
تقي زاده
L’Afrique se mobilise contre Israël
Les médias israéliens ont fait part des efforts de l’Afrique du Sud pour mobiliser les pays africains contre Israël et les rassembler en faveur du boycott de ce régime.
L’Afrique du Sud a pris des mesures afin de neutraliser les tentatives du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu visant à normaliser ses relations avec les pays africains, a rapporté la chaîne sept de la télévision israélienne.
« Pretoria cherche à boycotter Israël dans les milieux africains, après que Netanyahu a tenté de signer des accords entre Israël et certains pays du continent africain afin d’empêcher la formation d’une majorité anti-israélienne à l’ONU », a annoncé la même source.
Citant un diplomate sud-africain, la télévision israélienne a souligné qu’en imposant un blocus à la bande de Gaza, Tel-Aviv avait infligé beaucoup de souffrances aux Palestiniens ; c’est pourquoi l’Afrique du Sud demandera aux autres pays des négociations sur le boycott et le gel des relations avec Tel-Aviv.
Ce diplomate sud-africain a ajouté que son pays boycotterait le sommet des dirigeants africains, prévu au Togo dans deux mois et dont le but serait la normalisation des relations avec Israël.
« On ne peut fermer les yeux sur les tentatives d’Israël d’obtenir le soutien des pays africains afin de minimiser la cause palestinienne », a-t-il précisé.
Il n’a pas manqué de dire que son pays n’était pas seul dans les combats contre Israël et que des pays tels que le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie soutenaient l’Afrique du Sud.
Le journal israélien The Jerusalem Post a récemment écrit que le sommet Afrique-Israël se déroulerait fin octobre au Togo qui a invité 54 pays africains à assister à cette réunion de quatre jours.
La chaîne sept de la télévision israélienne a également rapporté que les parlementaires sud-africains avaient refusé de rencontrer cette semaine une délégation parlementaire israélienne à Johannesburg.
L’Afrique du Sud compte au nombre de pays protecteurs du peuple palestinien. En mai 2010, elle a convoqué son ambassadeur à Tel-Aviv en protestation contre l’assaut de la marine israélienne contre une flottille d’aide en route vers la bande de Gaza.
Malgré la reprise des relations entre Pretoria et Tel-Aviv et le retour de l’ambassadeur sud-africain en Israël en l’espace de quelques semaines, le régime israélien a empêché l’atterrissage de l’avion du ministre sud-africain des Affaires étrangères à l’aéroport Ben-Gurion en 2015, ce dernier ne voulant que visiter les territoires sous contrôle de l’Autorité autonome palestinienne.
Iran continue son programme balistique
Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami. (Photo d’archives)
Interrogé pour savoir si les pressions faites par certains pays seraient en mesure de ralentir les activités balistiques de l’Iran, le nouveau ministre de la Défense a souligné qu’aucun type de pression ne pourrait jamais contraindre l’industrie de la défense d’arrêter ses progrès.
« L’ennemi s’est installé dans la région, où il apporte ses armes et tente de porter atteinte à la puissance dissuasive des pays, mais l’Iran a élaboré des plans bien conçus pour pouvoir neutraliser ces agissements », a-t-il ajouté.
Israël, le plus grand obstacle pour la paix en Syrie
La Russie, la Turquie, l’Iran et la Syrie sont tombés d’accord dans le cadre des pourparlers d’Astana sur les modalités de la mise en place des « zones de désescalade » en Syrie. Suivant cet accord, la trêve devra entrer en vigueur dans les provinces d’Idlib, de Lattaquié, de Homs et de Deraa et elle devra être surveillée par une force multinationale. Cette perspective est loin d’être facile à réaliser.

Le journal turc, Daily Sabah a affirmé dans son édition de samedi que la visite du chef d’état-major iranien, le général de brigade Bagheri en Turquie, visite effectuée à l’invitation de son homologue turc, s’est soldée par un accord sur la mise en application du cessez-le-feu à Idlib. Les détails de cet accord reste à déterminer, mais une question se pose d’ores et déjà : au cas où Ankara serait chargé de faire respecter la trêve à Idlib, peut-on lui faire confiance ?
Vu la politique d’Ankara en Syrie depuis 2011, certains spécialistes se méfient des réelles intentions de la Turquie. Pour eux, une fois entrée à Idlib, la Turquie ne quittera plus cette province syrienne, quitte à s’y implanter ad vitam aeternam et cela, par le biais des leviers économiques et sociaux qu’elle a en sa possession. Mais l’expert russe, Gevorg Mirzaian estime qu’Ankara, bien isolé sur la scène internationale, a trop peur de mettre en péril ses relations avec Moscou et que cette peur l’empêchera de se comporter, à Idlib, comme quelqu’un se trouvant dans un terrain conquis surtout que les liens turco-américains sont tendus à cause du soutien du Pentagone aux combattants kurdes à Raqqa. Mirzaian poursuit : « une occupation kurde d’Idlib n’est pas non plus une perspective qu’accepteraient facilement les parties arabes impliquées dans la crise et en ce sens, Ankara n’hésitera pas à quitter le nord syrien dès qu’elle recevra une offre à la hauteur de ses attentes ». Pour Mirzaian, l’un des pays dont la Russie devrait se méfier surtout dans la mise en application du cessez-le-feu, c’est Israël, qui « convoite les hauteurs occupées du Golan » et qui refuse de voir l’Iran s’associer au processus de supervision de la trêve dans le sud de la Syrie. « Ce refus s’explique surtout par la crainte de Tel-Aviv de voir l’Iran et le Hezbollah appuyer l’armée syrienne dans ses efforts de reprendre le contrôle du Golan qu’il occupe depuis quarante ans.
Mercredi, le Premier ministre israélien se rendra à Moscou pour s’entretenir avec le président russe, Vladimir Poutine, à propos du dossier syrien. Il espère pouvoir convaincre Poutine du bien-fondé de son argument anti-iranien. Pour l’expert russe, c’est « un pari perdu d’avance ». L’alliance russo-iranienne en Syrie devient de plus en plus organique pour ne pas dire « viscérale ». La Russie tient d’ailleurs à éviter toute confrontation militaire entre les Américains et les Iraniens en Syrie, « tâche qui est loin d’être facile », mais qui en vaut bien la peine.
Le cabinet de Rohani a reçu la confiance du Parlement
Le nouveau cabinet du président iranien Hassan Rohani est maintenant formé.
À l’issue de trois jours de séance parlementaire, avec 16 votes de confiance aux 17 ministres proposés par le président Rohani, le nouveau cabinet est maintenant en place.
Le gouvernement iranien est composé de 18 ministres. Le président en a proposé 17 dont 16 ont réussi à obtenir la confiance des parlementaires. Le seul ministre qui n’a pas reçu cette confiance est le ministre de l’Énergie, Habibollah Bitaraf.
Parmi ces 16 ministres, celui de la Défense, le général Amir Hatami a recueilli plus de voix favorables soit 261 votes pour et 10 contre, de l’ensemble de 288 députés présents au Parlement.
Quant au ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a obtenu 236 voix pour et 26 contre, 26 autres se sont abstenus.
Le nouveau cabinet du président Rohani se distingue des précédents dans la mesure où il compte un jeune ministre âgé de 35 ans — né après l’avènement de la Révolution islamique —. Il s’agit du ministre des Télécommunications et de la Technologie, Mohammad Javad Azari Jahromi. Le ministre de la Science et de la Technologie n’a pas été encore proposé, il sera présenté dans les jours à venir.
Bien qu’aucune femme n’ait été présentée comme ministre, critique faite, d’ailleurs, par les opposants de Rohani, le président iranien a nommé trois femmes dans son nouveau cabinet : deux vice-présidentes et une femme en tant qu’assistante spéciale.
Mme Massoumeh Ebtekar, à la tête de l’Organisation de l’Environnement dans le 11e gouvernement, a été nommée vice-présidente chargée du droit des femmes et de la famille, Mme La’ya Joneïdi a été désignée vice-présidente chargée des questions juridiques tandis que Mme Shahindokht Mollaverdi a été désignée comme assistante spéciale chargée du droit des citoyens.
La tournée régionale de James Mattis : quels sont ses objectifs ?
Le secrétaire américain à la Défense James Mattis entamera, ce dimanche 20 août, sa tournée régionale qui le conduira en Turquie et en Jordanie.
L’agence de presse iranienne Tasnim a écrit que le secrétaire américain à la Défense se rendrait à Ankara pour discuter avec les autorités turques du renforcement des coopérations Washington/Ankara et de la résolution des préoccupations turques, dont la guerre d’Ankara avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et le soutien des États-Unis aux Kurdes dans la battaille pour reprendre la ville syrienne de Raqqa.
Le Pentagone a annoncé dans un communiqué que la tournée moyen-orientale et européenne de James Mattis débuterait ce dimanche 20 août et durerait cinq jours.
Le communiqué du Pentagone ajoute que la tournée régionale du général Mattis avait pour objectif d’insister sur son engagement envers les pays qu’il visiterait.
« Mattis rencontrera le président turc Recep Tayyip Erdogan et lui dira que les États-Unis resteraient engagés envers la Turquie, son partenaire important à l’OTAN », affirme le Pentagone.
Cependant, un sujet de discorde oppose Ankara à Washington : Les États-Unis soutiennent les forces kurdes dans le cadre de leurs opérations en Syrie, et ce alors que la Turquie considère ces mêmes forces Kurdes syriens comme des «éléments terroristes liés au PKK».
Ce lundi 21 août, le général américain est attendu à Amman où il s’entretiendra avec le roi Abdallah II de Jordanie et le chef d’état-major de l’armée jordanienne Mahmoud Farihat.
Le Pentagone ajoute que lors de son déplacement en Jordanie, le secrétaire à la Défense rendrait hommage aux efforts d’Amman dans la lutte contre le terrorisme ainsi qu’à ses prises de positions, en faveur de Washington, face aux défis régionaux et internationaux.
Exercice Séoul/Washington attise la tension sur la péninsule coréenne
En allusion à de nouvelles manœuvres militaires entre les États-Unis et la Corée du Sud à partir de demain, 21 août 2017, un quotidien nord-coréen a averti que de telles provocations attiseraient le feu de la tension sur la péninsule coréenne.
Le journal d’État nord-coréen Rodong Sinmun a écrit que l’adoption des pires sanctions possible par Washington à l’encontre de la Corée du Nord et ses actes provocateurs ne ferait que monter la tension sur la péninsule coréenne.
L’éditorialiste a poursuivi que les manœuvres conjointes USA/Corée du Sud qui commenceraient le lundi 21 août et qui dureraient jusqu’au 31 août constituerait l’exemple le plus manifeste de l’hostilité américaine envers Pyongyang, sans manquer de rappeler que rien ne garantissait que cet exercice militaire ne se transforme en une guerre.

Dans ce droit fil, les États-Unis envisagent de renforcer leur capacité militaire sur l’île de Guam pour faire face à des éventuelles menaces de la part de la Corée du Nord.
La marine américaine a fait part de son projet d’améliorer les infrastructures existantes et à préparer de nouvelles facilités sur l’île de Guam qui possède une base navale et une base militaire américaine.
Le général David Berger, haut commandant de la marine américaine, a déclaré que cette décision qui impliquerait l’intégration de la base navale de Guam et de la base aérienne d’Anderson serait un grand pas dans le sens du renforcement du pouvoir américain sur l’île de Guam dans le Pacifique.
Il a également qualifié d’importante l’augmentation de 164.900.000 de dollars de budget consacré à ce projet destiné à renforcer les capacités des marines US en Asie-Pacifique.
Les Afghans fêtent le 98e anniversaire de leur indépendance
L’Afghanistan commémore le 98e anniversaire de son indépendance alors que le spectre de la présence des forces étrangères plane encore sur le pays.
L’Afghanistan a fêté, ce samedi 19 août, le 98e anniversaire de son indépendance.
Le président afghan Ashraf Ghani et les membres du gouvernement se sont réunis dans les locaux du ministère de la Défense et ont déposé une couronne de fleurs au pied de la « tour de liberté ».
Le drapeaux afghan avaient été dressés partout dans les rues de la capitale, Kaboul.
La fête, une première depuis ces dernières années, a été organisée à Kaboul alors que des heurts ont eu lieu dans quelques autres provinces du pays entre les membres des talibans et les policiers, coûtant la vie à quelques agents de police afghane.
Le traité de Rawalpindi a été signé le 8 août 1919 et amendé le 22 novembre 1921 entre Kaboul et Londres, libérant ainsi l’Afghanistan du joug britannique.
Les Afghans ont commémoré le troisième échec des forces britanniques, le pays ne semble pas toutefois être sauvé du joug des forces étrangères. 16 ans après les attentats du 11 septembre à New York menant à l’invasion américaine contre le territoire afghan, le pays supporte encore la présence des forces britanniques, mais, cette fois dans le cadre de la mission de l’OTAN.
Certains hommes politiques afghans estiment que la présence des forces étrangères a mis en cause l’indépendance de l’Afghanistan, car les lois du pays et les droits des Afghans ne sont pas respectés d’autant plus qu’aucune instance n’a présenté une quelconque raison claire justifiant cette présence étrangère.
Source des photos: National
Un Palestinien de 17 ans tué par les forces israéliennes
Le ministère palestinien de la Santé a identifié le Palestinien tué comme Kotaiba Youssef Zahran, originaire de la région de Tulkarem dans le nord de la Cisjordanie.
Plus de 294 Palestiniens et 47 Israéliens ont été tués depuis octobre 2015, selon un décompte de l'AFP.
Irak: début de la bataille de Tal Afar
Tal Afar est située à 70 km à l'ouest de Mossoul, la deuxième ville d'Irak d'où les forces gouvernementales ont chassé les insurgés début juillet après une offensive de plusieurs mois.
Daech s'était emparé en juin 2014 de cette enclave chiite dans la province majoritairement sunnite de Ninive dont Mossoul est le chef-lieu. Elle est aujourd'hui l'un des derniers fiefs de Daech dans le nord de l'Irak, frontalier de la Syrie.
M. Abadi a précisé qu'outre les différentes unités de l'armée, de la police, fédérale et locale, et des unités du contre-terrorisme, le Hachd al-Chaabi participerait également aux opérations militaires à Tal Afar. Ces "unités de mobilisation populaire", une organisation paramilitaire composée des chiites et des sunnites, ont déjà participé à plusieurs autres batailles pour reprendre des villes irakiennes.