تقي زاده

تقي زاده

À la veille de la visite du ministre français des Affaires étrangères à Téhéran qui porte, surtout et avant tout, sur l'accord nucléaire et le programme balistique de l'Iran, le président iranien a souligné que la coopération irano-européenne et le dossier de l'accord nucléaire relève de deux domaines différents.

Le ministre français des Affaires étrangères est arrivé, dans les premières heures du lundi 5 mars, à Téhéran. À l'agenda de sa visite, des entretiens au sujet du programme balistique de l'Iran ainsi que de son rôle en Syrie.

Jean-Yves Le Drian s'entretiendra, ce lundi 5 mars, avec le président iranien Hassan Rohani, son homologue Mohammad Javad Zarif et le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale Ali Chamkhani.

Le dimanche 4 mars, le président iranien a discuté, au téléphone, avec son homologue français Emmanuel Macron des relations de longue date qu’entretiennent les deux nations iranienne et française. « La RII est prête à coopérer avec la France dans le domaine économique, culturel et politique », a affirmé le président iranien, soulignant, en même temps, la ferme volonté de l’Iran de préserver et de renforcer sa défense nationale.

M. Rohani a rappelé que Téhéran respectait ses engagements dans le cadre du Plan global d’action conjoint, tout en réitérant la nécessité du respect, par les parties concernées, de l’accord nucléaire.

Le président iranien a affirmé que l’Iran et l’Europe entretenaient, certes, de très bonnes coopérations dans le domaine des questions d’ordre régionales, mais que cela n’a aucun rapport avec l’accord nucléaire. La coopération irano-européenne et le dossier nucléaire relèvent de deux domaines différents, a fait savoir le président iranien rappelant que l’UE, dans les circonstances actuelles, devrait mieux agir pour pousser les États-Unis à respecter le Plan global d’action conjoint.

Dans un édito, le quotidien émirati « Al-Khaleej » révèle la nature véritable du régime de Tel-Aviv, qui a provoqué l’ire de certains Israéliens.

Consacrant tout un article aux crimes perpétrés par le régime israélien, l’éditorialiste d’Al-Khaleej, se focalise sur le contenu de l’idéologie sioniste basée sur le racisme, s’exprimant par un colonialisme agressif, un apartheid spécifique et un racisme caractérisé.

« En clair, ce régime qui donne au peuple juif le statut de peuple élu par Dieu au détriment des autres, sur la terre, ne devrait jamais accepter de reconnaître le droit du peuple palestinien d’exister, étant donné que cette reconnaissance s’avère être au détriment de sa propre existence néfaste », note le journal.

Insistant sur le fait que rien ne peut camoufler et défendre les crimes barbares perpétrés par Israël à l'encontre du peuple innocent palestinien, le journal émirati fustige le soutien sans ambages américano-occidental au régime de Tel-Aviv qui le pousse à poursuivre ses agressions, ses crimes haineux et ses violations du droit international.

Le journal évoque également une attaque barbare des militaires israéliens contre les manifestations pacifiques des Palestiniens en Cisjordanie, dont l’attaque du village de Balein dans l’ouest de Ramallah, vendredi dernier, et le silence complice des dirigeants occidentaux face à ce crime.

Ces actes barbares ont même suscité des protestations des Israéliens mêmes.

Aujourd’hui, beaucoup d’étudiants israéliens sont contre le service militaire obligatoire dans l’armée.

Après ces incidents, une centaine d’étudiants israéliens ont signé une lettre ouverte pour condamner les exactions contre les Palestiniens et pour dire non à un service militaire obligatoire dans une armée qui a une réputation de criminelle et d’agresseur.

Tous ces étudiants ont été interpellés et risquent une peine de prison, selon le journal.

Après 14 jours de détention pour une affaire de fraude, deux proches du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu ont été assignés à résidence, ce dimanche 4 mars.

Ce sont Nir Hefetz, ancien conseiller de la famille Netanyahu, et Shaoul Elovitch, l’homme d’affaires contrôlant le groupe de télécoms Bezeq, qu’un tribunal de Tel-Aviv a décidé de les placer en résidence surveillée.

La décision a été prise après un long interrogatoire que ces deux derniers avaient subi, avec Netanyahu, son épouse Sara et d’autres suspects, vendredi 2 mars.

Hefetz est soupçonné, entre autres, d’avoir tenté de corrompre un juge pour bloquer l’enquête sur l’épouse de Netanyahu au sujet des détournements de fonds public.

Les six suspects ont été entendus simultanément sur les dossiers de corruption à différents endroits, ce vendredi 2 mars, afin de les empêcher de coordonner leurs version des faits.

Netanyahu, qui a déjà été interrogé à huit reprises dans différentes affaires en cours, est accusé de corruption pour quatre dossiers.

La première enquête, intitulée « dossier 1000 », porte sur des cadeaux douteux qu’il aurait reçus de riches hommes d’affaires.

En ce qui concerne son deuxième chef d’accusation, le « dossier 2000 », il est accusé d’avoir sollicité auprès du journal israélien Yediot Aharonot une couverture favorable à son gouvernement par rapport à ses rivaux.

Le troisième dossier concerne les tractations en coulisse du gouvernement dans l’affaire de l’achat des sous-marins nucléaires à l’Allemagne. Un scandale, surnommé « l’affaire sous-marine », qui concerne les associés de Netanyahu. Il s’agit d’un accord, d’une valeur de plus d’un milliard de dollars, signé entre le gouvernement israélien et l’Allemagne.

Le quatrième dossier ouvert en 2017, c’est l’affaire Bezeq. Dans ce « dossier 4000 », qui est le plus dangereux pour le Premier ministre israélien, Netanyahu est accusé d’avoir donné des centaines de millions de dollars à Bezeq, la plus importante entreprise de télécommunications israélienne, pour s’assurer une couverture médiatique mettant en valeur le côté le plus favorable de sa politique sur le site Walla, site d’information appartenant à Shaul Elovitch.

Le Guatemala transférera son ambassade de Tel-Aviv à Qods « au mois de mai, deux jours après le transfert de celle des États-Unis », a annoncé dimanche 4 mars le président guatémaltèque Jimmy Morales lors d’une conférence à Washington.

Lors de la conférence annuelle de l’American Israel Public Affairs Committee, AIPAC, le président du Guatemala, Jimmy Morales, a annoncé le transfert de son ambassade de Tel-Aviv à Qods, tout de suite après celui des États-Unis.

Le président guatémaltèque, Jimmy Morales, lors de la conférence de l'AIPAC à Washington, le 4 mars 2018. ©Timesofisrael

« Le 14 mai », c’est à cette date que les États-Unis déplaceront leur ambassade de Tel-Aviv à Qods.

Initialement évoquée pour 2019, la Maison Blanche a décidé d’avancer la date du transfert pour coïncider avec le 70e anniversaire de la création du régime factice et occupant qu’est Israël.

Depuis son accession à la Maison Blanche, le président américain a multiplié les volte-face diplomatiques, les décisions politiques polémiques et les scandales.

Le président guatémaltèque, Jimmy Morales, à gauche, avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Qods, en novembre 2016. ©GPO

L’ancien homme d’affaires américain a annoncé, le 6 décembre, reconnaître la ville sainte de Qods comme la capitale d’Israël et transférer son ambassade de Tel-Aviv dans cette ville, provoquant la colère des Palestiniens et de la communauté internationale et la satisfaction d’Israël.

Condamnant la position américaine sur Qods, l’ONU a approuvé, à une large majorité des voix, une résolution contre la décision des États-Unis de reconnaître la ville sainte comme capitale d’Israël.

Depuis 1967, Israël adopte régulièrement des mesures qui ont pour effet d’altérer le statut des territoires occupés. Après avoir occupé la partie orientale de Qods, le régime de Tel-Aviv a fait unilatéralement de cette ville, sa capitale. Une annexion condamnée par les résolutions 476 et 478 du Conseil de sécurité, qui « demande à Israël de mettre fin à l’occupation de Qods et demande aussi de mettre fin aux modifications du caractère juridique et géographique de la ville. La loi fondamentale par le Parlement israélien constitue une violation du droit international et affecte le maintien de la convention de Genève dans les territoires palestiniens et autres territoires occupés depuis juin 1967 ».

Le ministre français des Affaires étrangères a menacé l’Iran de nouvelles sanctions, à peine quelques heures avant son déplacement à Téhéran, capitale iranienne.

Interviewé par l’hebdomadaire français Le Journal du dimanche, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré que l’Iran ferait l’objet de nouvelles sanctions s’il ne prenait pas en compte les préoccupations à propos de son programme balistique.

« Les missiles balistiques de l’Iran ont la capacité de prendre pour cible des localités à des milliers de kilomètres. Cela contredit les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et dépasse le besoin de Téhéran de défendre ses frontières. Il existe un risque de nouvelles sanctions contre l’Iran si celui-ci ne prend pas en compte les inquiétudes à propos de son programme balistique », a expliqué Jean-Yves Le Drian.

Le chef de la diplomatie française arrivera à Téhéran, ce dimanche 4 mars au soir, et rencontrera, demain lundi 5 mars, le président de la République islamique d’Iran Hassan Rohani et son ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. Les entretiens entre M. Le Drian et les responsables iraniens auront à leur ordre du jour l’essor des relations bilatérales et les questions les plus importantes du Moyen-Orient et du monde.

Le ministre français des Affaires étrangères inaugurera le lundi 5 mars une exposition exceptionnelle « Le musée du Louvre à Téhéran – Trésors des collections nationales françaises » au musée national d’Iran, en présence de Jean-Luc Martinez, président directeur du musée du Louvre.

À ce propos, la diplomatie française a publié, sur son site web officiel, un communiqué détaillant la visite de M. Le Drian à Téhéran.

« M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, se rendra en Iran le 5 mars. À Téhéran, M. Le Drian sera reçu par M. Hassan Rohani, le président de la République islamique d’Iran. Il s’entretiendra également avec son homologue, M. Mohammad Javad Zarif, ainsi qu’avec le président du Parlement, M. Ali Larijani et le secrétaire du conseil suprême de sécurité nationale, M. Ali Shamkhani.

Dans l’esprit de l’accord nucléaire obtenu le 14 juillet 2015, la France entend poursuivre la voie d’un dialogue franc et exigeant avec l’Iran. A cet effet, M. Jean-Yves Le Drian abordera avec ses interlocuteurs trois sujets principaux :

L’accord nucléaire : La France est déterminée à préserver ce bon accord et est attachée au nécessaire respect par toutes les parties de leurs engagements. Le JCPoA donne des garanties robustes contre le risque de détournement du programme nucléaire iranien à des fins militaires. À cet égard, l’Iran doit continuer de mettre en œuvre rigoureusement les obligations qui lui incombent ; parallèlement, il est important pour nous, comme pour l’Iran, que la reprise des échanges et des investissements européens dans ce pays se poursuive.

Le programme balistique iranien : Comme la France l’a rappelé à plusieurs reprises, le programme balistique iranien est une source de préoccupation majeure pour la France et ses partenaires. Celui-ci n’est pas conforme à la résolution 2231 du Conseil de sécurité et est un facteur de déstabilisation de la région. Nous exprimons également des préoccupations quant à la question des transferts de missiles et à une assistance de l’Iran à des pays et entités non étatiques de la région. C’est pourquoi nous souhaitons engager un dialogue de vérité avec l’Iran sur ce sujet.

L’action régionale de l’Iran emporte également des conséquences déstabilisantes pour la région. Nous souhaitons que ce pays contribue positivement à la résolution des crises au Moyen-Orient, dans le respect de la souveraineté des États. À cet égard, la crise en Syrie et la situation humanitaire qui y prévaut seront particulièrement abordées, au côté des autres dossiers régionaux dans lesquels l’Iran est impliqué (Yémen, Liban, Irak).

Le déplacement du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères vise également à approfondir la relation bilatérale entre nos deux pays, sur la base du cadre fixé lors de la visite à Paris du président Rohani en 2016. Nous souhaitons poursuivre notre dialogue sur le long terme, dans tous les domaines, en favorisant les échanges culturels, scientifiques et humains entre nos sociétés. C’est dans cet esprit que M. Le Drian inaugurera l’exposition “Le musée du Louvre à Téhéran” lors de son déplacement, témoignage de la pérennité de la relation culturelle franco-iranienne. Cette exposition retrace l’histoire du palais et du musée du Louvre. »

Une chose est à souligner ici : le ministre français des Affaires étrangères, au lieu de demander à Téhéran de répondre aux préoccupations de Paris, devrait répondre d’abord aux inquiétudes de Téhéran concernant le soutien de la France au groupe terroriste de l’Organisation des moudjahidin du peuple iranien (plus connus en Iran sous le nom de Monafeghines, « hypocrites » en français).

Le 13 février 2018, le président français Emmanuel Macron a réclamé l’intensification des enquêtes internationales sur le programme balistique iranien. C’est le premier dirigeant d’un pays européen à parler d’un « accord complémentaire » juste après que le président américain Donald Trump se fut prononcé au détriment de l’accord nucléaire.

Au lendemain des propos d’Emmanuel Macron sur un « accord complémentaire », le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a déclaré que la République islamique d’Iran ne permettrait à personne de parler de la restriction des capacités défensives et dissuasives d’un Iran paisible ou de tenter de porter atteinte à l’Iran dans le cadre d’une politique du deux poids deux mesures. 

La France est actuellement le paradis du groupe terroriste des Monafeghines, qui a commis d’innombrables crimes contre le peuple iranien. Les éléments des Monafeghines organisent des conférences en toute liberté à Paris alors qu’ils ont sur les mains le sang d’un grand nombre de civils innocents. M. Le Drian ne ferait-il pas mieux d’écouter les préoccupations de Téhéran au lieu de lui parler des siennes ?  

Ils étaient des centaines à défiler dans les rues de Washington pour protester contre la conférence d’AIPAC, le soutien américain à Israël et exigeant la justice et la liberté pour la Palestine. 
 
Des centaines de manifestants se sont rassemblés, dimanche 4 mars, devant la Maison Blanche pour exprimer leur protestation contre la tenue de la conférence de l’AIPAC à Washington.

Le rassemblement a été organisé à l’appel des organisations arabo-américaines au moment de la tenue de la conférence annuelle de l’AIPAC pour protester contre le soutien sans ambages des États-Unis au régime occupant israélien et ses politiques répressives à l’encontre des Palestiniens.

Les protestataires, rassemblés devant la Maison Blanche, frappaient sur les barrières qui les séparaient de l’entrée du centre de convention où se déroulait l’événement d’une semaine et criaient : « L’AIPAC doit partir ».

L’AIPAC est un des lobbies les plus puissants des États-Unis, créé en 1951 avec comme objectif de soutenir Israël. Il organise chaque année une conférence à Washington réunissant des lobbyistes pro-israéliens et des législateurs américains pour discuter de la politique américaine à propos d’Israël.

Les participants au rassemblement réclamaient la justice et la liberté pour la Palestine.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour montrer au monde que la cause palestinienne ne mourra jamais », a déclaré une protestataire au reporter de la chaîne Al-Mayadeen.

Des images sur les réseaux sociaux ont montré des gens brandissant des pancartes en soutien à la Palestine.

« Trump et son gouvernement ne respectent pas les droits internationaux des autres nations », a dit un autre manifestant.

Les manifestants dénonçaient le soutien apporté par le Congrès US à Israël et exigeaient la fin de l’occupation de la Palestine.

« L’AIPAC achète les hommes politiques américains pour en faire des représentants d’Israël. Nous leur disons Non », a noté un autre manifestant.
 
Les manifestants réclamaient, aussi, le rapatriement des réfugiés palestiniens.

Israël, qui bénéficie depuis des lustres du soutien sans faille des États-Unis, envisage d’obtenir, lors de cette conférence 2018 de l’AIPAC, plus de concessions à l’administration Trump et au Congrès US.
La première exposition de films et de photos consacrée à Arba’in en 2018 a été organisée par l’Association Eurpéenne d’Arba’in à Eindhoven au Sud-est des Pays-Bas.
Alireza Rajabi, responsible de l’Association Européenne d’Arba’in a indiqué lors d’une interview à IQNA que cette exposition a été favorablement accueillie samedi 3 mars, malgré un froid qui dominait la ville d’Eindhoven.


Il a ajouté : “Cette exposition sera organisée bientôt dans d’autres villes néerlandaises.” 

 
Le president nigérian a qualifié le Coran de la plus grande encyclopédie qui traite toutes les dimensions de la vie humaine.  
Muhammadu Buhari, président de la République fédérale du Nigeria, le 3 mars 2018, lors de la cérémonie de clôture des 32èmes compétitions nationales coraniques du Nigéria, a déclaré que le Coran enseignait comment bien se comporter avec les autres et notamment avec les non musulmans.


« Tous les livres révélés conseillent de vivre en paix et conseillent la tolérance. Nous l’avons vu dans la vie du prophète (as) qui a ordonné aux musulmans, opprimés par les Quraychites, de se rendre en Abyssinie ou régnait un roi chrétien », a-t-il dit.


Ces compétitions qui ont duré huit jours, ont commencé le 23 février 2018, et c’est Amiru Bunes, lecteur de 20 ans, de la région de  Bauchi qui a obtenu la première place.   

Le Coran est le livre céleste le plus haut et le plus durable, envoyé par Dieu à la meilleure de ses créatures, le prophète de l’islam (as). Dès le début de la révélation, les compagnons du prophète (as) ont cherché à en comprendre le sens et lui posaient des questions pour mieux comprendre.

Les siècles suivants, avec l’apparition des commentaires coraniques, les chercheurs ont travaillé dans ce sens et ont cherché chacun à leur mesure, de prouver par les versets, les sens personnels qu’ils donnaient au Coran. Certains commentateurs ont travaillé sur le lexique et la rhétorique, pour montrer l’aspect miraculeux du Coran.

Cependant au 13ème siècle de l’hégire, une nouvelle approche est apparue dans le commentaire social avec Sayed Jamal al-Din al-Asad Abadi qui avec le slogan de « retour à l’islam originel », dénonçait les problèmes sociaux des sociétés musulmanes, et propageait l’islam face aux pouvoirs occidentaux.

Un siècle après environ, Sayed Qutb Seyed Ghotb, écrivit le commentaire«فی ظلال القرآن» dans la même optique sociale, qui présente les bases d’une société islamique fondée sur le gouvernement, la lutte contre l’ignorance, le djihad et la défense de la paix. Sayed Qutb avec six membres des Frères musulmans, fut condamné à mort en 1387 de l’hégire pour sa doctrine fondée sur le concept de Jahiliya (état d'ignorance) et leur volonté de créer un État islamique fidèle au Coran, en remplaçant les hommes à la tête du pouvoir, grâce à une révolte sociale. Les deux premières parties de son commentaire furent traduites en persan par

l’Ayatollah Khamenei, guide de la révolution islamique d’Iran.

L’Ayatollah Taleghani dans son commentaire, eut aussi cette vision sociale et politique du Coran, et écrivit à ce sujet le livre « «پرتوی از قرآن en six volumes, qui était une œuvre originale dans le domaine du commentaire, et permit aux universitaires d’entrer dans des domaines réservés jusqu’alors aux religieux. Son commentaire porte une attention spéciale aux questions sociales et politiques, et propose des réponses coraniques aux besoins de la société touchée par la montée du communisme et du marxisme, aux étudiants. L’Ayatollah Taleghani continua ce combat pendant la révolution islamique et fut condamné à plusieurs peines de prison sans que cela l’empêche de poursuivre ses

travaux de recherches et de commentaire.

Le Guide de la révolution, l’Ayatollah Khamenei, eut aussi cette vision sociale et politique dans ses travaux de commentaires et ses réunions coraniques, et la volonté de sortir de la dépendance intérieure et étrangère, en se référant au Coran et à ses enseignements.

Dans un de ses souvenirs des réunions coraniques, l’Ayatollah Khamenei a raconté : «Nous avons connu dans le passé, une époque très éloignée du Coran qui commençait à disparaitre partout. Avant cela, les écoles traditionnelles coraniques enseignaient le Coran aux enfants mais elles disparurent à l’époque des Pahlavis. Les écoles publiques n’avaient aucun

enseignement du Coran et les gens se contentaient de quelques réunions dans les grandes villes. Tous les progrès qui ont été faits, ont été faits après la révolution, cependant nous avons l’impression d’être encore en retard dans ce domaine. Avant la révolution, j’avais des réunions de commentaire coranique à Machhad, et je conseillais toujours aux jeunes d’avoir un Coran dans leur poche, pour pouvoir le lire même quelques minutes dans la journée. Ceux qui avaient suivi ce conseil comprenaient mieux les sciences islamiques et étaient différents des autres ».

Le Guide suprême comme l’Ayatollah Taleghani, eut des problèmes avec le régime à cause de ces réunions, mais cela ne les a jamais découragés, car l’esprit révolutionnaire exigeait qu’ils

luttent contre le régime et l’idéologie dominante de cette époque. A ce sujet, il a déclaré : «Dans ma jeunesse, je côtoyais beaucoup d’étudiants et j’ai commencé à donner des cours de commentaires coraniques pour les étudiants en sciences islamiques, auxquels participaient des étudiants d’universités qui souhaitaient trouver des arguments solides contre le marxisme qui se développait à l’époque. J’ai donc organisé des cours spéciaux dans une autre mosquée, pour les étudiants, le vendredi. Tous ceux qui ont vu ces jeunes étaient étonnés de l’accueil fait par ces étudiants à ces réunions ».

Faisant allusion aux problèmes causés par le régime à cause de ces réunions, il a déclaré : « J’ai donné des cours à partir de 1950 à Machhad, pour les

étudiants, sur le début de la sourate Baqara et l’histoire des fils d’Israël. La Savak (police du Shah) m’a appelé et on m’a demandé pourquoi je parlais des fils d’Israël. J’ai répondu que c’était une partie des versets du Coran que j’avais traduite et expliquée, mais ils refusé disant qu’il s’agissait d’une insulte à Israël et ont interdit que je poursuive mes cours à cause du simple nom « d’Israël » !

Molawi Sharaf-e-din Jami al-Ahmadi, membre du Conseil de programmation des centres d’enseignement religieux sunnites, et

imam de la prière du vendredi de Torbat Jam, a présenté ses félicitations à l’occasion de l’anniversaire de la victoire de la révolution islamique et déclaré :

« La région de Torbat Jam n’avait

rien avant la révolution, mais aujourd’hui, les gens de cette région sont reconnaissants au régime et au guide. Après la révolution, étant donné la montée de l’immigration, cette région frontalière a connu de nombreux

progrès mais il reste encore beaucoup à faire. Avant la révolution, Torbat Jam n’avait que 12 mosquées chiites et sunnites, et deux centres d’enseignement islamique dans les quartiers de Mahdieh et du Cheikh-ol-islam

Ahmad Jami. Aujourd’hui, grâce à la révolution, nous avons 40 mosquées et plus de 10 centres islamiques sunnites. Nous avons aujourd’hui, six universités avec plus de 6000 étudiants et 50000 élèves aux différents niveaux

d’instruction. Avant la révolution, les élections n’étaient qu’une formalité et tout se faisait par piston et par intermédiaires. Aujourd’hui, les gens élisent leurs responsables. Le niveau d’hygiène s’est amélioré,

beaucoup d’opérations chirurgicales sont effectuées par les médecins de la région et des dispensaires existent dans les villages les plus reculés.

Une des plus importantes

réalisations de la révolution a été la création du Basij (mobilisation populaire) pour la construction qui a pu, en peu de temps, effacer les traces de pauvreté, moderniser les villages et construire des mosquées pour

les chiites et les sunnites. Grâce à la révolution, les villages ont des écoles, des centres d’hygiène, des routes, de l’eau potable, l’électricité et de quoi se chauffer pendant l’hiver. Le gouvernem

autorisé le creusement de puits profonds et a donné des terres aux habitants qui sont devenus leurs propres chefs et des propriétaires. La pauvreté a diminué. Les religieux, chiites et sunnites, ont résisté aux complots

pour diviser les chiites et les sunnites, ont informé les gens et n’ont pas laissé la région devenir le lieu de crises et d’insécurité.

La sécurité existe actuellement grâce aux forces de l’ordre et au basidj, à

l’ombre de l’union dans cette région frontalière et sensible, et tant que nous serons vivants, nous ne laisserons pas des extrémistes nuire à cette union ».