تقي زاده

تقي زاده

Il fut un temps où l'armée sioniste n'avait qu'une seule crainte, celle de quitter Israël; car elle risquait des procès pour crime de guerre. Désormais elle devra avoir peur de rester en Israël ! 

Des hackers ont publié mardi des fichiers contenant des informations privées sur des centaines de soldats de l’armée israélienne.

Les fichiers, divulgués par un groupe de hackers nommé "Moses Staff", contiennent des détails sur le déploiement d'une brigade de combat de l’armée israélienne, y compris des descriptions de poste, une liste complète des noms, adresses e-mail, numéros de téléphone et adresses résidentielles des membres de la brigade.

C’est de loin la première base extraterritoriale de la Chine que celle ci érige en Asie centrale et qui vu les liens privilégiés Russie-Tadjikistan ne pourrait avoir été formé sans le feu vert russe. La base se trouve en outre sur les frontières de Xinjiang, province Ouïghour sur qui comptent les USA pour provoquer un démembrement de la Chine... ; que se passe t il au juste? Si on ajoute à ce tableau le rapprochement accéléré Iran-Tadjikistan, peuples historiquement liés le boucle est bouclé... L'axe sino-russe barricade l’Asie centrale avec la bénédiction iranienne.

La Chine construira à ses dépens un avant-poste pour l’unité des forces spéciales de la police du Tadjikistan près de la frontière tadjiko-afghane, a annoncé jeudi 28 octobre, le Parlement de la nation d’Asie centrale.

Reuters précise que le poste sera situé dans la province autonome du Gorno-Badakhshan, dans l’est du Tadjikistan, dans les montagnes du Pamir, abordant la province chinoise du Xinjiang ainsi que la province afghane du Badakhshan, au nord-est.

Alors que l’armée de l’air israélienne prétend vouloir commencer l’année prochaine des entraînements militaires spécialement conçus pour préparer une éventuelle attaque contre l’Iran, voici qu’une compagnie d’imagerie satellitaire basée aux États-Unis sort des images à une résolution quadruplée couvrant l’entité israélienne. S’agirait-il d’une trahison de la part de l’allié américain, alors que des zones aux profondeurs d’Israël sont déjà exposées à la menace des missiles à haute précision du Hezbollah et de la Résistance palestinienne ?

Le régime israélien a beau faire pression depuis des années sur les sociétés fournissant l’accès à l’image satellite pour empêcher la diffusion de photos de nombreuses régions en territoires occupés, une société américaine a fourni des images très détaillées de cette zone géographique.

Situé à San Francisco et Washington, D.C, Mapbox, fournisseur de cartes en ligne, a déclaré dans un communiqué qu’à partir du 26 octobre, ses abonnés auront accès à des images claires de toutes les régions de la Palestine occupée.

« Nous avons maintenant quadruplé la résolution des images [pour les cartes] d’Israël et de la Palestine, cette nouvelle imagerie fournit à nos clients des images de la plus haute résolution disponibles pour la planification de randonnée, la livraison de marchandises ou la circulation entre les villes », précise le communiqué de Mapbox.

Expliquant l’importance de son nouveau service, Mapbox a indiqué : « Auparavant, un amendement juridique appelé “Kyle-Bingaman” interdisait aux entreprises américaines de fournir des images avec une résolution de plus de deux mètres par pixel dans cette zone. »

vendredi, 29 octobre 2021 11:48

L'artillerie turque pilonne le nord d'Alep

L’armée turque a pilonné, jeudi soir, des localités au nord d’Alep.

Selon al-Mayadeen, l’armée turque a pilonné, à coup de mortier, les villages d’Aïn Daqana et de Bayloniya, en banlieue nord d’Alep.

En plus, des individus armés locaux et des miliciens proturcs se sont affrontés dans la même région.

D’après des sources d’information, l’armée turque se prépare à lancer de nouvelles offensives dans la province d’Idlib ainsi que contre les miliciens kurdes dans le nord-est de la Syrie.

Jizan a été frappée par cinq missiles balistiques tirés par Ansarallah yéménite.

La coalition d’agression saoudienne a annoncé, sur Twitter, avoir « intercepté » cinq missiles balistiques tirés vers Jizan, au sud de l’Arabie saoudite.

Cette attaque intervient au lendemain d’une frappe d’Ansarallah visant l’aéroport international d’Abha, en Arabie saoudite.

vendredi, 29 octobre 2021 11:44

Le coup d'Etat en France…

Le quotidien français Le Parisien révèle jeudi 28 octobre que Rémy Daillet, l'influenceur d'extrême droite, est mis en cause comme principal concepteur d'un plan visant à renverser le gouvernement. Cette « Opération Azur » impliquerait près de 300 personnes, dont d'anciens militaires et gendarmes et policiers. L'objectif :

pousser la population à des manifestations massives pour déborder les forces de l'ordre et prendre l'Élysée, le ministère de la Défense et une grande chaîne de télévision ou de radio.

Parmi ces membres, Cristophe, 63 ans, ancien lieutenant-colonel de l'armée de terre et décoré de la Légion d'honneur, était notamment chargé d'entraîner les troupes en vue de la "prise de l'Élysée". Pour recruter, le groupe entendait faire une sélection en proposant aux candidats de perpétrer des attaques contre des antennes 5G et des centres de vaccination. En plus de cela, Rémy Daillet intimait à ses "troupes" d'identifier les journalistes hostiles à leurs actions pour les agresser.

Selon les informations du Parisien, Rémy Daillet avait structuré autour de lui toute une organisation clandestine, hiérarchisée et segmentée en cellules régionales. Après avoir testé ses recrues en les envoyant commettre différents actes de sabotage (antennes 5G, centres de vaccination ou lieux de stockage des vaccins), le putschiste aurait envisagé de prendre l'Élysée, le ministère de la Défense ainsi qu'une grande chaîne de télévision ou de radio. « C’est l’opération finale qui consiste à mobiliser le maximum de gens, de manifestants (…). La manifestation a une grande ampleur, tout le monde est débordé et ça précède le renversement de gouvernement et des structures étatiques », a avoué, selon Le Parisien, un de ses partisans lors de son interrogatoire. Ce jour venu, le groupe aurait prévu de converger de différentes régions françaises vers Paris, équipés de boucliers et d'engins explosifs.

Tout a commencé par un mail, reçu en avril dernier par plusieurs sénateurs et députés. Envoyé par Rémy Daillet, il expliquait que "le renversement populaire était inéluctable" face à un gouvernement "génocidaire" qui a "proposé un vaccin qui tue", rapporte Le Parisien. Un seul député avait pris cette menace au sérieux et avait signalé le courriel à la justice.

L'avocat de Rémy Daillet défend son client sur la ligne suivante « S'il y a eu projet de coup d'État violent, il y était étranger. Lui prônait un renversement pacifique ».

Après le 17 novembre 2018, et la première marée jaune en France pour protester contre la taxe carbone, le gilet jaune s’est exporté dans de nombreux pays. De la Belgique jusqu'à l'Irak, des manifestants portent un gilet jaune avec des revendications variées.

Les militants du « gilet jaune » – du nom des gilets fluo que les conducteurs français sont obligés de transporter dans leurs véhicules en cas d'urgence routière – veulent également que le président français, Emmanuel Macron annule les augmentations de taxes. « Macron, démission ! » est l’un des slogans les plus repris dans les cortèges de gilets jaunes.

Selon les journaux français, les gilets jaunes ont mis le gouvernement face à une crise sans précédent historique en France ; il s'agit d'un mouvement de protestation qui n'a ni direction spécifique ni organisation claire avec laquelle on puisse négocier.

vendredi, 29 octobre 2021 11:43

Nucléaire: l’Iran "refoule" les Américains

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Ali Bagheri-Kani, et le secrétaire général adjoint et directeur politique du Service européen pour l’action extérieure, Enrique Mora, ont passé en revue, mercredi 27 octobre, les principaux obstacles aux pourparlers à venir et ont convenu d’entamer les pourparlers en novembre.

Ali Bagheri-Kani, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, a déclaré : « L’Iran reprendra les pourparlers nucléaires avec le groupe 4 +1, pas le 5 +1. Les conditions ne sont pas encore réunies pour parler d’un retour des États-Unis au PGAC (Plan global d’action conjoint de 2015) et de tels remueurs ne sont que des comportements malicieux ».

En réaction aux récentes déclarations de responsables américains selon lesquelles l’Iran devrait chercher les réponses à ses questions auprès des États-Unis et non de l’Europe, il a déclaré : « C’est l’Union européenne et non les États-Unis qui peut jouer le rôle de coordinateur du PGAC et des pourparlers de Vienne. Les précédents cycles de pourparlers entre l’Iran et le P4+ 1 se sont déroulés avec la coordination européenne assurée par M. Enrique Mora. »

Il a ajouté que les pourparlers nucléaires entre l’Iran et le 4 +1 se tiendraient en novembre.

Pendant ce temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré qu’un retour des États-Unis au PGAC, juste pour qu’on puisse dire que ce retrait a eu lieu, ne nous enthousiasmerait pas.

« Nous n’allons pas réintégrer les négociations de Vienne exactement par le point d’impasse des négociations de Vienne », a martelé Hossein Amir-Abdollahian.

Hossein Amir-Abdollahian a poursuivi : « Après avoir évalué les pourparlers entre Ali Bagheri-Kani et Enrique Mora, nous déciderons de la date à laquelle nous entrerons en pourparlers avec le groupe 4 +1. »

Hossein Amir-Abdollahian a annoncé : « Nous avons entamé les pourparlers nucléaires à Téhéran pour la levée complète des sanctions il y a deux semaines. Ali Bagheri-Kani s’est rendu à Bruxelles pour rencontrer M. Enrique Mora pour discuter de la levée effective des sanctions et de l’engagement des autres parties vis-à-vis de l’Iran. »

Le chef de la diplomatie iranienne a poursuivi : « Biden doit faire preuve qu’il a une volonté sérieuse de revenir au PGAC. Un retour des États-Unis au PGAC juste pour qu’on puisse dire que ce retrait avait eu lieu ne nous enthousiasmerait pas. L'important c'est que le résultat du retour des États-Unis au PGAC soit dans l’intérêt de l’Iran et de la levée effective des sanctions. Nous avons déjà demandé aux États-Unis de débloquer les dix milliards de dollars de fonds iraniens gelés en signe de bonne volonté. »

Le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a déclaré que Washington était prêt à retourner à Vienne pour tenir le septième cycle de pourparlers sur la levée des sanctions, a rapporté l’agence de presse Sputnik.

« Les États-Unis pensent qu’il est encore possible de relancer le PGAC, car il ne reste qu’une poignée de problèmes non résolus depuis la suspension des pourparlers précédents en juin », a prétendu Ned Price.

vendredi, 29 octobre 2021 11:41

Irak: les USA frappés

Probablement lié aux groupes de résistance irakiens, Liwa Thar al-Mohandes a affirmé avoir pris pour cible deux convois de matériel logistique américain dans le centre de l’Irak.

Deux convois transportant du matériel logistique militaire américain ont explosé dans la ville d’al-Tarmiyah, dans la province de Bagdad, a rapporté Sabreen News ce jeudi 28 octobre, indiquant qu’un autre convoi a été attaqué dans la région d’al-Mushahida de la province de Bagdad.

Depuis plusieurs mois, les mercenaires américains en Irak ont ​​transformé la zone stratégique d’al-Tarmiyah dite « Ceinture de sécurité de Bagdad » en un lieu favorable à la reprise de leurs activités terroristes. À cet égard la méga opération de la Résistance irakienne menée en septembre dernier dans le nord de la capitale, Bagdad, avait suscité de graves inquiétudes auprès de l’Amérique de Biden ; les États-Unis sont bien conscients que le nettoyage du district d’al-Tarmiyah de la présence des résidus de Daech assure la sécurité du centre du pays.

Revendiquant l’attaque, le groupe appelé Liwa Thar al-Mohandes (brigade de vengeance d’al-Mohandes) a affirmé : « Nous sommes responsables de l’attaque contre deux convois transportant du matériel logistique appartenant aux occupants américains dans la province de Bagdad. »

Le groupe a signalé qu’un convoi avait été pris pour cible dans la région d’al-Tarmiyah à 14 heures et qu’un deuxième convoi avait été ciblé dans la région d’al-Mushahida à 14h45.

Plus tôt, le 19 octobre dernier, un convoi logistique militaire américain a été attaqué dans la ville de Nasiriyah dans le sud-est de l’Irak. Mais l’explosion intervient aussi, alors qu’au lendemain d’une attaque sanglante menée par les terroristes de Daech contre l’est de l’Irak, un autre attentat a eu lieu hier, mercredi 27 octobre, dans la province de Diyala ; sept personnes ont été tuées.

Les matériels militaires nécessaires aux troupes américaines y compris des armes légères, sont entrés en Irak à bord des camions par l’intermédiaire de sociétés irakiennes à partir différentes régions frontalières.

Les convois logistiques de la coalition américaine ont été la cible de bombes en bordure de route plusieurs fois par semaine, voire plusieurs fois par jour. C’est pourquoi l’armée américaine a sous-traité le transfert d’équipements à ses troupes à des entreprises privées irakiennes.

Les factions et les partis politiques en Irak insistent sur le fait que le gouvernement irakien doit expulser les troupes étrangères d’Irak conformément à une résolution parlementaire adoptée en janvier 2020 suite à l’assassinat ciblé des deux haut commandants de la Résistance à savoir Qassem Soleimani, commandant en chef de la Force Qods du CGRI et Abu Mahdi al-Mohandes, chef adjoint des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi).

vendredi, 29 octobre 2021 11:39

La Guerre Sultan/Résistance ?

Pourquoi le président turc s'acharne-t-il à bousiller ses relations avec le dernier voisin de la Turquie avec qui entretient encore de bonnes relations, à savoir l'Iran?

En à peine une semaine l'Intéressé qui vient de rentrer du Haut Karabakh s'est permis des remarques mal déplacées et souvent confuses genre "l'Iran n'attaquera pas l'Azerbaïdjan puisqu'Israel y est" ou "Je conseille aux Iraniens d'être prudents, de ne pas en vouloir à Bakou d'avoir niché Israël à ses portes", puisque c'est leur choix, même si ce choix porte directement atteinte à la sécurité nationale iranienne. Pour l'observateur averti le Sultan fait ce qu'il n'a cessé de faire toutes ces années de son carrière de Frère, à savoir servir les intérêts de l'OTAN en même temps que ceux d'Israël.

Évidemment ce corridor que la Turquie entend créer par Bakou interposé pour se connecter à Zanguezour est une bénédiction pour l'international terroriste dans la mesure où l'armée de Touran a besoin d'un couloir permanent pour passer du Moyen-Orient en Asie centrale là où le Sultan a pour mission de déstabiliser la Russie, la Chine, et évidemment l'Iran. Les choses n'étant pas allées toutefois comme il faut dans le sens d'une crise ouverte Téhéran- Bakou, Erdogan a même tenté cette semaine une percée du côté de Pachinian, président pro-OTAN d'Arménie pour qu'il retire de Siounik quitte à abandonner à l'Azerbaïdjan les frontières irano-arméniennes et à couper géographiquement l'Iran de l'Eurasie. 

Lors de la session parlementaire, le Premier ministre arménien a démenti d'ailleurs certaines informations faisant état du retrait des forces militaires du pays de Siounik, frontalière de l'Iran.

Selon le site Web « Pan Armenian », le Premier ministre arménien a déclaré aux législateurs du parlement qu'aucun changement n'avait été apporté au déploiement des militaires arméniens dans la province de Siounik.

« Nos gardes-frontières occupent les mêmes postes depuis décembre 2020; je ne sais pas quoi dire d'autre », a ajouté Pachichian.

Peu de temps après, la signature de l'accord de cessez-le-feu du Haut-Karabakh en novembre 2020, qui a mis fin au conflit meurtrier de 44 jours entre les Républiques d'Arménie et la République d'Azerbaïdjan sur la région, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, et d'autres responsables de Bakou ont prétendu qu'en termes de l'accord de cessez-le-feu, une route terrestre avait été convenue pour relier la République autonome de Nakhitchevan à la République d'Azerbaïdjan, mais qu’aucune des neuf clauses de l'accord n’intégrait une telle exigence.

Conformément à l'article 9 de l'accord, l'Arménie a cependant accepté d'ouvrir les routes de transport fermées entre la partie occidentale de la République d'Azerbaïdjan et la République autonome de Nakhitchevan et d'assurer la sécurité des transports sur ces routes. Toutefois, il ne parle pas de l’établissement du corridor du Zanguezour à la frontière arméno-iranienne, ce qui pourrait priver l'Iran de l'accès à la route de transit de la République d'Arménie.

L'article 9 de l'accord stipule également : « Toutes les lignes de connexion économiques et de transport dans la région doivent être ouvertes. La République d'Arménie doit assurer la sécurité des routes de transport entre les régions occidentales de la République d'Azerbaïdjan et la République autonome de Nakhitchevan afin d'assurer la libre circulation des personnes, des véhicules et des marchandises dans les deux sens. […] »

Alors pourquoi cet acharnement turc? 

Plus d'un expert établit un lien de fait à cause dans l'esprit du Sultan entre cette actualité caucasienne d'une part et celle dans le Nord syrien de l'autre. Cette localité stratégique de Tall Rifaat qui mène droit aux frontières turques et où le Sultan a massé chars et blindés pour la reconquérir rien que pour sa proximité avec le nord d'Alep là où la Résistance détient le gros de ses positions. Sauf que les choses ne risquent de se passer si facilement puisqu'au contraire de la Russie qui vient d'en tirer ses forces, la Résistance y a déployé des centaines d'effectifs attendant le Sultan au tournant .

En 2019 il a fallu à peine 3 heure s aux forces spéciales du Hezbollah pour reprendre le contrôle de Saraqeb au confluent de M4 et M5 et réduire en miette l'Armée du Sultan avec ses unités de Bayraktar...Tout porte à croire que le Sultan met du sien à Nakhitchevan pour ne pas à affronter la Résistance à Tall Rifaat. Or c'est là un fort mauvais calcul qui risque de lui faire perdre à la fois Tall Rifaat et Zanguezour.