
تقي زاده
Investiture de Rohani: la délégation nord-coréenne à Téhéran
Le numéro deux de la Corée du Nord est arrivé à Téhéran à la tête d’une haute délégation diplomatique, pour participer à la cérémonie d’investiture du président Rohani.
Le président du Présidium de l’Assemblée populaire suprême Kim Yong-nam et la délégation l’accompagnant, sont arrivés à Téhéran, pour participer à la cérémonie d’investiture du président élu iranien Hassan Rohani.
Kim Yong-nam, va assister à l’investiture de Rohani à l’invitation officielle de Téhéran.
Plusieurs autres délégations dont celle de la Corée du Sud arrivent depuis ce matin à Téhéran, pour également assister à la cérémonie, prévue le samedi 5 août.
Nouvelles sanctions anti-iraniennes : réaction d’Araqchi
Téhéran ne restera pas les bras croisés face au nouveau paquet de sanctions « sans surprise » et « prévisible » des États-Unis que dénonce le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Abbas Araqchi.

« Pour l’Iran, il s’agit de la violation de l’accord nucléaire », a déclaré le président du comité de suivi de l’application du Plan global d’action conjoint.
« En riposte aux sanctions américaines, les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire d'Iran se réservent le droit de prendre des mesures de représailles », a prévenu le négociateur en chef iranien pour qui, ces sanctions, visent les échanges économiques de l'Iran.
« Les interactions entre l'Iran et les pays européens continuent pourtant; malgré les obstacles américains », a précisé Araqchi.
« Le pouvoir judiciaire, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et son armée de Qods (Force extra-territoriale) sont prêts à intervenir à tout moment pour répondre aux menaces américaines », a-t-il conclu.
Moscou réagit aux nouvelles sanctions anti-russes adoptées par Washington
Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé la politique dangereuse et à courte vue de Washington concernant les nouvelles sanctions anti-russes.
Le président américain, Donald Trump a promulgué mercredi 2 août, le durcissement de nouvelles sanctions, votées déjà au Sénat et à la Chambre des représentants, contre la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.
En réaction à la promulgation du paquet de nouvelles sanctions américaines, Moscou a fait savoir qu'elle ne resterait pas sans riposte aux actes hostiles. Le ministère russe des Affaires étrangères a d'ailleurs annoncé son regret quant à la mise en oeuvre des nouvelles sanctions aux États-Unis.
La diplomatie russe a dénoncé dans un communiqué la mise en place de nouvelles sanctions établies pour « saper progressivement l’image de la Russie chez l’opinion publique américaine ».
Le communiqué ajoute que les législateurs américains ayant voté pour les sanctions anti-russes poussent les États-Unis à une politique russophobe.
Dans son communiqué, le ministère russe dénonce« une ligne politique à courte vue, et dangereuse, qui risque de miner la stabilité, dont Moscou et Washington sont particulièrement responsables ».
Les États-Unis n’ont d’autre choix que de quitter le Moyen-Orient
La raison des affronts infligés aux autorités américaines réside dans leur incapacité à faire face aux progrès réalisés par le front de la Résistance, a affirmé le porte-parole en chef des forces armées iraniennes en allusion aux déclarations du secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, concernant le soutien qu’apporte l’Iran au front de la Résistance.
« Face aux progrès réalisés par le front de la Résistance dans la région, les autorités américaines recourent à des affronts et à des insultes », a déclaré le général Massoud Jazayeri, porte-parole en chef des forces armées iraniennes
« Les résultats du bellicisme des États-Unis dans la région sont le massacre des populations et la destruction des infrastructures en Irak et en Syrie, mais aussi les défaites successives essuyées par ce pays. Or, l’administration américaine est très en colère contre les groupes de résistance », a ajouté le général Jazayeri.
« Les États-Unis n’ont d’autre choix que de quitter le Moyen-Orient », a indiqué le général Jazayeri en mettant l’accent sur la lutte contre les mercenaires américains.
Daech prépare une attaque sur les frontières irakiennes avec la Syrie et la Jordanie
Des sources irakiennes dignes de foi ont annoncé que Daech se préparait à mener des attaques dans la province désertique d’al-Anbar aux frontières irakiennes avec la Syrie et la Jordanie.
Dans une localité près de la ville d’al-Rataba dans la province irakienne d’al-Anbar, les éléments de Daech sont armés jusqu’aux dents et ont préparé de nombreuses voitures piégées pour mener des attaques sur les frontières irakiennes avec la Syrie et la Jordanie afin de compenser une partie des dommages qu’ils ont subis lors de la bataille de Mossoul, a rapporté Fars News.
Les daechistes, qui contrôlent les localités d’al-Hawaïdja et de Tal Afar et des régions désertiques, se sont installés à l’ouest de la ville d’al-Rataba dans une région désertique à proximité des frontières jordaniennes et syriennes.
Selon des sources locales dignes de foi, les daechistes, installés dans la région désertique à proximité d’al-Akachat entre al-Rataba et al-Qaem, sont armés jusqu’aux dents de toutes sortes d’armes légères et lourdes.
Une partie de ces terroristes sont installés dans la localité d’al-Batnan dans une région désertique dans l’ouest de la province d’al-Anbar près du point de passage frontalier d’al-Tanf entre l’Irak et la Syrie.
Selon ce rapport, les daechistes sont actuellement à 18 km du point de passage d’al-Tanf et ont l’intention de lancer une attaque contre les frontières irakiennes avec la Syrie et la Jordanie.
Dans la base d’al-Tanf, les forces américaines et britanniques supervisent la formation des forces de l’opposition syrienne. Selon certaines informations, les Américains quitteront prochainement cette région.
Après la libération de Mossoul, les forces irakiennes attendent l’ordre du Premier ministre Haïder al-Abadi pour lancer les opérations destinées à libérer les rares territoires encore contrôlés par Daech.
Violation du PGAC : l’Iran prépare des mesures de rétorsion, selon Ali Chamkhani
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale a déclaré que la commission iranienne chargée de superviser l’accord nucléaire préparait une série de mesures de rétorsion afin de réagir au manquement des États-Unis à leurs engagements.
Ali Chamkhani a déclaré, ce mercredi 2 août, qu’il fallait confronter les politiques hégémoniques des États-Unis via les puissances nationales.
« Nous devons modifier la logique coût-bénéfice que suit Washington pour justifier ses politiques anti-iraniennes. En effet, l’accord nucléaire n’a nullement atténué l’animosité qu’éprouvent les États-Unis vis-à-vis de l’Iran. La politique extérieure des États-Unis repose sur des mesures de pression, destinées à mettre à genoux les pays qui leur tiennent tête, via tous les moyens possibles, même s’ils sont illégitimes ou diaboliques. »
Pour le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République islamique d’Iran, le manque d’intelligence et d’initiative qui caractérise la nouvelle administration américaine constitue une bonne occasion à saisir pour la diplomatie iranienne.
« La conduite de la Maison-Blanche envers l’accord nucléaire est de nature imprévisible. Nous étudions donc une série de mesures sur les plans technique, nucléaire, économique, politique, défensif et militaire pour pouvoir réagir au manquement de Washington à ses engagements. »
Ali Chamkhani a souligné que l’adoption de sanctions contre des sociétés et des particuliers iraniens serait loin d’entraver les progrès de la République islamique d’Iran.
« Chaque fois que les États-Unis ont imposé des sanctions aux secteurs non nucléaires de l’Iran, nous avons enregistré des progrès considérables dans les mêmes secteurs, des progrès dont une grande partie n’a pas encore été médiatisée. Les autorités américaines espèrent que les Iraniens leur fourniront un prétexte leur permettant de sortir de l’accord nucléaire aux frais de l’Iran. Nous ne leur fournirons jamais un tel prétexte, mais cela ne signifie pas que nous préserverons l’accord nucléaire à tout prix. »
Ali Chamkhani a ajouté que l’accord nucléaire, en tant que document international et multilatéral, était valide lorsque toutes les parties signataires le respectaient et en tiraient des bénéfices.
« Les cinq autres pays qui ont signé l’accord nucléaire confirment, implicitement ou explicitement, que Washington a violé la teneur de l’accord. La colère qu’éprouvent les Américains à notre encontre relève de leur incapacité à faire changer les politiques de principe de Téhéran. Pour maîtriser un taureau enragé, il faut canaliser sa rage dans la direction qu’on désire afin de parvenir aux objectifs prévus, sans avoir des dépenses supplémentaires et sans se faire blesser. »
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale a souligné que la capacité défensive de la République islamique d’Iran, dont sa défense balistique, ne feraient jamais l’objet de négociation.
« La capacité défensive de l’Iran est de nature dissuasive et elle s’inscrit dans le cadre de sa doctrine défensive. Nous produisons et produirons des armes de nature défensive et des armes conventionnelles pour pouvoir nous défendre si nécessaire. »
Il a affirmé que l’attaque au missile lancée par le Corps des gardiens de la Révolution islamique contre les terroristes takfiristes en Syrie prouvait que les forces armées iraniennes s’appuyaient bien sur leurs capacités intérieures et qu’elles étaient totalement disposées à riposter à tout acte malveillant contre leur pays.
Djibouti accueille la 1re base militaire chinoise à l’étranger
La Chine a inauguré ce mardi 1er août à Djibouti sa première base militaire à l’étranger, aux portes de la mer Rouge, a annoncé l’agence Chine nouvelle.
Selon l’AFP citant l’agence de presse officielle chinoise Chine Nouvelle, l’ouverture de la base a été marquée par une cérémonie en présence du numéro deux de la marine chinoise, Tian Zhong, et du ministre de la Défense de Djibouti.
L’annonce coïncide avec le 90e anniversaire de la fondation de l’Armée rouge, un événement célébré à Pékin par un discours du président Xi Jinping, qui a assuré que son pays était « confiant en la possibilité de vaincre toute invasion » potentielle.
La marine chinoise est présente depuis fin 2008 au large de la Somalie et dans le golfe d’Aden, dans le cadre des efforts internationaux pour combattre la piraterie dans cette région. Mais cette « base logistique » est la première du genre pour Pékin.
Elle servira à soutenir « les escortes navales en Afrique et au Moyen-Orient, les opérations de maintien de la paix (de l’ONU) et l’aide humanitaire », a indiqué le mois dernier le ministère chinois de la Défense, en annonçant le départ d’un premier groupe de soldats à destination de la base africaine.
La base servira également à Pékin pour le soutien des opérations anti-piraterie et l’évacuation de ses ressortissants en cas de crise.
La Chine avait annoncé début 2016 le lancement de la construction de cette installation à Djibouti. Le pays africain compte déjà des bases militaires française, américaine et japonaise.
Djibouti, pays de 800 000 habitants, est stratégiquement situé sur le détroit de Bab el-Mandeb, un des corridors maritimes les plus fréquentés au monde.
Avec AFP
Les répercussions de la coalition Iran/Russie/Chine sur les États-Unis
De même que Trump et les républicains cherchent à imposer des sanctions contre l’Iran, de même les démocrates cherchent à imposer des sanctions contre la Russie.
En ce qui concerne l’impact des divergences internes aux États-Unis sur l’adoption de nouvelles sanctions contre l’Iran et la Russie et en allusion au fait que la coalition Iran/Russie/Chine et l’UE pourraient faire pression sur les États-Unis, Reza Hojjat Chamami, expert en questions internationales, a précisé que l’idée même de ces sanctions pourrait résulter de divergences internes aux États-Unis.
« Trump ne souhaitait guère imposer de nouvelles sanctions à la Russie. En raison de l’ingérence présumée de la Russie dans l’élection présidentielle américaine et des pressions qui sont exercées sur les membres du cabinet de Trump et sa famille pour leur relation avec la Russie, l’administration américaine n’est guère intéressée par l’imposition de sanctions à la Russie », a ajouté Chamami.
« De même que Trump et les républicains cherchent à nous imposer des sanctions en violation du Plan global d’action conjoint, de même les démocrates cherchent à imposer des sanctions à la Russie », a-t-il poursuivi en allusion aux divergences au sein des responsables américains.
« Pour se neutraliser mutuellement, les démocrates et les républicains ont été contraints à adopter des sanctions contre l’Iran et la Russie. En réalité, ces agissements sont en quelque sorte le fruit de leurs divergences », a-t-il indiqué.
« Il faut organiser au moins une réunion entre l’Iran, la Russie, la Chine et l’UE pour trouver les moyens de faire pression sur les États-Unis. La Russie et la Chine sont alliées et apportent leur soutien au Plan global d’action conjoint. Elles peuvent donc former une coalition face aux États-Unis », a-t-il précisé.
« Nous ne devons pas nous comporter de manière douce et pacifique dans cette affaire. L’appareil de la diplomatie est arrivé à cette conclusion que les États-Unis ne sont pas fiables », a-t-il conclu.
« Andrus Ansip n’a effectué aucune visite secrète en Iran » (Qassemi)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a démenti les nouvelles selon lesquelles un responsable de haut rang de la Commission européenne aurait effectué une visite secrète en Iran.
« Le vice-président de la Commission européenne Andrus Ansip n’a effectué aucune visite en Iran, ni dans des visées personnelles, ni dans des visées administratives », a déclaré Bahram Qassemi, ce mercredi 2 août.
Il a déclaré que les nouvelles selon lesquelles ce responsable européen se serait rendu en Iran étaient montées de toutes pièces.