تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 28 septembre 2017 10:57

Iran: hommage national au martyr Hojaji

Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei s’est recueilli, ce mercredi 27 septembre, dans la mosquée d’Imam Hossein (béni soit-il), à Téhéran, pour rendre hommage à la dépouille du martyr Mohsen Hojaji.
 
Il a également rencontré les proches du martyr Hojaji pour leur rendre hommage.

Les cérémonies funéraires du martyr Hojaji ont commencé sur la place d’Imam Hossein (béni soit-il) en présence d’une grande foule.

Pour mémoire, Mohsen Hojaji a été égorgé par les terroristes de Daech, le 9 août en Syrie, près de la frontière avec l’Irak. Il était membre de l’équipe des conseillers militaires iraniens en Syrie.

Le commandant de la Force Qods, l’unité d’élite du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI), le général Qassem Soleimani a assuré à la famille du martyr Hojaji que « vengeance sera nôtre ».

« Nous éradiquerons le wahhabisme et le terrorisme du monde musulman », a-t-il promis.

Selon une dernière information, le taux de participation au référendum sur l'indépendance du Kurdistan d'Irak s'élève à  72%. Mais le résultat est totalement "inacceptable" puisque "non constitutionnel" pour Bagdad. Lundi, le Premier ministre a déjà donné l'attitude aux forces armées nationales d'intervenir au Kurdistan d'Irak pour y rétablir l'ordre.

Le Premier ministre irakien Haïder Al-Abadi. ©AA

" Nous ne traiterons ni avec le référendum ni avec ses résultats, dans la mesure où il affecte l’unité de l’Irak et la sécurité de la région ", a affirmé le Premier ministre irakien, lors d'une visite au Centre de commandement des forces conjointes. 

" La tenue de ce référendum était illégitime et la cour suprême a déjà émis son verdict à ce propos. Cependant, ce référendum illégal a eu lieu. Dans une telle conjoncture, c'est la Constitution qui doit trancher. Dans le cas des différends sur certaines clauses de la Constitution, on recoure à la Cour suprême. Par conséquent, aucune partie ne peut faire une interprétation de la Constitution ", a-t-il indiqué.

La chaîne de télévision kurde Rudaw a fait part lundi d'un taux de participation de 72%  au référendum de lundi dans la région autonome du Kurdistan irakien. Selon la commission électorale, sur 4 millions 581 mille inscrits sur la liste des électeurs, quelque 3 millions 375 mille électeurs sont allés aux urnes. Aucune information officielle n'a pour l'heure été rendue publique.

" Bien que le référendum ait eu lieu, la communauté internationale a évité de le reconnaître. L'étonnant est que les responsables kurdes ont organisé le référendum sans aucun observateur impartial ",  a expliqué Al-Abadi. Il a ajouté: " Ce référendum et son résultat sont par conséquent dépourvus de toute validité. Les responsables kurdes tenaient à connaître le point de vue de l'opinion publique kurde sur la question de l'indépendance. Nous n'avons pas l'intention d'aller à la table des négociations, car le principe même du référendum était erroné, dans la mesure où le président du Parlement de la région autonome du Kurdistan l'a qualifié aussi d'illégitime."

Al-Abadi a déclaré que son gouvernement mettrait en oeuvre des mesures afin de préserver l’unité du pays.

" Il s’agit d’un acte qui contrevient à la Constitution et à la coexistence pacifique. Nous prendrons des mesures pour préserver l’unité du pays. Le référendum s'est tenu au moment où les Irakiens s'étaient unis pour lutter contre le terrorisme. Mais cette démarche des responsables kurdes attisent les litiges ethnico-religieux ", a-t-il souligné.

Et d’ajouter: " Nous n’abandonnerons pas nos citoyens kurdes mais nous refusons l’établissement d’un État ethnique et raciste."

Si le oui risque de l'emporter à 93% des intentions de vote à Erbil, ville de Barzani, Souleimaniye, autre ville kurde, a largement boudé le référendum, la population étant inquiète des répercussions d'un vote "non naturel" dont l'idée est importée de l'extérieur. 

Un convoi des forces commandos a été envoyé près de la ville frontalière turque de Reyhanli, à proximité de la frontière avec la Syrie. Le référendum sur l'indépendance du Kurdistan semble avoir fourni à Ankara le prétexte nécessaire au déploiement de ses troupes aussi bien en Syrie qu'en Irak. 

Des convois militaires composés de véhicules militaires blindés et des forces commandos ont atteint lundi 25 septembre la région frontalière de Reyhanli, dans la province méridionale de Hatay.

La frontière syrienne est la région névralgique de la lutte entre Turcs et Kurdes. Suite au référendum pour l’indépendance du Kurdistan irakien, Ankara devrait renforcer dans les jours qui viennent ses troupes à la frontière.

La Turquie considère le référendum du 25 septembre comme une « grave erreur », un « geste illégitime et inacceptable » et examinerait "l’option militaire".

Le ministre syrien des A.E. a dénoncé lundi la Turquie comme étant le principal responsable de "ce qui se passe au Kurdistan irakien et syrien". 

Pour le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, les évolutions dans le Kurdistan irakien et le nord de la Syrie sont les conséquences des politiques erronées de la Turquie.

« Ce qui se passe aujourd’hui dans le Kurdistan irakien et le nord de la Syrie, est la conséquence des décisions politiques inappropriées mises en place par le gouvernement turc en soutien aux groupes terroristes », a insisté le chef de la diplomatie syrienne.

Dans une interview accordée à la chaîne Al-Mayadeen basée à Beyrouth, Walid al-Mouallem a déclaré que son pays « ne reconnaît qu’un Irak unifié et ne reconnaîtra aucun nouveau pays né du démembrement de l’Irak ».

Critiquant les positions erronées d’Ankara dans la région, le haut diplomate syrien a déclaré que les récentes évolutions dans le Kurdistan irakien et le nord syrien sont « les effets des décisions erronées du gouvernement turc qui a tenté d’affaiblir les gouvernements centraux en soutenant les groupes terroristes actifs dans la région. La Turquie a manifestement instrumentalisé la question du Kurdistan irakien à son profit »

Revenant sur la question de la lutte contre Daech et les groupes terroristes actifs en Syrie et en Irak, qui est la priorité des priorités de Damas, Walid al-Mouallem a insisté sur le fait que cette lutte ne doit pas passer par la déstabilisation d’autres pays.

Évoquant les négociations d’Astana-6 à l’issu desquelles la Turquie s’est imposée aux côtés de l’Iran et de la Russie comme le garant du cessez-le-feu dans la province syrienne d’Idlib, al-Mouallem a déclaré que "l'accord d'Astana sur la zone de désescalade serait un test pour Ankara et son engagement."

En violation de la résolution 1710 du Conseil de sécurité, sept avions israéliens ont violé l’espace aérien libanais.

Ces 24 dernières heures, au moins 7 avions de l’armée du régime israélien ont survolé les régions d’Ouléma al-Chaab, al-Janub, Zahla, al-Matn, Baabda et Ramich au Liban.

La Force Intérimaire des Nations Unies pour le Liban (Finul), déployée au sud du Liban, n’a pas réagi à cette agression menée par deux drones d’espionnage et cinq avions de combat israéliens.

 
Des étudiants chrétiens et musulmans des Philippines ont participé à un concours de calligraphie organisé le 24 septembre 2017, par les services culturels iraniens à Manille, sur le nom de l’Imam Hossein (as).
 
Les trois lauréats de ce concours sont des étudiants chrétiens qui ont reçu des prix
 
 Les trois premiers lauréats de la compétition
 
 
Calligraphie du nom de l’Imam Hossein par des artistes chrétiens
 
Calligraphie du nom de l’Imam Hossein par des artistes chrétiens
  
Calligraphie du nom de l’Imam Hossein par des artistes chrétiens
lundi, 25 septembre 2017 23:55

Poutine bloque-t-il les représailles ?

Pourquoi l’armée syrienne ne riposte-t-elle pas aux raids israéliens ? Ce n’est pas seulement les lecteurs de notre site qui se posent la question, l’ancien directeur du Conseil de sécurité « national » israélien en fait autant : « Pourquoi Assad et ses alliés prennent-ils leur mal en patience et ne ripostent-ils pas à Israël ?

Est-ce parce que le pouvoir de dissuasion israélien est limité ? Ou c’est la Russie qui empêche la riposte ? se demande Giora Eiland dans les colonnes de Yediot Aharonot.

Eiland affirme : « Je suis inquiet des réponses possibles qui pourraient être apportées à ces questions. Nos ennemis sont prêts à faire n’importe quel sacrifice pour nous défier et nous sommes en droit de contrer leurs efforts par n’importe quel moyen. Le seul hic : le Hezbollah a innové les voies de transit d’armes depuis l’Iran vers le Liban via la Syrie. En effet, trois paramètres compliquent la donne : primo, les frontières syro-libanaises longues de 300 kilomètres et couvertes de monts et de forêts, secundo, des centaines de camions qui partent tous les jours de la Syrie à destination du Liban, tertio, l’absence aussi bien en Iran qu’au Liban de toute volonté de contrer ce trafic. »

L’Israélien poursuit : « En ce sens le Hezbollah continuera à se renforcer, sans que des raids israéliens puissent en quoi que ce soit ralentir ce processus. Disons qu’Israël consacre la majeure partie de ses efforts à empêcher le Hezbollah de se doter de missiles intelligents. Israël est petit de taille et ne dispose que de peu de sites et d’installations sensibles. Une confrontation militaire pourrait lui coûter extrêmement cher, si ses centrales électriques, ses aéroports, ses ports ou ses chemins de fer venaient à être visés. »

L'ancien directeur du conseil de sécurité israélien, Giora Eiland. ©Haaretz

L’auteur se penche ensuite sur ce qu’il qualifie de « transmutation de la nature de la menace » du Hezbollah :

« il existe deux déchiffrages du changement que vient de subir la nature de la menace contre Israël qui exige deux voies différentes : « Tel-Aviv ferait mieux de poursuivre ses frappes contre tout convoi acheminant armes et munitions au Hezbollah. Mais puisqu’Israël ne pourrait endiguer la totalité de ce trafic, il convient aussi d’avoir recours à la seconde voie : si jamais une troisième guerre venait à avoir lieu entre Israël et le Hezbollah, elle ne devrait pas durer 33 jours. Une longue guerre comme ce fut le cas en 2006 infligerait de lourds dégâts à Israël. Aussi, notre future guerre, nous devrions la lancer non pas contre le Hezbollah, mais bien contre le Liban. Il faudrait à peine quelques jours à l’aviation israélienne pour réduire à néant l’armée libanaise et les infrastructures libanaises.

Les forces du Hezbollah au Qalamoun en Syrie. (Archives)

Plus loin dans son analyse, l’ex-agent passe aux aveux en reconnaissant de manière à peine voilée l’incapacité d’Israël à vaincre le Hezbollah :

« Mais puisque personne au monde, ni les Libanais, ni le Hezbollah, ni l’Iran encore moins l’Arabie saoudite ou la France ne veulent la disparition du Liban, des pressions internationales seront exercées pour écourter notre guerre contre le Liban et c’est tout ce dont a besoin Israël. En l’absence d’un pouvoir de dissuasion militaire, Israël compte donc faire chanter le monde. Et l’auteur le confirme en ces termes : « le refus du monde occidental de voir le Liban disparaître de la mappemonde sera notre nouveau pouvoir de dissuasion »

Eiland critique ensuite l’état-major de l’armée israélienne pour n’avoir cessé, tout au long des manœuvres militaires récentes, de proclamer sa capacité de ‘faire disparaître le Hezbollah’. Quand bien même Israël serait capable de le faire, la guerre anti-Hezbollah ‘ne devrait pas durer 5 semaines. Ce serait coûteux et les dégâts en seraient irréparables’.

Alors pourquoi Assad ne riposte-t-il pas aux raids sionistes ?

Et Eiland conclut :

« Parce que les raids qu’Israël lance contre Damas et ses alliés iranien et du Hezbollah ne les affectent pas réellement. Ils ne pèsent pas assez lourd et à moins d’un changement tactique, ils continueront à rester stériles ! »

La flotte de drones Sky Rider de l’armée israélienne interdite de mission d’espionnage.

Selon le site d’information Debka, proches des milieux de renseignement de Tel-Aviv, suite au crash de deux drones de reconnaissance Sky Rider de l’armée israélienne, le haut cadre israélien, le général Koby Barak, a décidé de suspendre la mission de tous les drones Sky Rider de l’armée, jusqu’à ce que la raison de leur crash soit connue.

L’armée israélienne a annoncé, ce lundi 25 septembre, que deux drones de reconnaissance de type Sky Rider s’étaient écrasés au-dessus de Bethléem et d’al-Khalil dans le sud de la Cisjordanie. Une panne technique a été à l’origine du crash des drones, ont laissé entendre certaines sources militaires.

Le drone Sky Rider a été conçu pour effectuer des missions de reconnaissance à courte distance. Ce drone est doté d’un moteur à propulsion électrique et d’une hélice. Les caméras et capteurs installés sur le Sky Rider sont capables de retransmettre au centre de commandement, en temps réel des images enregistrées.

Israël prétend avoir récupéré les débris des drones, ajoutant que les informations qu’ils auraient enregistrées sont restées intactes.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, vient de déclarer que la mort du général Valeri Assapov, dans une attaque de Daech à proximité de Deir ez-Zor en Syrie, est le résultat de la politique à double facette de Washington en Syrie.

C’est ce dimanche, 24 septembre 2017, que le ministère russe de la Défense a annoncé la mort du général Valeri Assapov, l’un des hauts commandants de la Russie ayant fait partie des conseillers militaires de l’armée syrienne dans les opérations qui ont consisté, il y a peu, à briser le siège des terroristes dans la ville de Deir ez-Zor.
Selon RT, le vice-ministre russe des AE a aussi indiqué que les déclarations de Washington concernant la lutte contre le groupe des terroristes Daech sont plutôt inquiétantes, car dans la réalité, c’est totalement le contraire qui est constaté.

Cette déclaration fait suite à la publication d'images aériennes montrant des forces spéciales américaines déployées sur un territoire contrôlé par le groupe terroriste de Daech au nord de la ville de Deir ez-Zor. 

La Russie vient de dévoiler son plus puissant brise-glace nucléaire au monde, Sibir, mis à l’eau à Saint-Pétersbourg. Et pour l’occasion, une cérémonie a été donnée.

Ce brise-glace est destiné à conduire des navires sur la Route maritime du Nord (Passage du Nord-Est). Il s’agit d’un brise-glace nucléaire à deux réacteurs d’une puissance de 60 MW, qui fait partie du projet 22220. Il fait 173,3 mètres de long et 34 mètres de large. Avec un poids de 33.500 tonnes, il peut briser une glace épaisse de 3 mètre à une vitesse de deux nœuds.

Les travaux de construction du Sibir devraient entièrement être terminés en 2020.

Alexeï Likhatchev, Directeur Général du groupe Rosatom a prononcé un discours à l’occasion durant lequel il a souhaité à cet engin de battre des records comme le Sibir mis à l’eau en 1977.

Ce dernier avait établi un record en atteignant le pôle Nord en mai.

La Russie avait déjà mis à l’eau l’Arktika en été 2016. L’Arktika, l’un des 3 brise-glace du projet 22220 destinés à renouveler la flotte russe de brise-glace nucléaires.

Le 3ème brise-glace, l’Oural, est actuellement en cale sèche. Les deux derniers navires seront mis en exploitation respectivement en mai-2019 et en novembre 2021.

Ces bâtiments à propulsion nucléaire, considérées communément comme les plus grands et les plus puissants au monde dans leur catégorie, font partie d’un grand projet destiné à permettre la navigation tout au long de l’année à travers le passage du Nord-Est, qui relie l’océan Atlantique à l’océan Pacifique par l’Arctique. Ceci dans le but notamment de simplifier pour la Russie la livraison d’hydrocarbures vers l’Asie du sud-est.

 

Source : Avec Sputnik et AFP