تقي زاده

تقي زاده

Question* :

À l'approche du mois de Muharram, quel est le critère pour considérer certaines pratiques des participants comme faisant partie des rites husseinites (relatifs à l'Imam Hussein), tandis que d'autres ne le sont pas ?

*Réponse* :

Nous avons mentionné, dans une réponse précédente, que les rites husseinites font parties des rituels pour lesquels la législation religieuse n'a pas spécifié de méthode particulière, mais a laissé cela à l'appréciation des personnes sensées et des croyants.
Par exemple, la recommandation de mentionner et de glorifier Dieu, de lire le Coran, de faire des actes de bienfaisance, et l'obligation d'être bienveillant envers ses parents et autres devoirs et recommandations, la législation religieuse n'a pas précisé une manière spécifique de les accomplir, mais a laissé cela à la discrétion des individus concernés.
Ainsi, il est permis à une personne de glorifier Dieu et de L'exalter de la manière qu'elle souhaite, et à tout moment et en tout lieu qu'elle désire. De même pour la lecture du Coran, il est permis de la faire seul ou avec d'autres, chez soi ou à la mosquée, lors de fêtes ou de deuils. Il est également permis d'organiser des conférences, de créer des cercles de lecture du Coran, d'organiser des concours, et autres manifestations qui représentent une manière de lire le Coran. De même, la législation religieuse n'a pas dessiné des traditions spécifiques pour la bienfaisance ou la bienveillance envers les parents, mais a laissé cela à l'appréciation des personnes sensées et des croyants. Tout ce que les gens sensés et les croyants considèrent comme de la bienfaisance ou de la bienveillance envers les parents ne doit pas être ignoré par les croyants.

Les rites husseinites sont de cette nature. La législation religieuse n'a pas spécifié de manière particulière pour commémorer l'Imam Hussein (paix soit sur lui), mais a laissé cela aux croyants. La tâche de la législation religieuse est de définir le cadre général du rituel. Elle l'a fait en recommandant les pleurs, l'organisation de cérémonies de deuil, et toute expression de tristesse et de chagrin pour l'Imam Hussein (paix soit sur lui). De nombreux textes en témoignent, comme la parole de l'Imam Sadiq (paix soit sur lui) : "Celui qui se rappelle de nous et que ses yeux versent une larme de la taille de l'aile d'un moustique, Dieu lui pardonne ses péchés." Et de l'Imam Reza (paix soit sur lui) : "Celui qui se souvient de notre souffrance, qui pleure et fait pleurer pour ce qui nous a été infligé, sera avec nous à notre rang le Jour du Jugement. Et celui qui se rappelle notre souffrance, qui pleure et fait pleurer, ses yeux ne pleureront pas le jour où tous les yeux pleureront" (Mikyal al-Makarim - Mirza Muhammad Taqi al-Isfahani - volume 2 - page 155).

Et sa parole (paix soit sur lui) : "Ô Fudhayl, vous asseyez-vous et discutez-vous ? J'ai répondu : “Oui, mon maître.” Il a dit : “J'aime ces assemblées, alors ravivez-y notre cause. Quiconque s'assied dans une assemblée où notre cause est ravivée, son cœur ne mourra pas le jour où les cœurs mourront" (Bihar al-Anwar, vol. 44, p. 282).

Et dans un récit, l'imam s'adresse à ‘Antara ibn Haroun et lui dit : "As-tu visité la tombe de mon grand-père al-Hussein ? J'ai répondu : “Oui, j'ai visité la tombe de ton grand-père al-Hussein.” Il a dit : “J'ai entendu dire que les gens affluent vers la tombe de mon grand-père, certains se lamentent, d'autres composent des poèmes funéraires, et d'autres racontent des histoires.” J'ai dit : “Mon maître, j'ai vu certains de ces actes.” Il a dit : “Loué soit Dieu qui a fait en sorte que parmi nos chiites, il y ait ceux qui viennent vers nous, se lamentent sur nous et composent des poèmes funéraires pour nous" (Kamil al-Ziyarat, Ibn Qulawayh, p. 539).

Et des dizaines de textes confirment la recommandation des rites liés à la commémoration de l'Imam Hussein (paix soit sur lui).

Oui, certains rites husseinites sont explicitement mentionnés dans les textes, comme les pleurs, l'organisation d'assemblées et les visites. D'autres rites sont des manifestations des titres généraux tels que l'expression de la tristesse, les lamentations et les élégies. Toute action qui correspond à ces titres, selon le jugement des personnes sensées et des croyants, devient nécessairement un rite husseinite ; en effet, les textes n'ont pas limité l'accomplissement des rites à une méthode particulière, mais ont confirmé leur recommandation dans leur titre général.

Ainsi, tout rite sur lequel les croyants s'accordent comme étant un rite husseinite devient recommandé. Cependant, il n'est pas recommandé en raison d'un texte spécifique le concernant, mais parce qu'il est une manifestation des rites husseinites recommandés en général.
Par exemple, les processions de deuil sont recommandées tant que les croyants les considèrent comme un rite husseinite. Si cette tradition est abandonnée et remplacée par autre chose, la recommandation se transfère à cette nouvelle pratique. Par conséquent, tout rite lié à l'Imam Hussein (paix soit sur lui) est recommandé si la société le considère comme une manifestation des textes qui encouragent et incitent à commémorer l'Imam Hussein (paix soit sur lui). Il n'est pas nécessaire d'avoir des récits et des textes spécifiques pour chaque cas, tant que ces rites relèvent des titres généraux que la loi religieuse a jugés recommandables.

Cela en tenant compte du fait que la législation religieuse impose des limites et des règles générales qui s'appliquent à tous les rites islamiques, y compris les rites husseinites. Ainsi, il n'est pas permis que les rites incluent des éléments interdits par la loi religieuse, tels que l'accompagnement de chansons et de musiques appropriées aux rassemblements de divertissement.

Il en va de même pour d'autres règles religieuses, comme l'interdiction de nuire à soi-même ou à la religion. C'est ici que le rôle des juristes (faqihs) se manifeste, car ils déterminent ce qui est permis et ce qui ne l'est pas dans les rites husseinites, en se basant sur les textes et les principes juridiques.

En somme, les rites husseinites doivent être conformes aux limites de la loi religieuse et exprimer le mieux la tristesse et le chagrin pour l'Imam Hussein (paix soit sur lui).

S'il est malade, il regrette par rapport à l’abandon de l'acte d'adoration, s'il recouvre la santé, il est sécurisé contre la mécréance mais il retarde l'acte d'adoration.
 
S'il est appelé à hériter des biens du monde, alors il répond à l'appel, par contre, s'il est appelé aux œuvres éternelles, il fait preuve de paraisse.
 
S'il est pourvu, enrichi, il est tout joyeux, devient arrogant et tombe dans la tentation, s'il devient démuni, il devient désespérant et impuissant,.

Si un bien lui est fait, il l'ignore et est ingrat et lorsqu'il fait un bien à quelqu’un, il le considère comme une gloire et exige reconnaissance.
 
S'il fait face au mal, il l'accomplit avec pour excuse la repentance, et lorsque vient le temps de se repentir, il ne le fait pas et reste ferme sur le péché.
 
S'il est en sécurité et en santé, il assimile cela aux preuves de sa repentance. S'il est confronté à un malheur, cela le plonge dans le doute.

S’il tombe malade, il devient sincère vis-a-vis de Dieu et s'il recouvre la santé, il oublie qu'il s'est fait le serment de bien se conduire, revient dans le péché et commet des outrances à l’égard des serviteurs d'Allah.
 
S'il est en sécurité, il est occupé dans les jouissances, tombe dans la tentation et la perdition mondaine, oubli l'au-dela, et néglige le jour du jugement.

?# Ghurar ul-Hikam Wa Durar ul-Kalim
vendredi, 12 juillet 2024 12:28

Al Mubahala 24 Dhul Hijja, 10AH

فَمَنْ حَاجَّكَ فِيهِ مِن بَعْدِ مَا جَاءَكَ مِنَ الْعِلْمِ فَقُلْ تَعَالَوْا
‎نَدْعُ أَبْنَاءَنَا وَأَبْنَاءَكُمْ وَنِسَاءَنَا وَنِسَاءَكُمْ وَأَنفُسَنَا وَأَنفُسَكُمْ ثُمَّ نَبْتَهِلْ فَنَجْعَل لَّعْنَتَ اللَّـهِ عَلَى الْكَاذِبِينَ

« Réponds à quiconque argumentera donc contre toi, à son propos, après ce qui t’est venu de Science : « Allons ! appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes, puis proférons exécration réciproque, en appelant la malédiction d’Allah sur les menteurs. »

Al-Mubâhala (en arabe : المباهلة) ou l’ordalie signifie maudire et se damner. Deux personnes ou deux partis, qui croient avoir raison, supplient devant Dieu et lui demandent de maudire le menteur, afin que chacun sache qui a raison.

Ainsi, le Prophète (pslf) suggéra aux chrétiens de Najran de faire al-Mubâhala et ils acceptèrent ; cependant, le jour de la rencontre, ils refusèrent de faire al-Mubâhala, puisqu'ils virent que le Prophète (pslf) venait avec les membres les plus proches de sa famille, à savoir sa fille, Fatima az-Zahrâ' (as), son gendre, l'Imam Ali (as) ses petits-fils, l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (as) et l'Imam al-Husayn (as) et comprirent donc leur vérité. De cette façon, le Prophète (pslf) devint victorieux dans cet évènement.

Cela montre aussi le statut des membres pures de sa famille, puisqu’Il les présenta seulement eux et personnes d'autre parmi tous ses compagnons et proches.

Cet évènement fait partie des mérites des Ahl al-Bayt (as)
 

Durant ce jour noble, plusieurs actes sont recommandés :

- le jeûne

- les grandes ablutions

- la prière de 2 rakat près de midi, 
lors de la 1ère raka'at, la sourate al-Qadr (XCVII) et lors de la 2de, Le Culte Pur (CXII).

 il faut réciter également les 3 versets du Trônes (V 255-256-257 ; sourate 2)

- Invoquer Dieu de l'invocation al-Mubahala qui ressemble à l'invocation d'avant-l'aube du mois de Ramadan [La Splendeur]. « l'Invocation du jour d'al-Mubahala est rapportée de l'Imam Jafar as-Sadiq (as)

- Faire l'aumône aux pauvres en ce jour, en prenant exemple du Maître de tous les croyants et croyantes, le Prince des croyants , Imam Ali (as)

- Visiter le Prince des croyants (as) et le mieux est la lecture de la Zyarat al-Jami'at.

Mafatih el Jinan

Allahouma sali ala Mohamad wa ali Mohamad
vendredi, 12 juillet 2024 12:19

Les six erreurs de l humanite

ALLÂH Révéla à Son Prophète MOÏSE (psl), ce qui suit :*

 Ô MOÏSE ! J'AI placé SIX choses dans SIX autres, mais les hommes les cherchent dans SIX autres choses et ils ne les trouveront jamais :*
1- J'ai placé le REPOS au PARADIS, tandis que les hommes le recherche dans ce MONDE : Ils ne le trouveront jamais !*
2- J'ai placé la SCIENCE dans la FAIM et le DÉPLACEMENT, tandis que les hommes le cherchent dans l’Assouvissement et chez SOI : ils ne les trouveront jamais !*
3- J'ai placé la GLOIRE et l'HONNEUR dans les PRIÈRES NOCTURNES, tandis que les hommes les recherchent, devant les PORTES des hommes de POUVOIR :  ils ne les trouveront jamais !*
4- J'ai placé la GRANDEUR et l'ÉLÉVATION, dans la MODESTIE et l'HUMILITÉ, tandis que les hommes les recherchent dans l'ORGUEIL : ils ne les trouveront jamais !*
*jamais !*
6- J'ai placé l’EXAUCEMENT des Invocations dans la NOURRITURE LICITE, tandis que les hommes le recherchent dans les “On dit” :  ils ne l'y trouveront jamais >> !!!!*

Notre attachement à l’Autorité (Wilaya) de ‘Ali est un attachement à l’Islam tout entier.

Dieu dit dans Son Livre Glorieux : «O Messager, transmis ce qui t’a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n’aurais pas transmis Son Message. Et Dieu te protégera contre les gens» (Coran V, 67).

En vérité, le Prophète (P) avait transmis la totalité du Message qui lui a été révélé par Dieu. Il n’y avait aucune qualification qu’il n’a pas transmise, aucun concept qu’il n’avait pas fait connaître et aucune pratique dont il n’avait pas tracé le plan. Pourtant Dieu (à Lui la Gloire) a voulu qu’il transmette une autre chose qui est partie intégrante du Message.
 
Une chose qui protège le Message contre la falsification et la déformation : Le Message ne peut être porté après le Messager que par la personne qui a vécu et pratiqué le Message dans sa raison, dans sa moralité, dans sa spiritualité, dans sa vigueur, dans son ascétisme et dans sa science. Qui pouvait être cette personne ? Il ne pouvait s’agir que d’un seul homme : «’Ali est avec la Vérité ; la Vérité est avec ‘Ali». «Je suis la cité de la science, ‘Ali en est la porte», «Cela ne te satisfait pas d’être, pour moi, ce qu’a été Aaron, pour Moïse, sachant qu’il n’y a pas de prophète après moi ?».

La grâce parachevée et la religion accomplie

Dieu (à Lui la Gloire) a dit au Prophète (P) que les incrédules et les hypocrites diront que tu as confié l’Imamat à ton cousin et gendre ; que cela ne t’afflige pas «Dieu ne dirige pas les gens incrédules». Alors, le Prophète (P), en retour du pèlerinage, fit halte à l’heure de midi au moment où il faisait très chaud dans ce désert, puis il appela ‘Ali et, lui saisissant la main avec la sienne, il l’a lui leva au point que tous les pèlerins aient pu voir les poils blancs sous leurs aisselles et dit : «N’ai-je pas sur les croyants plus d’autorité qu’ils n’ont sur eux-mêmes » ? « Mais si, répondirent-ils ». « Seigneur ! Sois-en témoin. Répliqua-t-il».
 
Puis il dit : «Pour ceux que j’ai été le maître, ‘Ali est aujourd’hui le maître. Seigneur soutiens ceux qui le soutiennent, aide ceux qui l’aident, détourne-toi de ceux qui se détournent de lui et fais que la vérité soit avec lui là où il se dirige. Ai-je transmis le message ? Seigneur ! Sois-en témoin ». Alors, la voix de la Révélation retentit encore une fois pour dire : «Aujourd’hui, j’ai rendu votre religion parfaite ; j’ai parachevé ma grâce sur vous ; j’agrée l’Islam comme étant votre religion» (Coran V, 3).
 
Ce jour-là –le Jour du Ghadir- est le jour de l’Autorité (Wilaya), le jour de la continuité de l’Islam dans l’homme qui, seul, après le Messager de Dieu, concrétise la totalité de l’Islam. L’accomplissement de la religion y est l’accomplissement de la Prophétie par l’Imamat qui est une ligne, une méthode, un engagement fidèle et une attitude dans la vie.

Ainsi, nous nous dressons derrière ‘Ali (p), non seulement au Jour du Ghadir, mais aussi tous les jours. Nous nous dressons derrière lui car il est la pensée pure et claire de l’Islam, car il est l’homme qui s’est vendu à Dieu sans rien laisser à lui-même, car il a donné à l’Islam sa raison, son esprit et son mouvement. Il a commencé son mouvement avec le Prophète (P) dès sa tendre enfance. Le Prophète (P) l’a nourri de son bon caractère, de sa science et de son esprit et cela lui a permis de vivre l’esprit du Prophète, sa raison, son esprit et son mouvement.
 
Il vivait avec le Prophète dans sa maison et dans sa mosquée et chaque fois que l’Ange Jabra’il (Gabriel) apportait la Révélation, le Prophète (P) disait à ‘Ali (p) : « O ‘Ali ! Tu entends ce que j’entends ; tu voix ce que je vois, mais tu n’es pas un prophète ». Il «était avec lui dans la guerre comme dans la paix, car il était avec Dieu (à Lui la Gloire), car il était pour l'Islam tout entier.

Avec Ali (p), la ligne et la méthode

Notre attachement à la wilaya de ‘Ali et des Imams de sa famille (p) est un attachement à la totalité de l’Islam, du Coran et de la Sunna. C’est Dieu (à Lui la Gloire) qui nous a voulu de nous joindre à eux car ils ont porté le Coran et la Sunna comme personne d’autre ne l’a fait. Pour cette raison, notre attachement à la Wilaya nous coûte cher car ‘Ali (p) n’est pas simplement un sentiment qui palpite dans nos cœurs : Il est une ligne qui gère toute notre vie et une méthode qui règle tout notre mouvement.
 
Il représente la vérité tout entière et quiconque ne suit pas la vérité dans sa vie pratique n’a aucun rapport avec ‘Ali même s’il hausse la voix pour l’acclamer. Il en est de même pour quiconque ne suit pas la justice. ‘Ali était un partisan de Dieu ; comment serait-il donc possible pour quelqu’un qui n’est pas un partisan de Dieu d’être un partisan de ‘Ali ? ‘Ali disait aux gens qui l’entouraient : «Nous ne sommes pas, moi et vous, sur la même ligne : Je vous veux pour Dieu et vous me voulez pour vous-mêmes».
 
Il a ainsi passé toute sa vie à éduquer les gens et à leur enseigner la connaissance de Dieu. Il a connu Dieu au point de pouvoir dire : «Même si je voyais ce qu’il y a derrière le Voile, cela n’ajouterait rien à ma certitude». ‘Ali (p) éduquait les gens en leur apprenant la crainte révérencielle ainsi que les principes de la vie selon la volonté divine.

‘Ali (p) a vécu pour l’Islam au point de renoncer à son propre droit mais il ne s’est pas affaibli et il n’a pas reculé. Il ne s’est pas comporté avec rancune car il n’avait de rancune pour personne. Son cœur était ouvert pour tous, pour ses ennemis et ses amis. Il nous a commandé de suivre son exemple en disant : «dissipe le mal dans le cœur d’autrui en le déracinant de ton propre cœur».
 
Il n’avait pas de rancune même envers ceux qui l’avaient mis à l'écart et frustré de ses droits. Il était l’expression du bien car il était partisan de Dieu et quiconque est partisan de Dieu ne peut que vivre le bien dans son cerveau, dans son cœur et dans sa vie tout entière.
Je me résignerai tant que les droits des Musulmans seront respectés

Venez donc et puisons de la mer de ‘Ali (p). Venez donc et essayons d’apprendre de ‘Ali (p) les moyens de sauvegarder l’Islam et de le mettre à l’abri du sectarisme. ‘Ali (p) n’était pas sectaire dans la mesure où il n’était pas enfermé vis-à-vis des gens. Nous savons qu’il a ajourné ses revendications sans renoncer à ses droits lorsqu’il a constaté que la situation est menacée par la discorde. Il a dit à ce propos : «Je me résignerai tant que les droits des Musulmans seront respectés et tant que je serai le seul à être injustement traité».
 
Il acceptait d’être injustement traité mais ne l’acceptait pas pour l’Islam et les Musulmans. Il donnait ses bons conseils et ses avis constructifs même à ceux qui l’avaient frustré de ses droits, ce qui a incité ‘Umar Ibn al-Khattab de dire à son égard : «Sans les conseils de ‘Ali, ‘Umar aurait péri». Il a dit aussi : «Si ‘Ali avait été choisi comme calife, il aurait dirigé le peuple sur la voie droite». Il a passé toute cette période -longue de vingt-cinq ans- à résoudre les problèmes confrontés par les Musulmans après les conquêtes et à manifester son attachement à l’unité et aux intérêts majeurs des Musulmans.

La revendication du pouvoir par l’Imam ‘Ali

En accédant au califat, l’Imam ‘Ali (p) a voulu prendre Dieu pour témoin sur l’arrière fond de sa revendication du califat comme étant une mission et non un objet de désir nourri par l’ambition ou la convoitise. Dans cette situation, il était semblable à quelqu’un qui s’adresse à Dieu en disant : «Seigneur ! Tu sais ce à quoi je pense; mais mon problème est que je vis dans une société qui ne me comprend pas».
 
Il vivait dans une société qui ne se rendait pas compte de sa profondeur, de sa pureté et de sa vaste envergure. Il disait : «Seigneur ! Tu sais que nous n’avons pas revendiqué notre droit pour nous emparer du pouvoir (à la manière de ceux qui luttent pour évincer gouverneur et occuper sa place), ni pour acquérir une part des choses de ce bas monde (argent et biens périssables), mais pour redonner à Votre Religion sa vraie nature et pour faire triompher le bien sur la terre (contre la corruption qui sévissait dans la pensée, dans la mentalité et dans les pratiques) afin d’assurer la sécurité pour les opprimés parmi Tes serviteurs et l’application de Tes lois abandonnées.
 
Seigneur ! Je suis le premier à avoir écouté et obéi et je n’ai été précédé que par le Messager de Dieu (P) qui a commencé à faire la prière avant moi ». Le Messager de Dieu était le premier à avoir fait la prière et l’Imam (p) était le second et le rapport de l’Imam avec Dieu passait par son rapport avec la prière qui représente l’ascension spirituelle de l’homme vers Dieu.

Après cela, l’Imam (p) s’est mis à montrer aux gens les aspects pratiques de la conduite du gouverneur en Islam et les caractéristiques de la personne chargée de diriger les affaires publiques. Il dit à ce propos : «Vous avez été informés que le gouverneur responsable de faire la justice en ce qui concerne les liens de mariage, les crimes, les qualifications légales et la direction des affaires des Musulmans ne doit pas être cupide car celui-ci ne cherche qu’à s’accaparer des biens publics (en entassant l’argent qui est destiné à être distribué aux besogneux),
ni ignorant car l’ignorant peut égarer le peuple par son ignorance (alors que le savant peut leur offrir sa science qui est capable de les bien guider), ni insociable car il peut s’isoler du peuple, ni quelqu’un qui s’allie avec certains contre certains autres, ni quelqu’un de corrompu car celui qui accepte d’être suborné peut porter atteinte aux droits (en prononçant des jugements en faveur de ceux qui le payent), ni quelqu’un qui supprime la Sunna car une telle action conduit la communauté à sa perte».

Etre partisan de ‘Ali et le prix à payer

Ali (p) était un partisan du droit dans tous ses actes et paroles. Si nous voulons renouveler l’allégeance à ‘Ali à l’occasion du Jour du Ghadir, on devrait lui dire : « O Commandeur des Croyants : Tu étais le premier à te joindre à l’Islam et à t’engager au service de la vraie croyance. Nous te prêtons donc serment d’allégeance et nous nous engageons à être musulmans dans le sens de l’Islam tel qu’il a été apporté par le Messager de Dieu (P).
 
Toute ta vie était consacrée au droit et à la vérité et nous nous engageons à être des partisans du droit et de la vérité dans toutes les affaires de la doctrine, de la loi, de la pratique, de la politique et de la vie sociale. Regarde-nous, ô Commandeur des Croyants, du haut endroit que tu occupes et demande au Seigneur de nous affermir sur la voie de la croyance». ‘Ali exigeait beaucoup de ses partisans. Il ne pourrait jamais nous accueillir au Jour du Jugement si nous nous traitons avec injustice.

Nous devons, encore une fois, nous approcher de ‘Ali (p) et ne pas le perdre comme l’avaient perdu ceux qui ont vécu à son époque. Nous devons le bien lire, le bien comprendre et le bien suivre. Rappelez-vous toujours de ce qui a été rapporté de l’Imam Muhammad al-Baqir (p) : «Il est facile pour quiconque de dire ‘j’aime ‘Ali et je suis son partisan’ sans pourtant agir conformément à ses dires.
 
Il est aussi facile de dire qu’on aime le Messager de Dieu (P) -lui qui était meilleur que ‘Ali- sans pourtant suivre son exemple ! Sachez donc que quiconque obéit à Dieu est notre partisan et quiconque désobéit à Dieu est notre ennemi. Nous être partisan ne se fait que par l’action et la piété». Voilà ce qu’est la ligne de la Wilaya (la reconnaissance de l’autorité de ‘Ali) : Agir conformément aux commandements de Dieu et s’éloigner de ce qu’Il a interdit. C’est en cela que consiste l’engagement pratique sur la voie de la Wilaya. Celle-ci n’est pas un mot. Elle est une pensée, un cœur, une attitude, un mouvement et une vie pratique.

Le président élu iranien Massoud Pezeshkian a affirmé que son gouvernement ne ménagerait aucun effort pour apporter le soutien sans réserve aux combattants de la Résistance dans la région de l’Asie de l’Ouest, indiquant que le soutien à l’axe de la Résistance est enraciné dans les politiques fondamentales de la République islamique, les idéaux du défunt fondateur de la Révolution islamique, l’Imam Khomeïni et les lignes directrices du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Dans un message adressé lundi 8 juillet au secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, Pezeshkian a exprimé sa gratitude pour le message « précieux » et « affectueux » de Nasrallah après sa victoire au second tour de l’élection présidentielle iranienne, vendredi 5 juillet.

En outre, le président élu iranien a noté que la République islamique d’Iran a toujours soutenu la résistance et la fermeté des peuples de la région contre l’entité illégitime d’Israël.

Le président élu s’est également dit convaincu que les mouvements de résistance dans la région ne permettront pas au régime israélien de poursuivre sa politique belliciste et criminelle contre les Palestiniens opprimés et d’autres nations de la région.

Le président élu iranien Masoud Pezeshkian a reçu des appels téléphoniques de la part des présidents turc et russe.

Lors de son entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, le président iranien nouvellement élu a souligné l’importance des liens avec la Russie et s’est engagé à développer davantage les relations mutuelles.

Pezeshkian a déclaré que la nouvelle administration poursuivra et mettra en œuvre les accords signés avec la Russie sous la présidence Raïssi.

Il a ajouté qu’il était important que Téhéran et Moscou renforcent leur coopération au sein des organisations et traités régionaux et internationaux, notamment l’Organisation de coopération de Shanghai, le groupe des économies émergentes appelé BRICS et l’Union économique eurasienne.

Pezeshkian a noté que les documents liés à l’accord de coopération globale Iran-Russie ont été finalisés et sont prêts à être signés prochainement.

Le président russe, a pour sa part, félicité M. Pezeshkian pour sa victoire à la présidence iranienne et lui a souhaité plein succès dans ses fonctions, a déclaré le service de presse du Kremlin.

Les deux parties ont convenu d’établir des « contacts personnels (rapprochés) » cette année.

Ils ont salué les relations mutuelles de haut niveau basées sur le bon voisinage et ils ont redit leur volonté de renforcer la coopération dans différents secteurs.

Massoud Pezeshkian est sorti vainqueur du second tour de l’élection présidentielle du 5 juillet 2024. Il a recueilli plus de 16 millions de voix contre son adversaire, Saïd Jalili, qui lui a obtenu un total approchant les 13 millions de voix sur les plus de 30 millions de suffrages exprimés, soit près de 50 % des Iraniens en droit de voter.

La Turquie veut promouvoir ses relations avec l’Iran

Lors d’un entretien téléphonique lundi avec M. Pezeshkian, Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la Turquie et l’Iran entretenaient des relations profondément enracinées.

Il a ajouté que les deux pays renforceront davantage leurs relations dans divers domaines pendant le mandat du Dr. Pezeshkian.

Le dirigeant turc a félicité ce dernier pour sa victoire à la présidentielle iranienne et lui a souhaité plein succès pour l’exercice de ses nouvelles fonctions.

MM. Erdogan et Pezeshkian ont par ailleurs discuté des relations mutuelles et des développements régionaux et internationaux.

Philippe Lazzarini, Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a déclaré : « Environ 2 000 de nos employés ont été tués jusqu’à présent pendant la guerre dans la bande de Gaza, et nos institutions dans cette bande ont été la cible d’opérations militaires israéliennes depuis le début de la guerre ».

Le commissaire général de l’UNRWA a déclaré : « Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza et un cessez-le-feu doit être établi le plus tôt possible. Parce que nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza et de la fourniture d’une aide humanitaire à ses habitants. »

Il a également évoqué la suspension de l’aide américaine à l’UNRWA et a ajouté : « La suspension du soutien américain à l’agence a eu un impact négatif sur la fourniture de l’aide humanitaire aux résidents de la bande de Gaza. »

Après les résultats des élections législatives françaises du dimanche 7 juillet, le Premier ministre français, Gabriel Attal, a présenté sa démission à Emmanuel Macron.

Une démission que le président de la République a rejetée ce lundi, prolongeant le mandat de Gabriel Attal après l’avoir remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées. Emmanuel Macron lui a demandé de rester Premier ministre « pour le moment » afin d’« assurer la stabilité du pays ».

La classe politique française entame ce lundi des discussions pour bâtir une improbable majorité et désigner un Premier ministre ou une Première ministre au lendemain de législatives qui ont accouché d’une Assemblée fragmentée en trois blocs.

La Résistance islamique libanaise annonce avoir tiré un essaim de drones sur le centre israélien d'espionnage technique à longue portée à Jabal al-Sheikh dans le nord de la Palestine coupée.

L'attaque a eu lieu moins d'une heure après que le ministre israélien de la Guerre, Yoav Gallant, a menacé le Liban depuis Jabal al-Sheikh.

Selon les médias israéliens, Gallant a publié un document sur l'évaluation de la situation opérationnelle à Jabal al-Sheikh pour cibler le Hezbollah.

De nombreux commandants et bataillons israéliens en opération à Jabal al-Sheikh et dans le secteur des fermes occupées de Chebaa au Liban ont participé à une réunion où Gallant a affirmé « continuer à combattre le Hezbollah ». Il s'est également entretenu avec les forces du 53e bataillon de véhicules blindés.

Gallant a déclaré que même s'il y avait un cessez-le-feu à Gaza, Israël continuerait à se battre et ferait « tout ce qui est nécessaire » concernant le Liban. Il a ajouté que les forces d'occupation israéliennes « sont prêtes à tout » et que si le Hezbollah ne permettait pas aux colons israéliens de retourner au nord, « nous agirons ».

Un média israélien a rapporté qu'il y a peu de temps, Gallant avait publié « un document de l'évaluation de la situation opérationnelle » à Jabal al-Sheikh, mais étonnamment, quelques minutes plus tard, « une attaque du Hezbollah a été communiquée" vers le sommet de la montagne de Jabal al-Sheikh.