
تقي زاده
Photo News : les réfugiés seront-ils à l’abri des robots tueurs ?
Des chercheurs dans le domaine de l’intelligence artificielle ont publié le lundi 21 août une lettre ouverte pour alerter l’ONU sur les risques liés aux « systèmes d’armes létales autonomes » (SALA), bref, des robots tueurs.
Depuis quelques années, les progrès dans la recherche sur l’intelligence artificielle ont conduit au développement de robots à usage militaire, capables de tirer sans intervention humaine. Les 116 signataires de cette lettre, pour la plupart des dirigeants d’entreprise dans le domaine de l’I.A., s’inquiètent des dérives que pourrait engendrer l’utilisation des futurs « robots tueurs ».
Et si ces armes létales ont fait leur entrée dans l’espace militaire de nos jours, pourrait-on garantir qu’en dehors des champs de bataille, d’autres victimes de conflits, à savoir, les réfugiés qui fuient la guerre, resteront à l’abri des tirs de robots tueurs ?
« Une fois la boîte de Pandore ouverte, il sera difficile de la refermer. »
Avec les médias
Les États-Unis imposent leur gaz à l’Europe
Ce n’est pas seulement l’Arabie saoudite qui est censée être « la vache à lait » des Américains. C’est aussi ainsi que l’Amérique voit l’Europe.
Les États-Unis s’opposent en effet au développement du gazoduc Nord Stream alors que le projet South Stream a été aussi abandonné en 2014 aux dépens des pays européens.
L’abandon du projet de gazoduc South Stream représente en réalité une défaite stratégique pour l’Europe, selon les experts consultés par Sputnik. Ces experts affirment : « Il y a quelques années, South Stream était considéré comme la solution optimale, permettant de construire le gazoduc en contournant l’Ukraine et de renforcer les relations avec la Russie, mais aujourd’hui ce projet est abandonné. C’est une grande perte pour les entreprises européennes. L’Europe est devenue l’arène de la confrontation politique entre les États-Unis et la Russie. »
La Russie avait abandonné en décembre 2014 le projet de gazoduc South Stream, destiné à acheminer du gaz vers la Bulgarie en passant sous la mer Noire et à desservir la Hongrie, l’Autriche et l’Italie, en raison de la position hostile de l’Union européenne.
Récemment, le président américain Donald Trump a signé la loi imposant de nouvelles restrictions contre la Russie. Selon le texte, le président peut imposer des restrictions aux personnes qui comptent investir plus de cinq millions de dollars par an ou un million de dollars d’un seul coup dans la construction de pipelines d’exportation russes, ou bien qui envisagent de fournir des technologies, services ou d’accorder une assistance aux réalisateurs de ces projets énergétiques. Dans le même temps, les États-Unis continueront à s’opposer à la pose du gazoduc Nord Stream. Les restrictions américaines frappent notamment les nouveaux projets pétrogaziers réalisés en Arctique et sur le plateau continental où les entreprises russes détiennent au moins 33% des parts. Ces sanctions frappent aussi de grands fournisseurs pétrogaziers que sont l’Iran et le Venezuela. Les observateurs constatent que les nouvelles restrictions de Washington contre la Russie, l’Iran entre autres incitent l’Europe à acheter du gaz américain à prix élevé plutôt que du gaz bon marché.
Avec Sputnik
Le Qatar projette de s’équiper des S-300 russes
En visite à Moscou pour assister au Forum international militaro-technique Armée-2017 qui se tient du 22 au 27 août, le ministre qatari de la Défense a souligné que son pays comptait étendre ses coopérations militaires avec la Russie.
Le ministre qatari de la Défense, Khaled Ben Mohammed Al-Atiyya a déclaré, mercredi 23 août, que son pays souhaitait coopérer avec la Russie dans le secteur militaire surtout en ce qui concerne l’accès aux technologies modernes dans le domaine de la défense aérienne.
« Doha projette d’acquérir les technologies russes et ce, dans le cadre de notre coopération bilatérale. Il est hors de question d’acheter seulement des systèmes de défense, Doha est bien décidé d'en importer la technologie. Nous voulons étendre cette industrie et l'importer au Qatar, a ajouté le ministre à l'issue d’un tête-à-tête avec son homologue russe, Sergueï Choïgou.
Depuis l’escalade des tensions entre le Qatar et les quatre pays du golfe Persique, Doha tente de se rapprocher de Moscou. Le Qatar, qui garnissait souvent ses entrepôts avec les armements de fabrication américaine, modifie actuellement son marché et il cherche à consolider son partenariat avec la Russie.
Ceci dit, la plus grande base militaire US dans la région se trouve au Qatar. Le secrétaire américain à la Défense James Mattis et son homologue qatari Khalid Al-Atiyyaa ont conclu en 2016 un accord pour l’achat de 36 avions de combat F-15 d’une valeur de 12 milliards de dollars.

La Russie rejette les allégations israéliennes contre l’Iran
Le Premier ministre extrémiste israélien était en visite ce mercredi 24 août à Sotchi en Russie.
Benyamin Netanyahu qui s’est entretenu avec le président russe, Vladimir Poutine à propos de la crise syrienne, n’a pas manqué, comme c’était tant attendu, de réitérer ses allégations anti-iraniennes lors des discussions.

Mais les propos répétitifs et iranophobes de Netanyahu se sont heurtés quelques heures après à l’opposition russe.
Le Premier ministre israélien, à qui la coopération Irano-russe dans la lutte anti-terroriste ne plaît guère, a de nouveau affiché chez Poutine, son mécontentement face au travail en tandem Damas-Téhéran faisant une fois de plus de l'Iran une menace internationale. L’idée rejetée d’ailleurs par le Président russe.
Israël, inquiet "de la montée en puissance régionale de l'Iran", a qualifié le renforcement de la présence iranienne en Syrie de "menace" pour "le monde entier". Mais Moscou a soutenu le rôle « constructif » de l’Iran en Syrie avant de réitérer la nécessité pour la Russie d'une coopération étroite avec l’Iran au sujet de la crise syrienne et de la lutte anti-terroriste.
« Moscou est conscient des positions israéliennes envers l’Iran » a déclaré le représentant permanent de la Russie à l'ONU, Vassili Nebenzia avant de qualifier de « constructif » le rôle de l’Iran en Syrie.
S’exprimant devant les journalistes, Nebenzia revient sur les négociations d’Astana pour la paix en Syrie pour annoncer que ces pourparlers ont avancé grâce aux efforts russes, turcs et iraniens.
« Un accord sur la mise en place de zones de "désescalade" permettant un cessez-le-feu durable en Syrie, étaient le fruit de ces efforts. » a-t-il expliqué.
S’attardant toujours sur l’étroite coopération Moscou-Téhéran à cette fin, le haut diplomate russe a déclaré que cette collaboration vise à mettre fin au conflit armé syrien. Le Premier ministre israélien a jugé "très importants" les efforts conjoints internationaux visant à vaincre Daech, sans pourtant évoquer les interventions aériennes de son armée contre les militaires syriens en lutte dans la région contre les terroristes.
Gel de l’aide militaire des États-Unis à l’Égypte
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a exprimé par communiqué sa déception quant à au gel de l’aide économique et militaire des États-Unis à l’Égypte.
« Cette décision est due à une erreur de jugement dans les relations stratégiques entre nos deux pays. Nous demandons aux États-Unis de revoir son programme d’aide en reconsidérant son importance pour les intérêts de nos pays », lit-on dans le communiqué.
En raison du gel de l’aide américaine au Caire, la rencontre entre le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry et Jared Kushner, gendre et très proche conseiller de Donald Trump, a été annulée.
Selon Reuters citant deux sources anonymes, les États-Unis ont bloqué une aide militaire estimée à 95,7 millions de dollars et décidé de retarder l’octroi de 195 millions de dollars, faute d’un progrès dans le dossier des droits de l’homme et des principes de la démocratie en Égypte.
Les sources bien informées ont déclaré que Washington était sceptique quant au changement de position du Caire envers les libertés civiques et à la nouvelle loi qui régit les organisations non gouvernementales.
La Maison-Blanche et le département d’État n’ont pas encore émis de déclarations.
Libye : neuf militaires de l’ANL et deux civils décapités par Daech
En Libye, les terroristes de Daech ont pris d’assaut une position de l’Armée nationale libyenne, décapitant onze personnes.
Les terroristes de Daech ont attaqué, ce mercredi 23 août, une position de l’Armée nationale libyenne (ANL), loyale à Khalifa Haftar, à 500 kilomètres de Tripoli. Lors de cet assaut, les terroristes ont décapité neuf militaires et deux civils.
Cette attaque a été confirmée par le colonel Ahmed al-Mesmari, un porte-parole de l’ANL.
La Libye est dirigée par deux pouvoirs : le Congrès général national (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et la Chambre des représentants à Tobrouk, soutenue par le maréchal Haftar.
Chassés de son principal fief à Syrte, les terroristes de Daech restent actifs en Libye, surtout dans le sud et l’est du pays.
Le Soudan ne normalisera pas ses relations avec Israël
En réaction aux récentes déclarations de Moubarak al-Fadil al-Mahdi, ministre soudanais de l’Investissement et chef du parti national Umma, concernant la normalisation des relations avec Tel-Aviv, le vice-Premier ministre et ministre de la Culture et de l’Information du Soudan, Ahmed Bilal Osman, a affirmé que son pays n’avait pas du tout l’intention de normaliser ses relations avec Israël.
« La prise de position du gouvernement soudanais reste immuable et nous n’avons pas décidé de normaliser nos relations avec Israël », a affirmé Ahmed Bilal Osman à Al-Mayadeen.
« Nous avons organisé une réunion avec la participation de tous les groupes soudanais. L’une des décisions prises à l’unanimité a été celle de la non-normalisation des relations avec le régime israélien », a-t-il poursuivi.
« Les déclarations de Moubarak al-Fadil al-Mahdi sont des opinons personnelles et n’ont rien à voir avec le gouvernement », a-t-il ajouté.
Moubarak al Fadil al Mahdi avait prétendu qu'une normalisation avec Israël pourrait favoriser les intérêts du Soudan.
Mort d'un artisan du rapprochement entre la Russie et le Soudan
L’ambassadeur de Russie, au Soudan, Mirgayas Chirinsky, a été retrouvé mort, le mercredi 23 août, dans sa résidence privée. L'hypothèse d'un assassinat ne pourrait pas être écartée, après l'assassinat l'an dernier de l'ambassadeur russe en Turquie.
Son décès « dans la piscine de sa résidence » a été confirmée dans un communiqué par le ministère russe des Affaires étrangères. Aucune infirmation n’est encore communiqué à propos des causes et des circonstances de sa mort alors que le communiqué n'indique que des problèmes d'hypertension dans son carnet de santé.

Il s'agit du deuxième décès d'un ambassadeur russe en l'espace de quelques mois, le premier étant celui de l'ambassadeur de Russie en Turquie, assassiné par un terroriste takfiriste turc en décembre 2016 alors qu'il prononçait un discours dans une galerie d'art d'Istanbul.
L’incident intervient en tout cas au pire moment pour le gouvernement de Khartoum, impliqué intensément dans des efforts destinés à le rapprocher de la Russie. Le président soudanais Omar Hassan Al-Bachir se rendra d'ailleurs en Russie en automne prochain (septembre ou octobre), sur invitation de son homologue Vladimir Poutine. Un comité de consultation politique entre le Soudan et la Russie a aussi commencé ses travaux à Moscou.Il s’agit de la sixième réunion du comité ministériel de consultation politique entre les deux pays.
Le Soudan est pour le renforcement des coopérations militaires avec la Russie, et considère le pays comme son premier partenaire militaire.Plusieurs accords ont été signés entre les deux pays pour l’achat des avions de chasse et de ligne russes. Un accord de vente d'armes russe est également en vue entre Moscou et Khartoum.
Les raids de la coalition américaine et les combats constituent un "Labyrinthe mortel" à Raqa
"Alors que la bataille pour arracher Raqa à Daech s'intensifie, des milliers de civils à l'intérieur sont pris au piège dans un labyrinthe mortel où ils sont sous le feu de toutes parts", assure une conseillère pour les situations de crise à Amnesty, Donatella Rovera.
"Les FDS et les forces américaines doivent redoubler d'efforts pour protéger les civils en évitant notamment des frappes aveugles et disproportionnées et en créant des routes de sortie sécurisées", ajoute Mme Rovera. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a recensé la mort de 167 civils par les raids de la coalition internationale dirigée par les États-Unis depuis le 14 août.
La coalition a également reconnu que le nombre de ses raids avait augmenté à Raqa. Amnesty a critiqué les méthodes d'enquête de la coalition américaine qui, selon l'ONG, évite de se rendre sur place et n'interroge pas des témoins. "Se baser sur une méthodologie aussi restreinte conduit la coalition américaine à écarter la majorité des rapports, jugés 'non crédibles' ou peu concluants, et par conséquent à affirmer que les victimes civiles ne représentent que 0,31% des (morts) dans l'ensemble des raids", assure le rapport de l'ONG.
La Corée du Nord mène une simulation d’attaque balistique sur l’île de Guam
En protestation contre les exercices militaires Washington/Séoul, Pyongyang a mené une simulation d’attaque balistique sur l’île de Guam qui est l’hôte des bases militaires américaines dans le Pacifique.
Dans une vidéo de simulation mêlant images de lancement de missiles et graphiques numériques, la Corée du Nord a présenté sa vision d’une frappe de l’île de Guam.
Le commentaire qui accompagne les images appelle les Américains à « vivre dans une crainte perpétuelle ».
« Les missiles Hwasong-12 les tortureront jour et nuit, car l’heure de leur lancement est inconnue. Les Américains vont trembler de peur », indique le commentaire, le tout sous une musique épique.
À la fin de cette vidéo, on voit le président américain Donald Trump et son adjoint Mike Pence entourés de flammes dans un grand cimetière avec des tombes aux croix toutes identiques.

L’île stratégique de Guam, où sont installés au moins 6.000 militaires américains, est devenue le centre des tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis. Elle est située à 3.500 km de la Corée du Nord et elle compte également une population civile de près de 160.000 personnes. Avec une superficie de 544 km², elle est considérée comme l’une des régions stratégiques des États-Unis en Asie de l’Est. Washington envisage de multiplier par deux, en dix ans, le nombre de ses militaires stationnés sur cette île. Elle a une très grande importance pour les États-Unis puisqu’elle leur permet de contrôler la péninsule coréenne et la mer de Chine. Elle abrite également la base aérienne US d’Andersen et la base navale d’Apra Harbor.
Selon certains rapports, l’Amérique a déployé un système de défense antimissile sur cette île pour faire face à une éventuelle attaque nord-coréenne. Certains prétendent que ce système est capable de détruire les missiles à courte et à moyenne portée avant qu’ils ne touchent leur cible.
Mais la question qui se pose est de savoir jusqu’où iront les tensions entre la Corée du Nord et les États-Unis. Est-ce que les menaces américaines vont contraindre Pyongyang à frapper l’île de Guam ? Ou bien, l’île de Guam va-t-elle être le point de départ de la troisième Guerre mondiale ?