
تقي زاده
L'expulsion des USA au menu des discussions?
Le président russe réitère la poursuite des coopérations entre Moscou et Téhéran en matière de lutte contre la pandémie de coronavirus.
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu’il s’était isolé pour une possible contamination au coronavirus. Il a souhaité que des préparatifs soient lancés au plus tôt possible pour que les deux présidents se réunissent.
Le scénario à la syrienne a du mal à démarrer
Le coup de Pandjchir de l'Élysée va-t-il fonctionner? Par BHL interposé la France a tenté depuis quelques semaines déjà à attiser l'antitalibanisme à Pandjchir. Ses appels effrénés lancés depuis Paris en direction de la minorité tadjike de Pandjchir à qui il recommande vivement de prendre des armes et de résister au barbarisme talib a toutefois un envers du décor l'Élysée ayant déjà amorcé le dialogue avec les "terroristes". À quoi joue la France? Au même scénario qu'en Syrie 2011 ou en Irak 2003. Il s'agit de créer une base de division ethnique et de tension permanente au nord de l'Afghanistan propre à nourrir une éternelle guerre civile.
Jean-Yves Le Drian s'est rendu à Doha d'ailleurs dans ce but : parler avec les talib tout en soutenant en sous main l'acheminement d'armes et de munitions à Pandjchir à l'effet de retarder autant que faire se peut le retour à la normale. Et ce d'autant plus que la Chine se pointe à l'horizon afghan, que la Russie est moins inquiète et que l'Iran parle de coopération avec les talibans et que l'axe US/Otan a plutôt l'air d'un dindon de la farce.
Le dialogue ne reprendra que suivant l’ordre du jour iranien
L’Iran ne s’assoira pas à la table du dialogue nucléaire conformément aux instructions de l’Occident et des États-Unis et le nouveau gouvernement a déjà posé ses conditions ; les négociations ne doivent pas aborder un sujet autre que nucléaire, d’autant plus que les avoirs de l’Iran à l’étranger doivent être débloqués. Preuve à l’appui, le ministre iranien des Affaires étrangères a parlé lundi au téléphone avec son homologue britannique, lequel a annoncé l’engagement concret de son pays à rembourser les dettes envers l’Iran.
À ce propos, le quotidien Al-Araby al-Jadeed, publié à Londres, examine, dans un reportage, les conditions récemment posées par Téhéran pour reprendre les négociations nucléaires : « Après l’échec des négociations indirectes entre Téhéran et Washington, censées trouver une solution pour restituer l’accord nucléaire, et le gel de ces négociations, sur la demande de l’Iran, en raison du transfert du pouvoir de Hassan Rohani à Ibrahim Raïssi, aucun dialogue n’est en cours. »
Les USA retirent leur soutien armé au trône
Si les autorités saoudiennes critiquaient auparavant de manière officieuse le politique de l’Amérique de Biden à l’encontre de Riyad, ils la remettent ouvertement en question en évoquant implicitement la possibilité de remplacer Washington par Moscou dans les relations internationales de l’Arabie saoudite. Mais les analystes et observateurs politiques estiment que l’approche de l’Arabie saoudite est davantage un levier de pression contre les États-Unis, et que les deux parties finiront par se rapprocher à nouveau en raison d’intérêts mutuels et d’un besoin commun de coopération.
Un panorama des relations actuelles entre l’Arabie saoudite et les États-Unis révèle une tension sérieuse. Mais quelles sont les principales raisons de la froideur des relations, et si Riyad achète le système S-400 à la Russie, quelle sera la réponse attendue de Washington ? L’administration Biden a-t-elle abandonné ses obligations de protection de la famille royale en retirant tous ses systèmes de défense de l’Arabie saoudite ? Voici les questions auxquelles répond Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm.
Ce qui est certain c’est que les relations entre le Royaume saoudien et son allié américain vont de mal en pire et qu’au cours des deux dernières semaines, il est entré dans une phase de tension sans précédent, qui peut se transformer en représailles politiques et confrontations économiques dans les prochains mois ».
Il existe plusieurs développements documentés qui confirment cette détérioration des relations entre les deux parties qui peuvent être résumées comme suit :
Premièrement, la nouvelle administration américaine a retiré tous ses systèmes de défense antimissile, y compris le Patriot et le THAAD de l’Arabie saoudite. Ces systèmes antimissiles ont y été déployés en 2019 pour protéger les objectifs stratégiques du pays à la suite de l’attaque sans relâche au drone et au missile de la Résistance yéménite contre l’installation d’Aramco, l’épine dorsale du secteur pétrolier saoudien dans la région de Baqiq.
Les camion-citernes "syriens" transporte le fioul "iranien" à la "Bekaa" d'où le "Hezbollah" en alimentera le Liban....où sont les F-16 israéliens?
Il y a eu quelque chose de particulièrement subtile qui s’occultait derrière ce discours du 13 septembre de Nasrallah aux apparences économiques où il a refusé tout triomphalisme, discours qu’il a voulu au contraire dédier comme une promesse de fin de crise à tous les Libanais, les mêmes que l’axe US/Israël prend en otage depuis bientôt deux ans, rien que pour les faire payer d’avoir refusé de lui livrer sur un plateau d’argent, et le Hezbollah et son arsenal militaire, même quand une bombe semi nucléaire a dévasté le 4 août 2020 leur capitale, Beyrouth et que cette attaque qui ne sera jamais élucidée puisque secret défense US/Israël, a précédé un fort inhabituel débarquement de troupes navales alliées, avec navire de guerre et fusiliers marins à l’appui, un débarquement dont la mission consistait ni plus ni moins à prendre d’assaut les villages du sud, à les fouiller, au besoin, maison par maison, et ce, à la recherche des missiles tactiques du Hezbollah, accusé d’avoir caché du nitrate dans le dépôt 12 et anéantir deux tiers de Beyrouth.
"La règle d'engagement a ligoté Israël en Méditerranée"
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a prononcé ce lundi 13 septembre un discours au sujet des évolutions au Liban et dans la région. Seyyed Hassan Nasrallah s’est félicité de la création du nouveau gouvernement, appelant par la même occasion à la tenue des élections législatives à la date prévue. Nasrallah a ensuite évoqué la question de « l’envoi des pétroliers en provenance d’Iran », ce qui constitue, tout comme il l’a indiqué, le sujet principal de son discours.
Le secrétaire général du Hezbollah a affirmé : « Nous avions envisagé deux destinations pour les pétroliers transportant des produits pétroliers : le Liban ou la Syrie. Pour éviter d’exposer le gouvernement libanais aux sanctions, nous avons décidé que la Syrie soit la destination à priori du pétrolier iranien, afin que les conteneurs puissent par la suite arriver au Liban. »
Le méga coup gazier d'Alger à l'axe Rabat-Tel-Aviv, est fatal. Que compte faire l'entité sioniste?
Depuis que l'Algérie a décidé de suspendre le transfert de son gaz en Afrique par Maroc interposé, qu'elle a refusé de renouveler son contrat en ce sens, quitte à dire un grand" NON" à toutes les médiations, celles des Emiratis, des Saoudiens entre autres, Israël a bien compris que des manoeuver de destabilisation genre en,voyer des agents séparatistres mettre le feu en Kabylie, ou, pousser le Maroc à distribuer des cartes dune Algérie amputé de son nord .. sont loin de faire fléchir la volonté d'Alger de barrer la route de l'Afrqiue à Tel-Aviv qu'elle qu'il en soit le coût. Au fait à mesure que le temps passe, l'offensive africaine des Algériens contre l'entité prend de l'ampleur allant de l'effacement des dettes des voisins du Sahel jusqu'aux mesures économiques incitatives destinées à booster le commerce algéro afrcain.
Pourquoi les 20 000 GI's quittent l’Arabie ?
Ce sont de loin des phénomènes guerriers au sein de la Résistance : en moins d'une semaine Ansarallah a intensifié son offensive au sud de Maarib, gagné du terrain à Hajja, repoussé la coalition à Taez, pris pour cible de ses missiles tactiques, et ce, pour la première fois depuis 2017, le port occupé par les Emiratis à Mocha et au terme d'une très subtile opération de renseignement focalisée sur l'Est yéménite à Mahra puis à Mukalla, a fini par mener la vie dure aux forces britanniques cibles de manifs de sit-in et de protestations contre les forces qui débarquées dans l'est du pays, non loin des frontières omanaises croyaient pouvoir tranquillement espionner la Résistance via des câbles sous-marins. Ajoutons à cette longue liste d'exploits la puissante attaque aux drones et aux missiles contre Ras Tanura, cœur portuaire et pétrolier de l'Est saoudien avec ses 20 000 employés anglais et américains, ses centaines de firmes occidentales dont Halliburton et Schlumberger.
Comment les USA se sont pris dans l'un des pires pièges géostratégiques de leur histoire... signé Nasrallah
Les États-Unis d’Amérique qui se targuent d'avoir les meilleurs stratèges du monde qui lui auraient offert au moins pour 20 ans, et sur un plateau d'or, le sort des États-nations du Moyen-Orient, se devrait à l'heure qu'il est se dire : Diable, il est trop fort, ce Hezbollah ! Car à mesure que le temps passe et que le coup de « pétroliers iraniens » joué par la Résistance libanaise se prolonge dans le temps et dans l'espace, le piège se referme plus hermétiquement sur l'Amérique : Après avoir mis sens dessus dessous le poulailler US au Liban, de sorte même que les plus anti- Hezbollah des Libanais en sont devenus les fervents partisans, poussant ainsi à la formation d'un gouvernement en rade depuis plus d'un an, les États-Unis sont sommés d’œuvrer, méga-paradoxe, à la levée de César. Ce faisant, c'est à la consolidation des liens Syrie-Liban que ces mêmes États-Unis devront travailler après plus de quinze ans d'efforts censés couper le point entre deux sœurs jumelles Syrie et Liban que tout absolument tout relient. Efforts commencés en 2005 avec ce « false flag » criminel signé Israël et qui a visé l'ex- PM Hariri en prélude à l'expulsion de la Syrie du Liban et partant à l'ouverture du ciel libanais à titre d'arrière base sur l'aviation sioniste qui n'a pas tardé quelques six ans plus tard en 2011, à s'en servir contre la Syrie.
Ont-ils déjà franchi les frontières nord?
Deux des quatre combattants palestiniens qui ont défié plus de 60 ans de mythe d’invulnérabilité sécuritaire d’Israël courent toujours et chaque heure qu’ils passent hors Gilboa c’est l’étau qui se resserre sur l’entité : en liberté...
En « liberté », les deux combattants où qu’ils soient, incitent les foules en Cisjordanie ou à Gaza et pire pour Israël à Qods ou encore en Palestine historique. Morts, ils embraseront toutes les prisons même si 500 « détenus du Jihad islamique » ont été rapatriés pour empêcher des émeutes. Bref, c’est l’irréparable qui a été commis et le pire dans tout cela c’est que Qods, la Palestine historique et Ramallah suivent pas à pas Gaza. Et dire que l’entité a cherché à contrer cette vague croissante en accusant les Palestiniens de Nazareth d’avoir trahi les « évadés » !
Il y a unanimité dans les médias sionistes qui mettent en garde contre l'aggravation de la situation en Cisjordanie et dans la bande de Gaza en cas de toute action contre les Palestiniens qui se sont évadés de la prison de Gilboa.
Suite à l'arrestation, la semaine dernière, de quatre des six prisonniers palestiniens qui se sont évadés de la prison de Gilboa, les responsables de la sécurité israélienne disent craindre que les évadés ne mènent des attaques et se montrent inquiets des conséquences que cet échec pourrait entraîner, a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim, citant les médias israéliens.
Les médias ont souligné que si les prisonniers fugitifs étaient tués par les forces de sécurité, une nouvelle vague d'attaques violentes pourrait éclater en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ; en particulier, la récente guerre de Gaza a clairement montré à l’appareil sécuritaire israélien que le Hamas a réussi à connecter la Cisjordanie et Gaza.
Les médias sionistes ont réitéré que toute opération sanglante et meurtrière contre ces prisonniers conduirait à une explosion de la situation sur les deux fronts.