تقي زاده

تقي زاده

Tous les gens qui ont le moyen de participer à la marche d'Arbaïne et nous devons essayer d'éviter toute geste qui peut créer des discordes entre les musulmans, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques sur la marche d'Arbaïne qui commémorent chaque année quarantième journée après le martyr du vénéré l'imam Hussein (As).
 
  Nous devons expliquer la philosophie d'Arbaïne aux gens. Si nous faisons cela et les gens arrivent à connaître Sayyed al-Shohaa (Emir des martyrs), tout le monde musulman participera avec nous dans cette marche, a dit l'ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques dans un entretien avec l'agence de presse Fars.

La personnalité de l'Imam Hussein (As) est le symbole du noble prophète de l'islam. Cette personnalité est le symbole de l'islam et les valeurs islamiques. Si nous pouvons se réunir autour de la personnalité du vénéré l'imam Hussein, nous réussirons à avoir un des moyens importants pour arriver au rapprochement entre les écoles islamiques, a-t-il indiqué.

Il faut expliquer aux musulmans à quel point la discorde et le takfirisme sont dangereux pour le monde musulman. Les ennemis de l'islam profitent de cette situation pour arriver à leurs objectifs, a-t-il suivi.

La marche d'Arbaïne est devenue un des grands rassemblements du monde musulman. Nous pouvons l'utiliser comme un moyen pour  créer l'unité islamique. Les chiites et les sunnites doivent utiliser ce rassemblement, a-t-il marqué.

Essayons de participer à cette marche. Chacun peut participer à cette cérémonie au niveau de son moyen et essayons de s'abstenir de tout acte qui crée des discordes entre les musulmans, a-t-il ajouté.
vendredi, 21 octobre 2016 08:56

Le prix de la rétrogradation

Depuis la rupture de la cessation des hostilités de l’Aïd, un fossé se creuse entre l’ambiance insouciante des sociétés occidentales et la gravité des sociétés russe et chinoise.

À Moscou, la télévision diffuse des reportages sur les abris anti-atomiques et des jeux par équipes de « parcours du combattant ». Tandis qu’à Washington, on se moque de la paranoïa des Russes qui croient à la possibilité d’une Troisième Guerre mondiale.

Pourtant, les deux Grands s’envoient des messages à faire dresser les cheveux sur la tête. Après les menaces états-uniennes de frappe en Syrie, Moscou a rompu l’accord sur la limitation des stocks de plutonium et a ajusté son système de lancement de bombes nucléaires en tirant trois missiles intercontinentaux. Le porte-parole de l’armée russe a mis en garde ses homologues et annoncé que son armement était en mesure de détruire tous les aéronefs US, qu’il s’agisse de missiles de croisière ou d’avions fussent-ils furtifs. Le chef d’état-major de l’armée de terre des États-Unis a fièrement répliqué qu’en cas de guerre frontale, les aviations et les marines des deux armées seraient rapidement neutralisées, et que Washington l’emporterait au sol. Son discours martial a peu impressionné les Russes, mais a inquiété les membres du Congrès, au point que 22 d’entre eux ont écrit au président Obama pour lui demander de s’engager à ne pas déclencher en premier la guerre nucléaire. Moscou a donné instruction à ses diplomates en poste dans les pays de l’Otan de rapatrier leurs familles et de se tenir prêts à se replier eux aussi.

Jadis les Romains assuraient que « Si tu veux la paix, prépare la guerre ! » (Si vis pacem, para bellum). L’idée est que lors d’un désaccord international, la victoire sera emportée, sans guerre, par celui qui paraît capable de l’emporter par les armes.

Or, le fait est que la population russe se prépare à la guerre (par exemple, cette semaine 40 millions de Russes participent à des exercices d’évacuation d’immeuble et de lutte contre l’incendie), tandis que les Occidentaux batifolent dans les centres commerciaux.

On peut évidemment espérer que la raison l’emportera et que l’on évitera la Guerre mondiale. Quoi qu’il en soit, ces rodomontades attestent que ce qui est en jeu, ici en Syrie, depuis cinq ans n’est pas ce que nous croyons. Si au début, il s’agissait pour le département d’État de réaliser son plan du « printemps arabe », c’est-à-dire le renversement des régimes laïques de la région et leur remplacement par les Frères musulmans, la Russie et la Chine ont rapidement conclu que le monde ne pouvait plus être gouverné par les États-Unis ; que ces derniers ne pouvaient plus décider de la vie et de la mort des Peuples.

En coupant la route de la soie historique en Syrie, puis la nouvelle route de la soie en Ukraine, Washington a stoppé le développement de la Chine et de la Russie. Il les a poussées dans les bras l’une de l’autre. La résistance imprévue du Peuple syrien a contraint les États-Unis à mettre en jeu leur domination mondiale. Le monde, qui était devenu unipolaire en 1991 avec « Tempête du désert », est sur le point de basculer et de redevenir bipolaire, et peut-être par la suite multipolaire.

En 1990-91, le changement d’ordre mondial s’était opéré sans guerre (l’invasion de l’Irak n’en était pas la cause, mais la conséquence), mais au prix de l’effondrement intérieur de l’Union soviétique. Le niveau de vie des ex-Soviétiques chuta de manière drastique ; leurs sociétés furent profondément désorganisées ; leurs richesses nationales pillées au prétexte d’être privatisées ; et leur espérance de vie recula de plus de 20 ans. Après avoir cru que cette défaite était celle du soviétisme, nous savons aujourd’hui que la chute de l’URSS était aussi —peut-être surtout— le fruit du sabotage de l’économie par la CIA.

Il n’est donc pas impossible de parvenir à un rééquilibrage mondial, sans affrontement généralisé. Et, pour éviter la Guerre mondiale, la discussion entre John Kerry et Sergey Lavrov s’est déplacée de la bataille d’Alep à un cessez-le-feu général à la fois pour toute la Syrie et le Yémen. Ainsi vient-il d’être annoncé une trêve de 8 heures à Alep et de 72 heures au Yémen.

Le problème est que les États-Unis ne pourront pas rétrograder de la première place incontestée —dont ils s’étaient emparés et qu’ils ont si mal utilisée— à l’égalité avec la Russie sans en payer le prix, eux ou leurs alliés.

Étrangement les cinq États arabes, la Turquie et l’Iran, qui ont été conviés samedi à Lausanne par Kerry et Lavrov sont sortis satisfaits de la rencontre. C’est pourtant de leur avenir qu’il était question. Aucun d’entre eux ne semble penser que des têtes doivent tomber, comme sont tombées celles des dirigeants du Pacte de Varsovie. Dans la situation actuelle, il est possible de s’abstenir d’anéantir une partie de l’Humanité, mais l’importance du recul états-unien se mesurera au nombre et à l’importance des alliés qu’ils sacrifieront.

1."Nous sommes le Parti d’Allah, lequel sera vainqueur, et nous sommes les plus proches parents du Messager  (p)et les membres pieux de sa famille. Nous formons l’un des Deux-Poids, ceux-là mêmes que le Prophète  (p) a placés après le Livre d’Allah".
2. "Allah est content de celui dont nous sommes contents (la famille du Prophète)... Car nous savons patienter devant l’épreuve à laquelle Il nous soumet..., et Il nous en récompense de la récompense que méritent ceux qui savent patienter."
3. "Nous sommes la famille du Prophète (p), et le lieu de fréquentation des Anges. C’est par nous qu’Allah a débuté (le Message) et c’est par nous qu’Il (l’) a parachevé. Par contre, Yazîd est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l’âme innocente qu’Allah a interdit de tuer. Quelqu’un comme moi ne saurait donc prêter serment d’allégeance à quelqu’un comme lui."
4. L’Imam Al-Hussein, lors de l’annonce de son soulèvement contre Yazid:
"Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la nation de mon grand-père, le Messager d’Allah, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père (p)…"
5. Rappelant aux musulmans leur devoir de s’opposer à Yazîd, l’Imam Al-Hussein (p) dit:
"O gens! Le Messager d’Allah (p) a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend légal ce qu’Allah a interdit, qui transgresse le pacte qu’il a conclu devantAllah, qui dévie la Sunna du  Prophète (p), qui agresse les musulmans et commet des péchés contre eux, sans qu’il s’oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par une action, Allah lui réservera obligatoirement le même traitement qu’Il réserve à ce sultan."

En Syrie, l’armée régulière, appuyée par la Russie, tente de faire obstacle aux raids aériens contre Alep, afin que les terroristes se retirent de la région.

A Alep, les terroristes persistent. Refusant de quitter la ville, ils ont recours à la violence et menacent de mort quiconque oserait s'aventurer dans les zones déterminées à l'évacuation de la population en danger.   

Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a fait part de l’exécution des civils par les terroristes pendant l’instauration du cessez-le-feu.

L’établissement du cessez-le-feu était l’une des revendications sérieuses des Occidentaux à Damas et à Moscou si bien que cette demande a poussé les Vingt-Huit à imposer de sanctions à Moscou concernant le dossier syrien.

Mais cette fois la trêve a été instaurée et ce sont les terroristes soutenus par l’Occident qui l’ont violée. Tout juste comme pendant la fête du Sacrifice où des violations de cet accord avaient été rapportées.

Les terroristes déployés dans l’Est d’Alep ont exécuté en public 14 responsables locaux qui avaient appelé la population à quitter la ville.

Cité par Le Monde, l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura presse les terroristes du Front Fatah al-Cham de quitter l’Est d'Alep.

« Si vous décidez de partir, dans la dignité, avec vos armes je suis personnellement, physiquement prêt à vous accompagner ».

Pourtant, les terroristes ne semblent pas vouloir quitter les lieux et empêchent les civils de partir, l'évacuation de la population étant une marque de défaite pour les terroristes du Front Fatah al-Cham.

Le gouvernement régional écossais a publié, jeudi 20 octobre, un projet de loi sur un référendum d'indépendance.

La chaîne BBC a rapporté que ce projet de loi était composé d’articles sur la gestion du référendum à venir, dont les règles s’appliquant au comptage des voix.

La dirigeante écossaise, Nicola Sturgeon, a affirmé que le vote en faveur du Brexit signifiait que l’Écosse pouvait désormais penser à son indépendance.

D’après le projet de loi, ce référendum d’indépendance ressemble de très près à celui de 2014 où, il faut le rappeler, seuls 45% des Écossais avaient voté pour.

Toujours selon le texte publié jeudi, les citoyens européens qui habitent en Écosse et qui ont plus de 16 ans auront eux aussi le droit de participer au référendum.

La publication vise pour l'instant seulement à requérir l’avis des Écossais sur le sujet.

Lors du référendum du 23 juin 2016, 52% des Britanniques ont voté pour sortir de l'Union européenne et 62% des Écossais se sont prononcés en faveur d'un maintien du Royaume-Uni au sein du bloc des 28.  

Lors d’un sommet à Niamey, capitale du Niger, les voisins de la Libye, tout en se déclarant opposés à toute intervention militaire étrangère, se sont proposés de jouer un rôle plus important dans le règlement du conflit qui ravage le pays. 

À l’issue du sommet qui a réuni les ministres de la Défense du Niger, de l'Algérie, de la Tunisie, du Tchad, du Soudan et de l'Égypte, il a été dit que la lutte contre le terrorisme en Libye devait être menée dans le cadre du droit international et que toutes les mesures prises à ce niveau devaient recevoir l'aval du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale.

Les voisins de la Libye ne sont pas suffisamment impliqués dans le règlement de la crise que traverse ce pays, s’est plaint Ibrahim Yacouba,ministre nigérien des Affaires étrangères, lors d’une interview à l’AFP.

Il a ajouté : "Les Nations unies et la communauté internationale tâchent d’y trouver une issue, alors que nous sommes les premiers à en subir les conséquences. Ce que nous reprochons à ceux qui cherchent à régler la crise, c’est qu’ils ne nous écoutent pas assez."

Yacouba a proposé une troïka constituée de l’Organisation des Nations unies, de l’Union africaine et de la Ligue arabe afin de trouver une issue à la crise libyenne.

Pour ce ministre, il est impératif que toutes les parties, à l’exception bien sûr des terroristes, participent à des discussions plus globales et exhaustives et que le gouvernement asseye sa légitimité dans tout le pays.

Depuis la révolte populaire de 2011, qui a conduit à la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye est devenu le théâtre de bouleversements et le gouvernement d’entente nationale formé le 30 mars dernier n’est pas reconnu par les forces d’opposition.

Saad Hariri, le président du Courant du futur, a donné son feu vert à la candidature de l’ex-général Michel Aoun, le chef du Courant patriotique libre, à la présidence du Liban. 

Lors de son discours au siège de son parti, Hariri a déclaré qu’il cherchait une solution politique au vrai sens du mot mais que certains étaient cependant mécontents de sa décision.

Il a estimé que son soutien à Aoun constituait un grand risque politique mais a affirmé être prêt à y faire face pour soutenir le peuple. 

L'armée syrienne s'est dite prête à abattre tout avion des forces aériennes turques en cas d'intrusion dans l'espace aérien syrien .

Les forces gouvernementales syriennes vont abattre tout avion turc en cas de nouvelles frappes contre le territoire syrien, signale le commandement syrien dans un communiqué.

« L'armée syrienne ripostera à toute nouvelle tentative des avions militaires turcs en cas de survol illégal. Tout appareil militaire turc pénétrant l'espace aérien syrien sans autorisation sera abattu ».

Et ce alors que la Turquie insiste pour la création d’une zone de sécurité au nord de la Syrie. La Syrie incrimine les forces aériennes turques suite aux récents raids aériens contre plusieurs villages dans le nord d'Alep.

« Le régime d'Erdogan est responsable du meurtre de 150 civils dans les villages d'Hassadjek, de Vardia et de Hessya lors de frappes aériennes », souligne le communiqué, cité par Sputnik.

Le musée du Coran et des objets précieux de l’Astan Qods-e Razavi expose actuellement de précieux manuscrits du Coran attribués aux Saints Imams (as), dont deux attribués à l’Imam Hossein (as) et à l’Imam Sajad (as), à l’occasion du martyre de l’Imam Hossein (a.s), qui ont attiré de nombreux visiteurs
Astan news a annoncé que Mohamad Reza Saghi, responsable du musée du Coran et des objets précieux de l’Astan Qods-e Razavi, avait déclaré que ce précieux manuscrit coranique attribué à l’Imam Hossein (a.s) rédigé en écriture coufique avec 7 lignes par page sur 83 peaux de biche, faisait 10,8 sur 16,5 cm. La dernière page ornée d’enluminures, possède une inscription au nom de l’Imam Hossein ibn Ali (as).
«Ce précieux manuscrit qui a une couverture en peau de cheval à l’intérieur, et une peau agréablement parfumée à l’extérieur commence avec le 72ème verset de la sourate Kahf et fini avec le 135ème verset de la sourate Taha», a-t-il dit.
Au sujet du manuscrit attribué à l’Imam Sajad (a.s), il a déclaré : « Ce précieux Coran est rédigé sur 361 peaux de biche de couleur brune aux dimensions de 32 sur 20/8 cm, en écriture coufique avec 16 lignes par page, et est recouvert d’une couverture de cuir noir. Ce Coran unique qui commence par le verset 180 de la sourate Baghare possède à la dernière page, la sourate Nas rédigée en 3 lignes, avec l’inscription d’Ali ibn Hossein ibn Abi Taleb. L’existence de Corans et de manuscrits coraniques attribués à l’Imam Ali (a.s), l’Imam Hassan (a.s), l’Imam Hossein (a.s), l’Imam Sajad (a.s) et l’Imam Reza (a.s), au musée du Coran et des objets précieux de l’Astan Qods-e Razavi, attire chaque année, de nombreux visiteurs iraniens et étrangers».
Le Musée du Coran et des objets précieux de l'Astan Qods-e Razavi est situé dans la salle Kowsar du mausolée de l’Imam Reza (a.s), et reçoit les visiteurs iraniens et étrangers, du samedi au mercredi, de 8 heures à 12 h 30, les jeudis de 8 à 11h 30, et les vendredis et jours fériés de 8 à 12 h.

Au quatrième jour de leur opération pour libérer Mossoul des mains de Daech, les forces irakiennes ont réussi à libérer la localité de Bartella à 15 km à l’est de cette ville, tuant 20 terroristes.

Le centre irakien al-Alam al-Harbi a fait part dans un communiqué de la libération totale de cette localité.

D’autre part, le général Maan al-Saadi, un commandant du service chargé de la lutte antiterroriste, a annoncé la mort de 25 daechistes et la destruction de 10 voitures piégées.

Le fait que cette localité était vide a contribué à sa libération rapide. La majorité des habitants étaient des chrétiens qui avaient quitté Bartella avant l’arrivée de Daech.

Pour rappel, les opérations pour libérer Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, ont débuté aux premières heures de lundi sur l'ordre du Premier ministre irakien, Haïder al-Abadi. Les forces irakiennes et les Peshmergas kurdes constituent la majorité des troupes engagées dans les opérations. Lors des quatre premiers jours de l'offensive, les forces irakiennes ont réussi à progresser vers la province de Ninive et à tuer nombre de daechistes.