تقي زاده

تقي زاده

En quoi est différent cet exercice général que l'armée iranienne vient de lancer à peine 48 heures après avoir médiatisé la méga déculotté de la Ve flotte US à Bahreïn à détourner le pétrole iranien, à quoi cela pourrait renvoyer?

Le porte-parole de l'armée le confirme : il est "dronocentrique" et s'axe sur la guerre électronique, de meilleurs opération de renseignement et sur un meilleur emploie des missiles iraniens. Il est surtout un maillons dans une chaîne d'exercice que les forces armées iraniennes ont commencé en décembre 2020 quand le défunt régime Trump envoyait ses B 52 intimider les Iraniens comme le fait aujourd'hui Biden avec ses B1 B. 

C'est dire que le concept de "réseau", d"enchaînement" militaire est bien ancré dans la doctrine militaire iranienne qui à travers Zolfaghar 1400 compte mettre à l'épreuve un ensemble de donnés tirés à partir de plus de deux ans de face-à-face avec les Yankee aussi bien en mer que dans le ciel. Surtout que le Centre de commandement de la DCA iranienne soit le cœur de la DCA multicouche iranienne y prend part. Evidemment ce qui importe, ainsi que le précise le porte-parole de l'armée c'est de renforcer les "réseaux d'offense et de defense intégrés " et ce dans le cadre de C2, commande et contrôle.

Evidemment le premier message va à l'adresse des Américains et de leurs alliés à qui il s'agit de faire comprendre que les forces armées iraniennes ne font pas du surplace mais avancent continuellement et que le fait de croire pouvoir les prendre au dépourvu est un chimère. Quelques belles pièces dévoilées lors des deux premiers jours de l'exercice en  apporte la preuve : le drone anti radiation Loitering muntion "Omid" ou la torpille Valfaji "anti leurre, super puissant et tirée à partir des sous marins Ghadir et Taregh aujourd'hui même.  L'exercice a été lancé dimanche matin et  incorpore des soldats, des navires, des véhicules blindés, des aéronefs avec et sans pilote et des systèmes de missiles et de radars à la fois offensives et défensives, ce que veut dire que les différentes armées synchronisent , se mutualisent. 

Et ce n'est pas à la portée de n'importe qui quand tout se déroule dans une zone couvrant un million de kilomètres carrés (386 000 milles carrés) à l'est du détroit d'Hormuz, de la mer d'Oman et des parties nord de l'océan Indien. Sur terre, l'exercice se déroulera dans la zone générale des provinces du sud-est du Sistan-et-Baloutchistan, de Hormozgan, et des côtes du Makran, avec des unités commandos dont une petite démonstration de force a eu lieu il a peu et sous les yeux ahuris de l'USS Sullivan et Murphy quand ils se sont emparés du pétrolier vietnamien pirate. A vrai dire, Zolfaghar 1400 est outre une manœuvre de préparation inouïe, une promotion de doctrine de guerre asymlétrique qui tourne autour de la composante terrestre et où l'arsenal militaire ne vient qu'en second lieu. Le face-à-face Ve flotte/CGRI en mer d'Oman a merveilleusement illustré cette différence entre une marine ultra équipée et peureuse et une marine équipée juste de ce dont elle besoin mais brave et ayant la foi d'acier. D'ailleurs "l'incident " du pétrolier vietnamien a eu l'effet d'un choc non seulement pour l'Amérique elle même mais encore pour ses alliés et on pense à Israël et aux régimes golfiens. 

Dans un tout récent article, DEBKAfile, sit eproche du renseignement de l'armée sioniste le reconnait en termes très clairs .

Tout part d'un communiqué où l'US Navy refusent de reconnaître avoir perdu la bataille lors d'un exercice conjoint aux marins britanniques : " Dans une rare dispute entre deux principaux alliés de l'OTAN, l'US Navy  a publié une déclaration niant s'être rendu à ses homologues britanniques lors d'un récent exercice d'entraînement en Californie. Le démenti du samedi 6 novembre fait suite aux affirmations dans les médias britanniques selon lesquelles les commandos des Royal Marines britanniques avaient «dominé» les Marines américains lors de l'exercice Green Dagger dans la zone d'entraînement de Twentynine Palms dans le désert de Mojave et les avaient forcés à se rendre, après la plupart de leurs l'unité a été « anéantie ». Il a en outre été affirmé que les troupes américaines avaient demandé une « réinitialisation » à mi-chemin de l'exercice après avoir subi de nombreuses pertes." 

Et DEBKA de poursuivre presque incrédule : " Les forces britanniques ont déclaré qu'elles avaient non seulement vaincu les Américains, en ciblant avec succès leur quartier général, en utilisant de l'artillerie à longue portée pour détruire des véhicules américains et d'autres cibles, et en lançant un raid commando à longue portée, mais elles ont considérablement étendu le territoire qu'elles contrôlaient depuis moins de 20% à plus de 65% de la zone d'exercice. Cette affirmation a été rapportée pour la première fois par le correspondant de la défense du London Telegraph, Dominic Nicholls... les Britanniques auraient réussi visiblement un certain degrés de synchronisation entre les unités terrestres marines et aériennes par rapport aux Américains qui agissent toujours en ordre dispersé... "

Et c'est là que vient le fatidique aveu : "C'est aussi une leçon pour les Forces de défense israéliennes. Sous la direction du chef d'état-major, le lieutenant-général Aviv Kohavi, l'armée israélienne a investi des milliards de dollars dans le développement des derniers équipements de haute technologie pour l'intégration avec les forces spéciales, peut-être au détriment des améliorations des forces terrestres, y compris l'infanterie. La synchronisation c'est ce qui nous manque au contraire du camp d'en face. La devise de Tsahal, « Nous n'abandonnons pas tant que nous n'avons pas gagné » a été remplacée par « {Si vous échouez], échouez vite, échouez mieux. » Un ancien inspecteur de l'armée, le général de division (res.) Yitzhak Brik, a déclaré récemment : « Équiper les unités de terrain avec les derniers équipements de haute technologie coûtant des méga-milliards » nécessite une armée disciplinée et professionnelle. Cela nécessite également une culture vouée au bon fonctionnement du leadership pour les aspects organisationnels et administratifs, un bon contrôle et un bon suivi, et la capacité de tirer les leçons des erreurs et de les corriger.

Brick conclut : « Aucune de ces qualités n'est actuellement présente dans les forces de combat terrestres de Tsahal. Au lieu de cela, nous rencontrons le désaveu et le mépris, l'arrondi enraciné des coins, le blanchiment, les conspirations du silence et la peur d'exprimer des opinions contraires à celles du commandant. En raison de ces échecs, l'introduction d'une technologie coûteuse de haute qualité n'a été que partiellement réussie et n'a donc pas produit les résultats souhaités. Cette conclusion d'un critique respecté est immédiatement pertinente. Alors que l'armée israélienne est en pleine préparation d'une éventuelle guerre émanant du Liban, voire de la Syrie ou de l'Iran ou de Gaza ou de tout ceci ensemble plus l'Iran. Les Iraniens eux font tout en un seul et unique exercice et puis les exercices s'enchaînent se mutualisant. Est-ce notre cas? Mille fois Non ".

mardi, 09 novembre 2021 11:37

HADITHS DU JOUR

 *[Ibn Abbas rapporte:]* *“J’ai interrogé le Messager d’Allah (sawas) et demandé quelle action était la plus chère aux yeux d’Allah, Le Puissant, Le Glorieux.*         
*Il répondit:* *“(Accomplir) les prières aux heures prescrites”. J’ai alors demandé:* *“Après cela, quelle est l’action la plus appréciée par Allah?” Il répondit:*            *«la bonté envers ses parents”. Je lui ai encore demandé:*   *“Après cela, quelle est l’action la plus aimée de Dieu?” Il dit:*      *“le Djihad dans la Voie d’Allah. ”.*  *____///___//__/* *(Bihâr-ul-Anwar, volume 74, page 70)*
 
*Le Messager d'Allah (Pbuhp) a dit :*
 
*« Sept sont à l'ombre du trône le jour où il n'y a d'ombre que Son ombre :*
 
*-Un savant juste,*
*-un homme qui a grandi sur l'adoration d'Allah,*
*-un homme qui fait la charité avec son  main droite et ne permet pas à la gauche de le savoir,*
*- un homme qui se rappelle Allah lorsqu'il est seul et verse des larmes de crainte d'Allah,*
*-un homme qui dit à son frère croyant lorsqu'il le rencontre :   Je t'aime dans la cause d'Allah.*
*-un homme qui quitte la mosquée avec l'intention d'y revenir*
*-un homme qui est séduit par une belle femme mais il refuse et dit: {En effet, je crains Allah le seigneur de tous les royaumes.}"*
 
*Khiçal.v2-p343.*
*Awali* *alliaāli .v1-P89*
*Bihar* *AlAnwar.v.66-P.377.*

Le vendredi 31 octobre, Israël qui venait d'envoyer un de ses F-15  escorter un  B1 américain dont la mission consistait à survoler, au-dessus du détroit d'Hormuz, en se faisant plus visible qu'il ne fallait aux radars ultra performants iraniens, histoire d'intimider l'Iran, une tentative assez risible à laquelle les Iraniens n'ont pas tardé à répondre quelques heures plus tard, en annonçant avoir déjà fabriqué 25 kg d'uranium enrichi à 60%, n'avait, alors, aucune idée de ce méga coup qui se préparait en mer d'Oman. Aussi, depuis ce mercredi 3 novembre, date à la quelle la force navale du CGRI a diffusé pour la première fois et à la grande surprise des Yankee les images ahurissantes de sa chasse aux pirates de mer US qui tentaient, navires USS Sullivan et Murphy et Sentinel à l'appui, d'empêcher les forces iraniennes de saisir le pétrole iranien et de le ramener au bercail, c'est motus bouche-cousue à Tel-Aviv!

 

L'axe US/Israël/France qui "colonise" le Maroc a amorcé un jeu fort dangereux: tuer des civils algériens en plein Sahara occidental à coup de drone au risque de provoquer une foudroyante riposte de l'Algérie.  Quelle sera la nature de cette riposte? L'Algérie déploie des lanceurs de missiles à la frontière avec le Maroc, après avoir accusé le Royaume d'avoir visé deux camions en route vers la Mauritanie, tuant 3 Algériens, a-t-on appris du quotidien en ligne Raï al-Youm, citant des médias espagnols. Des médias espagnols ont rapporté que l'armée algérienne avait déployé un groupe de lanceurs de missiles près de la frontière avec le Maroc, après que l'Algérie a accusé le Royaume d'avoir visé deux camions en route vers la Mauritanie, causant la mort de trois Algériens. Jeudi 4 novembre, le journal espagnol La Razon a publié des images montrant le déploiement par l'Algérie de plates-formes de missiles près de la frontière avec le Maroc, sans préciser où elle les a obtenues. Il n'a pas encore été possible de vérifier l’exactitude de ce qu’a rapporté le journal espagnol chez les sources algériennes, qu'elles soient officielles ou médiatiques. Le journal précise que des images satellites montrent le déploiement par l'armée algérienne de sept lanceurs mobiles de missiles dont la portée n'a pas été déterminée.

Lire aussi: Maghreb Press du 3 novembre 2021

Le journal ajoute que le récent incident, dans lequel trois Algériens ont perdu la vie, a provoqué un état de « tension maximale entre les deux pays », se demandant si une guerre imminente éclatera aux portes de l'Espagne. La Razon réaffirme que le Maroc est également prêt à riposter en cas d’une offensive algérienne. La présidence algérienne a annoncé mercredi que l'incident ne resterait pas impuni.

Le régime sioniste paiera cher le martyre d’un prisonnier palestinien, a mis en garde le Jihad islamique, et ce, alors que deux officiers israéliens ont été détenus en dehors des territoires occupés.

Khaled al-Batsh, membre du bureau politique du Mouvement du Jihad islamique a mis en garde le régime sioniste sur les conséquences du martyre de chacun des prisonniers en grève de la faim dans les prisons du régime israélien, a rapporté Palestine al-Yawm ce samedi 6 novembre.

Le haut dirigeant du Jihad islamique s’adressait à un rassemblement de Palestiniens devant le bureau de la Croix-Rouge à Gaza en guise de solidarité avec les prisonniers palestiniens.

Al-Batsh a déclaré que « nous avertissons l’ennemi israélien que nous ne laisserons jamais les prisonniers en grève de la faim seuls et que si l’un d’entre eux est martyrisé, l’ennemi paiera un lourd tribut ».

Il a appelé les médiateurs à prendre des mesures immédiates pour secourir les prisonniers en grève de la faim et à faire arrêter les actions illégales contre les détenus dans les prisons sionistes.

La grève de la faim de six prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes se poursuit, a affirmé Palestine Al-Yawm précisant que l’un d’entre eux, nommé « Kaid al-Fasfus » est en grève depuis 115 jours consécutifs.

Le contre-amiral Habibollah Sayari, commandant de la base militaire Zolfaqar de l’armée de la République islamique d’Iran a déclaré que « les principales étapes et la phase opérationnelle de l’exercice conjoint Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran débuteront demain 7 novembre avec la participation des quatre forces armées. »

Les étapes préliminaires et d’entraînement de l’exercice Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran ont été effectuées au cours des jours précédents.

« La phase principale et la phase opérationnelle de cet exercice conjoint, avec la participation des unités des forces terrestres, de la défense aérienne, navale, de l’armée de l’air et de la base de défense aérienne se dérouleront dans une zone de plus d’un million de kilomètres carrés au sud-est du pays, de l’est de Jask au port de Gwadar aux confins des provinces d’Hormozgan et du Sistan et du Baloutchistan sur terre et, de l’est du détroit d’Hormuz à l’orbite de 10 degrés au nord de l’océan Indien en mer et d’une partie de la mer Rouge », a déclaré le contre-amiral Sayari.

Depuis que le président azéri a enfourché à l'instigation de ses amis israéliens et de son confident le Sultan Erdogan le cheval anti Iran injectant une bonne dose de sionistes et de terroristes takfiristes non loin des frontières iraniennes et puis et surtout en exigeant des taxes aux chauffeurs routiers iraniens chaque fois que ces derniers veulent traverser un petit tronçon de quelques kilomètres dans le Haut-Karabakh pour se rendre en Arménie, quitte à courir une crise ouverte potentiellement capable de devenir une escalade militaire Azerbaïdjan-Iran.

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu le vice-premier ministre russe, Alexei Overchuk, informe le bureau de presse du Premier ministre. 

Le Premier ministre a salué la visite du vice-premier ministre russe Alexei Overchuk en Arménie, notant qu'il s'agit d'une bonne occasion de discuter de l'agenda actuel. Jusqu'ici la Russie avait refusé de se positionner en faveur ou en défaveur de l'Iran ce qui semble avoir changé.  

samedi, 06 novembre 2021 22:28

la réponse iranienne au B1 US?

Le contre-amiral Habibollah Sayari, commandant de la base militaire Zolfaqar de l’armée de la République islamique d’Iran a déclaré que « les principales étapes et la phase opérationnelle de l’exercice conjoint Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran débuteront demain 7 novembre avec la participation des quatre forces armées. »

Les étapes préliminaires et d’entraînement de l’exercice Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran ont été effectuées au cours des jours précédents.

« La phase principale et la phase opérationnelle de cet exercice conjoint, avec la participation des unités des forces terrestres, de la défense aérienne, navale, de l’armée de l’air et de la base de défense aérienne se dérouleront dans une zone de plus d’un million de kilomètres carrés au sud-est du pays, de l’est de Jask au port de Gwadar aux confins des provinces d’Hormozgan et du Sistan et du Baloutchistan sur terre et, de l’est du détroit d’Hormuz à l’orbite de 10 degrés au nord de l’océan Indien en mer et d’une partie de la mer Rouge », a déclaré le contre-amiral Sayari.

Il a ajouté que « cet exercice a commencé ses étapes préliminaires la semaine dernière et entrera dans ses étapes principales à partir de demain, et son objectif est d’augmenter la capacité de combat de l’armée de la République islamique d’Iran ».

« Une vaste zone opérationnelle, une haute maîtrise de renseignement, l’utilisation d’équipements et de munitions de renseignement indigènes, la présence d’unités de drones, l’utilisation de capacités de guerre électronique et le système de contrôle de l’armée de la République islamique d’Iran sont les caractéristiques de cet exercice », a précisé le contre-amiral Sayari.

Le vendredi 31 octobre, peu après le cuisant revers de la 5e Flotte à détourner en pleine mer d’Oman le pétrole iranien, l’US Air Force a procédé à un bombage de torse aérien en envoyant un B1 survoler le golfe Persique et les côtes iraniennes façon de se défouler après une pareille déculottée. Mais le B1 est-il capable de briser la DCA iranienne ?

L’exercice conjoint spécialisé de défense aérienne intitulé « Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat » est organisé depuis plusieurs années conjointement entre l’armée et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

La phase opérationnelle de la dixième édition de l’exercice de l’armée de l’air, baptisé « Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat 1400 », s’est déroulée dans les zones désertiques du centre de l’Iran avec la participation du réseau de défense aérienne du pays ainsi que de divers radars de reconnaissance, de systèmes de défense aérienne antimissiles à courte et moyenne portées couvrant toutes les altitudes.

Au cours de l’exercice, de nouveaux systèmes de défense aérienne à courte portée de fabrication nationale (antimissiles et anti-drones) de l’armée et du CGRI ont été dévoilés et testés en plein succès, y compris Joshan, Majid, Dezful et Zubin.

Le système de défense aérienne Joshan dévoilé pour la première fois lors de l’exercice fonctionne à partir de l’interaction de missiles Sayyad-3 avec un radar passif.

Les radars actifs et passifs sont parmi les radars les plus connus au monde. Un radar passif n’émet aucun signal et fonctionne à partir de la réception des réflexions des signaux par l’objet à détecter. Ce type de radar utilise une source de rayonnement non coopérative.

L’utilisation de radars passifs présente de nombreux avantages. Le plus important de ces avantages est la capacité spéciale de détecter des cibles avec une faible section efficace radar et des cibles volantes à haute altitude et à basse vitesse. Ce système peut être déployé dans différentes régions du pays. Aucune onde n’est émise par le radar passif de système de défense aérienne de Joshan, il est donc peu probable qu’elle soit détectée par les systèmes d’espionnage ennemis ; et l’ennemi ne peut pas l’attaquer.

En cas de l’approche des cibles hostiles, le radar passif transmet leurs données au système de défense aérienne de Joshan équipé de missiles Sayyad 3 d’une portée de 120 km, et les missiles sont tirés immédiatement.

Lors du récent exercice, en plus des radars de détection précoce d’al-Fajr 2, Kavosh, Meraj, Fatah et Bashir, le radar Qods est également a été mis en service pour la première fois dans le réseau intégré de défense aérienne du pays.

samedi, 06 novembre 2021 22:27

Soudan: Israël piégé ?

Le processus de normalisation des relations avec le régime sioniste implose ; Tel-Aviv devrait reconsidérer son soutien au coup d’État militaire au Soudan, a écrit le journal Haaretz dans un article intitulé « D’abord l’Arabie saoudite, maintenant le Soudan : pourquoi la stratégie de normalisation d’Israël implose ? »

Un an et deux jours après l’annonce festive selon laquelle le Soudan et Israël avaient convenu de normaliser leurs relations, Tel-Aviv se trouve face à un dilemme stratégique survenu à la suite de la prise de pouvoir par l’armée soudanaise à Khartoum, affirme le journal dans son numéro du vendredi 5 novembre.

Les spéculations sur la complicité – pour ne pas dire l’implication directe - des responsables israéliens dans le complot ont fait surface presque immédiatement après la publication d’un rapport indiquant qu’une délégation de sécurité soudanaise s’est secrètement rendue dans les territoires occupés, il y a quelques semaines, indique Haaretz.

Pour le journal israélien, les spéculations semblent être validées à la lumière de la révélation de la visite d’une délégation israélienne composée de représentants du ministère des Affaires militaires et du Mossad effectuée à Khartoum au lendemain du coup d’État pour des entretiens sur des questions non spécifiées.

À l’heure qu’il est, a poursuit le journal, on ignore qui a dirigé la partie israélienne. Mais du côté de Khartoum, c’est probablement Mohamed Hamdan Dagalo, le tristement célèbre commandant des Forces paramilitaires de soutien rapide et un allié clé du général Abdel Fattah al-Burhan, chef des Forces armées soudanaises et l’homme responsable du putsch, qui a présidé la délégation soudanaise.

Malheureusement, même s’il n’y a aucune raison de croire que l’armée israélienne et les responsables du renseignement ont été complices de la prise de contrôle militaire (une possibilité sur laquelle même certains journalistes israéliens ont ouvertement spéculé), Israël est loin d’être un spectateur innocent, a dénoncé Haaretz.

Israël est une partie prenante ayant des intérêts particuliers, formellement liés à la transition politique du Soudan, souligne Haaretz évoquant haut et fort la décision insensée de l’administration Trump l’année dernière de forcer Khartoum à accepter de normaliser les relations avec Tel-Aviv en échange d’un ensemble d’incitations financières vitales, y compris le retrait tant attendu du Soudan de la liste noire des États-Unis.

À une époque où le Soudan était gouverné par un accord de cohabitation fragile entre les parties prenantes militaires et civiles et subissait un délicat processus de « démocratisation », une décision aussi controversée que la reconnaissance d’Israël risquait de renforcer davantage les éléments qui constituaient le plus grand obstacle à une transition en douceur vers un gouvernement civil, a analysé Haaretz.

Plus loin dans l’article, le journal accuse l’ancien Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, d’avoir mis de côté les intérêts à long terme d’Israël au profit d’une victoire à court terme dans les relations publiques sous forme d’un nouvel accord de normalisation avec un pays musulman. Ce faisant, il a rejoint Donald Trump, alors président des États-Unis, afin de remporter une victoire rapide à peine deux semaines avant l’élection présidentielle américaine.

Cependant, il est trop tôt pour dire comment se déroulera le coup d’État militaire au Soudan, mais les récentes actions israéliennes montrent que Tel-Aviv n’a pas de véritable politique envers Khartoum. Les relations israélo-soudanaises ont besoin d’une perspective plus large et plus subtile, d’autant plus que les nouveaux chefs militaires au Soudan n’ont pas réussi à obtenir la légitimité de Washington et d’autres grandes puissances occidentales.

À cet égard, la forte condamnation de l’administration Biden, qui a déjà suspendu 700 millions de dollars d’aide financière au Soudan, devrait entraver le rapprochement entre Israël et les dirigeants soudanais plutôt qu’à le stimuler, comme Tel-Aviv semble déterminé à le montrer, ironise Haaretz.

Le fait que des responsables israéliens ont confirmé le rapport sur la visite de la délégation israélienne à Khartoum la semaine dernière suggère que certains à Tel-Aviv jugent utile de démontrer qu’Israël remet en cause le consensus de ses alliés sur la manière de réagir au putsch au Soudan, a fait noter Haaretz.

Contrairement à l’acquiescement mondial au coup d’État contre-révolutionnaire en Égypte qui a renversé le gouvernement de Mohammed Morsi, il est peu probable que les puissances occidentales acceptent le putsch contre-révolutionnaire à Khartoum, a estimé le journal.

Renverser un leader musulman, même s’il a été élu démocratiquement, est une chose, détourner un processus politique qui promet une démocratie à l’occidentale en est complètement une autre, a conclu Haaretz avant d’appeler le nouveau Premier ministre israélien et son cabinet à reconsidérer leur approche par rapport à Khartoum.

samedi, 06 novembre 2021 22:26

Uranium à 90% : l'Iran est loin?...

Que signifie avoir 25 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 % et de pouvoir atteindre promptement les 90 % ? La « bombe » est-elle prête ? La panique de Washington et de Tel-Aviv en est la preuve ?

Dans un récent article publié par Rai Al-Youm, Abdel Bari Atwan a écrit : « Les États-Unis d’Amérique ont envoyé un bombardier géant B-1 capable de transporter des bombes nucléaires, accompagné d’un avion F-15 israélien, dans l’espace aérien du golfe Persique. L’Iran a riposté en révélant que des commandos du CGRI avaient libéré un pétrolier saisi par des navires de guerre américains dans la mer d’Oman, après un atterrissage bien planifié à bord du navire. Washington ne répond pas et rejette catégoriquement cette attaque. »

La mesure provocatrice américaine est venue en réponse aux conseils israéliens exprimés par Dennis Ross, l’envoyé américain et ancien conseiller d’Obama au Moyen-Orient, dans un article dans lequel il a déclaré : « L’administration américaine devrait adresser des menaces claires à l’Iran quant à son intention de recourir à la force s’il ne revient pas aux négociations de Vienne ».

Behrouz Kamalvandi porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a répondu à ces menaces en révélant que les réserves iraniennes d’uranium enrichi à 60 % dépassaient à peu près les 25 kilogrammes, et celles d’uranium enrichi à 20 % dépassaient les 210 kilogrammes.

M. Kamalvandi a confirmé que les scientifiques du pays et les superviseurs des opérations d’enrichissement et des programmes de centrifugation ont la capacité et l’efficacité d’augmenter le taux d’enrichissement à 90 % à tout moment, ce qui est le pourcentage nécessaire pour produire des armes nucléaires.

Selon Abdel Bari Atwan, les Israéliens, qui sont les plus inquiets au Moyen-Orient, de cette accélération des progrès nucléaires iraniens dans le domaine de l’enrichissement, disent que l’Iran est au bord de l’accès à la bombe nucléaire, et peut produire une bombe en quelques jours, car tous les paramètres sont prêts, dont l’uranium enrichi moderne, les engins centrifuges en quantité suffisante et l’uranium métal, et enfin, il dispose de missiles et de drones capables d’emporter des ogives nucléaires.

« Dennis Ross est le premier à révéler cette préoccupation israélienne dans son article du journal Foreign Policy, et a utilisé la description du “seuil nucléaire”. Mais force est de constater que l’administration Biden ne répond pas aux incitations de Tel-Aviv et ne s’engage pas dans une confrontation avec l’Iran, d’autant plus qu’elle n’a pas pansé les plaies de la grande défaite en Afghanistan, qui signifie l’effondrement du nouveau “siècle américain”, et avec lui l’hégémonie américaine sur le monde », souligne Rai Al-Youm.

En effet, ce que M. Kamalvandi a mentionné pour la première fois au sujet du stock d’uranium enrichi à 60 % de son pays est un message à Israël, qui mène actuellement des manœuvres avec toutes les armes en vue de frapper l’Iran au cas où les négociations nucléaires de Vienne échoueraient. Tout comme d’autres déclarations officielles des Iraniens, les propos du porte-parole de l’OIEA soulignent que « nous sommes prêts à toutes les possibilités, et la réponse à votre agression sera surprenante par son ampleur et beaucoup plus dangereuse que vous ne le pensez ».

Le gouvernement israélien et sa direction militaire vont-ils démanteler les symboles de ce message et abandonner leur arrogance ? La « fausse » réponse est non, comme une tentative de rassurer ses colons qui ne se sentent pas en sécurité et s’attendent à un avenir sombre pour leur entité, et beaucoup d’entre eux ont commencé à faire leurs valises en vue de partir, conclut l’article.