
تقي زاده
Le décodage des trois côtés du triangle anti-iranien de Washington
L’expert iranien des questions politiques Mahdi Fazayeli a rédigé un article qui a été publié, ce samedi 12 août, par l’agence de presse iranienne Ofogh.
« La Maison-Blanche vient de franchir une nouvelle étape dans ses hostilités contre l’Iran. Ces agissements n’ont vraiment rien de nouveau, mais se distinguent des derniers par leur caractère explicite et manifeste. Sinon, les administrations américaines sont toutes sur la même longueur d’onde.
Les plus récentes déclarations et positions des autorités américaines suggèrent que celles-ci envisagent un plan par triangulation pour porter atteinte à la République islamique d’Iran.
Premièrement, la réduction de la puissance défensive de l’Iran via l’affaiblissement de ses capacités balistiques.
Les Américains ont une bonne conception de la puissance dissuasive de la République islamique d’Iran, qui est principalement due à la capacité des Iraniens à concevoir, fabriquer, maintenir et tirer des missiles.
Les États-Unis savent bel et bien que la moindre action militaire visant le territoire iranien aboutira à une pluie de missiles sol-sol, sol-air et sol-mer, tirés par les forces armées iraniennes en direction d’Israël et d’autres alliés régionaux de Washington.
Cette puissance balistique, qui fait peur aux États-Unis, est 100 % iranienne et s’appuie sur les capacités humaines et techniques des Iraniens. De plus, elle est facile à mettre en branle en cas d’éventuelle menace. Toutes les caractéristiques de la puissance balistique de l’Iran ont poussé les Américains à vouloir la découvrir, y compris sous couvert des inspections nucléaires en Iran. Cependant, ils n’entendaient nullement se borner à une simple découverte, voulant détruire cette puissance ou au moins la réduire. Pourriez-vous imaginer un Iran désarmé et dépourvu de toute puissance dissuasive vis-à-vis de ses ennemis, dont les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite, tous armés jusqu’aux dents ?
Deuxièmement, la réduction, voire la disparition, de l’influence grandissante de l’Iran sur le plan régional.
Aujourd’hui, l’influence qu’exerce la République islamique d’Iran au Moyen-Orient n’est plus cachée à ses ennemis, qui sont bien conscients du rôle majeur qu’elle joue dans l’évolution de la région.
L’autre réalité que savent bel et bien les ennemis de la Révolution islamique, est que l’Iran d’aujourd’hui bénéficie d’une importance stratégique croissante qui, non seulement contribue à la consolidation de sa sécurité, mais en plus renforce le front de la Résistance.
Ce ne sont pas seulement le Liban, le Yémen, l’Irak et la Syrie qui sont défendus par le Hezbollah, Ansarallah et les Hachd al-Chaabi, car ces derniers groupes de résistance voleront, sans aucun doute, au secours de l’Iran si jamais ce dernier se trouve en danger. Le soutien qu’apporte actuellement l’Iran aux pays en lutte contre le terrorisme et l’aide qu’il recevra d’eux, en cas de déclenchement de conflit militaire, laissent espérer la formation d’une nouvelle civilisation islamique, ce qui portera fortement atteinte aux intérêts illégitimes des ennemis de la Révolution islamique.
Et troisièmement, le plan le plus important de la triangulation, c’est de toucher la société iranienne.
Les ennemis de la Révolution islamique comptent tromper le peuple iranien et le monter contre l’Ordre islamique via les sanctions et les pressions économiques, car ils connaissent l’inefficacité des missiles et de l’ingérence régionale.
Heureusement, le peuple iranien sait qu’il serait le principal perdant des complots américains, au cas où ils se concrétiseraient ; pour preuve ce qui se passe en Syrie.
La responsabilité revient au gouvernement, aux pouvoirs législatifs et judiciaires et aux partis politiques de prévoir les agissements de l’ennemi, de protéger l’Iran et de défendre son influence régionale, tout en réglant les problèmes intérieurs.
Malgré tous les défis auxquels fait face la RII, le pays a toutefois beaucoup d’opportunités et d’occasions pour progresser et pour partager ses acquis. »
Les possibles scénarios de guerre US contre la Corée du Nord
Le journal italien "Della Guerra " évoque les trois scénarios qui pourrait régir le crise entre Washington et Pyongyang. Le journal se demande ce qui va se produire si les menaces contre la Corée du Nord se concrétisent et répond :"
"L’arsenal nucléaire nord-coréen est considéré comme une menace essentielle pour les États-Unis. Une attaque en vue de le détruire reste donc envisageable. En ce sens, le premier scénario consisterait à détruire les installations nucléaires nord-coréennes, en les prenant pour cible des missiles tirés depuis le sous-marin nucléaire USS Michigan. Le navire de guerre en question a été d'ailleurs envoyés dans les eaux de la Corée par le groupe aéronaval Carrier Strike Group.
Une telle attaque suffirait à détruire toutes les centrales nucléaires nord-coréennes dont celles de Yon Biong et de Taïshon. Il s'agit de scénario le moins dangereux en termes de pertes infligées aux civils qui ne sont pas directement concernés.
Mais comment la Corée du Nord réagirait -elle?
Sans nul doute, Pyongyang ne resterait pas les bras croisés : soit il prendra pour cible les navires de guerre américains déployés dans la péninsule soit les bases américaines situées au Japon et en Corée du Sud. Les Nord-coréens utiliseront très probablement des missiles à longue, à courte portée ou bien à la portée intermédiaire.
Suivant le deuxième scénario, le journal prévoit la destruction par les États-Unis des installations militaires, nucléaires et balistiques de la Corée du Nord ainsi que ses arsenaux chimiques et biologiques . Pour ce faire, les États-Unis devraient se faire épauler par la force armée de la Corée du Sud et la marine niponne.
La réponse de la Corée du Nord serait pareille que celle réservée à l'attaque que prévoit le premier scénario. À part cela, l’idée d’une attaque balistique nucléaire sur le sol américain ne serait pas à écarter. D’autant que désormais, les États-Unis figurent sur la liste des pays à abattre par la Corée du Nord.
Quant au troisième scénario, l’attaque aurait pour but l'anéantissement de la Corée du Nord en vue de préparer la réunification des deux Corées. Suivant ce plan, une frappe préventive contre les installations militaires, les arsenaux d’armements et les hauts dirigeants nord-coréens serait effectuée. Les sites principaux de la Corée du Nord, le Centre de Commandement des forces armées, les centres de communication et les quais de tir de missiles seraient pris pour cible.
Dans ce cas de figure, ce serait la guerre totale entre la Corée du Nord d'une part et les Etats-Unis et leurs alliés de l'autre : La Corée du Nord entrera en guerre contre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud et afin d’en attaquer les métropoles et les installations militaires, elle tirera cinquante têtes nucléaires contre les cibles présumées. Mais apocalypse ne s'arrête pas là : le grand danger pour les Américains seraient la nature des forces armées nord-coréennes, une force composée de 900.000 soldats, aguerris et prêts à s'engager dans les batailles les plus dures. Ces soldats empêcheront tout déploiement de troupes US et alliés.
Pour s'attaquer à la Corée du Nord, les Etats-Uni ont besoin de beacoup de temps et surtout d'une célérité à toute épreuve car la riposte nord-coréenne serait "immédiate" et " maximale". Sur ce fond de ce triple scénario apocalyptique, il y a une autre menace pour les Américains , la colère du dragon chinois ....La Chine attend son heure pour mettre à profit cette crise et réunir les deux Corées dans le sens de ses intérêts....
Les missiles iraniens ne violent aucune résolution
Pour le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Ghassemi, "le programme balistique iranien ne regarde pas les États-Unis car il a une dimension nationale et un caractère défensif et dissuasif et qu'en ce sens, il ne viole pas du tout la résolution 2231."
Au cours de son point de presse hebdomadaire, Ghassemi est revenu sur les dernières allégations du secrétaire d'État américain concernant le test du lance-satellite, Simorgh, qualifiant ces propos de "sans fondement". Le diplomate a reconnu que la RII avait du mal à faire confiance aux États-Unis en ce qui concerne l'accord nucléaire, ce qui est loin d'être une nouveauté."
Évoquant les directives du Guide suprême de la révolution islamique concernant "l'interaction avec le monde", le diplomate iranien a affirmé que les propos de l'Ayatollah Khamenei étaient d'une importance primordiale et sous tendaient la politique du nouveau gouvernement.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a ensuite affirmé que les États-Unis rêvaient de détruire le Plan global d'action conjoint, mais que cette illusion ne se réaliserait jamais.
« L'administration américaine tente d'inciter l'Iran à transgresser l'accord nucléaire mais l’Iran ne franchira jamais le premier pas vers la violation de cet accord international. La RII agit de manière vigilante face aux désengagements de l'Occident. Nous nous efforçons de respecter le Plan global d'action conjoint et nous ne serons pas les premiers à violer l'accord nucléaire. Dans ce cadre, nous gardons notre contact avec les pays impliqués dans l’accord, a dit Ghassemi.
Dans une autre partie de ses propos, Ghassemi a jugé "ridicule" la proposition américaine de visiter les centres militaires iraniens: "Tout ce qui était nécessaire pour la conclusion de l'accord nucléaire a été adopté et la nouvelle proposition de Washington n'est qu'un rêve qui ne sera jamais concrétisé."
Concernant la coopération militaire Iran-Russie après l'adoption des sanctions américaines contre l'Iran et la Russie, le diplomate iranien a insisté sur la poursuite de la coopération bilatérale dans divers domaines.
En allusion à la question des missiles S-300, le porte-parole de la diplomatie iranienne a indiqué: " Par rapport à d'autres pays de la région, le budget militaire de la RII n'est pas considérable. L’Iran s'appuie sur ses propres capacités défensives, capacités auxquelles travaille avec sérieux la jeunesse iranienne".
La Russie met en garde Israël contre tout agissement dans le sud de la Syrie
Le numéro deux du Centre de Commandement des forces russes au sud de la Syrie a lancé un sévère avertissement à Israël, le mettant en garde contre toute "tentative de violation du cessez-le-feu dans le sud de la Syrie". "Au cas où Israël violerait la trêve, la Russie saurait bien comment s'y prendre", a lancé le général Alexy Kozin.
L'accord russo-américain en Syrie, conclu en marge du sommet du G20 à Hambourg, continue à nourrir de très vives inquiétudes en Israël dont les officiels multiplient les mises en garde en direction de Moscou et de Washington.
Selon Al Akhbar qui se penche sur le sujet, "Israël s'oppose désormais radicalement à la trêve russo-américaine qui est entrée en vigueur il y a plus d'une semaine avec en toile de fond la mise en place d'une zone de désescalade dans le Sud syrien. Le rôle d'observateur et de garant attribué à la Russie déplaît à Tel-Aviv qui le conteste sans arrêt, Moscou étant l'allié de l'Iran et du Hezbollah dans la guerre contre le terrorisme".
Du point de vue israélien, la trêve ne peut aller dans le sens des intérêts israéliens à moins qu'elle tienne compte des exigences formulées par Tel-Aviv. Mais quelles sont ces exigences? Le retrait des forces liées à l'Iran et au Hezbollah du sud de la Syrie voire du sol syrien, le retrait de l'armée syrienne du Golan et de ses environs, le déploiement des observateurs non-russes et mandatés par Israël dans le sud, et le refus à l'armée syrienne de tout moyen permettant de se restructurer.
Cette quadruple exigence cadre mal avec les termes de l'accord qu'ont signé les Russes avec les Américains. Ce sont en outre des exigences qui ne correspondent guère à la réalité des combats tels qu'ils sont menés sur le champ de bataille en Syrie. Certes, Israël sait parfaitement qu'il est incapable de contrer la volonté russe et américaine, n'empêche qu'il n'entend pas rester les bras croisés. Israël a menacé la Russie et les États-Unis de passer à l'acte et d'agir dans le Sud syrien, si ces deux parties ignoraient ses exigences.
Et Al Akhbar d'ajouter: "Les menaces israéliennes seraient parvenues à Moscou qui les a très mal prises. La Russie a affirmé ne pas hésiter à rendre à Israël la monnaie de sa pièce, si ce dernier mettait en danger la trêve au sud de la Syrie."
C'est la chaîne 2 de la télévision israélienne qui a cité le général Alexy Kozin, lequel a très sérieusement invité Israël à respecter la trêve sous peine de quoi il pourrait en subir des conséquences: "La Russie a posé ses conditions à Israël dans le cadre de cette trêve. Si Tel-Aviv a jouit jusqu'ici d'une totale liberté d'action en Syrie, Moscou attend de lui qu'il respecte à la lettre le cessez-le-feu dans le Sud syrien. Si Israël décidait de violer cette trêve, alors nous, les Russes, nous saurions comment nous y prendre puisque nous sommes les garants de cette trêve."
La chaîne israélienne ajoute: "Israël espérait voir l'armée syrienne et le Hezbollah quitter le sud de la Syrie, région limitrophe des frontières israéliennes, mais à mesure que les choses évoluent, Tel-Aviv s'aperçoit que son vœu ne sera exaucé et qu'au contraire, l'Iran et le Hezbollah campent bien sur leurs positions, ce qui n'est pas allé sans prendre de court Israël."
Le général russe avait reconnu il y a quelques temps l'opposition israélienne au déploiement des observateurs russes à al-Baath dans la province syrienne de Quneitra, tout en soulignant que ce déploiement aura lieu, qu'Israël le veuille ou pas.
Aux terroristes, Kozin avait même lancé ceci: "La région de Quneitra sera bientôt sécurisée et les terroristes disposent de peu de temps pour déposer leurs armes et se rendre à l'armée syrienne."
Nouvelles profanations contre la mosquée al-Aqsa et le tombeau du prophète Youssef (béni soit-il)
Dans leurs plus récentes agressions, les colons israéliens ont pris d’assaut lundi 7 août la mosquée al-Aqsa à Qods et le tombeau du prophète Youssef (béni soit-il) à Naplouse.
25 colons israéliens, encadrés par les militaires du régime de Tel-Aviv, ont pénétré lundi la mosquée al-Aqsa et procédé à la profanation de ce lieu saint.
Selon le site web Palestine Al Yawm, des centaines d’autres colons israéliens s’en sont pris au tombeau du prophète Youssef (béni soit-il) à Naplouse suite à quoi des heurts ont éclaté entre les Palestiniens les colons.
Selon les témoins oculaires, dès l’arrivée à Naplouse des bus à bord desquels se trouvaient des colons, des affrontements ont éclaté et duré des heures.
Le régime de Tel-Aviv a fait usage de gaz lacrymogène, de bombes assourdissantes et de balles en caoutchouc pour disperser les Palestiniens contestataires.
Les pays pro israéliens et les religieux à la solde d’Israël sont des obstacles à la libération de la Palestine
Protectionnisme indien : l’Inde et Israël, les accords en danger
Les accords indo-israéliens risquent d’être annulés par la partie indienne à cause de la propagation d’une tendance protectionniste en Inde.
L’optimisme qui a fleuri après la visite du Premier ministre Narendra Modi en Palestine occupée pourrait bientôt être remplacé par une forte préoccupation pour l’industrie de la défense israélienne. Les entreprises de cette industrie font face à de mauvaises nouvelles compte tenu de la tendance croissante des entreprises indiennes à fabriquer localement, conformément à la politique « Made in India ». L’Inde a récemment décidé d’annuler deux offres géantes pour la fourniture de systèmes de défense actifs pour les véhicules blindés et les systèmes de défense aérienne. Dans les deux cas, Rafael Advanced Defense Systems avait répondu à l’appel d’offres en espérant remporter le marché.
Ces décisions sont une source de grande déception dans les milieux politiques israéliens, où le régime occupant est de plus en plus préoccupé par le fait que cette tendance risque fort de s’accentuer.
La marine iranienne reçoit un nouveau sous-marin de classe Fateh
Le sous-marin de fabrication iranienne Fateh sera bientôt remis aux forces navales de l’armée de la République islamique d’Iran.
Faisant actuellement l’objet de divers tests au niveau professionnel, le sous-marin Fateh est une pure conception et production des experts iraniens de l’Organisation des industries maritimes du ministère de la Défense.
Le Fateh sera officiellement remis à la marine de l’armée iranienne, à la fin septembre.
Les sous-marins de classe Fateh bénéficient d’un niveau opérationnel très élevé et ils sont dotés d’un système sophistiqué. Ils peuvent également fonctionner à plus de 200 mètres sous la surface de la mer pendant près de cinq semaines.
Une bande terroriste démantelée dans le nord-ouest de l’Iran
Une bande terroriste a été démantelée dans le nord-ouest de l’Iran.
Le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Mohammad Pakpour, a annoncé, ce dimanche 6 août, le démantèlement d’une bande terroriste qui comptait perpétrer des attentats en Iran.
« Cette bande terroriste a été démantelée dès son infiltration dans une région frontalière de la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest. Des affrontements ont éclaté entre les membres de ce groupe et les combattants des forces terrestres. Deux terroristes ont été abattus et quatre autres blessés », a-t-il expliqué.
Le général Pakpour a ajouté qu’une quantité de munitions, d’équipements militaires et d’armes, appartenant aux terroristes, avaient été détruits.
Nigeria : une fusillade dans une église fait au moins 50 morts
Une fusillade a eu lieu aujourd’hui, dimanche 6 août, dans une église catholique de l’État d’Anambra, dans le sud-est du Nigeria, faisant au moins 50 morts.
Selon un témoin, une cinquantaine de personnes ont perdu la vie aujourd’hui à l’aube, lorsque des hommes armés à l’identifié inconnue ont ouvert le feu dans l’église catholique Saint Philips, dans la région d’Ozubulu, lors de la messe.
Qualifié de « dimanche noir », il n’existe pour l’instant aucun détail sur cet événement.
Des assaillants ont cherché un homme en particulier et l’ont abattu avant de tirer sur la foule.
Des dizaines de personnes ont été tuées dans l’église et plusieurs autres ont succombé à leurs blessures.
Selon le gouverneur de l’État d’Anambra, Willy Obiano, des mesures de sécurité draconiennes ont été mises en place dans la région. Il a appelé le peuple au calme.