
تقي زاده
Comment préparer le terrain pour l’Imam Mahdi ?
La préparation du terrain pour la Révolution de l’Imam Mahdi (a.s) est certes une entreprise ardue. Les Artisans de son Apparition auront à affronter les impérialistes et les tyrans qui, en dépit de leurs divergences, vont se constituer un front unique et puissant pour faire avorter tout projet islamique.
Pour précipiter l’Apparition de l’Imam (a.s), les croyants devront alors agir sur deux plans :
- Sur le plan spirituel
Pour mener à bien leur projet, les Artisans de l’Apparition devront se doter d’une formation spirituelle solide susceptible de les rendre prêts à se sacrifier pour de nobles causes.
- Sur le plan matériel
Les croyants qui prépareront le terrain pour l’Apparition de l’Imam Mahdi (a.s) affronteront une coalition internationale qui aura une suprématie dans tous les domaines. Même s’ils ne pourront pas atteindre le niveau de leurs ennemis, les Artisans de l’Apparition devront disposer de moyens suffisants pour pouvoir se défendre. Ils devront donc s’appuyer sur un État indépendant, qui n’est autre que celui annoncé dans les hadiths.
L'aide militaire aux rebelles syriens au menu d'une réunion ministérielle du G8
L'aide aux rebelles syriens en lutte contre le gouvernement syrien occupait les discussions des ministres des Affaires étrangères du G8. Leur réunion s'est ouverte mercredi soir à Londres.
Les dirigeants de la Coalition nationale syrienne (CNS), le principal groupe rebelle, sont également présents dans la capitale anglaise, en marge de la rencontre ministérielle entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, le Canada et la Russie.
Les opposants syriens devaient s'entretenir avec les ministres britannique William Hague, français Laurent Fabius et américain John Kerry. Londres et Paris font pression sur les autres pays du G8 pour donner des armes aux insurgés syriens. La Grande-Bretagne et la France ont mencé de faire cavalier seul sur ce dossier s'ils n'étaient pas suivis.
La question des armes
La livraison d'armes aux opposants se heurte à l'opposition de la Russie et de l'Allemagne. Le danger serait que ces armes tombent entre les mains d'autres militants et qu'elles viennent nourrir un conflit régional.
Catastrophe humanitaire
La guerre qui sévit depuis plus de deux ans en Syrie a fait environ 70'000 tués et des millions de personnes déplacées.
L'embargo européen sur les armes à destination de la Syrie doit être renouvelé le 1er juin. Sa levée, que William Hague juge possible, exigerait l'accord des 27 Etats membres de l'Union.
Israël: les prisonniers jordaniens entament une grève de la faim
Les prisonniers jordaniens détenus dans les prisons israéliennes ont annoncé qu'ils allaient entamer une grève de la faim début mai pour exiger leur libération.
Dans une lettre lue en leur nom mercredi lors d'une conférence de presse par Anas Abu Khdeir, un prisonnier libéré, les prisonniers ont appelé le gouvernement jordanien à agir immédiatement pour permettre à leurs familles de leur rendre visite en prison. Ils ont également demandé d'envoyer une équipe médicale vérifier leurs conditions.
Les Jordaniens emprisonnés ont également appelé la population à soutenir leur cause jusqu'à ce que leurs demandes soient atteintes.
Lors de la conférence de presse, Mahmoud Abu Ghneimeh, chef de l'association professionnelle jordanienne, a déclaré que les Jordaniens détenus dans les prisons israéliennes étaient mal traités.
"La nation iranienne ne renoncera jamais à ses principes" (Ahmadinejad)
«"et idéaux, sous la pression de la guerre des nerfs", a souligné le Président de la RII, Mahmoud Ahmadinejad.
Dimanche soir, lors d’une rencontre avec les parlementaires iraniens, le Président Ahmadinejad a déclaré qu’il fallait la solidarité et l’unité entre le gouvernement et le Parlement, afin de surmonter les pressions, d’avancer, sur le chemin du progrès, et de réaliser de grands plans.
Selon le Président Ahmadinejad, il ne faut pas craindre les évolutions infrastructurelles, si on veut surmonter les problèmes. "Les ennemis ne lésinent sur rien, pour dégoûter les Iraniens de l’Ordre islamique, mais le peuple iranien peut tout changer, dès qu’il passe à l'acte", a affirmé le Président Ahmadinejad, qui a, ensuite, insisté sur une participation massive du peuple aux prochaines élections présidentielles.
Nucléaire: Iran et grandes puissances ont repris leurs pourparlers à Almaty
L'Iran et les grandes puissances ont repris samedi à Almaty, au Kazakhstan, leur deuxième et dernière journée de négociations sur le programme nucléaire iranien controversé, après une première journée de pourparlers sans avancée, a indiqué un responsable impliqué dans les discussions.
Les pays du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine - plus
l'Allemagne) et l'Iran espèrent parvenir à des compromis.
Avant le début de la session plénière samedi, la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui dirige les négociations pour les 5+1, et le chef des négociateurs iraniens, Saïd Jalili, ont eu un entretien bilatéral dans un hôtel d'Almaty où ont lieu les pourparlers.
Lors de la précédente rencontre au même endroit fin février, les 5+1 avaient demandé à l'Iran la "suspension" et non plus "l'arrêt" des activités d'enrichissement d'uranium à 20% en Iran.
Ils avaient proposé en échange d'atténuer certaines sanctions sur le commerce de l'or et le secteur pétrochimique, qui étranglent l'économie iranienne.
Les grandes puissances demandent aussi à l'Iran de fermer son site d'enrichissement de Fordo, considéré comme le seul de ce pays à être à l'abri d'une frappe militaire, et d'envoyer à l'étranger son stock d'uranium enrichi à 20%.
Malgré ces pressions, l'Iran a insisté vendredi sur la reconnaissance internationale de son droit à enrichir de l'uranium et critiqué les 5+1 pour leur manque de clarté.
Mali: attentat-suicide et combats, à Tombouctou
Au total, sept personnes, dont un soldat malien et un civil nigérian, ont été tuées, depuis 24 heures, à Tombouctou, (Nord-Ouest du Mali),
où des affrontements se poursuivaient, dimanche soir, entre soldats maliens, appuyés par des Français, et jihadistes infiltrés dans la ville. Selon des sources militaires et sécuritaires maliennes, tout a commencé; dans la nuit de samedi à dimanche; lorsqu'un kamikaze en voiture a tenté, sans succès, de forcer un barrage militaire; à l'une des entrées de Tombouctou. Il s'est tué; en actionnant sa ceinture d'explosifs, un militaire malien a été blessé. D'autres rebelles en ont profité, pour s'infiltrer, dans cette ville, à 900 km au Nord de Bamako, où l'armée malienne a lancé, dimanche matin, des opérations pour les débusquer, sollicitant l'appui d'une unité de l'armée française, qui intervient, au Mali, depuis janvier.
Birmanie: 43 morts dans les violences contre les musulmans
Le bilan des violences des bouddhistes contre les musulmans qui avaient commencé il y dix jours en Birmanie est monté à 43 morts, a indiqué la presse d'Etat samedi. Plus de 1300 maisons et autres bâtiments ont été brûlées, laissant 11'376 personnes sans abris, a précisé le quotidien New Light of Myanmar.
Le précédent bilan faisant état de 40 morts uniquement à Meiktila, ville du centre du pays où les violences avaient éclaté le 20 mars après une querelle entre un commerçant musulman et des clients boudhistes.
Quartiers entiers en fumée
Des quartiers entiers et des mosquées étaient partis en fumée, tandis que des corps calcinés gisaient dans les rues, placées sous la coupe d'émeutiers dont des moines bouddhistes.
Des violences anti-musulmans se sont ensuite étendues à d'autres localités, notamment dans une vaste région au nord de Rangoun où des mosquées ont été détruites.
En 2012 déjà, des violences des bouddhistes contrede la minorité ethnique rakhine et musulmans de la minorité apatride des Rohingyas avaient fait plus de 1000 morts et 130.000 déplacés dans l'ouest.
La plupart des victimes dont des femmes et des enfants ont été brûlées vives par les exrémistes boudhistes.
Sri Lanka: la violence contre les musulmans, la sécurité renforcée
Le Sri Lanka a renforcé vendredi la sécurité pour protéger les commerces tenus par des musulmans dans le pays après que des centaines de bouddhistes extrémistes eurent mis le feu à une boutique dans la banlieue de Colombo, dans le dernier incident en date d'une série d'attaques similaires.
Au moins trois personnes ont été blessées lorsqu'une foule de Cinghalais, communauté majoritaire de cette île de l'Océan indien, ont jeté des pierres puis mis le feu à un magasin de vêtements appartenant à des musulmans jeudi soir à Perpiliyana, dans la banlieue de la capitale, a annoncé la police.
Trois personnes ont été arrêtées et plusieurs autres sont activement recherchées, a déclaré un porte-parole de la police, Buddhika Siriwardena.
Nous sommes en train de déployer des unités supplémentaires de STR (commandos des forces spéciales) et des policiers dans les zones exposées du pays, a dit à l'AFP un responsable de la police qui a souhaité garder l'anonymat. Il a ajouté que des policiers allaient être affectés spécialement pour assurer la sécurité des commerces tenus par des musulmans.
Dans un communiqué, le gouvernement a appelé la population à ne pas céder à la provocation.
Prenez garde aux forces anti-démocratiques, extrémistes et terroristes qui détruisent les biens publics et privés, a averti le département de l'Information du gouvernement, ajoutant: Ne tombez pas dans le piège des forces qui tentent de déstabiliser le Sri Lanka.
Le principal partenaire du gouvernement de coalition du président Mahinda Rajapakse, le Congrès musulman du Sri Lanka (SLMC), a exhorté le gouvernement à prendre des mesures efficaces pour enrayer la propagation des attaques ayant des motifs religieux et de l'intolérance.
Le SMLC a déclaré qu'il considérait la violence de jeudi soir comme une une conséquence des campagnes d'attaques et de haine en cours contre les musulmans et d'autres minorités religieuses du pays.
Les autorités n'ont pas spécifié le mobile de l'attaque, mais des sources officielles l'ont attribuée à des extrémistes bouddhistes.
Cependant, le groupe nationaliste bouddhiste créé récemment, le Bodu Bala Sena (BBS) dirigé par un moine, a démenti toute implication dans l'incident et a demandé aux autorités de traduire ses auteurs en justice. Nous condamnons cette attaque dans les termes les vigoureux, a déclaré à la presse à Colombo le porte-parole du BBS, Galaboda Aththe Gnanasara.
L'attaque de jeudi soir s'est produite au lendemain de la mise en place par la police d'un numéro d'assistance téléphonique pour recueillir les plaintes de victimes de personnes soupçonnées d'incitation à la haine religieuse ou raciale.
En janvier dernier, des foules avaient jeté des pierres sur les magasins d'une grande chaîne d'habillement près de Colombo, appartenant à des musulmans.
Ce mois-ci, le clergé islamique a annoncé le retrait du label halal sur les denrées alimentaires au nom de la paix.
Moins de 10% la population du Sri Lanka est musulmane. La majorité des 20 millions de Sri-Landais, soit 70%, sont bouddhistes tandis que les Tamouls sont hindous.
L'île a été le théâtre d'une guerre ethnique entre 1972 et 2009 opposant la minorité tamoule hindoue à la majorité bouddhiste cinghalaise, ayant causé la mort d'au moins 100.000 personnes.
Iran: succès militaires (missile "Sejil 2")
Une version améliorée du missile "Sejil", baptisé "Sejil 2", a été testée avec succès, ce mercredi, en présence du ministre iranien de la Défense.
Le test de ce missile, qui est entièrement conçu et fabriqué par les spécialistes iraniens, montre, une fois de plus, la puissance défensive de la RII, dans le domaine balistique. Le ministre de la Défense, le Général de brigade, Ahmad Vahidi, a estimé que ce test était l'un des maillons de "la chaîne de puissance et de capacité défensives" de l'Iran, qui conforte la force de dissuasion de ses armées. "Sa haute célérité, lors de l'entrée dans l'atmosphère, le rend, par ailleurs, impossible à détruire, par des missiles anti-missiles.", a-t-il, encore, affirmé. A en croire les spécialistes iraniens, ce missile balistique à deux étages, déjà, testé avec succès, par l'Iran, en mai et septembre derniers, est la meilleure arme dont disposent les forces armées iraniennes. Selon ces experts, le missile utilise du combustible solide, ce qui le rend plus difficile à détecter avant son lancement.
Le test de la version améliorée du missile "Sejil" constitue, en fait, un pas important que vient de franchir l'Iran, dans le cadre de sa doctrine défensive, renforçant du coup sa force de dissuasion. L'industrie balistique, en Iran, est le fruit des efforts inlassables qu'ont mené et que mènent les spécialistes de notre pays, face aux menaces extérieures, mais aussi, pour promouvoir la force de frappe défensive et conventionnelle du pays, conformément à ses besoins. Ces acquis montrent que, même dans le domaine aussi complexe et sensible qu'est l'industrie de la défense, les spécialistes et les scientifiques iraniens ont obtenu une indépendance indiscutable, tout en neutralisant l'effet des sanctions.
Il s'agit là d'une réalité que même les ennemis de l'Iran reconnaissent. La RII jouit d'une place importante, en matière de défense balistique et de dissuasion. Mais la puissance des forces armées iraniennes n'est nullement une menace pour quiconque. Elle est, au contraire, au service de la paix et de la sécurité de la région. Toutefois, elle saura aussi être ferme, face à tout agresseur ou à tout agissement irréfléchi. Comme l'a affirmé le Guide suprême de la Révolution islamique, le peuple iranien est arrivé à un niveau si élevé, dans le domaine de la défense, que même ses ennemis reconnaissent que la RII dispose d'une puissance défensive considérable dans la région.
"Si Israël attaque, Tel-Aviv et Haïfa seront rasés" (Guide suprême)
Le premier jour du nouvel an iranien, 1392, a été marqué par un discours important du Guide suprême de la Révolution islamique.
Devant le rassemblement fervent des milliers de pèlerins du sanctuaire de l’Imam Reza – béni soit-il – dans la ville sainte de Machhad, l’honorable Ayatollah Khamenei a fait un bilan des acquis et des progrès d’ordre infrastructurel du peuple iranien, durant l’année passée, et cela, en dépit des obstacles que les malveillants ont faits dresser, sur son chemin, et leur campagne de désinformation.
Lors de son discours, prononcé, jeudi, dans le sanctuaire de l’Imam Reza, (béni soit-il), à Machhad, le Guide suprême de la Révolution islamique a abordé un éventail de sujets, dont les évolutions politiques et économiques en cours, sur les échiquiers, international et intérieur. Le Guide suprême de la Révolution islamique a évoqué, en premier lieu, le bilan de la nation iranienne, sur le plan intérieur. «Dans le monde, il y a des gens qui évaluent nos actes et démarches, mais ils ne voient que les points faibles et les failles. Il s’agit d’un regard approximatif, alors que j’ai une vision différente des affaires du pays», a réitéré le Guide suprême de la Révolution islamique. «Sur la scène, on voit un champ jalonné de défis, dans lequel la nation iranienne a enregistré de grands succès, malgré ses nombreux ennemis», a affirmé l’honorable Ayatollah Khamenei, rappelant que les malveillants de l’Ordre islamique, qui sont contre le progrès de la nation iranienne, font tout leur possible, pour occuper les responsables et les élites, par des questions secondaires et sans importance, ainsi que pour nier les progrès de la RII. En allusion aux propos explicites des autorités américaines, soulignant que les sanctions visent à paralyser le peuple iranien, le Guide suprême de la Révolution islamique a réitéré : "Sur cette scène jalonnée de défis, la nation iranienne a réussi à transformer, avec sa perspicacité et sa haute compétence, les menaces, en opportunités, à l’instar des champions, qui quittent, la tête haute, la scène, à l’issue d’une bataille dure et laborieuse. Si on a un tel regard envers le pays et ses conditions, le champion de cette scène s’avère, indubitablement, la nation iranienne".
Le Guide suprême a, ensuite, posé deux questions : primo, où est le centre principal de complot contre le peuple iranien ? Secundo, qui sont les ennemis de la nation ? En réponse, l’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : le centre principal des complots anti-iraniens, c’est l’Amérique. Aujourd’hui, après 34 ans, dès que le nom de l’ennemi est mentionné, c’est à l’Amérique que le peuple iranien pense. Les responsables US devront réfléchir davantage sur cette question et s’interroger pourquoi la nation iranienne voit toujours, chez l’Amérique, son principal ennemi.
«Le centre des complots et toutes les animosités, à l’encontre de la nation iranienne, émanent de l’administration américaine, dans la mesure où dès qu’on parle de l’ennemi, la nation iranienne pense aux Etats-Unis», a affirmé l’honorable Ayatollah Khamenei, ajoutant que le régime sioniste ne pouvait pas se trouver, dans les rangs des ennemis, puisqu’il n’en était même pas à la hauteur.
«Outre les Etats-Unis, qui sont l’ennemi n°1 et le centre des complots, il y a, aussi, d’autres ennemis, dont le gouvernement maléfique de la Grande-Bretagne, qui est subordonnée aux Etats-Unis et n’est pas indépendant».
Le Guide suprême a, ensuite; rappelé à la France un point : la RII n’a aucun problème avec le gouvernement et le peuple français, mais le gouvernement français, durant ces dernières années, notamment, à l’époque Sarkozy, a opté, pour l’animosité flagrante, à l’encontre du peuple iranien ; cette politique erronée se poursuit toujours, ce qui est irrationnel et inintelligent.
Le Guide suprême a souligné, en réaction aux menaces des responsables du régime sioniste, le fait que le régime occupant n’est pas à la hauteur, pour figurer, parmi les ennemis de la nation iranienne. «L’Iran réduira en poussière Tel-Aviv et Haïfa, si le régime sioniste commettait la moindre faute", a martelé le Guide suprême, en allusion aux menaces d’intervention militaire, de la part des responsables israéliens.
«Les récents complots, fomentés par l’Arrogance contre la nation iranienne, ont commencé, au début de l’année passée du calendrier persan, et ils se sont intensifiés, en septembre. Ils ont envoyé des émissaires, dans d’autres pays, avec, pour mission, d’imposer de sévères embargos contre le pétrole iranien», a rappelé le Guide suprême de la Révolution islamique, avant de poursuivre : «La puissance politique de la RII et son influence ont été, une nouvelle fois, prouvées à l’Ordre de l’Arrogance, dans la mesure où ce dernier reconnaît, actuellement, qu’aucune crise ne peut être réglée, sans la présence iranienne. En ce qui concerne l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, l’Arrogance mondiale reconnaît que c’est la présence puissante de l’Iran, qui a fait échouer le régime sioniste».
Le Guide suprême de la Révolution islamique s’est, ensuite, attardé s,r les retombées des sanctions, soulignant que, parallèlement à leurs impacts négatifs, il y avait, aussi, de nombreuses retombées positives. Les potentiels de la grande nation iranienne sont devenus actifs et les talents des jeunes se sont épanouis. Ainsi, la nation iranienne a accompli de grands travaux et a effectué de nombreux projets infrastructurels, pendant l’année dernière du calendrier persan. En dépit des sanctions économiques, le peuple iranien a enregistré d'énormes succès, sur différents plans, dont les infrastructures, l’énergie, la découverte de nouvelles mines d'uranium, la construction de terminaux pétroliers, le lancement de satellites et d’êtres vivants, dans l’espace ; ses progrès, à l’échelle des sciences, de la technologie et de l’aérospatiale, ainsi que de la santé, ont été spectaculaires.
L’honorable Ayatollah Khamenei a, aussi, estimé que l’année 1391 du calendrier iranien avait été marquée par des manœuvres militaires réussies.
«La nation iranienne, non seulement, n'a pas été paralysée, mais, en plus, elle a enregistré de nombreux succès. Nous avons, aussi, réussi à identifier nos faiblesses, grâce aux exercices militaires qu’on a effectués», a-t-il ajouté.
L’honorable Ayatollah Khamenei a précisé que plusieurs «peuples, à travers le monde, observaient le modèle iranien et se sentaient fiers de nous, tandis que certaines personnes se réjouissaient de nos erreurs commises, dans notre parcours», avant de souligner l’importance de tirer les leçons des événements passés et d’appeler à une évaluation réaliste de «nos programmes et de nos plans, pour l’avenir».
En allusion aux demandes faites par les responsables américains, pour s’entretenir avec les autorités iraniennes, le Guide suprême de la Révolution islamique a précisé : «Je ne suis pas optimiste à l’idée de tels dialogues, car nos expériences passées ont montré que les Américains ne cherchaient pas à régler les différends entre les deux pays. La logique des Américains est de discuter, pour accepter leur point de vue, et non, pour arriver à un résultat rationnel. Nous voulons, simplement, que soit reconnu notre droit à l'enrichissement de l'uranium, à des fins pacifiques, mais les Etats-Unis ne veulent pas nous reconnaître ce droit !». Le Guide suprême a, toutefois, ajouté «qu’il n’était pas opposé au dialogue». Ensuite, il s’est adressé aux responsables américains, pour évoquer quelques points importants : le premier se réfère aux messages continus des Américains, pour dire qu’ils n’avaient pas l’intention de changer de régime, en Iran. L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné : "Nous ne nous sommes jamais inquiétés d'un changement de l’Ordre de la RI, de votre part, car, lorsque vous aviez une telle intention et vous l’aviez dit, ouvertement, vous n’aviez rien pu faire, et vous ne pourrez le faire, non plus, dorénavant.
Le second point concerne l’insistance des Américains, sur leur sincérité, à propos de leurs propositions. Le Guide suprême de la Révolution islamique a réitéré : "Nous avons dit, à maintes et maintes reprises, que nous ne cherchons, nullement, l’arme nucléaire, mais les Américains disent qu’ils ne croient pas. Dans ces conditions, pourquoi devrions-nous croire en la sincérité des Américains.
«Notre lecture de cette proposition, c’est que ce n’est qu’une tactique, de la part des Américains, pour leurrer l’opinion publique mondiale et le peuple iranien, sinon les Américains devront le prouver, dans l’acte", a précisé le Guide suprême.
Quant au troisième point, l’honorable Ayatollah Khamenei a fait remarquer que les Américains ne souhaitent, nullement, que les négociations sur le nucléaire aboutissent à un résultat tangible. "Si Washington souhaite, vraiment, le règlement du nucléaire iranien, c’est très facile, il n’aura qu’à reconnaître le droit de l’Iran à enrichir de l’uranium", a indiqué le Guide suprême. Le dernier point était une solution proposée, par l’honorable Ayatollah Khamenei, à Washington : "Si les Américains sont vraiment sincères et s’ils souhaitent que ce dossier soit fermé, définitivement, la solution que nous proposons, est qu’ils renoncent, aussi bien, dans l’acte et que dans le verbe, à leur vindicte envers le peuple iranien.