تقي زاده

تقي زاده

Le leader de la Révolution islamique Ayatollah Sayyed Ali Khamenei a participé à une cérémonie de deuil mercredi soir marquant l'anniversaire du martyre de l’Imam Hussein (AS).
La cérémonie a été organisée au Husseiniyeh Imam Khomeiny à Téhéran avec la participation de hauts fonctionnaires et de milliers de personnes en deuil.
 
C'était la première nuit de deuil cette année au Husseiniyeh Imam Khomeiny pour le martyre de l’Imam Hussein (AS) et de ses compagnons.
L’ Hojat-ol-Islam Sayyed Ahmad Khatami a abordé l'événement en élaborant divers aspects du mouvement de l'Imam Hussein (AS) et les leçons du soulèvement d'Ashura.
 
Il a déclaré que l’Imam Hussein (AS) a commencé son mouvement historique dans le but d'établir la règle du Coran et la Sunnah du Saint Prophète (psl).
 
« L'Imam Hussein (AS) a démontré que, si nécessaire, il faut sacrifier sa vie sur la voie de la défense de la Religion Divine », a-t-il ajouté.
Le nombre de Rohingyas réfugiés au Bangladesh depuis fin août pour échapper aux violences en Birmanie a franchi jeudi la barre symbolique du demi-million, ont annoncé les Nations unies.
 
"501.800 nouvelles arrivées ont été enregistrées au 27 septembre", ont déclaré les agences de l'ONU et des ONG dans leur rapport de suivi de la situation.

Le document note cependant que le flux des passages à la frontière faiblit depuis plusieurs jours.

Le gouvernement provisoire libyen a déclaré ce mercredi 27 septembre dans un communiqué qu’en représailles à l’interdiction d’entrée des Libyens aux États-Unis, décrétée par les autorités américaines, les ressortissants américains se verront interdits d’entrer en Libye.

« Nous répondons sérieusement au décret du président américain, Donald Trump, qui interdit aux ressortissants libyens l’entrée aux États-Unis », est-il dans le communiqué du gouvernement provisoire libyen, diffusé sur son site officiel.

Tout en critiquant vivement la décision prise par Trump, le gouvernement provisoire libyen a regretté le fait que le président américain considère les citoyens libyens comme des terroristes, alors qu’ils luttent contre ces derniers.

« Au regard des circonstances, le gouvernement libyen n’a d’autre choix que d’appliquer son droit à la réciprocité », a ajouté le gouvernement libyen.

Au début du mois de mars dernier, Trump a signé un décret migratoire interdisant l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de 6 pays à majorité musulmane.

Hier, mardi 26 septembre, la Maison-Blanche a annoncé dans un communiqué que le président américain avait signé un nouveau décret limitant le voyage aux États-Unis des ressortissants de certains pays.

Les nouvelles restrictions imposées à l’entrée aux États-Unis entreront en vigueur le 18 octobre en remplacement de la loi interdisant l’émission de visas décrétée par Trump.  

Le régime israélien a avoué pour la première fois que ses agents du Mossad en Afrique avaient commis des actes terroristes dans l’objectif d’intimider et d’inciter les juifs à émigrer en Palestine occupée.

Dans un geste inédit, la chaîne 2 de la télévision israélienne a levé un coin de voile sur les crimes des éléments du Mossad au nord de l’Afrique dans le cadre d’une mission destinée à aider les juifs africains à avoir une émigration sûre vers « Israël naissant ».

Selon ce rapport exclusif publié par la version électronique du quotidien londonien Raï al-Youm, le Mossad a déployé des opérations militaires secrètes afin de créer de nombreux noyaux de renseignement à travers l’Afrique du Nord. Il voulait, en fait, protéger environ un demi-million de juifs vivant pour la plupart au Maroc, en Tunisie et en Algérie et aider les volontaires à se déplacer en Palestine occupée.

En se référant aux informations obtenues auprès des sources de sécurité officielles à Tel-Aviv, la chaîne israélienne a raconté qu’après l’indépendance des pays du nord de l’Afrique, Israël s’inquiétait, particulièrement, « des comportements cruels et tyranniques » à l’égard des juifs ; c’est pourquoi Isser Harel, à l’époque chef du Mossad, a envoyé l’un de ses agents nommés Shlomo Havilio au nord de l’Afrique pour une tournée de trois mois qui l’a conduit de Tunisie jusqu’aux côtes maghrébines du Pacifique.

Les petites unités de renseignement du Mossad opérant dans certains pays africains ont formé des connexions entre Tel-Aviv et Dar al-Bayda et huit autres centres dans le nord de l’Afrique. On envoyait également des armes et munitions aux membres de ces noyaux secrets.

L’historien israélien Yigal Bin-Nun a annoncé dans une récente étude que la division chargée des opérations d’espionnage du Mossad à l’étranger avait envoyé, tout au début des années 60, un grand groupe au Maghreb en vue de perpétrer des attentats terroristes contre les juifs et d’accuser les autorités maghrébines d’avoir commis des crimes à l’encontre des juifs, pour qu’elles permettent à Israël de faire émigrer les juifs d’Afrique vers la Palestine occupée en toute sécurité.

Le Mossad a affrété un grand bateau et réussi à faire fuir les juifs à 13 reprises. Mais sa 14e mission a été un fiasco : le bateau a chaviré et tout son équipage ainsi que les 44 passagers juifs maghrébins ont été tués.

L’historien israélien a tiré profit de cet incident amer pour inciter les juifs à émigrer vers Israël. Les espions au Maghreb ont publié un communiqué de la part des juifs résidant au Maghreb dans lequel ils ont affirmé qu’après 2.000 ans, une occasion en or s’était présentée pour que les juifs puissent retourner sur « le territoire de leurs ancêtres ».

La tension monte en Côte d'Ivoire : au lendemain du refus de la CPI a rejeté la demande de la remise en liberté de l'ancien président, Laurent Gbagbo, des hommes armés ont attaqué, mardi 26 septembre, un commissariat de police dans la commune populaire d’Abobo, dans le nord d’Abidjan. 

C’est la cinquième attaque de ce type depuis juillet. Les assaillants se sont emparés d’armes à feu sans faire de victimes ni de blessés.

« Des individus armés ont attaqué le commissariat du 34e arrondissement à Abobo sans faire de dégâts corporels (pas de blessés). Ils ont mis les policiers en fuite. Ils se sont emparés d’armes », a affirmé une source sécuritaire anonyme. Les autorités et le président Alassane Ouattara lui-même qualifient cet acte de « déstabilisateur » et ils affirment aussi détenir des preuves accusant l’ancien président Laurent Gbagbo d’être derrière cette attaque. L’ancien président Laurent Gbagbo, actuellement jugé par la CPI à La Haye, a vigoureusement démenti ces propos et qualifie ces accusations de « loufoques ».

Dans un communiqué publié, mardi 26 septembre, la CPI estime « que la détention demeure la seule mesure qui garantisse la participation de Laurent Gbagbo au procès, et qu’elle est donc raisonnable, appropriée et nécessaire. L’existence d’un réseau de partisans qui pourrait l’aider à échapper à la justice ou qui pourrait exercer des pressions sur des témoins a notamment été étudiée », précise le communiqué.

Source : Jeuneafrique

L’ambassade de la République islamique d’Iran à Abidjan a envoyé un message de condoléances pour le décès de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à Téhéran.

L’ambassade de la République islamique d’Iran à Abidjan a présenté, ce mardi 26 septembre, à travers un message, toutes ses condoléances, pour le décès d’Abdallah Cissé, l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à Téhéran.

« Le décès de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire à Téhéran est une source de regret et de chagrin pour l’ambassadeur iranien à Abidjan et le personnel de cette ambassade. Nous souhaitons le pardon et la grâce pour le défunt et la patience pour sa famille », indique le texte.

Abdallah Cissé. (Photo d’archives) 

Abdallah Cissé est décédé hier, lundi 25 septembre, des suites d’une crise cardiaque.

La Côte d’Ivoire se situe en Afrique de l’Ouest et sa population dépasse les 24 millions de personnes. 39 % des habitants de ce pays sont des musulmans et 33 % sont de confession chrétienne. La Côte d’Ivoire a acquis son indépendance le 7 août 1960.

Selon l’AFP, la télévision publique chinoise CCTV a diffusé des images montrant des véhicules blindés en train de traverser une route désertique dans le pays africain de Djibouti, et des soldats en uniforme en train de tirer en l’air avec des armes automatiques.  

La télévision chinoise a annoncé aussi que des dizaines de soldats avaient été envoyés dans la base de Djibouti afin de renforcer leurs capacités de combat et leur maîtrise des nouvelles technologies militaires, à une température supérieure à 40 ° C.

« C’est la première fois que des officiers et des soldats installés à Djibouti quittent leur camp pour procéder à des exercices militaires avec des balles réelles », a ajouté CCTV.

Pékin a installé le 1er août 2017 à Djibouti sa première base militaire dans un pays étranger.

Selon Pékin, ces manœuvres militaires sont consacrées à se préparer à des patrouilles pacifistes pour le compte de l’ONU ainsi qu’à de l’escorte maritime et à l’évacuation de personnes piégées.

C’est depuis 2008 que la Chine est présente dans les eaux de la Somalie et dans le golfe d’Aden en lien avec des initiatives internationales de lutte contre les pirates maritimes.

Djibouti, un pays de 800 000 habitants, jouit d’une situation stratégique non négligeable sur le détroit de Bab al-Mandeb. Il s’agit d’un des couloirs maritimes les plus fréquentés au monde, qui contrôle l’accès à la mer Rouge.

La France, les États-Unis et le Japon disposent aussi de bases militaires dans ce pays. Les États-Unis et la France ont respectivement plus de 600 et une dizaine de bases militaires situées sur le sol d’un pays tiers.

Selon Reuters, Human Rights Watch (HRW), qui a qualifié les opérations menées contre les civils dans l’État de Rakhine de crimes contre l’humanité, demande au Conseil de sécurité des Nations unies d’imposer au gouvernement birman des sanctions et un embargo sur les armes.

Pour le moment, le porte-parole du gouvernement birman n’a pas réagi à ces propos, mais les autorités birmanes avaient auparavant rejeté toutes les accusations de nettoyage ethnique dans l’État de Rakhine.  

Les informations les plus récentes révèlent qu’à la suite de la nouvelle vague de violence dans l’État de Rakhine, plus de 440 000 musulmans rohingyas ont fui leur maison pour atteindre le Bangladesh.

Le Conseil de sécurité des Nations unies est censé aborder le cas des musulmans rohingyas lors d’une réunion devant avoir lieu dans les prochains jours.  

Le Royaume-Uni, les États-Unis, la France, l’Égypte, le Sénégal, le Kazakhstan et la Suède ont demandé à Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, de dénoncer au sein du Conseil de sécurité les opérations militaires de l’armée birmane contre les musulmans rohingyas dans l’État de Rakhine.

James Ross, directeur politique et juridique de Human Rights Watch (HRW), a souligné : « L’armée birmane mène une campagne de répression visant à expulser brutalement les musulmans rohingyas de l’État de Rakhine. Le massacre des villageois et les incendies d’envergure qui font fuir les habitants sont des crimes contre l’humanité. »   

Human Rights Watch (HRW) ajoute : « Nos recherches appuyées par l’analyse d’images satellite nous ont permis de prendre connaissance d’actes de persécution de l’armée birmane, de transferts de force, des meurtres et de viols perpétrés contre les musulmans rohingyas. »

La Maison-Blanche, bien que s’étant déclarée « troublée » par les événements au Myanmar, n’a jusqu’à présent infligé aucune sanction au gouvernement birman.

Israël a refusé d'arrêter de vendre des armes à la junte militaire au Myanmar qui procède au nettoyage ethnique contre la minorité musulmane Rohingyas.

Reuven Rivlin, président d'Israël et Min Aung Hlaing chef d'état-major des armées du Myanmar.(Photo d'archives)

Les enquêtes menées par plusieurs organisations des droits de l’homme ont révélé que plus de 100 dépôts d’armes ainsi que des bateaux et des armes légères ont été vendus ces dernières années au gouvernement du Myanmar par des entreprises d’armement israéliennes.

L’entreprise israélienne, TAR Ideal Concepts a également formé des forces spéciales dans l’état de Rakhine, où des violences les plus atroces ont été commises à l’encontre des Rohingyas.

En réponse à une requête adressée à la Haute Cour de justice contre des militants qui demandent la fin des ventes d’armes israéliennes, Shosh Shmueli, représentant israélien du ministère de la Justice a déclaré que le tribunal ne devrait pas interférer dans les relations extérieures à Israël et que le tribunal n’a pas à se mêler des questions diplomatiques, a rapporté le quotidien israélien Haaretz.

Accompagné de 10 autres militants, Eitay Mack a déposé une pétition pour arrêter la vente d’armes au militaire du Myanmar. Selon ce militant les preuves et les documents de la vente d’armes israéliennes au Myanmar sont incontestables.

La date exacte de la dernière livraison d’armes de fabrication israélienne à la junte militaire n’est pas précisée, car Tel-Aviv ne rend aucun rapport public de ses exportations d’armes.

Les Rohingyas réfugiés au Bangladesh. ©AP

Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, aucun document n'a été enregistré depuis 2011 prouvant la vente majeure d’armes israéliennes au Myanmar. L’ONG Human Rights Watch a pointé du doigt le Myanmar pour avoir commis les crimes contre l’Humanité et a appelé l’ONU à boycotter ce pays.

Lors d’une conversation téléphonique avec le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi le président français, Emmanuel Macron a insisté sur le maintien de l’intégrité territoriale et de la souveraineté irakiennes. Et pourtant, le plan alternatif que Paris propose, c’est la création d’une confédération qui ne manque rien d’un Kurdistan irakien indépendant.

Emmanuel Macron, président de la République française. ©AFP

Cité par l’agence de presse iranienne Fars, Macron a qualifié d’« exclu » le référendum sur l’indépendance de la région du Kurdistan irakien.

Le président français a aussi souligné le soutien de Paris à « l’intégrité, la stabilité et la souveraineté de l’Irak », lit-on dans le communiqué publié par le bureau du Premier ministre irakien.

Plutôt dans la journée, le ministre français des AE, Jean Yves Le Drian avait mis en garde contre l’émergence d’un « Kurdistan irakien indépendant ». Cité par Reuters, le ministre affirme qu’une déclaration d’indépendance déstabiliserait « probablement » la région et ajoute : « Bagdad devrait donner aux Kurdes une plus grande autonomie ». 

Dans la mesure où la région de Kurdistan irakien jouit déjà d’une très large autonomie avec en filigrane la possibilité de signer des contrats, d’avoir une armée, les commentateurs se demandent le sens de l’appel « au conditionnel “du ministre français :” il ne semble pas opportun aujourd’hui d’avoir l’indépendance... mais “si” une déclaration d’indépendance s’est produite, cela provoquerait de nouvelles crises majeures au Moyen-Orient au moment où Daech est sur le point d’être vaincu en Irak ».

Le « conditionnel » renverrait effectivement au plan de substitution que la France, aidée par les États-Unis et la Grande-Bretagne a proposé à la veille du référendum aux Kurdes d’Irak. Il s’agit d’un texte en 6 points que Paris avait mis en avant pour éviter la tenue du référendum. Il se portait d’ailleurs le garant du texte :

1- Le report du référendum sous la supervision de l’ONU, des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France.

2- Les régions disputées par Bagdad et Erbil (dont la région pétrolifère de Kirkuk, NDLR) resteraient aux mains des Peshmergas et la France et ses partenaires feraient tout pour que ces régions soient annexées par le Kurdistan d’Irak.

3- La France et les grandes puissances superviseraient les négociations Bagdad-Erbil, celles qui devraient décider des recettes pétrolières à partager, des salaires des Peshmergas entre autres. 

4- Ce serait le ministère irakien de la Défense qui devrait payer les 100.000 Peshmergahs

5- Bagdad s’engagerait à reconnaître les « droits pétroliers du Kurdistan » et le pétrole de Kirkuk appartiendrait pour le moment à la région du Kurdistan irakien.

6- Les Kurdes participeraient à la gestion des affaires à l’échelle nationale.

Selon les experts, un tel plan qui prépare l’émergence d’une confédération Erbil-Bagdad a tout pour ressembler à une reconnaissance occidentale d’un « Kurdistan irakien indépendant ». La tenue du vote du 25 septembre semble par certains côtés avoir évité le pire qu’aurait été l’acceptation d’un tel plan par Bagdad.

Mercredi 27 septembre, le chef du gouvernement irakien a déclaré que Bagdad affrontera fermement les conspirations visant à démembrer son pays, y semer la zizanie et affaiblir la sécurité nationale.

Le Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi. ©AFP

Le gouvernement irakien a jugé illégitime le référendum sur l’indépendance de la région du Kurdistan irakien avant d’annoncer qu’il n’en reconnaîtra jamais les résultats.