تقي زاده

تقي زاده

Par Musa Iqbal

Depuis des semaines, les Kenyans se mobilisent dans tout le pays contre un projet de loi impopulaire qui vise à augmenter considérablement les taxes sur les biens et services essentiels tout en ignorant les dépenses effrénées des hommes politiques corrompus.

L'augmentation des impôts, prévue dans le cadre du « projet de loi de finances 2024 », fait partie d'un plan structuré de remboursement de la dette imposé par le Fonds monétaire international (FMI), l'organisme de prêt mondial qui rend compte directement aux États-Unis.

La dissidence généralisée, utilisant des tactiques allant des manifestations de rue au « hacktivisme » en ligne, a forcé le président kenyan William Ruto à retirer le projet de loi, mais non sans que plusieurs manifestants soient tués par les forces de l’État.

La répression contre les manifestants pacifiques a également donné lieu à des arrestations massives et à des brutalités policières sans précédent, en particulier contre les dirigeants des manifestations.

Selon des estimations prudentes, plus de 20 manifestants ont été tués et plus de 200 ont été arrêtés au cours du mois dernier alors que la répression continue.

D’un côté, Ruto a qualifié les manifestations de « trahison », tandis que de l’autre, il a affirmé avoir entendu la voix des Kenyans et avoir retiré le projet de loi dans sa forme actuelle.

Les leaders du mouvement de protestation s’attendent à davantage de répression de la part de l’État alors que le gouvernement élabore de nouvelles méthodes pour faire passer le projet de loi tout en protégeant sa propre élite politique et sa classe capitaliste.

Le projet de loi de finances 2024 visait à imposer des restrictions aux Kenyans et de diverses manières controversées afin de répondre aux critères structurels du FMI.

Par exemple, le projet de loi impopulaire visait à imposer une taxe sur la valeur ajoutée de 16 % sur des produits essentiels tels que les couches pour bébés, l’essence et les données Internet.

Les transactions financières de différentes sortes auraient été également soumises à l’impôt, tandis que le projet de loi n’a pas réussi à réduire de manière significative les dépenses du gouvernement, autorisant des augmentations pour ses propres représentants.

L’objectif était d’utiliser les recettes fiscales pour augmenter les recettes intérieures globales du Kenya.

Cependant, les milliardaires qui semblent faire partie de l'élite politique kenyane ou en être proches, n'ont pas été autant accablés que les Kenyans moyens, voire pas du tout.

Des échappatoires fiscales et d'autres astuces financières leur ont permis d’échapper aux amendements au projet de loi ou en être à peine affectés.

Le gouvernement de Ruto ainsi que les membres de l’opposition, n’ont pas ralenti leurs propres dépenses, dépensant des sommes exorbitantes pour des styles de vie somptueux bien au-delà de la portée du travailleur kenyan ordinaire.

Par exemple, les dépenses de la Commission du service parlementaire du Kenya ont augmenté de 19 %, pour atteindre près de 1,86 milliard de shillings, et la facture des députés a augmenté de 4 %, pour atteindre les 4 milliards de shillings.

Cette élite est ouvertement liée au projet impérialiste américain, qui non seulement soutient les politiques de privatisation irresponsables du FMI, mais utilise également les forces kenyanes comme mandataires pour promouvoir les intérêts américains dans le pays.

Il n’est pas surprenant que les forces kenyanes aient été déployées en Haïti pour réprimer les manifestations généralisées contre l’exploitation américaine, qui est également soumise aux prêts prédateurs du FMI.

Le président américain Joe Biden a même qualifié le Kenya d’allié majeur de son pays, le Kenya n’étant pour autant pas un État membre de l’OTAN.

Ce n’est donc pas seulement une augmentation d’impôts que les Kenyans rejettent ; c’est le système prédateur pris au piège de la crise de la dette imposée par le FMI.

Ces revendications ont inspiré une nouvelle vague dans la conscience publique, appelant à la démission du président Ruto en raison de son rôle dans la répression des manifestations et dans la soumission des travailleurs du pays à des plans impérialistes destinés à maintenir le Kenya faible et dépendant de l'exploitation étrangère.

La victoire électorale du président Ruto il y a deux ans a été contestée par les manifestants et ne peut être laissée hors de son contexte dans la situation actuelle.

En effet, une partie importante de la société kenyane a le sentiment d’avoir été leurrée lors des dernières élections, et ce mécontentement n’a fait que croître avec la gestion des prêts du FMI par Ruto.

Au lieu de faire peser le poids des impôts sur une classe croissante de milliardaires d’élite néocoloniale, son insistance à augmenter les impôts des Kenyans ordinaires pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Les prêts du FMI au Kenya, et dans le reste du monde, offrent d’importantes sommes d’argent à des États financièrement instables (États qui sont souvent eux-mêmes instables en raison de décennies, voire de siècles de colonialisme et de guerres imposées).

À leur tour, les États sont soumis à la pénétration du capitalisme occidental, qui commence généralement par la liquidation des droits et des protections des travailleurs, suivie de la privatisation des entreprises et des entreprises publiques ou détenues par l’État.

Cela prépare le terrain à la prise de contrôle impérialiste des marchés et des ressources clés, où les capitalistes occidentaux sont libres d’exploiter les ressources du pays en échange de l’installation de boutiques et du « développement » du pays.

Il est clair qu'il ne s'agit pas d'un développement du tout. Les droits démocratiques de la population à déterminer l'orientation future de son pays sont supprimés et placés entre les mains de capitalistes étrangers qui ne s'intéressent qu'au profit.

L’argent est canalisé dans les poches d’une petite élite qui sert les intérêts des capitalistes étrangers plutôt que ceux de son propre peuple, une dynamique fondamentale du néocolonialisme.

Ainsi, les masses kenyanes poursuivent leurs protestations non seulement pour s’opposer aux hausses d’impôts prédatrices, mais aussi pour remettre en cause un système prédateur à la racine.

Il n’est pas surprenant que malgré le retrait du projet de loi fiscale par Ruto, de nombreuses organisations se soient engagées à poursuivre les manifestations et à exiger la destitution du président.

Beaucoup considèrent le revirement du président comme une décision stratégique visant à contourner le ressentiment croissant à l’égard du statu quo.

La participation massive de la jeunesse kenyane, ainsi que celle d’éléments traditionnellement non participatifs comme la « classe moyenne » kenyane, a forcé le gouvernement à reconsidérer son approche tout en renforçant la sécurité dans les principales zones de protestation.

Il n’est pas surprenant pour quiconque est familier avec la politique kenyane que le gouvernement actuel tente à nouveau de faire passer le projet de loi tout en réprimant les dirigeants des manifestations.

La présence croissante des forces de sécurité et les dirigeants du mouvement de protestation qui s'engagent à riposter à toute proposition fiscale similaire laissent présager une confrontation dans un avenir proche.

Le rejet du projet de loi et la prise en charge des affaires kenyanes par les travailleurs kenyans constitueraient un coup dur non seulement pour l’élite corrompue du Kenya, mais aussi pour le système impérialiste mondial qui cherche à exploiter des milliards de personnes pour l’enrichissement de quelques-uns.

Rien ne peut être véritablement compris sans le contexte de l’impérialisme, et l’Afrique reste un immense champ de bataille contre lui.

Alors que les citoyens de pays comme le Burkina Faso, le Niger, le Mali et d’autres prennent les choses en main pour tracer leur avenir, les Kenyans cherchent eux aussi une voie à suivre sans s’enfermer dans les pièges de la dette impérialiste et de la pénétration étrangère.

Il ne s’agit pas seulement d’une augmentation d’impôts, mais de la souveraineté même de ce pays africain.

Musa Iqbal est un chercheur et écrivain basé à Boston, spécialisé dans la politique intérieure et étrangère des États-Unis.

dimanche, 14 juillet 2024 10:44

Imam des Héros

L’histoire de la lutte de l’imam Hussein et son assassinat à Karbala
(Ses racines... son extension et ses effets)

Partie III

 

Le Prophète Mohamed, (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !), avait mis en garde sa nation contre le meurtre de son petit-fils Hussein, (Que la paix soit sur lui !), et avait déclaré « Hussein est de moi et je suis de Hussein. Dieu aime celui qui aime Hussein ».

L’État omeyyade a commencé à contrôler les affaires des musulmans et la corruption a commencé à augmenter pendant leur règne.

Après la mort du calife omeyyade Mu’awiyah bin Abi Sufyan, son fils Yazid, nommé par son père, prend le pouvoir pour devenir le deuxième calife omeyyade.

Les agents de Yazid demandèrent à l’Imam Hussein , (Que la paix soit sur lui !), en tant qu’imam légitime obéï par tous les musulmans selon le testament du Prophète (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !), selon la volonté de son grand-père, le Messager de Dieu (Que Dieu le bénisse ainsi que sa Famille !), de soutenir et d’approuver la succession de Yazid. Ils le menacèrent de mort même s’il était réfugié aux sanctuaires de la Kaaba dans la Mosquée Sacrée de La Mecque.

Mais l’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !), refusa avec véhémence et dit en ces termes : « Nous sommes la famille du Prophète, le socle du Message et le lieu de fréquentation des Anges. C’est par nous que Dieu a débuté (le Message) et c’est par nous qu’IL l’a parachevé. Par contre, Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l’âme innocente que Dieu a interdit de tuer. Quelqu’un comme moi ne saurait donc prêter serment d’allégeance à quelqu’un comme lui ».

L’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) savait les intentions cachées de Yazid qui voulait qu’il lui prête allégeance ! Cela signifie que son califat est légitime. L’Imam, (Que la paix soit sur lui !) refusa de prêter allégeance à Yazid, cet homme immoral qui boit de l’alcool et ne gouverne pas selon la Volonté de Dieu.

L’Imam Hussein (psl) était conscient que l’intention de Yazid, en exigeant son allégeance, était de prétendre qu’Hussein, le petit-fils du Prophète d’Allah, l’avait volontairement promis sa loyauté.

Cela impliquerait que le califat de Yazid était légitimité. Par conséquent, l’Imam Hussein (psl) a rejeta l’offre d’allégeance de Yazid, car il considérait Yazid comme un homme pécheur qui se livrait à la consommation d’alcool et ne gouvernait pas selon les lois révélées par Allah.

«Al-Waleed Ibn Utbah Ibn Abi Sufyan», le gouverneur de Médine, a menacé de mort l’Imam Hussein (psl) s’il refusait de prêter allégeance à Yazid. Cependant, l’Imam, (Que la paix soit sur lui !), n’y pensait pas, tout pour l’intérêt de l’Islam, même si le prix à payer était sa mort.

L’imam Hussein a annoncé à la Mecque sa révolution contre Yazid qui était à Kufa.

Kufa demande l’aide de l’imam

Les musulmans étaient angoissés de l’oppression des Omeyyades et souhaitaient que le gouvernement de justice islamique d’Ali bin Abi Talib, (Que la paix soit sur lui !) soit restauré.

Lorsque les habitants de Kufa ont appris que l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) avait refusé de prêter allégeance à Yazid, ils commencèrent à le soutenir et lui envoyer leurs lettres, en lui demandant de venir à Kufa, de les sauver de l’injustice et de la tyrannie. Le nombre de lettres reçues par l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) atteignait les douze mille, qui disaient toutes : « Viens, fils du Messager d’Allah, car nous n’avons d’autre imam que toi ».

Alors l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !), envoya son cousin Muslim bin Aqeel, (Que Dieu soit satisfait d’eux), pour lui confirmer leur sincérité et leur soutien.

Muslim (Que Dieu l’agrée), arriva à Kufa où les habitants se rassemblèrent par milliers autour de lui, prêtant allégeance à l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !). Après avoir été rassuré de la sincérité de leurs intentions, Muslim envoya un message à l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) lui demandant de venir.

Ubayd Allah bin Ziyad, le Gouverneur de Kufa qui était loyal et serviable envers Yazid, était au courant de l’affaire, alors il envoya ses agents attirer les gens avec des pots-de-vin, les intimidant par la mort et mise à prix la vie de Muslim ! Ensuite, les gens ont eu peur et ont humilié, abandonné et isolé Muslim.

Muslim parcourant les routes de Kufa seul, s’est assis à la porte d’une maison après s’être senti fatigué ; alors une femme nommée Taw’ah vient vers lui et lui demanda pourquoi il était assis à sa porte. Alors il lui a raconté son histoire.

Taw’ah l’honora et l’a amena chez elle, mais son fils, qui était au courant de sa présence, informa Ubaid Allah bin Ziyad afin qu’il puisse obtenir le prix. Les soldats d’Ubayd Allah se sont rassemblés autour de cette maison, pour encercler Muslim. Il combattit, et finit par être capturé blessé. Muslim fut jetté du haut du palais du gouverneur. Il s’en alla donc vers son Seigneur en martyr.

A cette période, le message de Muslim était parvenu à Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !), alors il quitta La Mecque avec sa famille et ses partisans, en direction de Kufa, sans savoir rien du drame qui s’était passé.

Al-Hussein, (Que la paix soit sur lui !),  annonce la révolution contre Yazid

L’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !), a dit : « Je ne suis pas sorti en corrupteur ou en oppresseur, mais je suis plutôt venu, pour réformer la nation de mon grand-père le Messager de Dieu (Que Dieu le bénisse et sa Famille !). Je désire ordonner au bien et interdire le blâmable et suivre le chemin de mon grand-père et de mon père, Ali bin Abi Taleb » (Que la paix soit sur lui !).

L’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !), savait qu’il serait tué dans le désert avec ses compagnons et sa famille. Mais, par cet acte, il voulait réveiller les Musulmans de leur sommeil ! Connaître la vérité sur Yazid et savoir que les Omeyyades feraient tout par amour du pouvoir, même s’ils tuaient la tribu du Prophète, (Que Dieu le bénisse ainsi que sa Famille !), et jusqu’à emmener leurs femmes en captivité.

Yazid apprit le départ de l’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !), à Kufa en Irak, ainsi, ordonna-t-il à Ubayd Allah bin Ziyad d’envoyer une armée pour tuer Hussein (Que la paix soit sur lui ! et ceux qui sont avec lui!) ! L’dée était d’empêcher son arrivée à Kufa où il avait de nombreux adeptes.

dimanche, 14 juillet 2024 10:42

Imam des Héros

L’histoire de la lutte de l’imam Hussein et son assassinat à Karbala
(Ses racines... son extension et ses effets)

Partie IV

 

Version française, Traduit de l’Arabe par Chérif MBALLO, Dakar-Sénégal

 

L’arrivée de Hussein (Que la paix soit sur lui !)  à Karbala

L’armée de Yazid bloqua la route menant à la caravane de Hussein, (Que la paix soit sur lui !), à la place de Karbala, près du fleuve Euphrate, et empêcha l’accès à l’eau aux enfants et aux femmes.

L’armée de Yazid, dirigée par Omar bin Saad, demanda à l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) de fa ireallégeance à Yazid et d’obéïr à ses commandements, des ordres qui s’écartaient de l’Islam, mais l’Imam (Que la paix soit sur lui !) refusa.

Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !) demanda à ceux qui étaient avec lui et sa famille de retourner dans leur patrie : « Laissez-moi seul et ces gens, car ils ne veulent que de moi. »

Mais les compagnons, tels que Muslim bin Awsaja, Burayd, Habib bin Mazhar et Zuhair bin Al-Qain, ont refusé de quitter Hussein, (Que la paix soit sur lui !) et ils insistèrent pour se battre à ses côtés, même s’ils devaient être tués soixante-dix fois, ils n’abandonneront jamais l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) seul !

Le 10 Muharram de l’an 61 de l’Hégire, alors que la chaleur était intense, des ordres furent émis pour attaquer le camp de l’Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !) L’Imam et ceux qui étaient avec lui essayèrent d’empêcher les combats d’avoir lieu et de convaincre l’armée de Yazid de se tourner vers la vérité, et ils les avertirent des conséquences de leur travail, alors Hussein, (Que la paix soit sur lui !) s’adressa à eux :

« Ô gens, accepter mon rang, revenez à vous-mêmes et blâmez-les, et voyez s’il vous est permis de me tuer et de violer ma sainteté... Ne suis-je pas le fils de la fille de votre Prophète(p), le fils de son tuteur, son cousin, le premier des croyants en Dieu et celui qui a confirmé Son Messager. Hamzah, le Maître des Martyrs, n’est-il pas l’oncle de mon père ? Ou pas Jafar, le pilote est mon oncle ? N’as-tu pas entendu ce que le Messager de Dieu m’a dit, à mon frère et à moi même : ce sont les deux seigneurs de la jeunesse du peuple du Paradis ? »

Les habitants de Kufa le savaient bien, mais Satan les a tentés, alors ils ont préféré une vie d’humiliation avec Yazid et Ibn Ziyad, et ont laissé Hussein, (Que la paix soit sur lui !) seul. Au contraire, ils ont dit à l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !): « Prêtez allégeance à Yazid tout comme nous lui avons prêté allégeance » !

Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !) leur répondit : « Non, par Dieu, je ne lui ferai pas sous la contrainte le cadeau d’une personne humiliée, et je ne m’enfuirai pas non plus comme un esclave, l’humiliation est trop loin de ma vocation. »

 

Le jour d’Achoura

«Umar ibn Saad», le commandant de l’armée de Yazid, ordonna à ses troupes d’attaquer le camp de l’Imam Hussein, et une bataille acharnée s’en est suivie, au cours de laquelle de nombreux membres de sa famille et compagnons furent martyrisés (Qu’Allah les agrée !). Seuls quelquesuns sont restés avec l’Imam, et ils ont engagé courageusement, sans hésitation et sans crainte la bataille.

Les premiers au front contre les ennemis furent les Gens de la Demeure du Prophète. Ainsi, Ali al-Akbar (qu’Allah l’agrée !), le fils de l’Imam Hussain, partit se battre. Il ressemblait à son grand-père, le Messager d’Allah(pslf), par son apparence et son caractère noble. Alors qu’il combattait les ennemis, les abattants les uns après les autres, l’un des criminels le frappa à la tête. Alors les adversaire se rassemblèrent autour de lui et l’attaquèrent avec des flèches, des pierres et des lances. Ils l’entourèrent et l’achevèrent avec leurs épées ; alors qu’il gisait sur le sol, il dit : « La paix soit sur toi, ô Aba Abdillah Al-Hussein. J’atteste qu’il n’y a de dieu qu’Allah et que Mohamed est le Messager d’Allah », puis il tomba de son cheval en martyr.

Ensuite, Abbas ibn Ali ibn Abi Taleb est venu, tenant la bannière de Hussein, demandant à son frère, l’Imam Hussein, de lui permettre d’apporter de l’eau de l’Euphrate pour les enfants et les femmes assoiffés. Après avoir insisté, l’Imam Hussein lui accorda la permission de partir.

Quand Abbas arriva à la rivière et remplit le réservoir d’eau (Qirbah), les ennemis se rassemblèrent autour de lui et lui tirèrent des flèches et des lances. Une flèche toucha le réservoir d’eau, provoquant son déversement. Un autre criminel lui frappa la main droite, puis un autre la main gauche qui fut coupée aussi ; il reçut une flèche dans l’un des yeux, le faisant perdre la vue, et avec un objet pointu sur sa noble tête. Il tomba à terre en criant à son frère, l’Imam Hussein, lui disant :

«Ô Hussein, viens à mon secours !» L’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) s’est précipité vers lui et l’a embrassé, mais sa noble âme est montée vers son Créateur. L’imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) pleura le départ d’Abbas.

Ainsi, la famille du Prophète(pslf) et les compagnons de l’Imam Hussein furent martyrisés les uns après les autres. L’Imam Hussain est retourné au camp et l’a trouvé vide de sa famille et de ses compagnons, à l’exception de son fils malade, l’Imam Ali Zainul Abidin, Allah a voulu le garder en vie malgré les ennemis afin qu’il puisse remplir sa mission divine de préserver le Livre d’Allah et la Sunnah de son grand-père. 

L’Imam Hussain (Que la paix soit sur lui !) enfila son armure, prit son épée et confia à sa sœur, Zainab al-Kubra, le soin de prendre soin de ses enfants et de poursuivre les objectifs de l’Imamat après lui. Il lui a demandé d’être patiente, de faire confiance à Allah le Tout-Puissant.

Avec courage et détermination, l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) se dirigea contre les ennemis, en s’appuyant sur Allah.

La bataille de l’Imam Hussein

Puis l’Imam Hussein dégaina son épée et commença à se battre, tuant de nombreux soldats ennemis. Cependant, l’un des ennemis attendit une opportunité et lui décocha une flèche, le touchant à sa noble joue. L’Imam Hussein a sorti la flèche et a placé ses mains sous la blessure, et quand elles furent remplies de sang, il les leva vers le ciel et dit : « Ô Allah, je te plains de ce qui est fait au fils de la fille de Ton Prophète».

Après cela, l’Imam Hussein est retourné à son camp et a demandé un vêtement à porter sous ses vêtements, alors que ses blessures saignaient abondamment. Alors il appela ses compagnons, mais ils se dispersèrent devant lui. Les ennemis l’entouraient et se tenaient entre lui et son sanctuaire. Il leur cria : « Malheur à vous, ô disciples de la famille d’Abou Sufyan ! Si vous n’avez pas de religion et n’avez pas peur du Jour du Jugement, alors soyez libres dans votre religion et faites face à vos propres conséquences, si vous vous considérez vraiment comme des Arabes comme vous le prétendez ».

Alors Shemr l’appela : « Que dis-tu, ô fils de Fatimah ! »

L’Imam Hussein a répondu : « Je dis que je vous combats, et vous me combattez, mais les femmes ne sont pas responsables de ce conflit. Alors, empêchez vos ignorants et insensés d’empiéter sur mon sanctuaire aussi longtemps que je suis en vie ».

Shemr répondit : « Tu as cela, ô fils de Fatimah. »

L’assassinat du petit-fils du Messager ﷺ

L’Imam Hussein a continué à se battre et malgré les attaques, il se défendait. Il avait une soif extrême et ses blessures lui causaient une grande douleur. Il s’est arrêté pour se reposer et une pierre lui frappa le front, faisant couler du sang sur son visage. Il souleva son vêtement pour essuyer le sang de son visage lorsqu’une flèche frappa son noble cœur. Le sang jaillit de la blessure et l’Imam Hussein resta immobile à cet endroit.

Shemr ibn Thil-Jawshan, qu’Allah le maudisse, a crié : « Qu’attendezvous avec cet homme ? » Ensuite, Salih ibn Wahb al-Mazni l’a poignardé dans son noble côté, le faisant tomber de son cheval à terre sur sa joue droite, en disant : « Au nom d’Allah et par Allah, et sur la religion du Messager d’Allah. Allah ! »

Il essaya de se relever, mais Zur’ah ibn Sharik lui frappa l’épaule gauche et une autre personne sur le dos. Ensuite, quelqu’un le poignarda dans le bas-ventre. Les ennemis, qu’Allah les maudisse, ont continué à le poignarder et à le frapper dans tout son noble corps était couvert de sang. Avec ses mains, il prit un peu de son sang et se teignit la tête et la barbe en disant : « De cette façon, Allah me rencontrera, teint avec mon propre sang, tué injustement ».

Malik ibn al-Nasr al-Kindi a insulté l’Imam Hussein (Que la paix soit sur lui !) et a attrapé sa fille, le frappant sur sa noble tête avec son épée. D’autres l’ont suivi et l’ont frappé au cou. Alors Shemr, qu’Allah le maudisse, se saisit de sa noble tête.

Ensuite, les gens ne se sont pas arrêtés là ; ils dépouillèrent son noble corps et décapitèrent ses compagnons. Leurs corps ont été piétinés sous les sabots des chevaux et les tentes de l’imam Hussein incendiées après avoir été pillées.

Après la fin de la bataille, ils emmenèrent les têtes et les captifs à Kufa puis à Sham (Damas). Finalement, le reste de la famille du Prophète retourna à Médine, la patrie de leur grand-père, le Messager d'Allah(pslf).

 

 

 

La phase d’investissement  de la révolution de l’imam Hussein:

Zainab, l’héroïne de Karbala, ravie  la révolution Husseini

La Dame Zainab, l’héroïne de Karbala, a commencé son rôle auprès des filles de l’Imam Hussein en protégeant les membres survivants de la famille du Prophète. Elle a enflammé dans le cœur des masses un sentiment de péché et d’amertume à cause de ce grand crime qui a violé le caractère sacré de la famille du Prophète et trahi l’Imam légitime, le petit-fils du Messager d’Allah.

Zainab se tenait devant les foules à Kufa, leur adressant la parole : « Savez-vous à qui vous avez coupé le foie ? À qui avez-vous versé le sang ? Et à qui vous avez exposé la dignité ? La terre se fend et les montagnes s’effondrent».

Elle a continué à dénoncer les atrocités commises par la dynastie des Omeyyades, et elle a confronté Yazid devant la cour du califat à Sham (Damas) et s’est adressée à lui et à ses sujets :

« ...Je peux ignorer votre statut, minimiser vos insultes et ignorer vos reproches, mais les yeux ont été témoins et les cœurs restent libres. Sinon, comme il est étonnant que le parti d’Allah, les élus, soit tué par le parti de Satan, ceux qui ne sont pas retenus ! Ces mains sont tachées de notre sang, et ces bouches sont remplies de notre chair, tandis que les purs corps gisent couverts de poussière. Vos intrigues sont vaines, vos efforts sont vains, et je jure par Allah que tu n’effaceras jamais notre mémoire, ni n’éteindras notre message. Tu ne mettras jamais fin à notre existence, ni ne te débarrasseras de la honte qui t’accable. Tu verras, et par Allah, tes jours sont comptés et ton rassemblement se dispersera. Le jour où l’annonceur criera : « Malédiction d’Allah sur les injustes »...

Ce faisant, la cause de l’Imam Hussein a éveillé un sentiment de responsabilité au sein de la nation pour activer le devoir d’ordonner le bien et d’interdire le mal, ravivant en eux l’esprit de vigilance.

La cause de l’Imam anima l’émergence d’une opposition contre contre la situation actuelle dans cette société après la révolution de l’Imam Hussein. Cela était évident lors de la « Révolte des Pénitents » menée par Sulayman bin Surad al-Khuza’i à Kufa. Une autre révolte eut lieu à Médine, dirigée par un groupe qui avait rendu visite à Yazid à Al-Sham. A leur retour à Médine, ils ont proféré des insultes à l’égard de Yazid, disant : « Nous avons rendu visite à un homme sans de religion, qui boit du vin, joue avec les singes et s’adonne aux instruments de musique ; il joue avec des chiens... » Les gens ont retiré leur allégeance à Yazid et les masses ont été excitées contre lui.

De même, Al-Mukhtar bin Abi Ubaidah al-Thaqafi s’est soulevé en Irak pour se venger de l’Imam Hussein, aux côtés d’autres personnalités honorables.

Ainsi, malgré le martyre de l’Imam Hussein, nous constatons que ses principes ont prévalu sur les actes de Yazid jetés à la poubelle de l’histoire. Lui et ses complices feront face à de sévères punitions dans l’au-delà, tandis que la lumière de l’Imam Hussein continue de se répandre sur la terre, annonçant le soulagement et l’apparition de la Vérité par les mains de son petit-fils, l’Imam al-Hujjah al-Mahdi al- Muntadhar.

dimanche, 14 juillet 2024 10:41

Imam des Héros

L’histoire de la lutte de l’imam Hussein et son assassinat à Karbala
(Ses racines... son extension et ses effets)

Partie II

Version française, Traduit de l’Arabe par Chérif MBALLO, Dakar-Sénégal

 

IMAM HUSSEIN (AS) AVANT KARBALA

Notre Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !) est né le 3 Shaban 4 AH. Son Grand-père, le Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur le Prophète et sur sa Famille !) était heureux de sa naissance. Il est allé à la maison de son père, le Commandeur des Croyants, l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !), et de sa mère, la Sainte Fatima al-Zahra (Que la paix soit sur elle !), fille du Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur le Prophète et sur sa Famille !), pour bénir le nouveau-né. Le nouveau après son frère, l’Imam Hassan, (Que la paix soit sur lui !).

Le Messager d’Allah, Mohamed (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !) dit au peuple : « Hussein est de moi et je suis de Hussein. Allah aime celui qui aime Hussein ».

Mais le Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur le Prophète et sur sa Famille !) a été saisi d’affliction pour Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !), lorsqu’il lui a rapporté la révélation, qu’un groupe d’ennemis de l’Imamat allait le tuer dans un pays appelé Karbala.

Et Gabriel lui a donné une poignée de terre de Karbala, lui disant qu’elle se transformerait en sang lorsque Hussein serait tué. Cette terre était avec son épouse, la Mère des Croyants, Oumm Salamah (Que Dieu l’agrée !), et elle l’a vu se transformer en sang un jour d’Achoura.

La volonté du Messager d’Allah(pslf)

 

(Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sa Famille !)

Lors du pèlerinage d’adieu, le Messager, (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa Famille !), a rassemblé les Musulmans à la place de Ghadir Khumm et leur a prononcé un sermon et a expliqué comment les musulmans préservent leur religion et leur unité en adhérant aux deux piliers le Saint Coran et à sa famille (Que la paix soit sur eux !) dont le premier est l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !).

Ainsi, il levait la main de l’Imam devant les Musulmans, en disant : « Quiconque je suis son maître, alors Ali est son maître. Oh mon Dieu, lie-toi d’amitié avec celui qui se lie d’amitié avec lui et oppose-toi à celui qui s’oppose à lui, soutiens celui qui le soutient, abandonne celui qui l’abandonne et dirige la vérité avec lui partout où il se tourne ».

Par cet acte, le Messager de Dieu (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa Famille !) a déclaré explicitement que la Régence «  Wilayat » de la nation après lui appartient à l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !) et cette Régence «  Wilayat » est la preuve du hadith de Thaqalayn : « J’ai laissé parmi vous le Thaqalayn, le Livre d’Allah (le Noble Coran) et ma famille, les Gens de ma Demeure (que la paix soit sur eux !). Ils sont la famille de Mohamed, les Imams infaillibles (Que les prières de Dieu soient sur eux tous !). C’est une bonne chose pour la nation islamique, mais ils ont été démis de leur position missionnaire et la nation s’est retrouvée dans la situation actuelle : la division, la corruption et l’éloignement de la vérité.

La Disparition du Messager d’Allah(pslf)

(Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sa Famille !)

Environ six ans et demi après la naissance d’Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !) son grand-père, le Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !) est décédé. Un certain nombre de musulmans se sont précipités vers un endroit appelé «Saqifat Bani Sa’ida» pour se consulter et ils se sont choisis un successeur et ils n’ont pas accepté notre maître Ali, (Que la paix soit sur lui !), en tant qu’imam de la nation, selon la volonté exprimée du Messager d’Allah (Que Dieu le bénisse ainsi que sa famille !), le jour de Ghadir.

Mais l’Imam Ali, (Que la paix soit sur lui !) a traité avec les califes afin de préserver les intérêts de l’Islam et des Musulmans, ainsi que leur unité, et les califes ont reçu de lui de bons conseils et de la sagesse, il est resté le guide et éducateur de la nation. Plus tard, il a été choisi pour être le quatrième calife des Musulmans.

 

La période de Commandeur des Croyants, Ali

(Que la paix soit sur lui !)

Il est né (dans leur maison de l’époque) à la Sainte Kaaba et a été élevé sous la garde du Messager d’Allah (Que Dieu le bénisse ainsi que sa famille !). Il épousa sa fille, la Sainte Fatima Al-Zahra (Que la paix soit sur elle !), et les onze Imams (Que la paix soit sur eux !) sont ses fils et parmi petits fils.

Le Saint Coran a attesté ses positions de foi : il fut le premier défenseur et un Martyr de l’Islam. Par l’ordre d’Allah Tout-Puissant, le Prophète, (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sa famille !), a indiqué sur de nombreuses occasions et à plusieurs reprises, que Ali, (Que la paix soit sur lui !), était l’Imam de la nation après lui, et il l’a souligné dans son sermon d’adieu à « Ghadir Khumm ». Mais après la mort du Prophète, (Que Dieu le bénisse ainsi que sa famille !), les gens ne l’ont pas nommé imam. L’Imam a continué à guider et à conseiller les califes, afin de préserver l’unité de l’Islam et lorsqu’ils l’ont choisi comme quatrième calife des Musulmans, il a établi un État de justice à Kufa(en Iraq). Cependant, ses opposants et ceux lésés par la justice et sa réforme politique l’ont affronté dans plusieurs guerres telles que : Al-Jamal, Siffin et Al-Nahrawan. Cette opposition at abouti à son assassinat par l’épée lors de la prière de l’aube du Ramadan. Ses sermons et sa doctrine sont encore préservés, y compris son livre « Nahj al-Balagha ».

 

La Sainte Fatima Al-Zahra (Que la paix soit sur elle) souffrait et était attristée par la situation difficile des musulmans.

Le Messager de Dieu (que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa Famille !) a dit : « Fatima fait partie de moi, et celui qui la met en colère me met en colère ». Personne, parmi les Musulmans, ne doute du statut et du prestige de Fatima al-Zahra sur elle dans sa personnalité, ses mœurs, ses positions et son jihad, au point qu’ils ont convenu à l’unanimité de l’appeler « la Dame des femmes du monde», selon un noble hadith sous l’autorité de son père, (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !), qui l’appelait également « la mère de son père ».

Elle a déployé des efforts aux côtés de son père lors de son appel à l’Islam et elle a enduré la misère, les privations et la migration de ses demeures, ainsi que sa présence notée dans les batailles, notamment à « Uhud » et « Khandaq », guérissant les blessés et nourrissant les affamés. Elle a préparé ses enfants à la rédemption et au sacrifice, les a élevés avec son proche partenaire, le héros de l’Islam, Imam Ali bin Abi Taleb, (Que la paix soit sur lui!).

En plus d’être une mère et une épouse, elle prenait soin aux besoins de son foyer sans perdre de vue l’esprit de don, l’amour et la solidarité envers les nécessiteux. Le Saint Coran a même enregistré sa position auprès de sa famille dans l’alimentation des pauvres, des orphelins et des prisonniers comme une leçon pour les générations futures : comment pourrait-elle être autre chose que sincère et purement pour l’amour d’Allah[1].

﴿يَوُفوُنَ باِلنذَّْر وَيَخَافوُنَ يوََمًْا كَاَنَ شََرُّهُ مُسْتَطِيرًا٧ وَيُطْعِمُونََ الطَّعَامَ عَلََى حُبّهِ مِسْكِيِنًَا وَيَتيُِمًا وَأسِيرًا٨ إُنَِّمَا نُطْعِمُكُمْ لوِجَْه اللََّّهَ لَّا نرُِيدُ مَِنكَُْمْ جَِزَاءً وَلَّا شُكوْرًا٩ إَنِاَّ نَخََاف مِنْ رَبّنَِا يوَمًْا عَبُوسًِا قمِْطَريِرًا١٠

فوَقاهُمُ اللََّّهُ شََرَّ ذَلكَِ الِيَومِْ وَلقَّاهُمْ نضَْرَْةً وَسُُرُورًا١١﴾

«Ils accomplissent leurs vœux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout (7). Et ils offrent la nourriture, malgré leur amour pour elle, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier (8), (disant): «C’est pour le face d’Allah que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude (9). Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique» (10). Allah les protègera donc du mal de ce jour-là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie (11)»

Son dévouement ne se limitait pas à sa vie privée, puisqu’elle engageait dans la participation politique directe.  Lorsqu’elle vint au centre des décisions, elle adressa au Premier Calife devant une foule au sujet de « Fadak », elle commença à présenter des preuves et des arguments avec beaucoup d’éloquence. Son discours est un document historique très convaincant. Cependant, Al-Zahra, (Que la paix soit sur elle !), malgré sa grandeur et son haut statut, a souffert de l’injustice dans la vie, avec son mari et ses enfants infaillibles.

Elle a pu exprimer plus tard, sa tristesse, sa colère et son mécontentement envers ceux qui l’opprimaient et la privaient de ses droits, tout en exprimant à son mari, l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !), le souhait, après sa dernière maladie, d’être enterré la nuit et en secret et que personne ne serait témoin à l’exception de quelques individus très proches. C’est un grand objectif qu’Al-Zahra, (Que la paix soit sur elle !) visait, à travers cette déclaration que les  générations puissent s’approprier cette histoire, y prêter attention et s’inspirer du modèle de la famille du Messager (Que Dieu le bénisse ainsi que sa famille !) après son décès.

 

 

La période de deuxième  Imam, L'Imam al-Hassan(paix sur lui)

Prophète(pslf) avait l’habitude de prendre Hassan quand il était enfant et de le tenir, puis de dire : « Ô mon Dieu, voici mon fils et je l’aime, alors aime-le et aime celui qui l’aime ».

L’Imam Hassan, (Que la paix soit sur lui !) a participé à toutes les guerres menées par son père, l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !) et il a contribué à mettre fin aux conflits.

L’Imam Hassan (Que la paix soit sur lui !) a assumé l’imamat après son père Ali bin Abi Talib (Que la paix soit sur lui !) selon la volonté du Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sa Famille !). Mais la famille de Mu’awiyah, qui a été bien touchée par la réforme politique de l’Imam Ali, y compris les affranchis de la faction khawarij, élaborèrent des plans pour arracher le califat, le transférer aux omeyyades dans les terres de Sham située dans la Grande Syrie.

Néanmoins, l’Imam Hassan (as) a rappelé aux musulmans à résister aux méthodes des omeyyades basées sur la tentation de l’argent, de l’intimidation, de la faim et de la diffusion de récits qui glorifient leur rôle tout en affaiblissant la position officielle des Ahloul Al-Bayt (as).

L’armée de l’Imam Hassan, (Que la paix soit sur lui !), était épuisée par les nombreuses guerres et avait commencé à s’affaiblir et à ne plus soutenir l’Imam Hassan, (Que la paix soit sur lui !), le Successeur du Messager d’Allah. Ceci l’a forcé à signer un accord de paix avec Mu’awiyah bin Abi Sufyan, afin de préserver les intérêts de l’Islam et des Musulmans.

L’imam Hassan a déclaré : « Je craignais que les Musulmans ne soient rayés de la surface de la terre ».

Cependant, l’Imam Hassan (Que la paix soit sur lui !) a continué son rôle d’enseignant et de leader, mais l’autorité omeyyade a annoncé sa renonciation au traité de paix, puis a organisé l’opération visant à l’assassiner à travers l’empoisonnement par sa traîtresse d’épouse Jaada bint Al-Ash’ath après que Yazid l’ait tentée avec de l’argent et une promesse de mariage avec lui !

 

[1]   Suivant les recommandations de la Sourate 76 Al Insân, L’homme, verset 7-11.

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dimanche, 14 juillet 2024 10:38

Imam des Héros

L’histoire de la lutte de l’imam Hussein et son assassinat à Karbala
(Ses racines... son extension et ses effets)

Version française, Traduit de l’Arabe par Chérif MBALLO, Dakar-Sénégal

IMAM HUSSEIN (AS) AVANT KARBALA

Notre Imam Hussein, (Que la paix soit sur lui !) est né le 3 Shaban 4 AH. Son Grand-père, le Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur le Prophète et sur sa Famille !) était heureux de sa naissance. Il est allé à la maison de son père, le Commandeur des Croyants, l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !), et de sa mère, la Sainte Fatima al-Zahra (Que la paix soit sur elle !), fille du Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur le Prophète et sur sa Famille !), pour bénir le nouveau-né. Le nouveau après son frère, l’Imam Hassan, (Que la paix soit sur lui !).

Le Messager d’Allah, Mohamed (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !) dit au peuple : « Hussein est de moi et je suis de Hussein. Allah aime celui qui aime Hussein ».

Mais le Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur le Prophète et sur sa Famille !) a été saisi d’affliction pour Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !), lorsqu’il lui a rapporté la révélation, qu’un groupe d’ennemis de l’Imamat allait le tuer dans un pays appelé Karbala.

Et Gabriel lui a donné une poignée de terre de Karbala, lui disant qu’elle se transformerait en sang lorsque Hussein serait tué. Cette terre était avec son épouse, la Mère des Croyants, Oumm Salamah (Que Dieu l’agrée !), et elle l’a vu se transformer en sang un jour d’Achoura.

La volonté du Messager d’Allah(pslf)

(Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sa Famille !)

Lors du pèlerinage d’adieu, le Messager, (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa Famille !), a rassemblé les Musulmans à la place de Ghadir Khumm et leur a prononcé un sermon et a expliqué comment les musulmans préservent leur religion et leur unité en adhérant aux deux piliers le Saint Coran et à sa famille (Que la paix soit sur eux !) dont le premier est l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !).

Ainsi, il levait la main de l’Imam devant les Musulmans, en disant : « Quiconque je suis son maître, alors Ali est son maître. Oh mon Dieu, lie-toi d’amitié avec celui qui se lie d’amitié avec lui et oppose-toi à celui qui s’oppose à lui, soutiens celui qui le soutient, abandonne celui qui l’abandonne et dirige la vérité avec lui partout où il se tourne ».

Par cet acte, le Messager de Dieu (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa Famille !) a déclaré explicitement que la Régence «  Wilayat » de la nation après lui appartient à l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !) et cette Régence «  Wilayat » est la preuve du hadith de Thaqalayn : « J’ai laissé parmi vous le Thaqalayn, le Livre d’Allah (le Noble Coran) et ma famille, les Gens de ma Demeure (que la paix soit sur eux !). Ils sont la famille de Mohamed, les Imams infaillibles (Que les prières de Dieu soient sur eux tous !). C’est une bonne chose pour la nation islamique, mais ils ont été démis de leur position missionnaire et la nation s’est retrouvée dans la situation actuelle : la division, la corruption et l’éloignement de la vérité.

La Disparition du Messager d’Allah(pslf)

(Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sa Famille !)

Environ six ans et demi après la naissance d’Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !) son grand-père, le Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !) est décédé. Un certain nombre de musulmans se sont précipités vers un endroit appelé «Saqifat Bani Sa’ida» pour se consulter et ils se sont choisis un successeur et ils n’ont pas accepté notre maître Ali, (Que la paix soit sur lui !), en tant qu’imam de la nation, selon la volonté exprimée du Messager d’Allah (Que Dieu le bénisse ainsi que sa famille !), le jour de Ghadir.

Mais l’Imam Ali, (Que la paix soit sur lui !) a traité avec les califes afin de préserver les intérêts de l’Islam et des Musulmans, ainsi que leur unité, et les califes ont reçu de lui de bons conseils et de la sagesse, il est resté le guide et éducateur de la nation. Plus tard, il a été choisi pour être le quatrième calife des Musulmans.

 

La période de Commandeur des Croyants, Ali

(Que la paix soit sur lui !)

Il est né (dans leur maison de l’époque) à la Sainte Kaaba et a été élevé sous la garde du Messager d’Allah (Que Dieu le bénisse ainsi que sa famille !). Il épousa sa fille, la Sainte Fatima Al-Zahra (Que la paix soit sur elle !), et les onze Imams (Que la paix soit sur eux !) sont ses fils et parmi petits fils.

Le Saint Coran a attesté ses positions de foi : il fut le premier défenseur et un Martyr de l’Islam. Par l’ordre d’Allah Tout-Puissant, le Prophète, (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sa famille !), a indiqué sur de nombreuses occasions et à plusieurs reprises, que Ali, (Que la paix soit sur lui !), était l’Imam de la nation après lui, et il l’a souligné dans son sermon d’adieu à « Ghadir Khumm ». Mais après la mort du Prophète, (Que Dieu le bénisse ainsi que sa famille !), les gens ne l’ont pas nommé imam. L’Imam a continué à guider et à conseiller les califes, afin de préserver l’unité de l’Islam et lorsqu’ils l’ont choisi comme quatrième calife des Musulmans, il a établi un État de justice à Kufa(en Iraq). Cependant, ses opposants et ceux lésés par la justice et sa réforme politique l’ont affronté dans plusieurs guerres telles que : Al-Jamal, Siffin et Al-Nahrawan. Cette opposition at abouti à son assassinat par l’épée lors de la prière de l’aube du Ramadan. Ses sermons et sa doctrine sont encore préservés, y compris son livre « Nahj al-Balagha ».

 

La Sainte Fatima Al-Zahra (Que la paix soit sur elle) souffrait et était attristée par la situation difficile des musulmans.

Le Messager de Dieu (que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa Famille !) a dit : « Fatima fait partie de moi, et celui qui la met en colère me met en colère ». Personne, parmi les Musulmans, ne doute du statut et du prestige de Fatima al-Zahra sur elle dans sa personnalité, ses mœurs, ses positions et son jihad, au point qu’ils ont convenu à l’unanimité de l’appeler « la Dame des femmes du monde», selon un noble hadith sous l’autorité de son père, (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sur sa famille !), qui l’appelait également « la mère de son père ».

Elle a déployé des efforts aux côtés de son père lors de son appel à l’Islam et elle a enduré la misère, les privations et la migration de ses demeures, ainsi que sa présence notée dans les batailles, notamment à « Uhud » et « Khandaq », guérissant les blessés et nourrissant les affamés. Elle a préparé ses enfants à la rédemption et au sacrifice, les a élevés avec son proche partenaire, le héros de l’Islam, Imam Ali bin Abi Taleb, (Que la paix soit sur lui!).

En plus d’être une mère et une épouse, elle prenait soin aux besoins de son foyer sans perdre de vue l’esprit de don, l’amour et la solidarité envers les nécessiteux. Le Saint Coran a même enregistré sa position auprès de sa famille dans l’alimentation des pauvres, des orphelins et des prisonniers comme une leçon pour les générations futures : comment pourrait-elle être autre chose que sincère et purement pour l’amour d’Allah[1].

﴿يَوُفوُنَ باِلنذَّْر وَيَخَافوُنَ يوََمًْا كَاَنَ شََرُّهُ مُسْتَطِيرًا٧ وَيُطْعِمُونََ الطَّعَامَ عَلََى حُبّهِ مِسْكِيِنًَا وَيَتيُِمًا وَأسِيرًا٨ إُنَِّمَا نُطْعِمُكُمْ لوِجَْه اللََّّهَ لَّا نرُِيدُ مَِنكَُْمْ جَِزَاءً وَلَّا شُكوْرًا٩ إَنِاَّ نَخََاف مِنْ رَبّنَِا يوَمًْا عَبُوسًِا قمِْطَريِرًا١٠

فوَقاهُمُ اللََّّهُ شََرَّ ذَلكَِ الِيَومِْ وَلقَّاهُمْ نضَْرَْةً وَسُُرُورًا١١﴾

«Ils accomplissent leurs vœux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout (7). Et ils offrent la nourriture, malgré leur amour pour elle, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier (8), (disant): «C’est pour le face d’Allah que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude (9). Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique» (10). Allah les protègera donc du mal de ce jour-là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie (11)»

Son dévouement ne se limitait pas à sa vie privée, puisqu’elle engageait dans la participation politique directe.  Lorsqu’elle vint au centre des décisions, elle adressa au Premier Calife devant une foule au sujet de « Fadak », elle commença à présenter des preuves et des arguments avec beaucoup d’éloquence. Son discours est un document historique très convaincant. Cependant, Al-Zahra, (Que la paix soit sur elle !), malgré sa grandeur et son haut statut, a souffert de l’injustice dans la vie, avec son mari et ses enfants infaillibles.

Elle a pu exprimer plus tard, sa tristesse, sa colère et son mécontentement envers ceux qui l’opprimaient et la privaient de ses droits, tout en exprimant à son mari, l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !), le souhait, après sa dernière maladie, d’être enterré la nuit et en secret et que personne ne serait témoin à l’exception de quelques individus très proches. C’est un grand objectif qu’Al-Zahra, (Que la paix soit sur elle !) visait, à travers cette déclaration que les  générations puissent s’approprier cette histoire, y prêter attention et s’inspirer du modèle de la famille du Messager (Que Dieu le bénisse ainsi que sa famille !) après son décès.

La période de deuxième  Imam, L'Imam al-Hassan(paix sur lui)

Prophète(pslf) avait l’habitude de prendre Hassan quand il était enfant et de le tenir, puis de dire : « Ô mon Dieu, voici mon fils et je l’aime, alors aime-le et aime celui qui l’aime ».

L’Imam Hassan, (Que la paix soit sur lui !) a participé à toutes les guerres menées par son père, l’Imam Ali (Que la paix soit sur lui !) et il a contribué à mettre fin aux conflits.

L’Imam Hassan (Que la paix soit sur lui !) a assumé l’imamat après son père Ali bin Abi Talib (Que la paix soit sur lui !) selon la volonté du Messager d’Allah (Que la Paix et les Bénédictions d’Allah soient sur lui et sa Famille !). Mais la famille de Mu’awiyah, qui a été bien touchée par la réforme politique de l’Imam Ali, y compris les affranchis de la faction khawarij, élaborèrent des plans pour arracher le califat, le transférer aux omeyyades dans les terres de Sham située dans la Grande Syrie.

Néanmoins, l’Imam Hassan (as) a rappelé aux musulmans à résister aux méthodes des omeyyades basées sur la tentation de l’argent, de l’intimidation, de la faim et de la diffusion de récits qui glorifient leur rôle tout en affaiblissant la position officielle des Ahloul Al-Bayt (as).

L’armée de l’Imam Hassan, (Que la paix soit sur lui !), était épuisée par les nombreuses guerres et avait commencé à s’affaiblir et à ne plus soutenir l’Imam Hassan, (Que la paix soit sur lui !), le Successeur du Messager d’Allah. Ceci l’a forcé à signer un accord de paix avec Mu’awiyah bin Abi Sufyan, afin de préserver les intérêts de l’Islam et des Musulmans.

L’imam Hassan a déclaré : « Je craignais que les Musulmans ne soient rayés de la surface de la terre ».

Cependant, l’Imam Hassan (Que la paix soit sur lui !) a continué son rôle d’enseignant et de leader, mais l’autorité omeyyade a annoncé sa renonciation au traité de paix, puis a organisé l’opération visant à l’assassiner à travers l’empoisonnement par sa traîtresse d’épouse Jaada bint Al-Ash’ath après que Yazid l’ait tentée avec de l’argent et une promesse de mariage avec lui !

 

[1]   Suivant les recommandations de la Sourate 76 Al Insân, L’homme, verset 7-11.

Au nom de Allah,  Le Miséricordieux, Le plus Miséricordieux 

Le jour d'Achoura de l'an 61 Hijir, Le petit fils bien aimé du Noble Prophète (sawas), Imam Hussein est tombé en martyre au Karbala en Iraq. Il n'a pas accepté l'allégeance du Tyran Yazid ibn Muawya ibn Abusofiane.
Le messager d'Allah (sawas) avait déjà parlé du martyre de Seyedna Imam Hussein et avait pleuré pour ce grande tragédie.

Le Messager d'Allah sawas à dit: Hassan et Hussein sont les maîtres des Jeunes au Paradis.
Il(p) a dit: Hussein est de moi et je suis de Hussein. 
Connaître le message de Hussein dans ses actes et ses paroles est bénéfique pour tous les musulmans et même les non musulmans. Son message est: Le vrai Djihad, Non à l'injustice, d'être libre, sur la voie d'Allah swt.

 Le Dynastie de Bani-Omayades après le massacre de la famille du Prophète saws, ont déclaré le jour d'Achoura comme une fête en signe de victoire,  alors que ni le Noble Prophète sawas, ni sa famille,  ni ses compagnons n'ont pas fêté le jour d'Achoura. ?
 
Le gouverneur de Medine a reçu l'ordre de Yazid de prendre l'allégeance de 3 personnes : Hussein ibn Ali, Abdullah ibn Omar et Abdullah ibn Zubair, si ils n'acceptent pas,  tu dois capiter leurs têtes.
 
 L’Imam Hussein  savait les intentions cachées de Yazid qui voulait qu’il lui prête allégeance ! Cela signifie que son califat est légitime. L’Imam,  refusa de prêter allégeance à Yazid.
 
Seyedna Imam Hussein disait:
Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l’âme innocente que Dieu a interdit de tuer et ne gouverne pas selon la Volonté de Dieu. Quelqu’un comme moi ne saurait donc prêter serment d’allégeance à quelqu’un comme lui

L’Imam Hussein : « Je ne suis pas sorti en corrupteur ou en oppresseur, mais je suis plutôt venu, pour réformer la nation de mon grand-père le Messager de Dieu (sawas). Je désire ordonner au bien et interdire le blâmable et suivre le chemin de mon grand-père et de mon père, Ali bin Abi Taleb ».

Il a quitté Médine vers la Mecque puis vers kuffa en Iraq. Il ne voulait pas que son sang soit versé sur la terre sacré de la Mecque....

L’Imam Hussein, savait qu’il serait tué dans le désert avec ses compagnons et sa famille. Mais, par cet acte, il voulait réveiller les Musulmans de leur sommeil ! Connaître la vérité sur Yazid et savoir que les Omeyyades feraient tout par amour du pouvoir, même s’ils tuaient la tribu du Prophète, (sawas), et jusqu’à emmener leurs femmes en captivité.

Sur la terre de Karbala,  Le 10 Muharram de l’an 61 de l’Hégire,  Hussein et ceux qui étaient avec lui essayèrent d’empêcher les combats d’avoir lieu et de convaincre l’armée de Yazid de se tourner vers la vérité, et ils les avertirent des conséquences de leur travail, alors Hussein, (Que la paix soit sur lui !) s’adressa à eux :

« Ô gens, accepter mon rang, revenez à vous-mêmes et blâmez-les, et voyez s’il vous est permis de me tuer et de violer ma sainteté... Ne suis-je pas le fils de la fille de votre Prophète, le fils de son tuteur, son cousin, le premier des croyants en Dieu et celui qui a confirmé Son Messager. Hamzah, le Maître des Martyrs, n’est-il pas l’oncle de mon père ? Ou pas Jafar, le pilote est mon oncle ? N’as-tu pas entendu ce que le Messager de Dieu m’a dit, à mon frère et à moimême : ce sont les deux seigneurs de la jeunesse du peuple du Paradis ? »

Ils le savaient bien, mais Satan les a tentés, alors ils ont préféré une vie d’humiliation avec Yazid , ils ont dit à l’Imam Hussein: « Prêtez allégeance à Yazid tout comme nous lui avons prêté allégeance » !

Al-Hussein (Que la paix soit sur lui !) leur répondit : « Non, par Dieu, je ne lui ferai pas sous la contrainte le cadeau d’une personne humiliée, et je ne m’enfuirai pas non plus comme un esclave, l’humiliation est trop loin de ma vocation. »

Assalam Alayka Ô, Maître des Martyres, Ô  Hussein ibn Ali, Petit fils du Prophète (sawas).

Le commandant en chef de la Force Qods du CGRI affirme une fois de plus que le soutien à la résistance dans la région qui luttent contre le régime d'occupation israélien fait partie intégrante des politiques « stratégiques immuables » de la République islamique d'Iran.

Le général de brigade Esmaïl Qaani, commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a fait ces remarques, jeudi 11 juillet, lors d’une visite sur les fronts de la Résistance dans la région où il a rencontré des commandants et responsables de la Résistance.

Il a mis l’accent sur le soutien inébranlable de l’Iran à la résistance du peuple palestinien. Et de souligner que cette politique « est approuvée par tous les piliers de l’establishment islamique [du pays] et soutenue à l'unanimité par la nation iranienne ».

De leur côté, les figures de la Résistance ont exprimé leur gratitude envers la République islamique pour son soutien sans faille à la cause palestinienne.

La dernière rencontre entre le général Qaani et les hauts responsables de la Résistance date du mois de mai lorsque ces derniers s'étaient rendus à Téhéran pour rendre hommage à l’ancien président iranien, Ebrahim Raïssi, mort en martyr suite à un accident d'hélicoptère.

Ils ont discuté de l'actuelle situation politique, sociale et militaire dans la bande de Gaza, qui subit une guerre génocidaire menée par Israël depuis octobre 2023, ainsi que de l'opération Tempête d’Al-Aqsa, lancée par les groupes de résistance de Gaza en représailles aux atrocités accrues du régime sioniste à l'encontre des Palestiniens.

À ce jour la campagne militaire du régime de Tel-Aviv, a tué près de 38 350 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

Les groupes de résistance à Gaza se sont engagés à défendre la bande côtière avec toutes leurs ressources, affirmant qu’il serait impossible d’éliminer la résistance du territoire palestinien.

Plus tôt, le président élu de l’Iran, Massoud Pezeshkian, avait assuré au chef du bureau politique du mouvement de résistance basé à Gaza, le Hamas, Ismaïl Haniyeh, la victoire finale des Palestiniens dans la guerre génocidaire du régime israélien contre la bande de Gaza.

« Je suis convaincu que grâce à la résistance historique du peuple palestinien et à la lutte héroïque des combattants de la Résistance dans la guerre en cours, la chère Palestine remportera la victoire », a écrit Pezeshkian dans un message adressé aux responsables du Hamas.

Le secrétaire général du Hezbollah a fustigé les efforts déployés par l'Occident notamment l'Amérique pour malmener la culture de la résistance et du jihad, affirmant que Washington propage la culture de la mort.

Lors d'un discours prononcé au cours des cérémonies de deuil de Muharram, jeudi soir 11 juillet, Seyyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah a déclaré que « la résistance au Liban a libéré la terre et préservé la dignité et la vie ».

Seyyed Hassan Nasrallah a dénoncé les efforts déployés pour éloigner les gens de la résistance et des valeurs associées au jihad, soulignant que « cela a été facilité par l’émergence de groupes terroristes tels Daech qui sont la création des services de renseignement américains et britanniques et ont utilisé un dialogue qui aide à cibler la culture religieuse et djihadiste et les valeurs qui y sont associées, comme le martyr et le jihad ».

Et d'ajouter « qu’après l’an 2000, une forte campagne a commencé en Occident aux niveaux culturel, médiatique et autres, ciblant tout ce qui touche à la résistance au point que le mot jihad a été habillé d’une connotation péjorative ».

Le secrétaire général du Hezbollah a noté que « le jihad, la résistance et le martyre font partie de la chère et heureuse culture de la vie parce qu’ils font partie des éléments de sa défense et de sa survie », ajoutant que « la culture de la vie ne vient pas des États-Unis, car ils répandent la culture de la mort, et celui qui exprime aujourd’hui la culture de la vie est celui qui défend, résiste, tombe en martyr et endure ».

La dignité et la fierté, poursuit-il, ne peuvent être obtenues qu’en possédant la force, la résistance et le pouvoir de dissuasion pour affronter l’agresseur.

Dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU a rejeté les accusations sans fondement portées par les États-Unis contre l’Iran sur la fourniture d’armes à Ansarallah du Yémen.

L’ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès de l'ONU, Amir Saeed Iravani, a considéré les allégations des États-Unis contre la République islamique d'Iran sur la livraison d'armes au Yémen comme un écran de fumée pour dissimuler l'acte d'agression de Washington contre ce pays de la péninsule arabique.

Lundi, Stephanie Sullivan, l'envoyée adjointe des États-Unis auprès des Nations unies, a réitéré les accusations de Washington contre Téhéran, sur la livraison d’armes au mouvement de résistance populaire yéménite, Ansarallah.

Elle a prétendu que les « propres médias affiliés à l'État de la République islamique ont vanté la fourniture par le pays de technologies de missiles balistiques interdites » à Ansarallah.

Pas moins de 70 médias internationaux et organisations de la société civile ont fait pression sur le régime israélien pour obtenir un accès sans entrave à la bande de Gaza, qui est soumise à un black-out médiatique quasi total dans le contexte de la guerre génocidaire en cours menée par le régime de Tel-Aviv contre la bande côtière.

Les organisations, qui incluent l'Associated Press, l'Agence France-Presse, la BBC, CNN, The Guardian, le New York Times et le Washington Post, ont lancé cet appel dans une lettre ouverte adressée au régime sioniste jeudi.

Les organismes provenant de plus de 26 pays ont souligné qu'aucun accès aux médias indépendants n'avait été autorisé à Gaza depuis le début de la guerre en octobre dernier.