تقي زاده

تقي زاده

jeudi, 23 juillet 2015 00:25

Les Emirats veulent normaliser avec Assad

 Les Emirats envisagent d'envoyer une délégation de haut niveau, à Damas, pour discuter de l'ouverture de l'ambassade émiratie, en Syrie. Aux Emirats, les discussions vont bon train, sur le nécessaire appui au régime d'Assad, face au péril takfiri. La Tunisie veut, aussi, normaliser avec Assad, pour des motifs similaires. Les analystes voient, à travers cette décision, un signe d'éloignement vis-à-vis de Riyad

jeudi, 23 juillet 2015 00:23

Le représentant de Sissi à Téhéran?!!

le site d'information Asrar Arabiya dit avoir des informations selon lesquelles le président Al Sissi aurait envoyé un représentant à Téhéran, porteur d'une lettre, manière d'ouvrir la voie aux relation bilatérales. "Le représentant serait arrivé à Téhéran juste après l'accord du 14 juillet à Vienne, dit le site avant d'ajouter : "Le Caire espère pouvoir entretenir des relations privilégiées avec Téhéran et ce via des coopérations commerciales ou dans le domaine de l'énergie ou du tourisme" "ce geste est un avertissement à Riyad contre toute tentative de réduire son soutien à l'Egypte. Sissi ne partage pas la même que Riyad dans des dossiers syrien, , yéménite irakien et conteste contre le rapprochement Riyad les Frères musulmans.

Trois journalistes espagnols sont portés disparus en Syrie, dans la région d'Alep, depuis une dizaine de jours, a annoncé mardi la présidente de la Fédération des associations de journalistes espagnols (FAPE).
"Pour le moment, nous pouvons seulement parler de disparition", a déclaré à l'AFP Elsa Gonzalez confirmant des déclarations sur la chaîne de télévision publique espagnole TVE 24 heures.

Elsa Gonzalez a indiqué que cette information lui avait été confirmée par des sources officielles.

Le ministère des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP, a de son côté indiqué être "au courant de la situation". "Nous y travaillons", a ajouté un porte-parole sans autre précision.

Elsa Gonzalez a ajouté que les trois journalistes indépendants étaient entrés en Syrie le 10 juillet via la Turquie et que l'on était sans nouvelles des trois hommes depuis le 12 juillet.

Les trois journalistes indépendants, Antonio Pampliega, né en 1982, Jose Manuel Lopez, né en 1971 et Angel Sastre, âgé de 35 ans, travaillaient récemment pour des médias espagnols, notamment les quotidiens ABC et La Razon, la chaîne Cuatro, et la radio Onda Cero.

Elsa Gonzalez ignorait s'ils étaient ensemble et pour quels médias ils travaillaient au moment précis de leur disparition. Ils réalisaient une enquête ensemble en Syrie, Selon la télévision publique.

Dans un communiqué diffusé par plusieurs médias, leurs familles ont demandé de la "patience", le "plus de discrétion possible" et surtout, "du respect".

L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura s'est rendu mardi à Téhéran où il a abordé la crise syrienne avec de hauts responsables iraniens dans le but de rechercher une solution politique élaborée par la Syrie à un conflit qui n'a que trop duré, a dit l'adjoint du porte-parole du secrétaire général Farhan Haq aux journalistes.
Pendant sa visite à Téhéran, la capitale iranienne, M. de Mistura a rencontré le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif ainsi que le vice-ministre des Affaires étrangères Hussein Amir Abdollahian, a indiqué M. Haq lors de son point de presse quotidien.

Selon M. Haq, "pendant ces réunions, M. de Mistura a souligné qu'une solution politique au conflit élaborée par la Syrie est urgente et a échangé des points de vue sur la façon d'engager le processus politique, avec le soutien du Conseil de sécurité ... Il a également insisté sur l'absence de solution militaire à ce conflit et rappelé qu'il est impératif pour l'ensemble des parties que le principe de protection des civils soit respecté.''

L'envoyé spécial travaille à la finalisation des propositions qu'il soumettra au secrétaire général dans le but d'aider les parties syriennes à trouver une solution au conflit, en prévision de l'exposé que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présentera au Conseil de sécurité, la semaine prochaine à New York, a dit M. Haq.

Un Palestinien d'une vingtaine d'années a été tué mercredi par des soldats israéliens près de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont indiqué à l'AFP des sources médicales et de sécurité palestiniennes.
Mohammed Alawna a été mortellement touché par une balle au torse lors d'une manifestation dans son village de Bourqine, au sud-ouest de la ville de Jénine, ont précisé ces sources. Ces heurts ont éclaté lorsque les habitants se sont opposés à des arrestations et des perquisitions menées par les soldats israéliens dans le village.

Le jeune homme a été transporté vers un hôpital de Jénine où les médecins ont tenté de le réanimer, en vain, ont précisé les sources médicales.

Depuis le début de l'année, une dizaine de Palestiniens ont été abattus par l'armée israélienne en Cisjordanie, selon l'ONU.

Au moins 40 personnes ont péri dans des affrontements qui ont opposent depuis une semaine des tribus libyennes rivales dans le sud-est libyen, selon un responsable local.
"Au moins 40 personnes ont été tuées et des dizaines blessées, la plupart des hommes armés, dans des affrontements entre la tribu des Toubous et celle de Touaregs", a indiqué ce responsable joint par l'AFP à Sebha, 750 km au sud de Tripoli.

Le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale a exhorté, dans un communiqué, les deux tribus à "cesser les combats et à régler leur différend par le dialogue". Il a déploré ces violences récurrentes dans ces régions, selon lui dues aux "luttes pour le pouvoir politique et économique".

Cette dernière flambée de violences a provoqué l'exode de plusieurs centaines de familles, selon le responsable de Sebha.

La Libye a sombré dans l'anarchie après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, et les milices y font la loi.

Ils s'accrochent aux cercueils, crient des slogans ou pleurent, simplement. Mardi, familles et proches ont rendu un dernier hommage poignant aux victimes de l'attentat suicide contre les manifestants qui a fait au moins 32 morts près de la frontière syrienne.
Vingt-cinq cercueils enveloppés dans un drap rouge ont été alignés dans la cour d’une mosquée de Gaziantep, à quelques dizaines de kilomètres de Suruç, dont le centre culturel a été la cible de l'attaque attribuée par les autorités turques au groupe Daech. Sur chacun d'eux, une feuille portant le nom d'une victime.

Tout autour se sont regroupés des centaines de parents et d'amis des jeunes militants de la cause kurde visés par l'attentat. Parmi eux, une femme sanglote bruyamment en saisissant celui du fils qu'elle vient de perdre. D'autres cachent leur douleur aux photographes, dont celui de l'AFP, en enfouissant leur visage dans les linceuls.

La plupart des victimes sont âgées d'une vingtaine d'années à peine. A 17 ans, Pirinc Okan, originaire de la ville méridionale d'Antakya, était probablement le plus jeune d'entre eux, ainsi que l'écrit le quotidien Hürriyet.

Dans un autre cercueil, un étudiant de la prestigieuse école des Beaux-Arts d’Istanbul. Plus loin, celui d'un professeur d'anglais de 28 ans, venu de l'extrême sud de la Turquie.

L'émotion des proches des victimes domine, mais leur colère ne tarde pas à déborder.

Les proches des victimes s'en prennent au gouvernement islamo-conservateur du président Recep Tayyip Erdogan, accusé de ne pas avoir assez sévi contre ce groupe radical.

L’islamophobe est le résultat de ce que l’on donne à voir aux Français dans les médias et de ce qu’ils peuvent constater chez eux dans leur propre pays, à savoir l’installation de mosquées de type wahhabite pour la plupart, ou financées par eux, ne voyant de l’islam que le dogme wahhabite.

Nous sommes depuis quelques années témoins de tragiques événements dans la région du Moyen Orient, dont la guerre en Syrie, au Yémen, en Irak, en Libye et de l’émergence des groupes terroristes dont Daesh et des massacres qu’ils commettent au nom de l’islam. Nous avons interviewé M. Jacques Chartier, président de l’Association « Musulmans chiites de France », qui a bien voulu répondre à nos questions sur la situation des chiites en France, le climat islamophobe prévalant dans le pays, l’unité entre sunnites et chiites et les activités des groupes wahhabites en France et dans le monde.


Quelle est en général la situation des musulmans chiites en France ?
Malheureusement, on ne peut pas répondre d’une manière générale. Cela est différent selon la nationalité des chiites installés et qui vivent en France. Ils sont d’une manière, indépendants les uns des autres, de la même manière que les « sunnites » s’étaient installés en France, depuis les années 70, avec chacun sa mosquée ou lieu de prière, Marocaine, Algérienne, Tunisienne etc… Le système a ensuite favorisé le wahhabisme et ses pétrodollars, qui a réussi à rassembler le tout sous le dogme wahhabite. Nous attendons celui ou ceux qui feront le rassemblement des chiites sous la même bannière sans prétexter l’excuse d’attendre Al Mahdi (Qu’Allah hâte sa venue), il est vrai qu’à l’heure actuelle, on peut considérer que cela n’est pas loin, mais ce n’était pas le cas il y a une trentaine d’année.
Le Liban est arrivé à avoir une association qui lui a permis d’avoir des locaux, idem pour les Irakiens, mais nous n’avons encore aucun lieu de culte, d’une manière générale, qui pourrait servir à rassembler et à unifier tous les chiites de France.
Les Français chiites disposant d’une association n’ont pratiquement aucune aide, mais on pourrait croire à voir l’ensemble, que personne n’a envie d’une représentation où les chiites français seraient apparents, ce qui aurait été à mon avis un moyen en France de rassembler non seulement les chiites, mais aussi tous ceux qui cherchent et qui sont intéressés par l’islam, et qui ne trouvent seulement que les mosquées wahhabites pour les accueillir. Mais cela évidemment n’intéresse pas grand monde.
L’Iran est la communauté la plus décriée par le gouvernement sioniste -maçonnique qui domine cette « France ». L’embargo économique les a limités, pour empêcher justement toute possibilité d’extension … les seuls, avec qui on aurait pu œuvrer à cette intention, mais qui n’aurait peut-être pas non plus donné une présentation universelle de l’islam, en sortant des limites traditionnelles iraniennes. Pour le culte, chacun s’arrange dans son coin, on peut dire que tout est fait pour entretenir la division des chiites, qui ne font pas non plus trop d’effort pour se rassembler. Au niveau de l’emploi le fait d’être chiite n’apparaît pas sur les formulaires, reste la nationalité et l’obtention du permis de séjour, qui lui reste certainement sous condition administrative. Les restrictions sont plutôt liées aux apparences islamiques, du voile, de la barbe et des vêtements.


Est-ce qu’il y a des statistiques sur le nombre de chiites vivant en France ?
Il n’existe pas de statistiques. Malheureusement il n'y a pas de corrélation entre les divers groupes chiites qui s'affichent selon leur nationalité et en restant très conservateur de leurs traditions et de leur patrimoine. Il est évident que nous avons besoin en France d'un représentant du guide suprême, comme il y a en Allemagne et que j'ai eu l'occasion de rencontrer au centre culturel Iranien de Paris. Il nous faudrait un ‘Alim de préférence Sayyed, Iranien ou Libanais, parlant couramment le français qui puisse s'intégrer parmi les français de souche, ayant retrouvé l'islam et converti au chiisme, en priorité. Le Marja’ Fadlallah était celui qui avait le mieux compris, comment présenter l'islam chiite aux occidentaux et en particulier aux Français. Nous ne pouvons construire l'islam en France et de France, qu'à partir des français de souche ayant retrouvé l'islam. Cela nous demande évidemment d’être guidé par un représentant de la Wilayat Al Faqih compétent et non par des pseudos Sayyed originaire du Maghreb, trop impliqué dans l’histoire récente de la colonisation française et n’ayant pas su en distinguer les causes ni les origines réelles. Le peuple français a toujours trop de réticence avec tout ce qui vient du Maghreb pour être attentionné à une nouvelle définition de l’Islam. C’est l'erreur que les wahhabites ont faite en n’intégrant pas dans la représentation française des français de souche convertis à l'islam, en se présentant, aux yeux du peuple français comme des colonisateurs masqués, ce qui est en partie la cause de l'islamophobie.


Quelle est en général l’origine des chiites en France ? Par exemple est-ce qu’ils sont plutôt d’origine libanaise, irakienne, iranienne, pakistanais…
Les chiites de France sont issus de pratiquement tous les pays musulmans comportant des chiites dans leurs population. Cela fait partie de la stratégie maçonnique dans leur plan du NWO (Nouvel Ordre Mondial). Les chiites sont plus ou moins organisés, en dehors des pays dominants comme l’Irak et le Liban.
Nous avons toutes les nationalités, afghane, somalienne, Syrienne, Libyenne etc. pour ne parler que des musulmans. Cette stratégie entre dans le concept du mélange des peuples, prévu pour la domination du monde, par les ennemis de Dieu.
Cela avec un gouvernement mondial ayant Jérusalem pour capitale, (ce qui implique aussi l’avènement de l’anti-christ comme « Roi du monde « qui selon les textes Juifs, attendent leur « Messie comme « Roi du monde » à l’instar du prophète Salomon.
Malheureusement la France avec l’Europe servent de terrain d’essai et sont principalement les pays d’accueil où l’on distribue des naturalisations à vau-l'eau, dans le cadre de lois sionistes et maçonniques. La destruction de la France et des pays Nations est programmée.


Quelle est la situation des chiites en France au niveau des droits ? Est-ce qu’ils bénéficient des droits comme la liberté de culte ? Quelle est leur situation au niveau de l’emploi dans les entreprises ou les fonctions gouvernementales ?

Ils bénéficient relativement des mêmes droits. Il n’y a pas apparemment de discrimination par rapport aux cultes pratiqués. Administrativement, il est le même pour tous les immigrés, en dehors des pays comme l’Iran où il n’y pas d’éléments qui permettent vraiment de justifier une demande d’asile politique, celle-ci qui est accordé aux Irakiens, aux Afghans, aux Syriens aujourd’hui. En fait les chiites de ces pays sont certainement les moins nombreux à le demander, en tant que minorité, ils sont les moins apparents et forment certainement dans leur même provenance, des liens de solidarité.
Les immigrés ont priorité sur les logements, ils reçoivent les mêmes allocations que les français et ont pratiquement les mêmes droit, excepté celui de voter… ou pas encore …le système devant la défection des français aux élections (50% ne votent plus ) et les 50% de ceux qui votent, ce sont des « français d’adoption » , le système garde sous la main cette possibilité en cas de nécessité.
La communauté juive est beaucoup plus importante que ce que nous donne les statistiques, celles-ci ne correspondant pas à la réalité. Ne sont comptabilisés en général que les juifs pratiquants et fréquentant les synagogues, si l’on considère que plus de 50 % des juifs ne pratiquent plus, sans pour cela les exclure de leur communauté, nous pouvons largement doublés ce nombre.
A savoir la diaspora juive en France date de plusieurs siècles et beaucoup se sont intégrés complètement à la France, mais en gardant toujours une particularité dans leur patronyme qui leur permet de se reconnaître et de bénéficier de ce fait, des priorités qui leur sont données, dans la distribution de postes administratifs et autres…Ce qui fait que tous les postes clés sont tenus par des français d’origine juive.
La mafia sioniste et son service de renseignement, « le Mossad » a toujours les moyens d’intervenir sur les plus récalcitrants qui ne voudraient pas œuvrer au « Grand Israël ».

Est-ce que les mosquées et les hosseyniehs appartenant aux chiites ont la liberté d’action ?
Les mosquées et les hosseyniehs appartenant aux chiites ont la liberté d’action les restrictions venant plutôt du fait que l’on ne donne pas d’autorisation administrative pour leur extension et encore moins pour construire une mosquée chiite .Tout les moyens sont utilisés pour que cela ne se réalise pas.
La politique française concernant le chiisme est de ne pas en parler, les chiites étant une minorité, et en dehors des grands problèmes politiques qui lui sont liés, on ne parle pratiquement pas du chiisme en France, encore moins de « chiite de France », sauf pour en déceler les côtés nuisibles. On peut considérer que le peuple français ne sait même pas que des communautés chiites vivent en France, ce qui est certainement le meilleur moyen de nier son existence.
Le centre Zahra situé aux Grandes Saintes, dans le Nord de la France, une petite communauté « familiale » pratiquant le prosélytisme chiite sur Internet, a bien essayé de se lancer dans l’aventure politique en créant un « parti-anti-sioniste » malheureusement sans connaissance de la vraie réalité ni de l’histoire de France. La vraie connaissance de l’histoire de France en dehors de l’interprétation que le système veut bien lui donner est une méconnaissance totale du peuple français. Croyant rassembler de cette manière les français indignés, n’ont réussi qu’à alimenter la propagande sur l’antisémitisme et leurs détracteurs dans des vociférations aussi inutiles que néfastes pour la compréhension des français à l’islam chiite.
Il faut bien comprendre, ce qui n’est pas évident de l’extérieur, que cette « France d’aujourd’hui » est totalement entre les mains des ennemis de Dieu. Que la « République » est une œuvre judéo-maçonnique qui a permis aux juifs de France d’arriver au pouvoir. Que toute action politique ou autre, à l’intérieur de cette « république » est une allégeance à leur système et ne peut permettre en aucun cas, à qui que ce soit de se battre réellement pour la Justice et la Vérité.


Quels sont les plus importants centres chiites actifs en France ?
En ce qui concerne les centres chiites actifs en France, le président de l’Association « Musulmans chiites de France » a précisé : « Il n’y en a pratiquement aucun, Les seuls existant sont liés aux missions diplomatiques et à leurs besoins. Pour le « chiisme de France » qui commence à se développer, les moyens financiers étant quasiment nul, ne permettent même pas de faire des projets et à part quelques associations éparpillées sur le territoire, toute l’activité se fait pratiquement sur internet, qui est évidemment sous haute surveillance.
Une seule mosquée dite chiite établie par nos frères de la Réunion (territoire français dans l’océan indien) avant les années 50 … de «300 places environ ».
Possédant des locaux, il n’y aurait pas plus d’une demi-douzaine d’associations réparties sur tout le territoire.
La plupart du temps le peuple français ne connaît ni ne comprend le problème qu’il y'a entre le wahhabisme et le chiisme, celui-ci étant laissé volontairement dans l’ignorance des connaissances islamiques. Les français ne voient et entendent en définitive, que les scènes d’horreurs diffusées par les médias sans comprendre le pourquoi du comment.
Quant à la minorité intellectuelle, qui s’intéresse à l’islam, elle ne trouve le plus souvent et en majorité sur internet et dans les médias, que les calomnies et médisances diffusées par les wahhabites et les ignorants sunnites, qui n’ont souvent aucune connaissance sur le chiisme, des propagandes diffusées d’une manière agressive sur tous les supports médiatiques …


Quelles relations entretiennent chiites et sunnites en France ?
Les relations entre chiites et sunnites, en France son détestables, car alimentées par les salafo-wahhabites, le reste des sunnites étant malheureusement sous domination de cette organisation, économiquement et politiquement. Ils sont, soit endoctrinés, ou restent silencieux pour le plus grand nombre.
Le système de terreur intellectuelle et de conditionnement, que pratiquent les wahhabites, fonctionne ici depuis des décennies. Ce qui se passe aujourd’hui avec Daesh au Moyen Orient, est le résultat d’une préparation psychologique établie en France depuis plusieurs dizaines d’années, dont je suis personnellement le témoin ayant eu à connaître l’endoctrinement à mes débuts en islam avec eux.
Sur le terrain, il n’y a pratiquement aucune relation entre chiites et sunnites. Les chiites sans pour autant se cacher, s’organisent par leur nationalité dans les locaux qu’ils peuvent disposer. Etant en minorité, il n’y a pas d’actions indicatives contre eux.
L’affrontement se passe sur internet quotidiennement et cela depuis qu’internet existe sur des forums à ses débuts aujourd’hui plus particulièrement sur Facebook ou Twitter.


Vue la situation prévalant au Moyen Orient, comment chiites et sunnites peuvent renforcer de plus en plus leur unité et leur solidarité ?
Nous ne pouvons donner qu’un point de vue virtuel, nos connaissances s’établissant à partir des échanges et de constations sur Internet. Nous sommes pour cela accompagnés de quelques frères et sœurs, avec qui nous transmettons aux internautes les connaissances chiites et les informations sur les événements actuels politiques et islamiques.
Doublé de son expérience personnelle après de nombreux voyages en pays musulmans dont six années à La Mecque, entre 1998 et 2004, je vais dire que cela nous limite aussi aux musulmans européens et surtout francophones dans notre espace et je ne peux donner un aperçu d’une manière générale. Je dirais personnellement qu’après avoir vécu en milieu wahhabite et connaissant leur obstination dogmatique contre le chiisme et l’endoctrinement dans cette haine des chiites, il me semble absolument impossible de changer quoi que ce soit dans cet affrontement, tant que l’édifice wahhabite sera debout. D’un point de vue internaute, nous voyons aujourd’hui que l’anti-chiisme fait profil bas, pas dans un sens positif d’une remise en question de leur conviction, mais à cause des nouvelles lois permettant aux renseignements étatiques de surveiller les candidats du djihadisme, que ce soit en France ou en Europe. Personnellement, cela m’as permis d’ouvrir une nouvelle page Facebook sur les convertis européens et français sans distinction ni division, où tout un chacun peut afficher ses connaissances et convictions dans le respect et la tolérance des autres.
Nous avons réussi, à stopper les médisances et les diffamations contre le chiisme et les chiites, en leur démontrant que l’anti-chiisme pouvait aussi servir aux renseignements généraux, pour détecter les partisans de Daesh. Cela nous permet de transmettre nos maigres connaissances chiites, que chacun peut voir s’il le veut en toute quiétude. Evidemment cela ne prouve rien, mais permet d’avoir accès aux différents points de vue et connaissances islamiques partagées par l’ensemble des consultants. Il est trop tôt aujourd’hui pour dire quel en sera le résultat. Mais nous profitons de notre prépondérance d’administrateur pour avancer nos points de vue et connaissances qui les accompagnent, à tout un chacun.
Le côté bénéfique est qu’en général tous les nouveaux venus à l’islam qui avait l’habitude d’entendre qu’une seule version et interprétation de l’islam par les wahhabites, peuvent maintenant connaître les versions divergentes, cela en toute quiétude. Quant aux musulmans d’origine maghrébine et arabe, qui nous suivent aussi sur ce groupe, ils sont en général silencieux sachant aussi que toute velléité les condamne au bannissement du groupe. Nous espérons et pensons que l’unité et solidarité pourra vernir des nouveaux musulmans ayant déjà acquis en Occident un esprit critique positif qui leur permet de faire la part des choses et de mieux discerner le vrais du faux si on leur en donne les moyens.


Avec la récente montée de l’islamophobie en France et les attaques menées contre les mosquées, quelle attitude ont adopté les musulmans et surtout les chiites contre le climat islamophobe ?

Concernant l’islamophobe, il est le résultat de ce que l’on donne à voir aux Français dans les médias et de ce qu’ils peuvent constater chez eux dans leur propres pays. A savoir l’installation de mosquées de type wahhabite pour la plupart, ou financées par eux, ne voyant de l’islam que le dogme wahhabite, avec des coutumes et traditions arabes, aussi bien dans l’architecture, l’habillement et le commerce, il est évident que l’islamophobie est programmée par le système sioniste-maçonnique. Tout cela se présente comme une tentative de colonisation revancharde de leur part.

Le journal « The Guardian » a annoncé que des parents d’élèves en Florides, avaient demandé l’interdiction de deux livres « L’école secrète de Nasrin » et « La bibliothécaire de Bassora » accusés de propagande religieuse et de violence.

Christine Johnkinds, professeure à l’université d’Illinois qui a fait des recherches sur les livres pour enfants, a déclaré qu’elle avait été étonnée par cette demande et que ces livres concernaient l’époque de la guerre et ses effets.

Ces deux livres sont inspirés d’histoires vécues et sont l’œuvre de Jeanette Winter. Le livre « La libraire de Bassora » est inspiré d’un récit du journal New York Times en 2003, d’une femme irakienne qui avait sauvé les livres de la bibliothèque de Bassora avant l’attaque des Anglais.

Le livre « L’école secrète de Nasrin » est le récit d’une jeune fille afghane que sa grand-mère a envoyé dans une école secrète pour les filles.
Les parents opposés à l’étude de ces deux livres ont demandé pourquoi il était interdit de parler de Jésus dans les livres scolaires, et permis de parler de Mohamad et du Coran. Certains ont critiqué les allusions à l’attaque américaine contre l’Irak et l’Afghanistan à laquelle ils avaient personnellement participé.
En 2016, des parents d’élèves avaient lancé une même campagne à New York, pour interdire ces deux livres, qui n’a pas abouti.

La justice zurichoise n'autorise pas l'association «al Huda» à donner un enseignement conforme aux préceptes islamiques aux jeunes enfants.

La justice zurichoise confirme le rejet des autorités face à l'ouverture d'une école enfantine islamique à Volketswil. Selon elle, les élèves risquent d'être exposés à des influences pédagogiques idéologiques contraires aux buts de l'école publique.

Le concept proposé par l'association «al Huda» ne marque pas suffisamment de distance entre l'enseignement profane et les contenus d'enseignement religieux, invoque mardi le Tribunal administratif zurichois dans sa décision publiée en ligne. Les enfants risqueraient donc de se voir enseigner surtout des contenus religieux comme base de la vie quotidienne.

Enseignement à contre-courant

Il est «délicat» de ne pas informer les enfants du fait que «certaines visions religieuses ne correspondent pas aux règles actuelles de la société suisse, en matière d'homosexualité ou de relations sexuelles avant le mariage, notamment». En outre, les liens existant entre ce projet et l'organisation islamiste Conseil central islamique suisse sont problématiques, estime la Cour.

Ecole de 15 à 25 élèves

«Al Huda» souhaite créer une école maternelle de 15 à 25 élèves dans un appartement du centre islamique de Volketswil (ZH). Le but de cette école est d'enseigner l'arabe et le Coran, ainsi que de renforcer la cohésion de la communauté islamique. La connaissance de la religion constitue la base de tout ce que les enfants apprennent et vivent plus tard, selon «al Huda».

Recours

L'Office cantonal de l'école obligatoire avait rejeté en mai 2014 la première demande d'«al Huda». Il voyait un lien idéologique étroit entre l'organisation et le Conseil central islamique suisse.

L'association avait alors affirmé qu'elle respecterait les prescriptions légales. Déposant un recours auprès du gouvernement zurichois, elle avait aussi déclaré n'entretenir «aucun lien avec des organisations qui prônent une idéologie».

Le gouvernement cantonal a toutefois rejeté ce recours à la fin de l'an passé. L'exécutif doute que ce jardin d'enfants respecte le plan d'étude, la religion et l'arabe étant les points forts de l'enseignement.