
تقي زاده
L'ingratitude ou L'hypocrisie !
*L'INGRATITUDE OU L'HYPOCRISIE !
*- Nous étions avec Abû Al-Hasan Al Ridhâ (as) et avec lui, se trouvait Yûnus ibn 'Abd al-Rahman, lorsqu'un Groupe de Gens de Basra demandèrent Permission pour rejoindre I'Imâm.*
*- Alors Abû Al-Hasan (as) fit signe à Yûnus et lui dit :*
*- << Réfugie toi dans cette maison (elle était masquée par un Voile) et ne bouge pas tant que la Permission ne t'es pas accordée >>.*
*- Les Gens de Basra rejoignirent l'Imâm Al Ridhâ (as) et firent Pleuvoir un flot d'INSULTES et de CALOMNIES contre Yûnus, jusqu'à ce qu'ils se lèvent et fassent leurs ADIEUX à l'Imâm.*
*- Yûnus fût autorisé à sortir de la maison, ce qu'il fît tout en Pleurant.*
*- Il dit : << Que DIEU fasse de moi, ta rançon ! Je défend cette FOI et pourtant, voilà ma condition auprès de mes compagnons >>.*
*- Abû Al-Hasan Al Ridhâ (as), lui dit :*
*- << Ô Yûnus, que t'importe leurs Paroles si ton Imâm est satisfait de toi ??*
*- Ô Yûnus, dis aux Gens ce qu'ils connaissent et laisse-les avec leur IGNORANCE.*
*- C'est comme si tu souhaitais MENTIR à propos de DIEU, dans Son TRÔNE.*
*- Ô Yûnus, que t'importe lorsque tu tiens une Perle dans ta main droite et que les autres disent, que c'est une bouse de chameau ?*
*- Et qu'ils changent d'avis et s'accordent à dire que c'est une Perle, as-tu GAGNÉ quelque chose ?*
*- Yûnus répondit par la Négative.*
*- L'Imâm Ridhâ (as) continua :*
*- Tel est ton cas, Yûnus.*
*- Si tu as Raison et que ton Imâm est satisfait de toi, ce que les Gens disent de toi, ne te causera aucun Mal .*
Rijal al Kashi)
Question: Les supplications a faire regulierement (LE ZIKR) !
*Question:*
*Dans le chiisme, existe-t-il des wirdes (zikr) prescrits comme ceux de la Tidjania, à savoir le wazifa ou le lazime ?*
*La_réponse:*
*L’école de Ahlul-Bayt croit que les sciences de la religion émanent du Prophète (pslf) et ses Ahloul-Bayt (as).*
*Ils enseignèrent donc tout ce qui profite au croyant dans l'adoration en général et les supplications en particulier, comme cela est prouvé par les paroles du Messager d'Allah (pslf), connues de tous, qui a déclaré :* *“La supplication est l'arme du croyant”.*
*Ce que l'on entend par Wazifa ou Lazime chez les Tidjane est la pratique de ces quatre supplications assidument : Istighfar, Salatul-fatihi, La ilaha illallah, et Diawharatoul kamal, avec un nombre précis.*
*Ce que nous comprenons à travers la question posée est le souhait de savoir si ce genre de prières à faire assidument ont été prescrites par les Ahloul-Bayt (as).*
*Comme susmentionné, toute supplication qui profite au croyant fut enseignée par les Ahloul-Bayt (as).*
*Nous citerons quelques narrations*
*1. Concernant*
*( لا إله إلا الله )*
*- Il a été rapporté sous l'autorité d'Abou Abdallah, Imam Jafar as-Sadeq qui a dit : « Celui qui récite
*لا إله إلا الله*
*« Il n'y a point de divinité en dehors Allah », cent fois, aura fait la meilleure action parmi les gens ce jour-là, sauf sur celui qui en aura fait plus.”*
*- D'après Abou Abdallah (que la paix soit sur lui) qui a dit : « celui qui dit en se couchant : « Il n'y a point de divinité en dehors d’Allah », cent fois, Allah lui construira une maison au Paradis...”*
*2. Concernant*
*( استغفر الله )*
*- Ali bin Musa bin a attribué au Prophète (pslf) qui a dit : « Celui qui dit pendant le mois Rajab :*
*أستغفر الله الذي لا إله إلا هو وحده لا شريك له وأتوب إليه*
*« Je demande pardon à Allah, point de divinité en dehors de lui,* *l'unique, sans partenaires, et je me repens auprès de Lui »,: cent fois, et le termine en faisant un acte de charité, Allah scellera pour lui le pardon et la miséricorde. »*
*- Cheikh Hadi Al-Najafi a rapporté dans son livre (tome*
*1 P. 226) de Ibn Fahd Al-Hilli de Aba Abdillah* qui a dit : « Celui qui fait le plus de demande de pardon, Allah lui accordera le soulagement de toute inquiétude et une issue à toute détresse, et Il pourvoira à ses besoins là où il ne s’y attend pas. »*
*- Dans la même source, il est rapporté par As Saduq, de son père, de Ali ibn Ibrahim, de son père, de Al -Hassan ibn Mahboub, de Muawiyah Ibn Ammar, qui a dit :* *“J'ai entendu Abu Abdullah (que la paix soit sur lui) en se référant à la parole d’ Allah Tout-Puissant : {et aux dernières heures de la nuit ils imploraient le pardon [d’Allah];} 51.18.* *dire : « Ils demandaient pardon à Allah à la fin du Witr (à la fin de la nuit) soixante-dix fois. »*
*3. Concernant la prière sur le Messager*
*( اللهم صل على محمد وآل محمد )*
*- Il a été rapporté de Saad, de Al-Barqi, de Ibn Abi*
*Umair, de Abu Ayyub, de As-Sabah ibn Sayyabah, sous l'autorité de Abu Abdullah (que la paix soit sur lui) qui m'a dit :*
*« Ne désires-tu pas que je t'apprenne quelque chose avec laquelle Allah protégera ton visage de la chaleur de l'Enfer ? »*
*Je dis : « Oui »*
*Il dit : « Dis après l'aube cent fois :*
*( اللهم صل على محمد وآل محمد )*
*« Ô Allah, prie sur Mouhammad et sur la famille de Mouhammad.»*
*Allah protègera ton visage de la chaleur de l'Enfer.*
*[Bihar Al-Anwar -* *Al-Allamah Al-Majlisi - volume 91 - P. 58].*
*- Il a été rapporté par Ibn Al-Mutawakkil, de*
*Muhammad ibn Jaafar,* *de Musa ibn Imrân, de Al-Hussein bin Yazid, sous l'autorité de* *Muawiya Ibn Ammar, de Abu Abdullah (que la paix soit sur lui), qui a dit :*
*« Celui qui dit cent fois par jour*
*( رب صل على محمد وأهل بيته )*
*« Mon Seigneur, prie sur Mouhammad et sa famille », Allah comblera pour lui cent besoins, dont trente pour ce monde et soixante-dix pour l'au-delà. »*
*( لا حول ولا قوة إلا بالله العلي العظيم )*
*(Dieu lui fasse miséricorde) qui a dit :*
*« Le Messager de Dieu (pslf) m'a conseillé de dire fréquemment : « Il n’y a de puissance ni de force qu'en Allah, le Très-Haut, le Majestueux », il est certes l’un des trésors du Paradis. » [Bihar Al-Anwar - Al-Allamah Al-Majlisi - volume. 90 - P. 187]*
*- Il est rapporté de Saad, de Ibn Hashim, de Amr ibn Uthman, de Muhammad ibn Uthman, de Omar ibn Yazid, de Abu Abdullah (que la paix soit sur lui) qui a dit :*
*« Celui qui dit cent fois chaque jour : « Il n'y a de puissance ni de force qu'en Allah », sera protégé de soixante-dix types d’afflictions, dont la plus simple est l’anxiété. »*
*[Bihar Al-Anwar - Al-Allamah Al-Majlisi volume. 90. P. 188]*
*5. Concernant le Zikr :*
*( لا إله إلا الله الملك الحق المبين )*
*- Il est rapporté de l'imam Ar-Rida, sous l'autorité de ses Pères (que la paix soit sur eux) qui a dit :*
*« Le Prophète (pslf) a déclaré : « Celui qui dit cent fois chaque jour :*
*« Il n’y a pas de divinité en dehors d’Allah le vrai Souverain »* *Il lui apportera la richesse, éloignera la pauvreté, lui fermera la porte de l’Enfer et lui ouvrira la porte du Paradis. »*
*Pour conclure, toutes ces narrations mentionnent des supplications (zikr) à faire régulièrement, certaines avec un nombre précis et d'autres avec un nombre au choix.*
*La personne désireuse d’en savoir plus, peut se référer au livre de Mafatih Al Jinan de cheikh Abbas Al Qummi.
France/loi immigration : défaite politique pour le gouvernement Macron
Par Ghorban-Ali Khodabandeh
L'Assemblée nationale française a rejeté lundi 11 décembre le projet de loi controversé sur l'immigration, un coup de tonnerre qui sonne comme une déroute personnelle pour le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et une défaite politique pour Emmanuel Macron. M. Darmanin s’est immédiatement rendu lundi soir à l’Elysée, où il a remis sa démission au président de la République qui l’a refusée.
La motion de rejet préalable au projet de loi, défendue par le groupe écologiste, a été approuvée par 270 voix contre 265, réunissant les voix de toutes les oppositions. Son adoption entraîne l'interruption de l'examen du texte avant même que ne soient abordés les articles au fond. La gauche et l'extrême-droite ont salué debout dans l'hémicycle l'adoption de la motion de rejet, des députés de gauche appelant à la démission du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Ce rejet est un camouflet pour ce dernier, qui avait fait le pari de trouver un chemin, notamment avec la droite, pour faire passer son texte à l'Assemblée nationale, après son adoption au Sénat dans une version fortement durcie.
Loi Immigration : chronique d’une majorité politique introuvable
La majorité s’est heurtée aux députés de gauche des groupes Gauche démocratique et républicaine, France insoumise, écologiste et socialiste, qui dénoncent un projet de loi inhumain et faisant un amalgame entre étrangers et criminalité. Mais aussi aux voix du Rassemblement national et d’une partie du groupe « Les Républicains», partisans, à l’inverse, d’un durcissement de ce dernier. C’est un lourd échec politique pour toute la majorité, et d’abord pour Gérald Darmanin : le ministre de l’Intérieur s’était, avec opiniâtreté, placé aux avant-postes de la bataille parlementaire et médiatique. Il n’a pas réussi, malgré ses contorsions et ses accommodements successifs, à trouver une voie moyenne entre le plus de fermeté et le plus d’ouverture dans l’accueil des immigrés.
C’est un raté également pour Elisabeth Borne qui, en tant que Première ministre, se faisait fort de démontrer qu’elle pouvait trouver une majorité. A l’évidence, c’est non, et ceci pèsera lourd sur la suite de son mandat à Matignon. Enfin, c’est une défaite pour Emmanuel Macron, son premier véritable échec législatif depuis sept ans. Il revient maintenant au président de la République de dire ce qu’il compte faire de ce projet de loi ingérable et des acteurs qui devaient le faire adopter.
En effet, la motion de rejet est le résultat d’une stratégie de l'exécutif consistant à rechercher une majorité politique introuvable pour un texte par nature clivant sur lequel s’opposent droite et gauche.
La motion de rejet a été soutenue, en plus des élus de gauche, par les députés Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN). L’aile gauche de la majorité présidentielle et les députés de gauche – du Parti socialiste (PS), d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), du Parti communiste (PCF) et de La France insoumise (LFI) – ont d’abord détricoté en commission, du 27 novembre au 2 décembre, la plupart des mesures introduites par la droite au Sénat. Si bien que le texte présenté lundi après-midi dans l’Hémicycle ne ressemblait plus vraiment à celui voté au Sénat, au grand désarroi de LR.
En subissant la première motion de rejet adoptée par l’Assemblée nationale depuis la création de cette procédure en 2019, le gouvernement touche ainsi aux limites du « en même temps » prôné par Emmanuel Macron depuis 2017. Ce qui était possible lors du premier quinquennat, avec une majorité absolue, ne l’est plus désormais avec une majorité relative et des oppositions renforcées. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’une loi Immigration dont l’origine est avant tout politique et à chercher dans la volonté du gouvernement de ne pas laisser à l’extrême droite une thématique sur laquelle elle prospère.
Gérald Darmanin avait joué ces derniers mois sur les deux tableaux. Du côté droit, pour convaincre la droite d’un texte qui permettrait l’expulsion d’immigrés délinquants. Du côté gauche, en ouvrant la porte à une régularisation très partielle de travailleurs sans papiers. Il s’est aliéné tout le monde. Neuf membres de la majorité étaient en outre absents lors du vote, ce qui aurait pu le faire basculer.
La question de l’immigration a rétabli le clivage gauche-droite, au risque de fissurer la majorité présidentielle, dont une partie n’a pas accepté les attaques les plus liberticides de la droite et souhaitait une régularisation, même très partielle, des travailleurs sans papiers. Le gouvernement subit là une défaite cuisante.
Enfin, et c’est peut-être la donnée la plus importante pour Gérald Darmanin, même la Macronie se divise sur ce texte. L’aile gauche de Renaissance, emmenée notamment par le président de la commission des lois Sacha Houlié, n’a pas digéré les concessions faites au Sénat par leur ministre de l’Intérieur, en particulier sur l’AME, l’aide médicale d’État, la régularisation des sans-papiers dans les métiers en tension ou le délit de séjour irrégulier – supprimé depuis en commission.
Quels sont les choix possibles pour le gouvernement ?
L’avenir du texte de loi est désormais entre les mains du gouvernement, qui devra trancher entre trois options qui présentent toutes des inconvénients. Le texte pourrait ainsi être renvoyé devant le Sénat, dans la version qui y a été votée en novembre, ou bien poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire, où sept députés et sept sénateurs devront plancher sur une version de compromis. Enfin, le gouvernement peut choisir de le retirer, actant son désaccord avec les parlementaires.
Le président français Emmanuel Macron a tranché: malgré la gifle reçue à l'Assemblée nationale, le projet de loi sur l'immigration poursuivra son parcours en commission mixte paritaire à la recherche d'un compromis, écartant toute dissolution ou utilisation du 49.3 en dépit du feu nourri des oppositions.
Au lendemain du coup de tonnerre provoqué par le rejet du projet de loi par les députés avant même le début de son examen, le président de la République a fustigé en Conseil des ministres le «cynisme» et «le jeu du pire» des oppositions qui veulent «bloquer le pays».
Signe du séisme, le chef de l'Etat a convoqué dans la soirée un dîner de près de trois heures à l'Elysée autour d'une demi-douzaine de ministres parmi les plus politiques, sa cheffe du gouvernement, et des cadres de la majorité, dont les rapporteurs du texte sur l'immigration.
Au menu: élaborer la riposte politique et trouver un chemin de crête pour accoucher d'un texte, malgré l'important revers essuyé lundi.
Selon trois participants, M. Macron a écarté l'hypothèse d'une dissolution ou d'un 49.3 pour passer en force, donnant «mandat aux parlementaires de négocier, sans fixer lui-même le cap».
Le sort de ce projet de loi est désormais exclusivement remis entre les mains d'une commission mixte paritaire, CMP, que le gouvernement convoquera «au plus vite», afin de «chercher un compromis entre la majorité et les oppositions», a déclaré le porte-parole Olivier Véran.
Et si cette CMP échouait, le texte serait donc abandonné, sans nouvelle lecture à l'Assemblée ou au Sénat, a-t-il été conclu mardi soir, après un an et demi de revirements, tractations et péripéties.
En attendant, les grandes manœuvres ont déjà démarré: Elisabeth Borne a échangé deux fois mardi avec Eric Ciotti, selon le patron de LR, mais aussi avec le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, d'après une source parlementaire.
La Première ministre fonde en tout cas tous ses espoirs sur une entente avec la droite, après avoir encore eu des échanges houleux avec les bancs de gauche mardi.
Mais ce rejet de la loi Immigration à l’Assemblée nationale est avant tout gênant pour l’exécutif dans son ensemble et en particulier pour Élisabeth Borne, qui risque, si elle compte adopter ce texte malgré tout, de devoir utiliser une nouvelle fois le 49.3, soit le 21e en un an et demi à Matignon. De quoi poser un sérieux problème politique, notamment après son utilisation controversée au printemps sur la réforme des retraites.
Question migratoire, un sujet inflammable
La France compte 5,1 millions d'étrangers en situation régulière, soit 7,6% de la population. Elle accueille plus d'un demi-million de réfugiés. Les autorités estiment qu'il y aurait de 600 000 à 700 000 clandestins. Après maints remaniements et allers-retours entre les deux chambres du Parlement, le volet répressif du projet de loi a largement pris le dessus, de l'avis de nombreux observateurs, en facilitant notamment l'expulsion d'étrangers jugés dangereux, une demande forte à droite. Selon un récent sondage, deux tiers des Français pensent que l'immigration extra-européenne peut être un danger pour la France. Pour tempérer ce tour de vis sécuritaire, l'exécutif avait dans le même temps promis de faciliter la régularisation des clandestins employés dans des métiers «en tension», où la main d'œuvre est difficile à trouver, un thème cher à la gauche et à une large partie du camp présidentiel. L'aide médicale d'Etat (AME) - qui couvre à 100% les frais de santé des sans-papiers présents sur le sol français depuis au moins trois mois, que le Sénat avait remplacée par une aide médicale d'urgence, devait aussi être rétablie. Une réunion de crise du camp présidentiel a été convoquée dans la foulée à l'Assemblée selon une source ministérielle, pour décider de la marche à suivre.
Pour satisfaire les 72 % de Français jugeant nécessaire un meilleur contrôle de l’immigration, selon un récent sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, le projet de loi possède une jambe droite davantage musclée que sa jambe gauche. Mais pas suffisamment pour satisfaire la droite et l’extrême droite, qui entendent supprimer l’aide médicale d’État (AME) et ne veulent absolument pas entendre parler de régularisation des travailleurs sans papiers. Et beaucoup trop pour la gauche, pour qui cette éventuelle régularisation ne suffit pas à faire oublier les restrictions d’accès au titre de séjour pour soins, le durcissement du regroupement familial ou l’instauration d’un débat annuel sur les quotas migratoires.
Ghorban-Ali Khodabandeh est un journaliste et analyste politique iranien basé à Téhéran.
Le Hamas appelle à un plus grand sens de responsabilité de l’ONU pour protéger les hôpitaux à Gaza
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a appelé l’Organisation des Nations unies et d’autres instances internationales à assumer leur responsabilité en protégeant les centres médicaux dans la bande de Gaza et en leur fournissant ce qui leur est nécessaire.
Selon la chaîne de télévision Al-Jazeera, le Hamas a également demandé que les responsables du régime d'occupation israélien soient jugés pour les crimes qu'ils ont commis contre des civils et pour les frappes sur des centres médicaux dans la bande de Gaza dont le plus récent en date concernait les hôpitaux Al-Shifa et Nasser.
« Frapper les hôpitaux de Gaza montre à quel point le régime sioniste fait fi des lois internationales », a ajouté le Hamas.
Deux autres navires frappés par les militaires yéménites en mer Rouge
Les forces armées yéménites ont lancé des attaques contre deux navires liés à Israël naviguant dans la mer Rouge, dans le cadre d’une campagne visant à faire pression sur Israël, les États-Unis et d’autres partisans du régime sioniste pour qu’ils mettent fin à leur agression sanglante contre la bande de Gaza, au cours de laquelle, au moins 19 453 Palestiniens sont tombés en martyr, sans compter les très nombreux blessés.
Dans un communiqué publié lundi 18 décembre sur X, le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a indiqué que les deux navires, à savoir Swan Atlantic et MSC Clara ont été pris pour cible plus tôt dans la journée en mer Rouge.
Les Yéménites ont utilisé des drones navals pour frapper les navires, a fait savoir ledit communiqué, ajoutant que les attaques se produisent « en solidarité avec le peuple palestinien au milieu de l’agression contre Gaza ».
L’Iran pour une enquête internationale sur l’enterrement par Israël de Palestiniens vivants à l’hôpital de Gaza
« Le vrai visage et la nature inhumaine du régime sioniste ressortent plus que jamais dans la guerre contre Gaza », a affirmé le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Sur sa page X (ancien Twitter) Nasser Kanaani a écrit : « Après le massacre des centaines de Palestiniens à l’hôpital Al-Shifa et après que les sionistes ont empêché que leurs corps soient transférés à l’extérieur, la cour de cet hôpital à Gaza s’est transformée en fosse commune. De même, des images diffusées après le retrait de l’armée du régime sioniste de l’hôpital Kamal Adwan montrent qu’un nombre de patients et de blessés ont été enterrés vivants par des bulldozers dans la cour de l’hôpital. Ouvrir une enquête internationale à ce sujet est un impératif. »
Guerre à Gaza: les Afro-américains plus solidaires que jamais avec les Palestiniens
Les Afro-américains se montrent de plus en plus solidaires avec le peuple palestinien, ce qui a d’ailleurs impacté leurs relations de longue date avec les juifs.
Selon l’agence de presse Fars, la poursuite des attaques du régime d'occupation israélien contre la bande de Gaza a accru le niveau de solidarité entre la communauté noire américaine et le peuple palestinien. Cette solidarité s’est renforcée à mesure que les images choquantes de la dévastation à Gaza et les bilans des victimes civiles tuées par le régime israélien envahissaient les réseaux sociaux.
La guerre à Gaza a eu pour effet que de nombreux Noirs américains considèrent la lutte des Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza au même titre que leur lutte pour l'égalité raciale et les droits civiques aux États-Unis.
Quand les lobbys de l'armement se remplissent les poches grâce au bellicisme des États-Unis
Alors qu'il y a près de deux ans, les grandes entreprises de production d'armes refusaient la proposition américaine d'augmenter leur production, plusieurs d'entre elles semblent aujourd'hui avoir changé d'avis et s'attendent même à une forte demande pour 2024. Pour répondre à cette demande croissante en défense antimissile, entre autres, la production d’intercepteurs Patriot pour l’armée des États-Unis passera de 550 à 650 roquettes par an, selon Reuters, qui précise qu'à environ 4 millions de dollars l'unité, cela représente une augmentation potentielle des ventes de 400 millions de dollars par an pour un seul système d'armement.
Les actions des plus grandes entreprises, qui ont largement battu l’indice S&P 500 au cours des deux dernières années, devraient continuer à augmenter, selon des estimations de Wall Street.
Les actions de Lockheed Martin (LMT.N), de General Dynamics (GD.N) et de Northrop Grumman (NOC.N) devraient également augmenter de 5 à 7 % au cours des 12 prochains mois, selon le rapport de Reuters.
Hôpital Kamal Adwan: Israël commet un génocide contre les civils (Débat)
La ministre palestinienne de la Santé, Mai al-kaila, a réclamé une enquête internationale sur les informations selon lesquelles les forces israéliennes ont enterré vivants, dans la cour de l'hôpital Kamal Adwan, des dizaines de patients et de déplacés palestiniens.
Selon des médias palestiniens, dans un communiqué de presse, samedi 16 décembre, elle a déclaré que des informations recueillies auprès de témoins oculaires, d’équipes médicales et de médias indiquent que les forces du régime israélien ont enterré des Palestiniens, vivants, dans la cour de cet hôpital situé au nord de Gaza.
« Certains d'entre eux ont été vus vivants avant d'être écrasés par des chars israéliens », a ajouté la ministre.
Al-kaila a exhorté la communauté internationale « à prendre des mesures sérieuses pour découvrir les détails de cette tragédie et à ne pas ignorer ou garder le silence sur les données faisant état de crimes de guerre commis dans la bande de Gaza ».
Ses remarques font suite à des images diffusées, samedi, par la chaîne de télévision Al-Jazeera montrant des tentes et des effets personnels de Palestiniens écrasés dans la cour de l'hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia.
« Des dizaines de personnes déplacées, malades et blessées, ont été enterrées vivantes. Les bulldozers de l’occupation (israélienne) ont piétiné les tentes des personnes déplacées dans la cour de l’hôpital et les ont brutalement écrasées », a déclaré le journaliste palestinien, Anas al-Sharif, dans un message sur X.
Pour en parler, nous avons interrogé Bernard Cornut, écrivain et militant pour la paix et spécialiste du Moyen-Orient et Jean-Maxime Corneille, travailleur indépendant du secteur Intelligence Economique, spécialiste des sujets stratégiques.
Plus de 100 morts dans les frappes israéliennes contre le plus grand camp de réfugiés de Gaza
L’armée israélienne a mené des attaques aériennes contre Jabalia, le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, tuant en martyr plus de 100 Palestiniens et en blessant plusieurs autres.
Selon certaines informations, 100 personnes se trouvent toujours sous les décombres alors qu'au moins 20 autres ont été blessées.
Par ailleurs, le ministère de la Santé à Gaza a déclaré, dimanche 17 décembre, que les militaires du régime d’occupation israélien avaient pris d’assaut l’hôpital Al-Awda à Jabalia et arrêté le personnel médical après plusieurs jours de siège et de bombardements.
À ce propos, le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qudra, a indiqué que le directeur de l’hôpital Al-Awda, Ahmed Muhanna, avait été arrêté et emmené vers un lieu inconnu.