تقي زاده

تقي زاده

Ecrivain, historien, théoricien et activiste anti-guerre américain, Noam Chomsky a annoncé lors d’une interview accordée à Huffington Post, qu’une intervention américaine contre la Syrie sans le soutien de l’ONU et en cas de l’approbation au Congrès, serait un horrible crime de guerre.

Selon Huffington Post, Chomsky a indiqué : « Le soutien international à la décision d’Obama a chuté avec la validité des allégations de l’administration américaine. »

Il a souligné : « L’administration américaine se considère comme la police du monde. Si toutes les solutions sont vouées à l’échec, elle commet des crimes de guerre pour un seul prétexte. »

Chomsky qui s’était récemment rendu dans le Moyen Orient pour mener une enquête sur la crise en Syrie, avait déclaré : « Je trouve qu’il faut suivre le chemin des négociations, mais si elles n’aboutissent pas, il faut recourir à d’autres solutions. »

Mais ses propos lors de son interview avec Huffington Post ont montré encore une fois qu’il est contre toute action militaire sans l’aval de l’ONU.

Ce critique de la politique étrangère américaine a indiqué : « Sans l’autorisation de l’ONU, ça sera un horrible crime de guerre. »

Ahmad ibn Moktar ibn Hamd Sharif Tijani est le fondateur de la voie de Tijanite, il est né en 1150 de l’hégire en Algérie. Lui (qui fut sunnite) avait mémorisé le coran et les hadiths il a fait des études coraniques quand il était jeune et aussi des études de Tafsir, de hadiths, de Fiqh et d’Ousoul auprès de différents enseignants dans différents pays tels que L’Algérie, le Maroc et l’Egypte. Progressivement, il commença à s’initier au Soufisme après avoir rencontré quelques personnes de ce domaine. A la suite de cela, il rédigea un livre intitulé « notes et avis au sujet du sunnisme et du Soufisme » il a également rédigé un autre livre intitulé « commentaire du premier ouvrage juridique de Sheikh Khalil  surtout en ce qui concerne la jurisprudence Malikite «  il a aussi un livre intitulé « commentaire des versets coraniques et des hadiths », « les actes d’adoration pour l’ensemble des musulmans »
« Ensemble de Zikr et des incantations » (Hawrat pluriel de Wird) ». il créa une nouvelle voie et effectua plusieurs voyages en Egypte à Telsamane et au Nord de l’Afrique et a fait le pèlerinage en vue de promouvoir cette nouvelle idéologie. Après le décès de Sheikh Ahmad Tijani en l’an 1230 hégire lunaire, son fils devint son successeur et le guide de la secte conformément au testament de son père. Il se lança dans la propagation et à la promotion de leur idéologie dans le désert, Au soudan et bien d’autres régions de l’Afrique. Ainsi, il continua à accroitre le nombre des adeptes de cette secte. Cette voie dans l’ensemble s’est rependue à  l’Ouest du Soudan, au Sénégal et en Mauritanie grâce aux efforts de Sheikh Mohammad Al Hafiz ibn Moktar Habib l’un des premiers disciples de Sheikh Tijani. Les premiers efforts coordonnés pour rependre les enseignements de cette voie en Afrique noire et chez les Haoussa ont été entrepris par  Sheikh « Oumar Al Fouhti Tahl ». il rédigea un livre intitulé « Rimah » qui constitue les fondements de la Tijaniya auxquels il a apporté certaines modifications. En même temps, il a déclaré la guerre à la colonisation française. Durant les dernières décennies, les adeptes de cette secte se sont livrés aux activités dans une partie du Nord, Au Nord Ouest, à l’Ouest et en Afrique centrale. Dans certains pays tels que le Sénégal, un pourcentage élevé de la population suit la voie Tijanite et ils ont également beaucoup d’influence et de puissance. On rencontre de manière dispersée les adeptes de cette secte en Asie, en Europe, en Amérique et ils construits leurs sanctuaires dans certains pays. Cette diffusion  est plus remarquable au Ghana et se fait plus rapidement encore. Au Ghana, les Tijanite ont beaucoup de pouvoir. Et ils se livrent aux activités gnostiques spirituelles et consolident les liens de fraternité et d’unité avec d’autres religions. Ils ont une puissance économique remarquable et l’administration de la société islamique est e entre leur main. Dans toutes les provinces du Ghana, les imams des prières et  l’autorité de la communauté islamique son entre les mains de cette tendance.
Les suiveurs de voie s’adonnent aux actes d’adoration conformément aux enseignements de Sheikh Ahmad Tijani. Ils font des Zikr et des actes  de culte. Ils estiment que le rappel, le Zikr et le respect des dispositions islamiques pratiques constituent les fondements les plus importants pour adhérer à cette voie.
Les musulmans Tijanites ont développé un radicalisme particulier en ce qui concerne l’attachement d’une personne à l’autre. Ils considèrent tous leurs suiveurs comme les membres d’un même corps. En d’autres termes, attaquer une personne signifie attaquer carrément tout le groupe qui appartient à cette voie et c’est quelque chose de très important chez eux. Par ailleurs, les relations nationales et internationales entre les illustres et  importantes personnalités de cette secte et aussi le fait que ses suiveurs soient  éparpillés dans différents points du monde ont fait en sorte que lorsque les autres adeptes voyages dans n’importe quel coin du monde, ils peuvent facilement trouver leurs camarades Tijanites et entrer en relation avec lui.
L’un des aspects importants du culte de ce groupe et qui forme d’ailleurs le point essentiel de leur secte est le regroupement rapide qu’ils forment après l’accomplissement la prière obligatoire de Mangrib. Ils s’asseyent tous autour d’un morceau de tissu blanc et s’adonnent aux rappels et aux incantations. Et cet acte fondamental fait partie des enseignements que Sheikh Ahmad Tijani a légué à ses adeptes prétendant qu’il a reçu cela du messager de Dieu dans l’essange. Ce genre de Zikr qu’ils désignent par « Wird » comprend les Instingfar, les Salawat, la Sourate Fatiha, le Zikr De « Lahilaha illa lah », la lecture des versets coraniques que chaque membre a le devoir de faire individuellement ou en groupe après la prière. Dans la série hiérarchique de cette fraction islamique, on retrouve dans chaque ville et chaque province une personne appelé calife qui est le chef de la secte dans et a la responsabilité de s’occupe des gens qui sont sous son ordre.
La secte Tijanite jouit d’un important pouvoir au Ghana. Et cette influence provient de l’harmonisation qui existe entre cette voie, et l’identité africaine. En effet, dans cette, les rites et les coutumes africaines sont mélangés avec les rites religieux et les autres rites traditionnels populaires. Les leaders de cette secte ne montrent aucun radicalisme face à l’exécution des chansons, des tam-tams et parfois mêmes des danses africaines dans les cérémonies islamiques. C’est ce qui a fait en sorte que les peuples autochtones du Ghana se sentent un peu proches de cette voie. Les étudiants de cette secte apprennent l’arabe. Mais ni accorde pas trop d’importance. Ils utilisent la langue haoussa pour l’enseignement, la propagation et l’apprentissage.
Les Tijanites organisent deux cérémonies de commémoration de naissance :
La première est la cérémonie de la naissance du prophète (ç) et l’autre la cérémonie de la naissance du Sheikh Ahmad Tijani ou Sheikh Ibrahim Inyass ? Certes il y existe des groupes Wahhabites et entre les deux, il y a toujours les affrontements. En guise d’exemple, les Wahhabites pensent e particulier au sujet de l’anniversaire du prophète (ç) que ce genre de pratique n’a pas de preuve dans le coran. Raison pour laquelle ce genre de fête est considéré comme interdite. Mais, les suiveurs Tijanites estiment que leurs déclarations sont radicales et sont mensongères.
Les fondateurs et les leaders de la secte Tijanite se déclarent tous de la descendance des imams infaillibles Ahl-ul-bayt (as) ce qui fait que les Imams infaillibles occupent une place très importante dans leur confession.[1]
Dans ces écrits, nous avons essayé de présenter globalement l’une des tendances Soufites qui occupent une place importante au sein des populations actuelles. Cependant, pour étudier profondément les croyances de cette secte et les soumettre à la critique, il est nécessaire d’avoir plus d’information précise et de mener des recherches élargies sur le terrain.

[1] - Cet article est le résumé de la revue perspective des relations culturelles rédigé par Ali Reza avec le titre la secte Tijanite au Ghana. Numéro 2, Mordod, 1382 hégire solaire.

Voici la réponse convenable à la question qui a été posée :

1 – Pleurer pour les morts : «les pleures et l’affliction en soi sont quelque chose de naturel. Elles sont mêmes inscrites dans les gènes de l’être humain et font partie des dispositions naturelles. On remarque que certains animaux pleurent et on n’a pas besoin d’arguments pour prouver pourquoi. Cependant, si Dieu interdit quelque chose, il faut l’éviter. Non seulement Dieu n’a pas interdit les pleures, le prophète l’a également exprimé à travers ses propos et son comportement. En guise d’exemple, nous énumérons et citons un hadith fiable à partir d’un ouvrage sunnite.

Anas dit : «Ibrahim était en train les mains du prophète (ç) lorsque les larmes coulaient des joues de celui-ci qui dit : « les yeux laissent couler les larmes, le cœur s’afflige. Il ne faut dire de la bouche que ce qui est conforme avec l’agrément de Dieu. Ibrahim, je jure par Dieu que nous sommes affligés pour toi »[1]

Il faut également rappeler que dans le livre « Sounanou ibn Majâ » et d’autres ouvrages sunnites, les paroles du prophète (ç) contestant le premier et le deuxième calife sont mentionnées.

2 – Les lamentations du prophète (ç) pour l’imam Hossein (as) : « si déjà en soi les pleures pour les morts sont quelque chose d’approuvée par le prophète (ç), en plus de la démonstration faite ci-dessus, il n’y a aucune différence que ce soit pour Ibrahim que le prophète (ç) ou pour l’imam Hossein (as) son petit fils et l’un de ses successeurs.[2] En plus de cela, dans les ouvrages chiites, il existe beaucoup de hadiths qui montrent que le prophète a pleuré pour l’imam Hossein (as). [3]

 

[1] - Sahih Mouslim, le chercheur Abdoul Baki Mohammad Fouad, vol 4, page 1807, Darul Ihya Touras Al Arabi, Beyrouth.

[2] - Ibn Majâ, Sounanou ibn Majâ, vol 5, page 69, hadith 1578.

[3] - Irchad ul Kouloub, Hassan ibn Abil Hassan Deylami, vol 2, page 296, les éditions Sharif Razi, 1412 hégire lunaire.

Le responsable de l’édition de l’Encyclopédie du Fiqh islamique s’est alarmé des risques venus du Wahhabisme. Aujourd’hui, des, considérant la situation actuelle qui domine les communautés humaines, sectes islamiques doivent mettre de côté les divergences qui n’ont pas beaucou d’importance, a déclaré Cheikh Ali Khatibi dans un entretien avec le Journaliste de l’APT.

Selon le noble Coran, l’islam est la seule religion acceptable. Dieu a désigné Mostafa(le prophète de l’islam) comme le révélateur de cette religion. Il a présenté un envoyé parmi nous pour que nous apprenions les règles de notre religion. Donc, il faut que tous les musulmans s’abstiennent du sectarisme. Parce que la question de l’Unité est très importante, a-t-il précisé.

Lorsque notre religion préconise l’unité, les croyants doivent se rapprocher de point de vue des visions religieuses. Considérant que nous avons un seul dieu et un seul prophète, il nous faut respecter l’unité qui nous a garantit le succès, a-t-il ajouté.

En indiquant les dangers du Wahhabisme, il a souligné : la voie dont les wahhabites suivent est celle de l’ignorance. Leur mouvement a dégénéré en un moyen dans la main des colonisateurs pour combattre l’islam. Ils dépensent de l’argent des ennemis de l’islam pour mettre la discorde au sein de la communauté musulmane, a-t-il poursuivi.

Les discordes se répandent par ceux qui sont soumis aux ennemis de l’islam. Un groupe wahhabite extrémiste met la discorde au sein de la communauté musulmane à l’aide des ennemis de l’islam, en tête les Etats-Unis et le Royaume Uni.

La Fondation des œuvres pieuses et du patrimoine culturel d’Al-Aqsa a mis en garde contre les nouveaux complots du régime sioniste

La Fondation des œuvres pieuses et du patrimoine culturel de la mosquée d'al-Aqsa a annoncé, dans un communiqué, que le régime sioniste cherchait à démolir la mosquée d’Al-Aqsa, lieu de culte historique, en faisant de nouvelles excavations et en creusant des tunnels qui traversent la partie inférieure de la mosquée. La Fondation Al-Aqsa tire la sonnette d’alarme quant aux conséquences dangereuses de ces excavations. Certains piliers du mur ouest qui font partie de la fondation de la sainte mosquée sont désormais visibles suite aux opérations d'excavation. Abdel Razaq Matani, expert du patrimoine culturel à la Fondation des œuvres pieuses et des patrimoines culturels, dit que les nouvelles excavations et de nouveaux tunnels faits par le régime sioniste, mettront en danger la mosquée Al-Aqsa. La mosquée historique d’Al-Aqsa se situe à Qods occupé. Cette mosquée faisait toujours l’objet des atteintes de la part des sionistes pendant les quatre décennies de l’occupation de la ville sainte de Qods. Réagissant à ces fouilles, le mouvement de la résistance islamique de la Palestine, Hamas a mis en garde lui aussi contre ces fouilles systématiques visant la mosquée d'al-Aqsa qui sont arrivée à une phase périlleuse. Le Hamas a récemment prévenu dans un rapport sur la poursuite des plans de colonisation du régime sioniste en Cisjordanie et le lancement récemment de deux institues israéliens dont l'objectif est la construction des synagogues dans l'esplanade de la mosquée d'al-Aqsa. « A la lumière de la reprise des négociations de compris et des rencontres secrètes entre l’Autorité autonome palestinienne et le régime sioniste, ce dernier a accéléré ses projets de judaïsation en Cisjordanie et à Qods et il tente de faire avancer ses opérations de démolition dans la mosquée d’Al-Aqsa. Dans le même temps, les sionistes continuent de confisquer les territoires palestiniens et de construire de nouveaux logements dans les colonies de Qods occupé.

Dans un communiqué publié à l’occasion du 35e anniversaire de la disparition de l’Imam Moussa Sadr et de ses compagnons, le mouvement de la résistance islamique libanais (Hezbollah) a annoncé : « Les ravisseurs ont enlevé Imam Moussa Sadr, mais ils n’ont pas faire disparaître sa pensée et sa ligne et sa voie se poursuit toujours. »

Selon la chaîne de télévision Al Manar, à l’occasion du 35e anniversaire de la disparition de l’Imam Moussa Sadr et de ses compagnons, le Hezbollah a indiqué: « Le 31 août coïncide avec la date de la disparition de l’Imam de la patrie et de la résistance, Imam Moussa Sadr et ses compagnons, Mohammad Yaqoub et Abbas Badreddon et nous rappelle les souffrances que nous avons vécues à cause de cette grande injustice. »

Dans ce communiqué, le Hezbollah souligne : « A côté de nos frères dans le mouvement Amal et de tous les hommes libres de cette communauté, nous mettons l’accent sur la nécessité de garder vivant ce souvenir comme une question nationale, islamique et comme un grand djihad. »

Le communiqué ajoute : « L’anniversaire de la disparition de l’Imam Moussa Sadr et de ses compagnons rappelle la nécessité pour l’opinion publique mondiale de faire attention à ce sujet et souligne à la Ligue Arabe, à l’Organisation de la Coopération Islamique et aux nouveaux responsables de la Libye de déployer des efforts en vue d’obtenir la libération de l’Imam Moussa Sadr et de ses compagnons. »

Toute erreur de calcul États-Unis sur la Syrie serait une catastrophe, averti lundi le président du Comité de la sécurité nationale et la politique étrangère du parlement iranien Alaedin Boroujerdi.

Lors d'une réunion avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, Boroujerdi a précisé que le président américain Barack Obama, " reporté toute agression contre la Syrie et de laisser le Congrès décide la question, en accord avec les intérêts de leur pays et le régime israélien que Washington sait que toute erreur de calcul de sa part pourrait être désastreux “.

Politicien iranien a souligné que les citoyens américains s'opposent à l'intervention militaire en Syrie par les expériences amères dans les guerres en Irak et en Afghanistan.

À cet égard, il a exprimé l'espoir que le Congrès américain à respecter l'opinion publique et ne pas aller à la guerre avec le pays arabe.

Peu de temps après que le Parlement britannique a dit non à l'ingérence militaire en Syrie, M. Obama a annoncé sa décision d'attaquer la Syrie, mais conditionné l'autorisation du Congrès .En outre, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a admis pendant plusieurs jours les erreurs qu'il avait engagé son pays dans sa guerre contre l'Irak en 2003.

Boroujerdi également tenue, la journée d'aujourd'hui, une rencontre avec le Premier ministre libanais choisi, Tamam Salam, qui a réitéré le soutien complet de Téhéran à l'intégrité territoriale du Liban et l'unité nationale dans ce pays.

"Nous croyons que ce pays (le Liban) peut jouer un rôle important en permanence dans la stabilité de la sécurité régionale à travers l'unité et la solidarité", a-t-il souligné.

Salam, quant à lui, décrit la situation actuelle dans la région comme «sensibles» et a déclaré que les actions de groupes extrémistes dans la région ne servent les intérêts du régime israélien.

Boroujerdi, qui s'est rendu en Syrie samedi, la tête d'une délégation pour rencontrer les autorités du pays arabe, est venu lundi à Beyrouth, la capitale libanaise.

Des poids lourds de l'administration de Barack Obama participeront mardi à une audition au Sénat américain pour défendre une intervention militaire en Syrie, où le président américain, selon des sénateurs, semblait en outre prêt à renforcer l'aide aux rebelles.

Le secrétaire d'Etat John Kerry, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel et le général Martin Dempsey, plus haut gradé américain, témoigneront devant la commission des Affaires étrangères mardi à 14H30 (18H30 GMT) lors d'une audition ouverte au public, a-t-on appris lundi. M. Kerry reviendra mercredi au Capitole pour une audition à la Chambre des représentants.

A l'issue d'une rencontre avec Barack Obama à la Maison Blanche lundi, les sénateurs républicains John McCain et Lindsey Graham ont qualifié de "catastrophique" un éventuel rejet par le Congrès de la résolution autorisant le recours à la force.

"Un vote du Congrès contre la résolution serait à mon avis catastrophique", a déclaré M. McCain, qui milite pour une intervention musclée, semblant ainsi apporter son soutien au président.

Le président syrien Bachar al-Assad a mis en garde lundi contre le risque d'une guerre régionale en cas de frappe militaire occidentale, alors que Washington et Paris tentent de convaincre leurs opinions de la nécessité de frapper la Syrie.

Le Moyen-Orient est un baril de poudre et le feu s'en approche aujourd'hui (...) Tout le monde perdra le contrôle de la situation lorsque le baril de poudre explosera. Le chaos et l'extrémisme se répandront. Le risque d'une guerre régionale existe, a déclaré le président syrien au journal Le Figaro.

Alors que Paris est en première ligne au côté de Washington pour mener une attaque, le président Assad a mis en garde contre une politique hostile au peuple syrien.

Le peuple français n'est pas notre ennemi, mais (...) dans la mesure où la politique de l'Etat français est hostile au peuple syrien, cet Etat sera son ennemi.

Il y a aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France, a-t-il menacé.

Dans le contexte de potentielles frappes américaines sur la Syrie, la Russie a promis lundi de protéger le droit international et la Charte de l'ONU contre les tentatives visant à créer « le chaos contrôlé ».

« Si quelqu'un pense que le chaos contrôlé sera plus utile que le respect du droit international et le renforcement du Conseil de sécurité de l'ONU (CSONU) et de l'ONU dans son ensemble, nous ne pouvons être catégoriquement d'accord avec cela et ferons tout pour protéger le droit international, la Charte de l'ONU, les prérogatives de l'ONUCS », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov après sa rencontre avec son homologue sud-africain, Maite Nkoana-Mashabane.

Il a affirmé que l'offensive militaire qui pourrait être lancée contre la Syrie, annoncée par Washington, pourrait retarder voire annuler la conférence Genève-II prévue pour résoudre la crise syrienne.