
تقي زاده
L'Iran célèbre le 40ème anniversaire de la "Décennie de l'Aube"
Le peuple iranien a entamé jeudi 1er février les cérémonies officielles du triomphe de la Révolution islamique, une période de dix jours appelée "Daheye Fajr" ou "Aube de l'Aube", depuis le retour de l'exil de l'Imam Khomeiny (P) jusqu'à la victoire finale de la nation perse.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Les cérémonies ont commencé aujourd'hui à 09h33 du matin, heure locale, coïncidant avec le retour au pays (1er février 1979) du fondateur de la République islamique, l'Imam Khomeiny (repos en paix), après avoir été exilé en France.
Un acte pertinent a eu lieu dans le mausolée de l'imam Khomeiny à Téhéran (capitale perse) auquel sont venus des milliers d'Iraniens de différents secteurs sociaux et un grand nombre de responsables gouvernementaux et militaires. Les écoles ont aussi sonné leurs cloches en même temps et les églises et les synagogues se souviennent de cette date historique.
Imam Khomeiny a passé 14 ans en exil, principalement dans la ville sainte de Najaf (Irak). Mais il devait aussi vivre dans des pays comme la Turquie et la France, avant de retourner en Iran. A son retour, l'ayatollah Khomeiny a été reçu par des millions de personnes à Téhéran.
Son retour dans la patrie encouragea le peuple à intensifier sa lutte révolutionnaire de sorte que dix jours plus tard, le 11 février, la chute du régime monarchique des Pahlavi et la victoire de la révolution islamique d'Iran furent réalisées.
Un éveil du président turc sera-t-il imaginable?
Soutenu par Riyad, le Haut comité des négociations (opposition syrienne) a boycotté le Congrès du dialogue national syrien qui se déroule dans la station balnéaire de Sotchi en Russie, tandis que les Kurdes syriens en proie à la guerre menée par les Turcs à Afrin ont pris la même position.
Selon l’éditorialiste du journal Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, tout cela éveille une seule et même interprétation, en ce sens que les États-Unis ont décidé de faire échouer ces pourparlers et de raviver les feux de la guerre en Syrie. Et pour ce faire, le gouvernement américain compte sur les Forces démocratiques de la Syrie (FDS) et sur le Conseil de l’Éveil arabe.
Apparemment, les États-Unis insistent à maintenir leurs forces en Syrie, pour éviter de répéter leur erreur en Irak et empêcher un retour de Daech comme une « force terroriste » sur la donne syrienne.
« Mais cette approche repose sur une politique de base : revivifier le plan de démembrement de la Syrie et de la Turquie, en revenant au traité de Sèvres, conclu en 1920 ; ce qui prévoit la création d’un État kurde sur les terrains arrachés à l’Irak, à la Syrie et à la Turquie. Ce traité a finalement été révisé par le traité de Lausanne (1923), conclu avec la Turquie d'Atatürk. »
N’ayant ménagé aucun effort, pendant 7 ans, pour aider à faire aboutir le plan américain pour déstabiliser son voisin de sud-est et ex-allié arabe, en facilitant, entre autres, le transfert d’armes, d’argent et d’hommes armés depuis les pays arabes du golfe [Persique] vers la Syrie, les responsables turcs surtout le président Erdogan ont désormais réalisé que la magie américaine contre la Turquie pourrait se traduire par les agissements en faveur d’une partition de ce pays, ajoute le journaliste arabe.
« Appelant la fermeture de la base d’Incirlik, le journal pro-gouvernemental Yeni Safak a tout récemment écrit :
Les États-Unis sont devenus l’ennemi de la Turquie. Washington suit le plan de destruction de la Turquie, tout comme ils l’avaient prévu pour l’Irak et la Syrie. »
Et l’éditorialiste de Rai al-Youm d’ajouter :
« Erdogan a répété ces derniers jours ses menaces d’anéantir les terroristes le long des frontières sud de la Turquie et pour déjouer le plan américano-israélien contre la sécurité, la stabilité et l’unité nationale de son pays.
La question qui s’impose consiste à savoir que fera Erdogan pour affronter ce plan.
Rappelons que la menace d’Erdogan d’ouvrir le front de Manbij et nettoyer cette ville des forces kurdes est encore loin d’être réalisée et les Turcs devraient attendre des mois voire des années avant de pouvoir y mener leur incursion.
En fait, non seulement les États-Unis ont rejeté de retirer leurs forces de cette ville, mais encore, ils ont continué leur appui en équipements et armements militaires aux Kurdes. L’attaque sur Manbij sera donc la confrontation avec les États-Unis.
Par ailleurs, le gouvernement syrien observe avec précaution la situation à Afrin et Manbij, mais il n’a pas encore pris la décision définitive d’y affronter l’intervention militaire turque. Mais le communiqué émis dimanche après une visite entre le président syrien Bachar al-Assad et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Jaberi Ansari laisse présager que la patience de Damas touche à sa fin.
D’après le texte, les deux hommes ont parlé des dangers de l’agression perpétuelle turque contre la Syrie et des moyens d’empêcher que cela compromette les efforts dans le sens d’un règlement pacifique de la crise.
Les autorités turques, de l’aveu de leur entourage, n’ont pas confiance en la Turquie et ses actions. Or, le président Erdogan espère toujours un départ d’Assad pour faire remplacer son gouvernement, par un autre, plus proche du voisin turc.
C’est pour atteindre ces objectifs que le président turc a soutenu durant sept ans la campagne militaire des États-Unis et de leurs alliés arabes contre la Syrie, en vain.
Maintenant que les États-Unis semblent préférer les Kurdes à Ankara, parvenir à ces buts devient encore plus difficile pour la Turquie d’Erdogan.
L’homme pragmatique qu’est Erdogan n’aurait d’autre choix que de se placer dans le camp de l’ennemi de Washington qui regroupe l’Iran, la Russie, la Syrie et dans une certaine mesure, l’Irak. Or, tout comme les journalistes pro-Erdogan l’ont signalé, il n’y aura aucun problème, si la Turquie change de politique et se coalise avec les « ennemis d’hier » pour faire face aux « ennemis d’aujourd’hui » qui veulent son démembrement.
De l’autre côté, les opposants syriens, ayant boycotté Sotchi, vont probablement intensifier les opérations militaires et si c’est le cas, il est sûr et certain que la Russie ne va pas facilement renoncer aux acquis qu’elle a obtenus en Syrie aux coups très lourds financiers, militaires et humains.
La balle est donc dans le camp d’Erdogan. S’il souhaite véritablement préserver la sécurité, la stabilité et l’unité de la Turquie, il va devoir choisir ses options, avec sérieux et rapidité ; or, l’intégrité territoriale de la Turquie est liée à celle de ses voisins irakien et syrien. Erdogan saura-t-il mener à bien sa tâche ? »
Syrie : Le Drian n’envisage pas d’avancées à Sotchi
Au dernier jour d'une visite de quatre jours au Japon, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a prétendu ce lundi 29 janvier depuis Tokyo que la réunion de paix sur la Syrie à Sotchi ne permettra pas d'avancer après l'échec des négociations de Vienne samedi.
À Paris, le ministère a par ailleurs indiqué que la France ne participerait pas à cette réunion, rapporte l’agence AFP.
« La France ne participera pas aux travaux qui y seront menés », a annoncé un porte-parole du Quai d'Orsay dans un point de presse électronique.
Le chef de la diplomatie française a également prétendu que s’il y a eu un échec à Vienne, c'est parce que le gouvernement syrien n'était pas dans la négociation.

Au regard de Jean-Yves Le Drian, « Sotchi ne permettra pas non plus cette avancée, puisqu’une partie essentielle ne sera pas là en raison précisément du refus de négocier du gouvernement syrien, à Vienne ».
« La réalité c'est que la fin de la puissance territoriale de Daech fait renaître d'autres conflits (...) qui ne peuvent se régler que lorsqu'il y aura une solution politique », a affirmé M. Le Drian, cité par l’AFP.
Fox News: « Il est temps que Trump voie la réalité de la Syrie en face »
Le site de la chaîne américaine Fox News publie un article intitulé « Il est temps que Trump voie la réalité de la Syrie en face » signé Jennifer Cafarella, responsable de la planification du renseignement à l'Institut des études sur la guerre (Institute for the Study of War).
« L'administration Trump a hérité d'une mauvaise situation en Syrie, mais elle a réussi à aggraver les choses. Il n'y a pas de meilleure manière d’illustrer le problème en évoquant la Turquie, membre de l'OTAN, qui a demandé à la Russie, principal adversaire de l'OTAN, d'attaquer le partenaire local des États-Unis en Syrie malgré l’opposition de ces derniers.
Il est temps de faire plus que d'essayer de gérer cette crise particulière. Il est temps de repenser les politiques fondamentales qui nous ont amenés ici.
L'administration Trump a de bonnes idées. Elle cherche justement, par exemple, à se démarquer de l’exclusive focalisation d’Obama sur Daech, poursuite l'article.
Elle identifie l'Iran comme une menace primaire et s'est verbalement engagée à destituer Bachar al-Assad, prétendant privilégier la reprise de ses relations avec la Turquie, anéantir al-Qaïda et recentrer les États-Unis sur la catastrophe humanitaire de la Syrie.
Voilà les vrais objectifs que la politique américaine devrait viser. En fait, ce sont les moindres objectifs essentiels que les États-Unis doivent atteindre pour garantir leurs intérêts nationaux vitaux au Moyen-Orient, et ce, dans le cadre d'une stratégie globale.
Le problème est que la stratégie du secrétaire d'État, Rex Tillerson, ne permet pas d'atteindre ces objectifs. Les États-Unis doivent rapidement modifier la façon dont ils exercent la politique dans les domaines clés.
Bases militaires russes. L'administration a tacitement cédé à Vladimir Poutine la chose la plus importante qu'il ait jamais recherchée en Syrie: des bases aériennes et navales russes permanentes sur la Méditerranée orientale.
Ces bases forcent l'OTAN à élaborer de nouveaux plans, pour qui pousserait la Russie, à refuser l'accès (de l’Occident) aux principales routes maritimes et à l'espace aérien au Moyen-Orient. Les États-Unis et leurs alliés auront besoin de forces aériennes et navales bien préparées pour défendre la Méditerranée orientale, qui est considérée depuis plus de 25 ans comme un lac pour l’OTAN.
Acceptation de Bachar al-Assad. La politique américaine en Syrie consiste à accepter Assad et son régime de facto, indépendamment des déclarations d'administration difficiles. Tillerson fait valoir que le déploiement soutenu des forces américaines dans les zones tenues par les Forces démocratiques syriennes (FDS) met les États-Unis sur la voie du départ d'Assad. Le contraire est vrai. Les Unités de protection du peuple (YPG) qui dominent les FDS, ne contrôlent le territoire que dans le nord et l'est de la Syrie, généralement loin du centre syrien qui compte le plus pour Damas et l'opposition. Elles n'ont jamais réellement combattu le gouvernement syrien et eu l'intention de renverser Assad avant même que le président turc Recep Tayyip Erdogan ne décide d’intervenir militairement au nord de la Syrie.
Les « zones de désescalade ». L'accord de cessez-le-feu que le président Trump a signé en novembre 2016 avec la Russie est synonyme de reddition non seulement face à la Russie, mais à l'Iran. Il favorise lourdement Assad. Dans cet accord, la Russie a, à en croire les autorités américaines, promis de contraindre l'Iran à retirer ses forces du sud de la Syrie. Cela n'est jamais arrivé.
Le processus de paix. Le processus diplomatique en Syrie est une farce depuis au moins 2015. La Russie a coopté la voie diplomatique pour maintenir Assad au pouvoir avec une résistance limitée des États-Unis. L'objectif américain semble être des élections. Assad gagnerait et Poutine en serait rassuré. »
Les États-Unis doivent donc faire face à la réalité en Syrie et reconnaître leurs faiblesses face à la Russie et l’Iran. Ils doivent reconnaître les limites de leurs acolytes actuels sur le terrain. Ils ne peuvent s’en tenir à une mascarade diplomatique et doivent mettre en œuvre une véritable stratégie. Le temps est venu alors pour les États-Unis d'abandonner leur politique actuelle et reconnaître la réalité de la Syrie.
La Ligue arabe contre la candidature d’Israël au membership du Conseil de sécurité
Le secrétaire général de la Ligue arabe a demandé aux pays africains de rejeter la candidature d’Israël pour adhérer le Conseil de sécurité de l'ONU.
Selon l’agence de presse Xinhua, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a appelé dimanche 28 janvier les États africains à rejeter la candidature d'Israël pour occuper un siège du Conseil de sécurité des Nations unies.
S’exprimant lors de la 30e session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de gouvernement de l'Union Africaine (UA), Ahmed Aboul Gheit a affirmé que la Ligue arabe demandait aux États africains de faire preuve de solidarité envers les Palestiniens qui vivent sous l’occupation israélienne.
Israël envisage de se présenter candidat pour devenir membre non permanent au Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2019-2020, une décision par laquelle le régime israélien espère se procurer une meilleure place sur la scène internationale.
« Je voudrais remercier les pays africains qui, malgré les pressions ouvertes internationales exercées sur eux, se sont toujours tenus aux côtés des Palestiniens », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général de la Ligue arabe a affirmé qu’en rejetant la candidature d’Israël au membership du Consiel de sécurité dont les résolutions sont constamment bafouées par le régime israélien, les pays africains pourront renforcer leur solidarité avec d'autres pays face à l’occupation palestinienne.
Des personnalités égytiennes boycottent la présidentielle
Les signataires condamnent "toutes les mesures administratives et sécuritaires prises par le régime actuel pour empêcher toute compétition loyale lors de la prochaine élection" présidentielle.
Le texte, signé entre autres par deux anciens candidats à la présidentielle de 2012, Mohamed Anouar El-Sadate, le neveu de l'ancien président Sadate, et Abdel Moneim Aboul Foutouh, ancien dirigeant des Frères musulmans, appelle "notre grand peuple à boycotter totalement cette élection".
Il dénonce aussi "le climat de peur" ayant accompagné le processus électoral ainsi qu'"un calendrier électoral ne donnant pas aux candidats une réelle chance de se présenter".
Hicham Geneina, ex-président de l'Autorité de contrôle des comptes publics et grand pourfendeur de la corruption, a aussi signé le texte. Démis de ses fonctions en 2016 par le président Sissi, il était le responsable de campagne d'un candidat récemment écarté de la présidentielle, l'ex-chef d'Etat-major Sami Anan.
Il a été blessé samedi à l'arme blanche au Caire, son entourage évoquant un "motif politique" pour cette "attaque". Sami Anan a été écarté de la présidentielle et selon des membres de sa campagne, ni sa famille, ni ses avocats n'ont pu le joindre depuis sa comparution mardi devant un procureur militaire.
Le texte appelant au boycott a également été signé par Hazem Hosni, professeur de sciences politiques à l'université du Caire et Essam Heggy, un éminent scientifique égyptien.
Mercredi, l'avocat défenseur des droits de l'Homme Khaled Ali avait annoncé qu'il renonçait à se présenter à la présidentielle de mars.
D'autres adversaires potentiels ont été ces dernières semaines écartés ou découragés comme l'ancien Premier ministre Ahmed Chafiq.
Le message du Leader aux jeunes étudiants
« Au nom de Dieu clément et miséricordieux »
Chers jeunes étudiants,
L’ère contemporaine et ses évolutions ont modifié les attentes de la société à l’égard des jeunes ; attentes qui n’existaient pas ou qui étaient inconnues dans le passé. Il revient au jeune étudiant de réaliser correctement ces évolutions ainsi que les atteintes de la société à son égard et de se maintenir prêt. Les associations islamiques et l’ambiance religieuse qui y règne peuvent vous aider à vous tenir prêts face à ces attentes et aux évolutions qui en découlent. Le point essentiel est que vous devrez accomplir votre devoir pour l’amour de Dieu. Si vous avez réussi, Dieu viendra à votre aide, inch’Allah !
Je souhaite, à vous tous, les bénédictions d’Allah le Tout-Puissant !
8 morts dans l'attaque de l'armée américaine contre les forces irakiennes
Le raid a également fait une vingtaine de blessés, dont le chef de la police de la localité d'Al-Baghdadi, touché grièvement, ainsi que le maire et d'autres responsables locaux, a-t-il poursuivi.
Al-Baghdadi est une localité située à 250 kilomètres à l'ouest de Bagdad, dans la province sunnite d'Al-Anbar.
La localité est proche de la base d'Aïn al-Assad, où sont stationnés des avions américains.
Le Commandement conjoint des opérations (JOC), qui rassemble l'ensemble des forces impliquées dans la lutte anti-Daech, a publié un communiqué détaillant l'opération de l'aube, sans faire mention de victimes.
Niger : 5 à 15 ans de prison pour les militaires putschistes
Neuf militaires et un civil, accusés de tentative de coup d’État contre le président nigérien Issoufou Mahamadou le 17 décembre 2015, ont été condamnés vendredi par le tribunal militaire de Niamey de cinq à quinze ans de prison.
En effet, le 17 décembre 2015, le président nigérien Issoufou Mahamadou avait annoncé dans un message à la nation une tentative de coup d’État avorté dont l’objectif était de renverser le pouvoir « démocratiquement » élu à Niamey.
Parmi les condamnés figure le général Salou Souleymane, ancien chef d’état-major des forces armées nigériennes, qui est considéré par la justice comme étant le cerveau de la tentative présumée de coup d’État. L’unique condamné civil est le fils du général Salou Souleymane.
Deux militaires ont été condamnés à 15 ans de prison et six autres de 5 à 10 ans de prison. Trois militaires ont été acquittés.
La Somalie a démenti la construction de bases turques en mer Rouge
Le ministre somalien des Affaires étrangères a rejeté les allégations faites par l’Érythrée selon lesquelles la Somalie coopérerait avec la Turquie pour construire des bases militaires dans ce pays.
En marge de la réunion en Éthiopie du Conseil exécutif des ministres africains des Affaires étrangères, le Somalien Mohamed Abdi Mohamed a qualifié de sans fondement les allégations de l’Érythrée accusant Mogadiscio de coopérer avec Ankara pour construire des bases militaires en mer Rouge, a rapporté la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera.
En ce qui concerne les efforts déployés par la Somalie dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, Mohamed Abdi Mohamed a affirmé que son pays avait mis au point des plans en coopération avec les pays africains.

Le diplomate somalien a salué le soutien apporté par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) au renforcement de la stabilité somalienne.
« Cette force apporte son soutien à l’opération “Rameau d’olivier” menée par la Turquie dans le nord de la Syrie », a-t-il ajouté.
« La Turquie a le droit de se défendre », a-t-il précisé, avant d’affirmer par téléphone à son homologue turc, Mevlüt Çavusoglu, son soutien à cette opération militaire.
« La construction de l’aéroport de Mogadiscio et du plus grand hôpital en Somalie fait partie des aides apportées par la Turquie au peuple somalien », a-t-il indiqué.
Pour rappel, Ankara avait participé à la reconstruction des infrastructures somaliennes à la suite d’une guerre civile dans ce pays.