvernement sortant, mais il la magnifie, lui donnant sa véritable dimension, celle de la « société liquide ». Cette dernière se caractérise par l’absence de projet précis, sinon de gouverner pragmatiquement. Ce type de gouvernementalité ne peut que donner une place encore accrue aux « experts », renforçant la tendance déjà bien affirmée de gestion de la chose publique par ordonnances, ainsi que par l’emploi de la procédure du 49-3 [1], déjà abondamment utilisée par le gouvernement sortant.
Ici, point d’alternative, le « hors-système » se résume à une capacité revendiquée d’adaptabilité à toute mutation sociale, quelle qu’elle soit. La fluidité exprimée se reflète dans le nom même de son mouvement « En marche ! », une injonction qui ne précise aucunement vers quoi elle se dirige, mais qui nous indique qu’il s’agit d’abandonner toute résistance à la machine économico-politique.