تقي زاده

تقي زاده

lundi, 28 août 2017 23:17

Un des cinq piliers de l'islam

Le pèlerinage à La Mecque, l'un des cinq piliers de l'islam que tout fidèle est censé accomplir au moins une fois dans sa vie s'il en a les moyens, comporte plusieurs étapes codifiées :
 
- "Ihram": pour le fidèle, le pèlerinage commence par la proclamation de son intention d'effectuer ce rite spirituel. Quand il arrive dans un périmètre fixé autour de La Mecque, il doit être purifié et ne doit porter que des pièces de tissu blanc non cousues pour les hommes, alors que les femmes portent des habits couvrant entièrement le corps, à l'exception des mains et du visage.

Les pèlerins durant cette période ne doivent pas se parfumer, ni se couper les cheveux ou les ongles. Ils doivent s'abstenir de toute querelle et de toute relation sexuelle.

- "Tawaf": à son arrivée à La Mecque, le pèlerin fait sept fois le tour de la Kaaba, autour de laquelle a été construite la Grande mosquée, et en direction de laquelle les musulmans prient cinq fois par jour. S'il le peut, il touche et embrasse la pierre noire incrustée dans l'un des coins de la Kaaba.

- "Sa'i": le fidèle doit ensuite faire à sept reprises le chemin entre Safa et Marwa, distants de 400 mètres et proches de la Grande mosquée, sur les pas de Hajar, épouse du prophète Abraham. Selon la tradition, elle avait couru entre ces deux lieux pour chercher de l'eau à son fils, le prophète Ismaïl, jusqu'à ce que la source de Zamzam jaillisse à ses pieds.

Une fois ce rituel accompli, le fidèle se rend dans la vallée de Mina, à cinq km à l'est de la Grande mosquée, pour y passer la nuit avant le moment fort du hajj, le stationnement sur le Mont d'Arafat, une journée consacrée à la prière et aux invocations.

A la tombée de la nuit, les pèlerins refluent sur la plaine de Mouzdalifa pour se préparer le lendemain à l'Aïd al-Adha qui consiste à immoler une bête à la mémoire d'Abraham. Ce dernier avait failli immoler son fils Ismaïl avant que l'ange Gabriel ne lui propose in extremis de sacrifier un mouton à sa place, selon la tradition.

Les fidèles se consacrent après à la lapidation des stèles représentant Satan à Mina, à 8 km de Mouzdalifa. Il faut jeter sept pierres le premier jour sur la grande stèle, et 21 pierres le lendemain ou le surlendemain sur les trois stèles (grande, moyenne, petite).

Pour prévenir les bousculades comme celle de 2015 ayant coûté la vie à près de 2.300 pèlerins, des restrictions ont été annoncées concernant les horaires du rituel de lapidation.

Le pèlerinage se termine par de nouvelles circonvolutions autour de la Kaaba.

La visite à Médine, lieu du mausolée du prophète Mahomet, facultative, peut s'effectuer avant ou après le hajj.

Le pèlerinage s'inspire d'une tradition antérieure à l'islam, qui remonte à Abraham, patriarche biblique vénéré par les musulmans comme par les juifs et les chrétiens.

Le hajj se tient une fois par an au début du mois lunaire musulman dhou al-hajja et culmine le 9 du mois, à la veille de la fête du sacrifice.

Le chef du bureau politique du Hamas vient de confirmer que les relations de ce mouvement avec l’Iran sont très bonnes.

Selon al-Mayadeen, Yahya Sinouar a déclaré : « Nos relations avec l’Iran sont aujourd’hui très bonnes. Ce pays soutient financièrement et en armement les brigades d'Ezzedine Qassam… Nous sommes prêts à des négociations indirectes sur le dossier des prisonniers et leur libération dans le cadre de l’accord « Fidélité envers les prisonniers ». Le Hamas est prêt à fermer au besoin et pour des motifs sérieux, le comité administratif de la bande de Gaza. »

Le chef du bureau politique du Hamas a ajouté : « Nos relations avec l’Égypte sont très bonnes et nous n’avons pas rompu nos relations avec Mohammed Dahlan, l’un des ex-leaders du Fatah. Nous n’avons aucun problème pour améliorer nos relations avec la Syrie, sans pour autant nous coller à aucune partie. Nous ne sommes pas en faveur de la guerre, mais nous sommes prêts à y faire face.»

L’ex-ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford a déclaré que la victoire de Bachar Assad en Syrie et « la présence iranienne en Syrie » étaient des réalités auxquelles l’Amérique devait s’habituer.

L’ex-ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford vient de déclarer dans un entretien avec la revue National : « La guerre n’est plus aussi intense qu'avant en Syrie. Bachar Assad a gagné et il restera au pouvoir. L’Iran restera aussi dans ce pays. Ceci est une réalité nouvelle que nous devons accepter et nous ne pouvons pas faire grand-chose à ce sujet. »

Ford a ajouté : « Avec des alliés tels que l’Iran et la Russie, il est impossible que les rebelles puissent renverser Assad. »

Ford a ajouté : « Il faut reconnaître que la situation militaire a évolué très fortement en faveur d’Assad, de la Russie et des Iraniens et un retournement de situation est quasi-impossible. »

L’ex-ambassadeur américain a poursuivi ainsi : « Les craintes israéliennes à propos de la présence iranienne en Syrie accroissent pour deux raisons : il y a d’un côté des dizaines de milliers de combattants partisans de l’Iran (les Irakiens, les Afghans, les Libanais, les Pakistanais) et ceux-là ne retourneront pas dans leurs pays et si une guerre éclate entre le Hezbollah et Israël, ces combattants qui ont une expérience de bataille appuieraient fortement le Hezbollah. Deuxièmement, l’accroissement de la présence russe en Syrie et l’extension des opérations du Hezbollah à la frontière sont source d’une grande inquiétude pour Israël. Cette présence a entraîné avec elle des opérations aériennes et des missiles sol-air russes déployés à l’ouest de la Syrie. La Russie est présente aussi sur la base aérienne de Hmeimim. Avant, les Israéliens survolaient sans souci le ciel syrien, mais depuis la donne a changé. »

Les Américains disposent d’une dizaine de bases militaires dans le nord syrien. Ils ont signé des contrats politiques et militaires avec des autorités locales et ne souhaiteraient pas y perdre leur place.

Les États-Unis envisagent de maintenir leurs bases militaires dans le nord syrien, même après une victoire face à Daech. Or, le gouvernement syrien n’a autorisé que les Russes d’avoir des bases militaires sur le sol syrien, ajoute l’agence de presse iranienne Tasnim qui relate, à ce sujet, une analyse publiée par le site d’information russe Gazeta, sur l’avenir des forces étrangères en Syrie.

Le porte-parole des Forces démocratiques syriennes (FDS), Talal Selo, a déclaré à Reuters que le gouvernement américain a une approche conçue pour une durée de dix ans, concernant sa présence en Syrie. Des contrats politiques, militaires et économiques, seront signés à l’avenir, entre Washington et les autorités locales du nord syrien, ajoute ce porte-parole.

Les FDS (une alliance de forces kurdes et arabes) sont impliquées dans la lutte contre Daech à Raqqa.

 

Toujours selon ce porte-parole, les Américains ont récemment conclu avec les autorités locales de créer des aéroports militaires dans le nord de la Syrie. « Et ce n’est que le début de l’histoire ; ce n’est pas pour quitter facilement la Syrie que les Américains ont soutenu les FDS », a-t-il ajouté.

Talal Selo estime que les États-Unis chercheraient à se réserver une base militaire en Syrie en remplacement de la base aérienne d’Incirlik en Turquie, vu, notamment qu’un rapprochement Ankara-Moscou pourrait engendrer des impacts négatifs pour le gouvernement US.

Outre la Russie qui, suite à un accord officiel avec Damas, dispose d’une base aérienne à l’aéroport de Hmeimim, des forces militaires d’autres pays sont elles aussi présentes sur le territoire syrien. Les conseillers militaires iraniens et les forces du Hezbollah contribuent, activement, à la lutte contre Daech, précise le porte-parole des FDS. Pour sa part, Israël évoque des soucis sécuritaires, pour bombarder de façon sporadique les positions des forces de la Résistance.

À cela s’ajoutent les forces turques entrées depuis 2016 en territoire syrien, sous prétexte de combattre Daech. Malgré certaines victoires accumulées, elles sont restées dans les zones frontalières près de la Turquie. L’accord turco-irano-russe sur la création des zones de désescalade prévoyait que les forces turques assurent la sécurité de la province d’Idlib. La situation reste toujours très tendue dans cette zone toujours aux prises avec les affrontements entre le groupe Ahrar al-Cham, soutenu par la Turquie, et le Front al-Nosra (rebaptisé Front Fatah al-Cham), précise Talal Selo.

Les informations fournies par l’agence de presse turque Anadolu disent que les dix bases militaires américaines dans le nord syrien sont situées dans des zones à population kurde contrôlées par les FDS.

Cette région que certains appellent la « Fédération du nord de la Syrie » ne cache pas ses penchants séparatistes, ce que Damas ne va pas sans nul doute accepter, ajoute le porte-parole.

À ce propos, Farhat Patiev, membre du Conseil russe pour les questions nationales, estime que parmi tous les acteurs impliqués dans la crise syrienne, les Russes et les Américains sont les principaux acteurs qui doivent garantir une cessation des conflits en Syrie.

« Les Kurdes ne seraient pas contre une entente dans ce sens. Pourtant, le problème c’est que les Américains pourraient mettre les Kurdes sous pression afin qu’ils s’engagent dans une lutte avec pour but un renversement du gouvernement d’Assad, en Syrie de post-Daech. »

Toujours selon Farhat Patiev, membre du Conseil russe pour les questions nationales, bien que les Américains n’insistent pas pour l’instant sur un départ d’Assad, ils le voient toujours comme un ennemi.

Le groupe terroriste Daech a publié de nouvelles séquences vidéo qui montrent que des terroristes mettent en place des postes de contrôle dans le centre de la Libye.

On y voit aussi un groupe de terroristes en train de contrôler des voitures et des camions sur la route du désert entre Al-Jufra et la ville d'Abou Grein.

La vidéo diffusée par l'organe de propagande de Daech Amaq montre aussi deux otages : Sagayar Majri, membre de l'Assemblée de rédaction de la Constitution libyenne et enlevé en mai 2017 et l’autre, Mohammed Abu Bakr, un gardien des installations pétrolières de la ville d’Oubari au sud-ouest de la Libye.

La diffusion de ce film intervient cinq jours après que Daech ait revendiqué une attaque sur un poste de contrôle de la ville d’al-Faqah à Al-Jufra où quatorze militaires des forces du général Haftar ont été tués.

Au Nigeria, le groupe terroriste Boko Haram multiplie par quatre l’utilisation des enfants nigérians comme "bombes humaines", révèle l’UNICEF.

"Boko Haram utilise de plus en plus des enfants, en grande majorité des filles, comme bombes humaines dans les attentats terroristes", selon la chaîne Euronews, se référant au dernier bilan de l’UNICEF qui révèle que les terroristes nigérians se servent quatre fois plus de petites victimes en huit mois que tout au long de l’année dernière. "Figurent parmi ces kamikazes, 83 enfants de moins de 15 ans, et plus de 55 filles", déplore l’UNICEF.

L’instance onusienne dénonce les atrocités de Boko Haram en s’alarmant que le nord-est du Nigéria est le théâtre d'innombrables attentats dans lesquels sont utilisés des "enfants bombes".

Depuis 2009, plus de 20 000 personnes ont été victimes de la violence de Boko Haram. Environ 2,6 millions d’autres ont été contraintes à l’exode.

L’ambassadeur de Russie, au Soudan, Mirgayas Chirinsky, a été retrouvé mort, le mercredi 23 août, dans sa résidence privée. L'hypothèse d'un assassinat ne pourrait pas être écartée, après l'assassinat l'an dernier de l'ambassadeur russe en Turquie.  

Son décès « dans la piscine de sa résidence » a été confirmée dans un communiqué par le ministère russe des Affaires étrangères. Aucune infirmation n’est encore communiqué à propos des causes et des circonstances de sa mort alors que le communiqué n'indique que des problèmes d'hypertension dans son carnet de santé. 

L`ambassadeur russe au Soudan retrouvé mort dans sa piscine

Il s'agit du deuxième décès d'un ambassadeur russe en l'espace de quelques mois, le premier étant celui de l'ambassadeur de Russie en Turquie, assassiné par un terroriste takfiriste turc en décembre 2016 alors qu'il prononçait un discours dans une galerie d'art d'Istanbul.

L’incident intervient en tout cas au pire moment pour le gouvernement de Khartoum, impliqué intensément dans des efforts destinés à le rapprocher de la Russie. Le président soudanais Omar Hassan Al-Bachir se rendra d'ailleurs en Russie en automne prochain (septembre ou octobre), sur invitation de son homologue Vladimir Poutine. Un comité de consultation politique entre le Soudan et la Russie a aussi commencé ses travaux à Moscou.Il s’agit de la sixième réunion du comité ministériel de consultation politique entre les deux pays.  

Le Soudan est pour le renforcement des coopérations militaires avec la Russie, et considère le pays comme son premier partenaire militaire.Plusieurs accords ont été signés entre les deux pays pour l’achat des avions de chasse et de ligne russes. Un accord de vente d'armes russe est également en vue entre Moscou et Khartoum.

En visite au Caire, le directeur général de Rosatom, Alexey Likhachev, a rencontré, dimanche 27 août, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Lors d'une réunion où étaient présents le ministre égyptien de l'Électricité et des Énergies renouvelables Mohamed Shaker et certains responsables russes et égyptiens, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi s'est entretenu avec le directeur général de Rosatom de la construction d'une centrale nucléaire dans la province côtière de Matrouh en Égypte.

Le président a exprimé la volonté du Caire de coopérer avec Rosatom pour lancer le projet de la construction de la centrale nucléaire à Matrouh et signer, dans un proche avenir, des contrats relatifs, a déclaré Alaa Youssef, porte-parole du président égyptien dans un communiqué.

Ce projet "représente un nouveau symbole d'amitié et de coopération entre l'Égypte et la Russie", a souligné le président égyptien.

Pour sa part, Likhachev a affirmé que la société russe attachait de l'importance au projet de coopération avec l'Égypte et qu'elle souhaitait le mettre, aussitôt que possible, en application.

L'Égypte et la Russie ont signé un accord initial en 2015 pour construire une centrale nucléaire à quatre réacteurs en Égypte d'ici 2022, mais l'accord final n'a pas encore été signé.

Lâchée par les États-Unis, l'Égypte s'est retournée vers la Russie en laquelle elle espère trouver un allié aussi sûr que puissant.

Les autorités libyennes ont annoncé avoir procédé à l’arrestation d’un agent du Mossad se faisant passer pour un imam et orateur de la prière du vendredi sous le pseudonyme d’Abu Hafs, mais qui était en réalité un Israélien du nom de Benyamin Efraïm.

La chaîne de télévision libanaise Al-Jadeed TV, qui a rapporté l’information, a ajouté qu’Efraïm faisait partie d’une unité du Mossad chargée d’espionner dans les pays arabo-musulmans.

Les responsables libyens ont ajouté que cet espion du Mossad avait adhéré au groupe terroriste Daech avant d’arriver à Benghazi, où il avait réussi à s’intégrer dans la société en devenant imam.

Après cette étonnante réinsertion, Abu Hafs aurait réuni un groupe de pas moins de 200 terroristes, qui s’apprêtaient apparemment à aller en Égypte. Ce groupe serait l’un des plus sanglants de Daech et il aurait menacé de transférer la guerre sur le sol égyptien, à travers le slogan « Faire la guerre contre l’Égypte et la libérer ».

Quinze personnes ont été abattues dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 août dans l’extrême-nord du Cameroun lors d’une attaque attribuée aux terroristes nigérians de Boko Haram, dont les assauts dans cette région camerounaise, frontalière du Nigeria, sont fréquents, a appris l’AFP de sources concordantes.

« Boko Haram a abattu par balle 15 personnes à Gakara », localité située non loin de la frontière nigériane, a rapporté aujourd’hui une source sécuritaire jointe dans la région. Les terroristes ont « enlevé 8 personnes, mais trois d’entre elles sont rentrées ce vendredi ». De plus, « ils ont brûlé 35 maisons ».

L’attaque a eu lieu vers 23 h (22 h GMT), a affirmé un responsable d’un comité de vigilance actif dans l’arrondissement de Kolofata où se trouve Gakara. « Ils étaient nombreux », a-t-il souligné. Gakara se trouve à environ 1 km de la ville nigériane de Kerawa, où les terroristes de Boko Haram ont longtemps régné en maîtres.

Avec AFP