تقي زاده

تقي زاده

Un attentat à la voiture piégée dans le quartier de Sadr City, dans l'est de Bagdad, a fait lundi au moins 11 morts et 26 blessés, ont indiqué des responsables des services de sécurité et des sources médicales.
L'explosion du véhicule piégé garé dans ce quartier de la capitale irakienne à majorité chiite a fait "11 morts et 26 blessés", a indiqué à l'AFP un officier de police, sous le couvert de l'anonymat.

Des sources médicales ont confirmé ce bilan, indiquant que des membres des services de sécurité se trouvaient parmi les victimes.

L'attaque a eu lieu vers 10H30 locales (07H30 GMT) à proximité d'un des plus grands centres commerciaux de Bagdad, ont précisé les sources de la sécurité.

Les victimes ont été évacuées vers deux hôpitaux de Sadr City.

L'attentat n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, mais il rappelle le mode opératoire du groupe Daech.

L'organisation extrémiste wahhabite est en passe d'être chassée de Tal Afar, son dernier fief dans la province de Ninive (nord), notamment par les unités paramilitaires du Hachd al-Chaabi, dominé par les milices et dont nombre des combattants sont originaires de Sadr City.
 
 
samedi, 26 août 2017 09:03

Le cauchemar israélien devenu réalité

Ce vendredi 25 août, un quotidien russe s’est penché sur la réaction de Vladimir Poutine, président russe, aux allégations anti-iraniennes de Benyamin Netanyahu, lors de leur rencontre à Sotchi.

Selon Pravda, l'organe du parti communiste russe, « le cauchemar de Netanyahu est devenu réalité et tous ces plans sont tombés à l’eau ».

« Lors de sa visite, le 23 août 2017, en Russie, Netanyahu a annoncé à Poutine que le Corps des gardiens de la Révolution islamique et les forces du Hezbollah libanais étaient prêts à attaquer Israël via la Syrie », a poursuivi Pravda avant d'ajouter : «Très calme, le président russe a noté que l’Iran était l’allié stratégique de la Russie au Moyen-Orient, mais qu’Israël est également un partenaire important pour la Russie dans la région».

Citant les témoins de cette visite, Pravda ajoute : «Le Premier ministre israélien était très stressé et anxieux lors de sa rencontre avec le président russe et tentait, en ayant recours à un discours quasi apocalyptique de convaincre Poutine des dangers qui menaceraient le monde, s’il ne s’oppose pas à l’Iran».

Mais quelle était la réaction russe ? Alors que Netanyahu ne cessait de décrire son scénario à faire le froid dans le dos de son interlocuteur, Poutine a bâillé comme s'il voulait dire: « désolé mais nous ne pouvons rien faire pour vous !»

Les bombardiers nucléaires russes ont survolé la péninsule coréenne.

Le ministère russe de la Défense a annoncé, jeudi 24 août, que les bombardiers nucléaires stratégiques Tupolev 95 MS, escortés par les avions de combat SU-35, avaient survolé les eaux internationales de l’océan Pacifique, de la mer du Japon et de la mer de Chine orientale.

Sans préciser la date de ce vol, le ministère russe de la Défense a ajouté qu’il avait été annoncé auparavant.

L’annonce s’est produite au moment où les États-Unis et la Corée du Sud menaient des exercices militaires annuels, dits Ulchi Freedom Guardian qui ont débuté lundi 21 août et devaient prendre fin le 1er septembre.

Les protestataires sud-coréens tiennent des pancartes dans le cadre d'une manifestation contre les exercices militaires annuels Ulchi Freedom Guardian (UFG), près de l'ambassade des États-Unis à Séoul, le 21 août 2017. ©AFP

Le vol des Tupolev 95 MS russes a poussé le Japon et la Corée du Sud à acheminer leurs avions de combat pour les éloigner de la péninsule coréenne.

La Russie et la Chine appellent la Corée du Nord à cesser ses tests nucléaires et critiquent en même temps les États-Unis et la Corée du Sud pour les exercices militaires d’envergure qu’ils mènent dans cette région déjà remplie de tension.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi a condamné l’attentat terroriste contre la mosquée Imam Zaman (Imam du Temps) à Kaboul. Il a déclaré que les terroristes avaient ciblé la solidarité et la sympathie de la nation afghane.

Le diplomate iranien a fortement fustigé l’attaque terroriste de ce vendredi contre la mosquée Imam Zaman à Kaboul où des dizaines d’Afghans ont été tués et blessés. Dans la foulée, il a également exprimé sa compassion envers le gouvernement et les familles des victimes de ce crime.

« De tels actes terroristes visent sans aucun doute à créer des divergences interconfessionnelles et portent atteinte à l’unité de la nation afghane », confie le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. »

Des forces de sécurité afghanes près du site de l'attentat terroriste du 25 août 2017 à Kaboul. ©AFP

Quatre hommes armés ont attaqué hier, vendredi, la mosquée Imam Zaman dans le nord de la capitale en pleine prière du vendredi. Au moins deux personnes ont été tuées et 11 autres blessées, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé, Mohammad Ismaïl Kawoosi. Cependant, certaines sources afghanes ont rapporté qu’au moins 5 femmes et 2 policiers avaient perdu la vie sans compter les 11 blessées.  

Le groupe terroriste Daech a par la suite revendiqué cette attaque terroriste. L’attentat d'hier s’est produit moins de trois semaines après l’attaque terroriste de Daech contre une mosquée à Harat, dans le nord de l’Afghanistan dans laquelle 30 Afghans ont été tués.

La situation s’est aggravée ces derniers mois dans la capitale afghane où le dernier attentat de grande ampleur date du 24 juillet dernier. L’opération terroriste de ce vendredi 25 août intervient trois jours après la nouvelle décision du président américain de multiplier des renforts US sur le sol afghan.

Une simple question : si l’Iran s’implante en Syrie, qu’allez-vous faire ? À en croire The Jerusalem Post, ce serait la seule question que Netanyahu aurait posée mercredi à Poutine, alors que ce dernier passe ses vacances à Sotchi. Et la réponse ? Le journal reste bien vague là-dessus.

Mais la revue du Congrès américain The Hill spécule sur ce qui pourrait être la réponse d’Israël au double « non » américain et russe à sa demande : expulser l’Iran et le Hezbollah. The Hill écrit :

« Le propre du Moyen-Orient, c’est qu’on est constamment pris de court par la tournure que prennent les événements. La défaite de Daech en Irak et en Syrie, le retrait des terroristes de Mossoul et de Raqqa, provoqué par les violentes attaques de l’armée syrienne et de ses alliés libanais et irakiens, nous mènent à faire un constat : le Hezbollah s’est renforcé en Syrie au point de devenir une institution militaire à part entière. Or, le Hezbollah est en quelque sorte le représentant régional d’une autre institution politique encore plus puissante et qui est une composante de la République islamique d’Iran, à savoir le Corps des gardiens de la Révolution islamique. Si le Hezbollah venait à prendre le dessus dans l’équation complexe en Syrie, cela ne pourrait qu’ouvrir la voie à la présence iranienne dans ce pays voisin d’Israël. Il y a là un changement majeur de paramètre stratégique qui vient de se produire au Moyen-Orient et qui va nettement à rebours des intérêts israéliens. »

Dans la suite de l’article, The Hill reprend une antienne très à la mode en ce moment, à savoir la mise en garde contre le danger que représenterait le soi-disant « couloir terrestre » reliant le golfe Persique à la Méditerranée :

« L’Iran serait sur le point de construire cette route terrestre qui relie le sol irakien au Liban (comme si ces pays n’étaient pas géographiquement liés avant la guerre de 2011, NDLR), sans que les États-Unis bougent le petit doigt. La volonté de Trump à vaincre Daech est si forte que son administration a laissé l’Iran atteindre les frontières d’Israël. Les Israéliens, eux, sont en colère contre lui puisqu’entre ses actes et paroles il y a une grosse différence. À vrai dire, la fulgurante victoire du Hezbollah contre Daech lui a procuré une grande notoriété non seulement auprès des chiites, mais aussi auprès des sunnites, voire même des chrétiens d’Orient et d’Occident. Sans faire de bruit, le Hezbollah est sur le point de gagner les cœurs de tous ceux et celles qui ont peur du terrorisme aveugle. On cherche à connaître l’idéologie du Hezbollah, sa doctrine, sa pensée. Et c’est le plus grand revers pour Israël. Pis encore, ce mouvement posséderait 150 000 missiles, un arsenal plus grand que celui de certains pays occidentaux. » 

The Hill aborde à ce stade de l’article un autre motif de préoccupation pour Israël en Syrie, c’est-à-dire l’alliance Iran/Russie :

« Moscou sait pertinemment que son alliance avec l’Iran a renforcé les assises russes en Syrie. Les deux pays n’ont peut-être jamais été très proches, mais la guerre en Syrie a fait d’eux des alliés de circonstance. »

Après avoir préparé le lecteur, The Hill se met ensuite à justifier une confrontation militaire entre l’Iran et Israël en Syrie :

« Israël croit devoir convaincre Trump d’une chose : ce dernier a été contourné par les appareils diplomatiques iranien et russe. En témoignent l’accord nucléaire conclu avant son arrivée au pouvoir et la présence militaire iranienne aux portes d’Israël aujourd’hui. Dans la partie d’échecs que les Iraniens ont commencée en Syrie, ils disent aux Israéliens : échec et mat ! Tant que les Iraniens et leurs alliés libanais et irakiens se battaient contre Daech, Israël se sentait bien tranquille chez lui. Les choses semblent changer très rapidement, aussi rapidement que les conditions météorologiques. Israël va droit à la guerre, à cette différence près qu’il n’aura plus à ses côtés ses traditionnels soutiens américains et russes. »

Le Pakistan compte désormais officiellement plus de 207 millions d'habitants, selon les résultats préliminaires d'un recensement mené au printemps, le premier depuis 19 ans.
 
Les résultats publiés vendredi soir sur le site internet du Bureau des statistiques du Pakistan (PBS) montrent un taux de croissance annuel moyen de 2,4% depuis 1998, date à laquelle le dernier recensement avait fait état d'une population de 132,35 millions de personnes.

Le nouveau total de 207,77 -- soit une hausse de 57% [BIEN 57%] par rapport à 1998 -- est plus élevé que l'estimation généralement utilisée de 200 millions d'habitants.

S'il est confirmé, il pourrait faire passer le Pakistan de la sixième à la cinquième place mondiale, devant le Brésil, selon les statistiques du bureau américain du recensement.

Le Premier ministre du Pakistan Shahid Khaqan Abbasi a salué le travail des responsables du recensement et appelé à une "finalisation rapide" des résultats définitifs, sans préciser de date.

Il a également rendu hommages aux victimes du recensement, notamment les "martyrs de l'attentat de Lahore": début avril, au moins sept personnes avaient été tuées dans un attentat-suicide des talibans visant un bus transportant une équipe de militaires et de civils en charge du recensement.

La province centrale du Pendjab reste de loin la plus peuplée, avec 110 millions d'habitants, soit plus de la moitié de la population totale. Elle est également celle où la croissance de la population est la plus lente, 2,13% par an.

La population croît en revanche de façon galopante dans la province instable du Baloutchistan dans le sud-ouest, la plus vaste et la moins peuplée du pays avec 12 millions d'habitants, mais une croissance de 3,37% par an en moyenne depuis 1998.

La population du petit Territoire d'Islamabad, la capitale fédérale, a également crû de 4,91%, dépassant les deux millions d'habitants.

Les résultats du décompte mené de mars à mai devraient aussi permettre de mieux mesurer le poids démographique des minorités dans la république islamique.

Il faudra encore plusieurs mois pour analyser le détail des données récoltées lors de la titanesque opération qui a mobilisé plus de 300.000 personnes et 55 millions de formulaires papier.

Le recensement devrait servir de base pour modifier la carte électorale des élections législatives prévues en 2018, la répartition des sièges entre les provinces à l'Assemblée nationale, ou encore la distribution des fonds fédéraux lors des prochains budgets.

Le Pendjab, fief du parti au pouvoir qui détient la majorité des sièges et se taille la part du lion dans les fonds fédéraux, pourrait ainsi voir son hégémonie entamée car sa population croît plus lentement qu'ailleurs.

Les forces irakiennes ont libéré du joug de Daech le jeudi 24 août un quatrième quartier de la ville de Tal Afar.

Selon l'agence de presse iranienne Fars, le commandement de l’opération Tal Afar a annoncé qu’un autre quartier avait été libéré des mains de Daech.

Le commandant de l’opération de libération de Tal Afar en Irak, le général Abdel Amir Rachid Yarallah a annoncé dans un communiqué que les forces spéciales du contre-terrorisme irakien étaient parvenues à s’emparer jeudi du quartier d'al-Mouallemin et à atteindre le quartier d'al-Nida.

Le commandant de l’opération de libération de Tal Afar en Irak, le général Abdel Amir Rachid Yarallah. ©Iraqi News

 

Après la libération du quartier d’al-Mouallemin, les forces irakiennes ont hissé le drapeau irakien au sommet d’un bâtiment.

Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a lancé le 20 août l’opération de libération de Tal Afar, ville située à 50 km à l’ouest de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive.

Tal Afar est la plus grande province irakienne où vivent une majorité de Turkmènes chiites.

 

Les forces de la coalition américaine héliportent les éléments de Daech à l’intérieur de la Syrie.

Jeudi 24 août, les terroristes de Daech ont été déplacés depuis la localité d’al-Boulil, à Deir ez-Zor, lors d’une opération héliportée de la coalition US.

Le lieu vers lequel les terroristes ont été transférés n’a pas été révélé.

 

Par ailleurs, Daech qui se voit face à un échec imminent au Qalamoun, a demandé au Hezbollah libanais de permettre à ses éléments de partir pour Deir ez-Zor, dans l’est de la Syrie.

Faite au cinquième jour de l’opération de libération du Qalamoun, cette demande n’a pas encore été prise en compte par le Hezbollah libanais.

Les forces syriennes tirent vers les positions des terroristes au Qalamoun occidental, le 23 août 2017. ©AFP

En plus, Daech a proposé un cessez-le-feu au Hezbollah et à l’armée syrienne, selon la chaîne de télévision libanaise LBCI.

Après avoir été délogés par l’armée libanaise de leurs positions à la frontière libano-syrienne, les terroristes de Daech font actuellement l’objet d’un siège dont l’étau se resserre de jour en jour, grâce aux conquêtes de l’armée syrienne et des combattants du Hezbollah.

Un sondage récemment réalisé par l’Université George Washington révèle que deux tiers des Américains craignent que leur président puisse entraîner le pays dans un conflit international.

L'Université George Washington a effectué un sondage concernant l'attitude des Américains à l'égard du comportement politique de Donald Trump.

68% des personnes interrogées estiment que les propos et les actions du président américain sont susceptibles d'entraîner accidentellement les États-Unis dans un conflit international. 29% des sondés ne sont pas d'accord avec cette opinion.

Donald Trump, président américain. ©AP

De plus, 71% des personnes interrogées estiment que le comportement de Donald Trump ne correspond pas aux attentes liées aux actions d'un président.

Avec Sputnik

Le ministre israélien des Affaires militaires prétend que si l’influence de l’Iran grandissait en Syrie, Israël interférerait dans la guerre dans ce pays.

Avigdor Lieberman reprend les propos du Premier ministre Netanyahu à Moscou et déclare que si l’influence de l’Iran en Syrie allait crescendo, Israël arrêterait d’être un simple observateur.

« L’Iran et le Corps des gardiens de la Révolution islamique essaient de nous imposer une nouvelle réalité des faits en créant des bases aériennes et maritimes en Syrie. Il produit des armes sophistiquées au Liban et collabore avec les paramilitaires chiites », a-t-il prétendu.

La menace de Lieberman a traversé les frontières ; Israël veut entrer en guerre en Syrie pour contrecarrer l’influence grandissante de l’Iran.

Le site israélien NRJ, citant un responsable militaire du régime de Tel-Aviv, rapporte que les militaires israéliens sont prêts à entrer en action aux frontières sud de Syrie, malgré l’accord de cessez-le-feu conclu entre l’État syrien et les groupes de l’opposition.

« Tel-Aviv veut voir aux frontières avec la Syrie une situation stable et une accalmie », a prétendu l’officier Shamon ben Zakhria en poste au Golan, selon le site internet de la chaîne qatarie Al-Jazeera.

Contrairement aux spéculations israéliennes, le cessez-le-feu en Syrie perdure et malgré un regain du conflit, les Syriens continuent à rentrer chez eux, annonce le site.