تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 18 août 2017 10:08

Le maréchal libyen joue à son tour

En visite en Russie, le maréchal Khalifa Haftar, commandant en chef de l'armée nationale libyenne, a demandé lundi à Moscou son aide militaire pour lutter contre les terroristes actifs en Libye. Dans le même temps et un peu à la manière du président Erdogan, il a réclamé une colossale aide militaire de l'Europe à son armée pour contrer la migration clandestine. 
Reçu lundi 14 août à Moscou par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, le maréchal Khalifa Haftar a fait miroiter les gains politiques que Moscou pourrait récolter, si les forces qu'il contrôle recevait de l'aide militaire russe. Le général Haftar, homme fort de l’est libyen et chef d’une force autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL), s'est félicité de la position de la Russie envers la Libye et a mis l'accent sur le développement « tous azimuts » des relations avec Moscou.  

Au sujet du rôle exact que doivent jouer les Russes pour les Libyens, "nous n'avons pas défini de rôle concret pour la Russie, mais saluerons tout rôle que Moscou acceptera de jouer", a-t-il expliqué. 

La Libye se rapproche de plus en plus de la Russie, ce qui déplaît aux Occidentaux. Il y a trois semaine, le président français, Emmanuel Macron a invité Haftar et son rival Fayaz al-Sarraj à Paris, manière d'engager la France dans le jeu libyen.

Signe de l'échec de cette initiative, le maréchal Haftar demande un budget colossal à l’UE pour gérer le flux de migrants qui traversent la Méditerranée, ce qui est qualifié de "chantage" par certains milieux politiques européens.

Pour bloquer les flux sur 4. 000 kilomètres à la frontière désertique libyenne du Sud, qui est la principale porte d'entrée vers l'Europe, un budget d’«environ 20 milliards de dollars (près de 17 milliards d'euros) serait nécessaire pour les pays européens et cela sur 20 ou 25 ans dans un effort collectif», a récemment estimé le maréchal Haftar cité par l'AFP.
Après cinq années d'interruption, la Foire internationale de Damas, principale fenêtre de l'économie syrienne sur le monde, s'est ouverte jeudi soir à Damas. L'évènement est pour le gouvernement l'occasion de montrer que la Syrie est sur la voie de la guérison après six années de guerre sanglante.
 
 
 Créée en 1954, la Foire s'était tenue pour la dernière fois en 2011, soit la première année de la guerre syrienne. Au cours des années suivantes, elle avait été suspendue en raison des combats, dont certains s'étaient notamment déroulés non loin des lieux de l'évènement, à la périphérie sud-est de Damas.
 
Cette 59e édition de la Foire internationale de Damas s'est ouverte près de l'aéroport international de la ville, attirant la participation d'entreprises étrangères venues de 43 pays arabes et autres, dont la Chine, la Russie, l'Iran, la France, le Royaume-Uni et la Belgique.
 
Le gouvernement a fourni des préparatifs massifs et a procédé à de nombreuses rénovations dans la capitale pour cet événement, que les dirigeants considèrent comme un signe de reprise économique de la Syrie.
 
Les rénovations comprennent notamment le nettoyage du lit du Barada, le canal qui traverse le cœur de la ville.
 
Le Symbole de l'Epée de Damas, principal symbole de la ville, a été restauré sur la place centrale des Omeyyades.
 
Le monument avait été endommagé par les tirs de mortiers tombés sur la capitale, à l'époque où la rébellion battait son plein dans la campagne orientale de la ville.
 
De nouveaux vitraux ont été installés sur le monument, qui sera à nouveau illuminé.
 
La route reliant les parties est et ouest de la ville a été élargie et regoudronnée, et de nouveaux espaces verts ont été installés le long de la route.
 
La route de l'aéroport a également été restaurée, après avoir été utilisée à des fins militaires lorsque les bourgs et villages entourant l'aéroport étaient aux mains des rebelles.
 
Ces deux routes seront les principales artères utilisées par les visiteurs pour se rendre à la Foire.
 
Le gouvernement a également installé de nouveaux lampadaires à économie d'énergie le long de la route de l'aéroport, ainsi qu'au centre de Damas.
 
 
De leur côté, les compagnies aériennes syriennes offrent 30 % de réduction sur tous les vols vers l'aéroport international de Damas pendant les dix jours de la Foire. 
 

Les États-Unis ont fini par le comprendre tout comme l'Arabie saoudite : Assad ne partira pas. Pourquoi le Liban devra-t-il alors s'obstiner et refuser de normaliser avec son voisin syrien? Le secrétaire général du Hezbollah a d'ailleurs évoqué au cours de son récent discours "les terrains de coopération multiples" qui existent entre les deux voisins et qui pourraient booster leur économie respective. C'est en ce sens que deux membres du cabinet libanais se sont rendus à Damas. Et ce déplacement est la première visite de ce niveau depuis le début de la crise en Syrie il y a six ans.

Le ministre libanais de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan (G) et le ministre libanais de l'Agriculture, Ghazi Zeaïter. © Lorientlejour

Une délégation libanaise avec en tête les ministres de l'Industrie et de l'Agriculture s'est rendue hier mercredi 17 août en Syrie pour participer à la Foire internationale de Damas.

En réponse à l'invitation d' Adib Mayali, ministre syrien de l’Économie, le ministre libanais de l'Industrie, Hussein Hajj Hassan et son collègue de l'Agriculture, Ghazi Zeaïter se sont rendus en Syrie. Des dizaines d’hommes d’affaires et d’activistes économiques accompagnent également ces deux ministres libanais.

Ces deux ministres libanais se sont déplacés en Syrie en dépit de l’opposition affichée par le courant pro-saoudien du 14 mars mais ils ont bénéficié du feu vert du Premier ministre pro-saoudien du Liban, Saad Hariri. Ce qui, selon les analystes, constitue un pas en avant. 

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah avait mis l’accent dans son récent discours sur l’importance d’une coopération économique entre Beyrouth et Damas, coopération qui pourrait se greffer sur un fond sécuritaire dans la mesure où les deux États ont un seul et même destin sécuritaire. La victoire du Hezbollah sur les terroristes à Ersal, dans l'est du Liban, pourrait constituer un prélude à la normalisation des relations de part et d'autre, estiment par ailleurs les commentateurs. 

Le ministre russe des Affaires étrangères a réitéré le droit de l’Iran de développer son programme balistique.

« Le programme balistique est une affaire intérieure de l’Iran. L’Iran a le droit d’en avoir un. La résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ne contient aucune interdiction légale à cet égard. »

Selon l’agence de presse russe ITAR-TASS, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue bolivien, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a également émis l’espoir que les États-Unis ne violeraient pas leurs engagements dans le cadre du Plan global d’action conjoint (PGAC, accord sur le nucléaire iranien).

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères. ©ITAR-TASS

Le ministre russe a ensuite fait allusion aux sanctions unilatérales que les États-Unis ont imposées à l’Iran, dénonçant une mesure irresponsable :

« Les sanctions unilatérales sont essentiellement illégitimes. Lorsque les sanctions sont utilisées afin de perturber l’équilibre au sujet d’un problème particulier, alors qu’un tel équilibre a été atteint en ce qui concerne le programme nucléaire iranien, ces mesures [les sanctions] représentent donc des actes irresponsables qui risquent de compromettre cet équilibre. [...] Et il ne faut pas se soumettre à de telles provocations, car c’est des intérêts d’une vaste région qu’il s’agit, pas de ceux d’un seul pays. »

Lavrov a aussi formulé le souhait que l’Iran ne sorte pas de l’accord nucléaire signé en 2015 avec les 5+1. Le président iranien Hassan Rohani a tout récemment annoncé que l’Iran sortirait du Plan global d’action conjoint à peine quelques heures après d’éventuelles nouvelles sanctions américaines.

Ailleurs dans ses propos, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré qu’une intervention militaire au Venezuela serait injustifiable. Il a insisté sur le règlement pacifique de la crise vénézuélienne, sans permettre une quelconque ingérence étrangère.

La chaîne libanaise Al-Mayadeen a fait état du début des opérations préliminaires pour reprendre au groupe terroriste Daech les collines de l’est du Liban et annoncé que l’on s’attendait à ce que la principale attaque ait lieu peu de temps après.

L’armée libanaise a entamé les opérations pour libérer des mains du Daech les collines de Ras Baalbek, d’al-Qaa et d’al-Fakaha dans l’est du Liban, a rapporté Fars News.

Citant des sources militaires, Al-Mayadeen a écrit que l’armée libanaise avait commencé les opérations préliminaires pour libérer totalement les collines afin d’encercler Daech.

L’armée libanaise poursuivra ses opérations préliminaires pour libérer les collines dans l’est du pays et les régions frontalières avec la Syrie. Ces collines sont contrôlées depuis des années par Daech.

À partir de ces collines, Daech a perpétré des opérations terroristes dans certaines villes libanaises, dont la dernière en date était l’attentat suicide de l’été dernier dans la ville d’al-Qaa, et d’autres contre l’armée libanaise sur la colline de Ras Baalbek.

En encerclant les positions de Daech et en les soumettant à des tirs nourris, l’armée a commencé à reprendre les collines surplombant les positions de ce groupe terroriste, notamment la colline de Ras Baalbek. Cette stratégie vise à préparer le terrain avant la grande bataille qui devrait avoir lieu dans quelques heures.

Israël entend envoyer une mission sécuritaire à Washington pour discuter avec les responsables de la Maison-Blanche et des services d’espionnage de l’accord du cessez-le-feu dans le sud de la Syrie.

Un cessez-le-feu est en vigueur, depuis le 9 juillet, dans le sud de la Syrie, couvrant les provinces de Deraa, de Quneitra et de Soueïda. Ce cessez-le-feu a vu le jour suite à la signature d’un accord entre la Russie d’une part et les États-Unis et la Jordanie de l’autre, accord qui a été boudé, dès le début, par les autorités israéliennes, dont et surtout le Premier ministre du régime Benyamin Netanyahu.

Il y a deux jours, Benyamin Netanyahu a souligné, lors d’une rencontre avec les membres de son parti, qu’Israël s’opposait fermement à l’intervention militaire de l’Iran et du Hezbollah en Syrie.

Dans la foulée, le quotidien saoudien Al-Hayat a écrit que le régime israélien entendait envoyer une mission sécuritaire à Washington pour s’entretenir avec les hauts responsables de la Maison-Blanche et ceux du service d’espionnage américain.

Ladite mission se penchera sur les réformes « nécessaires » dont l’accord de cessez-le-feu devrait faire l’objet, d’après Tel-Aviv.

Israël souhaite que l’accord du cessez-le-feu dans le sud de la Syrie soit modifié de sorte à stipuler le retrait de toutes les forces étrangères du sol syrien.

Le Service de sécurité intérieure israélien (Shabak) a averti que l’Iran était en train de renforcer ses positions en Syrie et que des forces iraniennes seraient installées dans les régions libérées des mains de Daech.

La délégation israélienne qui se rendra à Washington sera dirigée par le chef du Mossad, Yossi Cohen. La délégation sera reçue, cette semaine, par des responsables américains, dont le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, le général McMaster, et son envoyé spécial au Moyen-Orient, Jason Greenblatt.

Selon une source américaine, les préparatifs de cette visite ont été lancés par Jason Greenblatt et Jared Kushner, le haut conseiller et gendre du président américain.

L’autre sujet qui sera traité par les responsables israéliens et américains porte sur les besoins sécuritaires et les intérêts du régime israélien concernant le Liban et la Syrie.

La mission israélienne devra faire part à la Maison-Blanche de son mécontentement quant à l’accord de cessez-le-feu en Syrie, qui ne prend pas en compte, selon Tel-Aviv, la sécurité d’Israël.

Daech n’a jamais osé s’approcher des frontières iraniennes, a affirmé le vice-commandant de l’armée iranienne, tout en louant la haute disponibilité des unités de l’armée sur les frontières.

Le général Ahmad Reza Pourdastan a fait ces déclarations ce mercredi 16 août 2017 à midi devant le personnel de la brigade blindée 316.

« La démonstration de force des forces armées du pays ont dissuadé Daech de ne serait-ce qu’imaginer s’approcher des frontières iraniennes. Mais il est très important de renforcer nos capacités », a affirmé le général Pourdastan.    

« Nos forces armées ne doivent pas être surprises. Les caractéristiques les plus importantes des forces armées bien disposées sont d’avoir une bonne connaissance des situations interne et externe du pays et d’être toujours disponibles », a-t-il ajouté.

« Malgré quelques petites menaces dans la région, les unités déployées sur les frontières sont pleinement disponibles. Cependant, il ne faut pas oublier que les unités de ravitaillement doivent être plus prêtes que jamais », a conclu le général Pourdastan.

Sur la frontière syro-jordanienne, les terroristes ont été délogés par l’armée régulière syrienne.

L’armée syrienne a repoussé, ce mercredi 16 août, les terroristes, opérant dans le sud de la Syrie, près de la frontière jordanienne.

L’armée syrienne était partie depuis la province de Soueïda et elle a nettoyé la présence des terroristes entre les bornes frontières 154 et 160.

La gendarmerie qui se trouve près de la borne frontière 155 est le premier point frontalier séparant la province de Damas et la Jordanie.

La borne frontière 211 est le dernier point sur la frontière syro-jordanienne. Les bornes frontières de cette région sont placées à une distance d’un kilomètre les unes des autres.

Les terroristes, qui ont été repoussés de cette région, faisaient partie de l’Armée syrienne libre (ASL) et ils bénéficiaient du soutien de la Jordanie.

Les médias proches des groupes terroristes ont également confirmé cette victoire de l’armée syrienne.

Pour rappel, l’armée syrienne a repris, le jeudi 10 août, le contrôle de toutes les régions frontalières entre la Syrie et la Jordanie. 

Commentaire de l'imam al-Khomeynî(qs) (suite)
Suite du commentaire de l'imam al-Khomeynî(qs) sur le propos rapporté, selon sa chaîne de transmission, d'Ahmed fils de Mohammed fils d'Abû Nasr, d'Abû al-Hassan ar-Ridâ(p) sur le Vouloir Divin(1).
Le noble sheikh al-ishrâq, Sohrawardî(qs) vit que le Savoir détaillé des choses de Dieu Très-Elevé est cette station du Savoir au niveau des actes.(1)
Le suit sur ce sujet, le Muhaqiq sh. Tûsî(qs)(2)
Et Sadr al-Muta’llihîn(qs) voit que le Savoir détaillé est la station de l'Essence Simple(3). Il n'est pas d'accord avec la position des deux précédents.
Et je (l'imam al-Khomeynî(qs)) dis que la substance de leurs propos est une seule et même chose, que la différence se situe uniquement au niveau des mots. Mais il n'est pas convenable de mettre cela en évidence ici.
Il apparait, de cette exposition, que tout ce qui arrive dans ce monde de l'existence – que ce soit de la Substance Sainte Divine, ou du royaume de la nature, ou des accidents (al-a'râd) ou en provenance des Essences ou des Attributs ou des Actes, tout cela se réalise par la Sustentation (quyûmiyyah) de Dieu, qu'Il soit Glorifié, l'Emprise (nufûdh) de Sa Puissance et l'Englobement (ihâtat) de Sa Force.
Et dans ce sens, il est juste de dire :
« Par Ma Force, tu accomplis Mes Obligations ! » (4)
Et cette station du Vouloir Absolu est la Station de la Miséricorde étendue, du Bienfait regroupant, comme il est dit :
« Et par Mon Bienfait, tu as la force de Me désobéir ! » (4)"
(Imam al-Khomeynî, Hadith 35 in 40 Hadîthann pp660-661 aux Ed.Dâr at-Ta‘âruf-Liban)
(1)cf. "Sharâh Hikmah al-Ishrâq", Maqâl 2 de la 2de partie pp357-358
(2)cf. "Sharâh al-Ishârât", Namât 7, partie 17 Musâra' al-Musâra', p141
(3)cf. "Al-Asfâr al-Arba'at", vol.6, as-safir ath-thâlith,  partie  12 pp263-277
(4)Usûl al-Kâfî, vol.1, Kitâb at-TawhîdBâb48 al-Mashî'at wa-l-irâdat p202  H6

Explications de "A propos du Vouloir de Dieu " (4)
Dans ce passage, l’imam al-Khomeynî(qs) évoque la position de trois grands philosophes iraniens de l’Islam, qui ont marqué toute la philosophie islamique (du moins duodécimaine) :
Sohrawardi (549H/1155 – 587H/1191), grand philosophe du XIIe, appelé « sheikh al-ishrâq », connu pour sa théosophie de la lumière ;
Nasîr ad-Dîn Tûsî (597H/1201 – 672H/1274), considéré comme le meilleur et le plus complet des philosophes anciens (à distinguer du « Sheikh de la Confession » sh. Tûsî du XIe siècle) ;
Sadr al-Muta’llihîn, ou Molla Sadra Shîrâzî (979H/1571 – 1050H/1640-1), considéré comme le plus grand des philosophes, connu pour sa philosophie transcendante, qui a affirmé, entre autres, la fondamentalité de l’existence.
La question abordée ici est celle du « savoir détaillé » (tafsilî), c’est-à-dire la connaissance des choses dans le détail, comme, par exemple, ce qui se passe sur terre.
Certains, comme Sohrawardi et sheikh Tûsî ont interprété cette question comme indiquant la station du Savoir divin au niveau des actes. Comme nous avons distingué, dans notre approche de la connaissance de Dieu, les Attributs au niveau de l’Essence divine et ceux au niveau des Actes divins (c’est-à-dire que l’on ne peut pas attribuer si l’acte n’est pas effectué. Ainsi, on ne dirait pas que Dieu est Créateur s’Il n’avait pas créé), la connaissance des choses dans le détail est considérée de la même sorte, à cause de sa multiplicité.
Cependant, cet avis n’est pas repris par Sadr Muta’llihîn, qui ne fait pas cette distinction au niveau du Savoir divin, le Savoir étant un Attribut de l’Essence divine simple, Une, Simple, non composée.
L'Imam al-Khomeynî(qs) considère que cette distinction n’a pas de raison d’être, parce qu’il ramène tout ce qui arrive dans le monde de l’Existence à l’Attribut de l’Essence de la Sustentation : en tant que d’une part l’Existence est Fondamentale et Une, qu’il s’agisse de la Substance Sainte Divine, ou du monde de la nature (dans laquelle nous vivons) ; ou qu’il s’agisse des « accidents » (al-a‘râd) (qui désignent les déterminations de l’existence, qui sont aussi le reflet des Noms divins en ce monde et le lieu de manifestation) ou de ce qui provient des Essences, ou des Attributs ou des Actes de Dieu.
Et que, d’autre part, tout cela se réalise par la Sustentation (al-Quyyûmiyyah) de Dieu, (c’est-à-dire « tout ce qui se dresse ne se dresse que par Lui et en Lui » (cf.No83)), par l’Emprise (c’est-à-dire l’atteinte précise de quelque chose et, de ses corroborations, la pénétration entière) de la Puissance et par l’Englobement (c’est-à-dire que rien ne Lui échappe, sous tous les aspects, apparents et profonds, parce que diffusion et apparition (cf.No84)) de Sa Force.
Rien n’échappe à la Puissance divine, quel que soit le niveau de la Manifestation divine. Le Vouloir divin englobe toute chose et aucun vouloir ne Lui échappe.
Dans ce propos rapporté, l’Imam ar-Ridâ(p) indique que cette station du Vouloir absolu est celle de la Miséricorde étendue de Dieu à toute chose en disant : « Et par Mon Bienfait, tu as la force de Me désobéir ! »Voilà la religion de l’Islam ! Non pas la contrainte, mais la Miséricorde ! Dieu, par Sa Miséricorde, a voulu que les gens aient le choix de Lui obéir ou de Lui désobéir et que l’obéissance à Lui ne soit pas par contrainte !
www.lumieres-spirituelles.net N°85 - Ramadan - Shawwâl 1438 - Juin - Juillet 2017

Selon l’ex-secrétaire général du Conseil de sécurité nationale turc, un "accord" entre l’Iran et la Turquie pourrait marquer un "tournant géopolitique" dans l’Histoire de la région.

L’ex-secrétaire général du Conseil de sécurité nationale turc, Tuncer Kılınç©VLVSAL

En allusion à la visite à Ankara du chef d’état-major des armées iraniennes, le général Mohammad Baqeri, l’ancien responsable militaire turc Tuncer Kılınç a tenu à souligner :

« La situation actuelle est inédite : elle montre un tournant historique dans la politique intérieure de la Turquie et dans la diplomatie régionale de l'Iran. Si l’Iran et la Turquie agissaient de concert, ce serait un nouveau chapitre dans l’Histoire de la région. »

Tuncer Kılınç s’est attardé sur le déplacement du chef d’état-major de l’armée iranienne, le général Mohammad Baqeri à Ankara pour dire :

« La Turquie est habituée à accueillir les généraux aux yeux bleus et des Yankees. Jamais un général iranien n’a été officiellement invité par l’armée turque mais le général Baqeri en tant que le plus haut responsable militaire iranien s’est rendu le mardi 15 août à Ankara à l'invitation directe de son homologue turc, le général Hulusi Akar. Le point le plus important qui retient l’attention, c'est aussi la couverture accordée par les médias turcs à la visite d’un général de haut rang iranien à Ankara. À l’exception des Kurdes ( le général iranien devra évoquer avec ses interlocuteurs le référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien, NDLR), aucune des sources d’information turques n’a protesté contre le déplacement du général Baqeri en Turquie. La visite d'un officiel iranien en Turquie va au-delà d'un simple déplacement, celui d’un général iranien en Turquie, il s’agit de la visite d’une personnalité ouest-asiatique en Turquie, ce qui signifie un coup porté aux relations qu'entretient la Turquie avec le  front atlantiste. C'est un symbole très fort. La Turquie est en métamorphose. Elle s'approche de la Chine et de la Russie. C'est en même temps un éloignement par rapport aux politiques de Riyad,  d'Abu Dhabi, de Bruxelles et de Washington. Tous les paramètres reflètent ce changement en Turquie. »