تقي زاده

تقي زاده

« Le continent africain est toujours en état de choc après les propos de Trump », a dit Moussa Faki Mohamat, le président de la Commission de l’Union africaine, condamnant les propos indécents du président américain sur Haïti, Salvador et les pays africaines.

Alors que la grossièreté des propos de Donald Trump tenus le 12 janvier sur Haïti, Salvador et les pays africains suscite encore une vague d’indignation dans tous les pays et parmi les gens de tous les horizons, le président de la Commission de l’Union africaine prend la parole, a rapporté l'agence iranienne de presse Fars News. 

« Le continent africain est toujours en état de choc par ce message de haine qui tend à le marginaliser », a dit  Moussa Faki Mohamat devant les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union.

« Les dirigeants africains n’ont pas à rester silencieux face aux prises de position de Trump concernant Qods ou la réduction du budget des Nations unies pour le maintien de la paix », a-t-il déclaré.

Le jeudi 12 janvier, lors d’une réunion sur l’immigration avec plusieurs élus, le président américain, remarquable par ses sorties verbales, a encore une fois déclenché la polémique en traitant le Haïti, Salvador et plusieurs pays africains de « pays de merde ».

Le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré qu’après plusieurs jours d’opération des équipes de renseignement de la base Nadjaf, une cellule de Daech composée de 21 terroristes avait été démantelée dans l’ouest de l’Iran.

« L’assaut final a été donné ce samedi matin. Dès le début, le repaire des terroristes a été encerclé par le CGRI et, dans le cadre de cette opération, 16 terroristes de Daech ont été arrêtés par les forces iraniennes », a affirmé le général Mohammad Pakpour.

Le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Mohammad Pakpour. ©Tasnim News

Le commandant des forces terrestres du CGRI a souligné également qu’un certain nombre de daechistes avaient été tués et que deux autres qui avaient pris la fuite ont été encerclés par les agents iraniens.

Le général Pakpour n’a pas manqué de préciser que lors des affrontements avec les terroristes, au moins trois combattants du Corps des gardiens de la Révolution islamique avaient été tués.

Lors de son entretien avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a rappelé l’importance de sa décision sur Qods. Selon lui, cela oblige Israël à faire des concessions.

Israël « paiera » pour la décision des États-Unis de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, a déclaré Donald Trump lors de son entretien avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en marge du Forum économique mondial à Davos.

Donald Trump (D) et Benyamin Netanyahu. ©AP

« Je dirais que le sujet le plus compliqué dont ils [les Israéliens et les Palestiniens] devaient discuter était Jérusalem. Nous l’avons retiré de la table et il n’est plus nécessaire d’en parler », s’est vanté le président américain.

Donald Trump a rappelé son rôle dans le règlement du conflit palestinien.

« Je les ai aidés, en retirant ce problème de la table, ce qui était le plus difficile. Et Israël doit payer pour cela... Vous avez marqué un point, vous devrez céder plus tard sur quelques questions au cours des négociations », a déclaré M. Trump en s’adressant à Benyamin Netanyahu.

Le locataire de la Maison-Blanche a également fait part de sa conviction que les deux parties au conflit étaient prêtes à négocier.

« Ils [les Israéliens] veulent faire la paix et j’espère que les Palestiniens veulent faire la paix », a résumé Donald Trump.

Les allégations de Trump sur le souhait d’Israël de faire la paix avec la Palestine interviennent alors que le régime israélien ne cesse de commettre des crimes à l’encontre des citoyens palestiniens. La dernière en date remonte à ce vendredi 26 janvier où au moins neuf jeunes Palestiniens ont été blessés par balles au cours des affrontements avec les forces du régime israélien aux frontières de la bande de Gaza. 

Pour la huitième semaine consécutive, différentes villes palestiniennes ont été, vendredi, le théâtre de manifestations anti-israéliennes et anti-américaines. 

Les manifestants ont participé, ce vendredi 26 janvier, à un nouveau « Vendredi de colère » en protestation contre la décision du président américain, Donald Trump, qui a reconnu Qods comme capitale d’Israël le 6 décembre dernier. Donald Trump a également pris la décision d’y transférer l’ambassade américaine. Le statut de cette ville est l’une des questions les plus épineuses du règlement pacifique de ce conflit au Moyen-Orient. Israël occupe la partie est de la ville depuis la guerre des Six Jours en 1967 et insiste toujours sur le fait que Qods est sa « capitale éternelle et indivisible ».

En réponse à la décision de Donald Trump, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté le 21 décembre une résolution dénonçant la reconnaissance de Qods en tant que capitale d’Israël. La majorité écrasante des pays membres de l’ONU (128 États) ont voté pour cette résolution, tandis que seulement neuf pays s’y sont opposés.

Des sources militaires au sein de l’armée malienne ont annoncé que des individus armés à l’identité inconnue avaient attaqué, ce samedi 27 janvier, dans la matinée, un camp militaire à proximité de la ville de Tombouctou dans le nord du Mali, tuant ainsi 14 militaires.

Au Mali, une nouvelle attaque a eu lieu, ce samedi 27 janvier, dans le nord du pays, contre l’armée malienne. Le camp de l’armée à Soumpi, localité située dans la région de Tombouctou, a été pris d’assaut par des individus armés à l’identité inconnue, faisant au moins 14 militaires tués.

D’après les témoins oculaires, les assaillants ont d’abord lancé des roquettes en direction du camp militaire de Soumpi, situé au nord de la ville, dans la région de Tombouctou.

 

Ils ont, ensuite, fait usage d’armes automatiques et se sont dirigés vers le camp où se trouvent gendarmes, garde nationale et autres éléments des forces armées maliennes. Les forces maliennes ont été surprises par cette attaque, suite à quoi au moins 14 militaires ont été tués et 17 autres blessés.

Selon RFI, au moins cinq des blessés sont arrivés, à la mi-journée, dans la localité de Niafunke, située à 45 kilomètres à l’ouest de Soumpi.

L’attaque n’a pas encore été revendiquée mais pour l’armée malienne, il n’y a aucun doute. Ce sont « des terroristes » qui en sont les auteurs.

Visite du Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga à Niafunke. (Archives)

Il y a environ trois mois, ils avaient posé des mines, dans la même localité, peu avant l’arrivée sur place du Premier ministre malien.

Pour Israël, les Chiites représentent « la première menace à abattre ». Tel-Aviv qualifie les "chiites"comme étant un camp qui se trouve « en position de force ». C'est ce qui sort du document de la nouvelle stratégie des Affaires militaires de l’Armée israélienne que cite l’agence de presse Bahreïn al-Youm.

Certains extraits du document de la nouvelle stratégie militaire israélienne, distribué parmi les militaires il y maintenant deux mois, et publiés par le quotidien du régime Tel-Aviv, Haaretz, s’attarde sur le rôle « axial » de l’Iran dans le renforcement de l’influence chiite dans la région et cela, via des coopérations avec le Hezbollah libanais. Tout le texte va dans le sens d'une intensification de ce qu'Israël qualifie de rivalités "chiites et sunnites" qu'il a sues exploiter en Syrie dans le sens de ses intérêts. 

Le document évoque également l’éventualité des « affrontements armés » sur les hauteurs du Golan qui pourraient être provoqués selon Tel-Aviv à l’issu d’un déploiement des forces armés chiites près des frontières de la Palestine Occupée (Israël).

En ce qui concerne le conflit avec les Palestiniens, l’armée Israélienne prévoit « une intensification de la crise » mais le qualifie de « deuxième menace importante».

 Le document militaire conclut par attribuer à Israël « une position de force face à ses ennemis », en y énumérant trois raisons:  le soutien des Américains qui ont menacé l’accord nucléaire iranien, la faiblesse des pays arabes due aux crises intérieures, et le renforcement des capacités militaires israéliennes. Cette position de force reste néanmoins trop discutée, sinon Israël n'aurait jamais décidé de frapper directement le sud de la Syrie. 

Les présidents indonésien et pakistanais, Joko Widodo et Mamnoon Hussein ont déclaré qu'ils veulent aider l'instauration de la paix en Afghanistan. 
 
Joko Widodo, qui est arrivé vendredi au Pakistan pour une visite d'Etat de deux jours, s'est entretenu avec M. Hussain et a proposé que les responsables religieux du Pakistan, de l'Afghanistan et de l'Indonésie travaillent ensemble pour la paix en Afghanistan.

"Le Pakistan a toujours joué un rôle important pour la paix chez son voisin. Le Pakistan et l'Indonésie peuvent promouvoir ensemble la modération dans le monde", a-t-il déclaré.

M. Hussain a indiqué que le Pakistan accueillait favorablement la proposition de l'Indonésie d'oeuvrer pour la paix en Afghanistan, a indiqué le bureau du président.

La proposition de Joko Widodo est intervenue au moment où des médias rapportaient que l'Indonésie souhaitait contribuer aux efforts de paix en Afghanistan.

En novembre dernier, le président du Haut Conseil pour la paix en Afghanistan, Karim Khalili, s'est rendu en Indonésie pour rencontrer de hauts responsables indonésiens, dont Joko Widodo, sur le processus de paix en Afghanistan.

L'ambassadeur afghan au Qatar, Faizullah Kakar, avait déclaré en octobre 2017 que l'Indonésie souhaitait contribuer à promouvoir la paix dans son pays.

S'adressant plus tôt à la session conjointe du parlement à Islamabad, le président indonésien a déclaré qu'il ne pourrait y avoir d'activités économiques tant que le conflit et la guerre perdureront.

"Les conflits et les guerres ne profitent à personne et affecte principalement la population, en particulier les femmes et les enfants", a-t-il déclaré.
Le nombre de Palestiniens favorables à la formation de deux États indépendants israélien et palestinien a considérablement diminué.
Selon le site d’information Palestine al-Yawm, citant une dernière étude réalisée en Palestine, rapporte que 38,4 % des Palestiniens préfèrent l’opération armée à toute autre option face au régime israélien, contre 26,2 % qui sont favorables à un accord de compromis avec Israël.


75 % des Palestiniens ne s’attendent pas à ce qu’un État palestinien soit établi dans les cinq prochaines années.


Ce sondage montre qu’au cours de ces derniers mois, le soutien du peuple palestinien à l’opération armée contre Israël s’est intensifié.


Un sondage similaire réalisé en juin 2017 témoignait du fait que seuls 21 % des Palestiniens plaidaient en faveur d’une opération armée contre Israël et que 45 % d’entre eux étaient pour un compromis avec les Israéliens.


De manière générale, l’état d’esprit des Palestiniens se fait de plus en plus pessimiste et le soutien à l’option armée a augmenté suite à la décision de Donald Trump le 6 décembre dernier.


Le scepticisme à l’égard d’un accord de compromis israélo-palestinien est dû à de sérieux doutes sur la faisabilité de la solution à deux États. 60 % des Palestiniens estiment que la solution à deux États n’est plus viable, contre 37 % qui pensent qu’elle est toujours possible.

Khalil al-Shiqaqi, directeur du Centre palestinien de recherche politique et d’enquête de Ramallah, a souligné que les résultats de ce dernier sondage montrent que l’appui de la nation palestinienne au processus de compromis ainsi que la popularité du président de l’Autorité autonome palestinienne (AP) Mahmoud Abbas avaient nettement baissé et que sans doute, la récente décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël en est à l’origine.

Le 6 décembre 2017, Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de lancer le processus de transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv vers Qods.


L’initiative unilatérale américaine a suscité une vague de réprobation dans le monde entier.

A 19H55 ce dimanche 29 janvier 2017, un homme pénètre dans la mosquée de Québec et ouvre le feu sur les fidèles rassemblés pour la dernière prière de la journée. Six musulmans sont tués, quatre blessés. 
 
Un an après, le Canada reste sous le choc de cette tuerie perpétrée par un étudiant aux idées nationalistes, qui doit être jugé au printemps. Son acte, la première attaque contre une mosquée au Canada, a cristallisé les tensions dans un pays qui compte un million de musulmans, et où les actes xénophobes se multiplient.

"Je n'oublierai pas les cris, +il y a des morts, il y a des morts!+ (...), j'étais criblé de balles, j'ai perdu beaucoup de sang", se rappelle Aymen Derbali qui est aujourd'hui paraplégique après deux mois de coma et un long séjour à l'hôpital.

L'assaillant âgé désormais de 28 ans, Alexandre Bissonnette, compose le numéro d'urgence à 20H11 pour confesser son geste meurtrier. Il attend les forces de l'ordre dans sa voiture, à 20 km à l'est de la mosquée.

Introverti, éduqué, sans histoire particulière, l'étudiant d'une université toute proche du lieu de culte affiche des idées nationalistes sans être affilié à un mouvement. Son procès doit s'ouvrir au début du printemps.

"Je n'ai jamais eu de haine ou de colère envers l'agresseur", confie à l'AFP Aymen Derbali, conscient qu'il revient lui-même "de très loin" après ses blessures. "C'est l'ignorance extrême qui l'a poussé à avoir une telle haine. Il avait plein de préjugés, il n'a pas essayé de côtoyer des musulmans et il s'est renfermé sur lui-même."

Même son de cloche chez Thierno Mamadou Barry, qui "n'arrive toujours pas à croire que c'est arrivé". Lui veut une réponse à la question qui le hante: pourquoi son frère Ibrahima, 39 ans, est décédé en allant à la mosquée ?

Les six victimes canadiennes étaient binationales: deux Algériens, deux Guinéens, un Marocain et un Tunisien. Epicier, informaticien ou professeur d'université, ils étaient tous intégrés à la vie québécoise.

"On ne s'y attendait pas. Pas à Québec", explique Mahédine Djamaï à l'AFP. A 50 ans, et après des années en France, il avait décidé de poser ses valises à Québec avec sa femme et leurs trois enfants pour "justement éviter tout ce qui se passe en France".

Le réveil a été brutal à Québec et dans l'ensemble du Canada, un pays qui accueille des réfugiés par milliers et qui est bercé de discours d'ouverture et de liberté.

Cependant, les clivages entre communautés sont bien réels et ces dernières années, les actes racistes ou les profanations de mosquées ou de synagogues se multiplient.

L'accueil de 40.000 réfugiés syriens, une bonne part de confession chrétienne, et l'afflux de migrants à la frontière sud depuis l'arrivée du président Donald Trump à la Maison Blanche a aussi décomplexé les groupuscules d'extrême droite.

Installé au Québec depuis son enfance, Tarik, qui a refusé de donner son patronyme, songe à quitter la capitale de la province francophone car "le climat actuel n'est pas propice à bâtir une famille". Le jeune homme de 23 ans évoque notamment la "plupart des groupes d'extrême droite qui ont leur base à Québec".
Le Palestinien Abdel Karim al-Kafarnah a eu le choc de sa vie: cette semaine, il a découvert par hasard dans son jardin un cimetière qui pourrait dater de l'époque romaine. 
 
Cet homme de 24 ans vit à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, un secteur ravagé lors de la guerre israélienne de l'été 2014.

La maison familiale a été détruite lors de ce conflit, laissant de larges cratères dans le jardin, et cette semaine, alors que de fortes pluies s'abattaient sur la région, il a remarqué que de l'eau s'écoulait vers un des trous.

Il a alors examiné l'endroit de plus près. En bougeant une large pierre, il a découvert des marches menant quatre mètres plus bas à un cimetière.

"J'ai découvert l'endroit où l'eau s'écoulait", a-t-il dit à l'AFP.

"Lorsque j'ai soulevé la pierre, une (...) forte odeur s'est répandue", a-t-il poursuivi.

En descendant, il a vu neuf tombes, avec un amas d'os dans certaines d'entre elles. Il a également trouvé des poteries et même une lanterne.

Un archéologue de Gaza, Ayman Hassouna, estime que cette trouvaille pourrait remonter à l'époque romaine, il y a 2.000 ans.

"La méthode utilisée pour la sépulture et pour creuser les tombes dans ce cimetière date de l'époque romaine ou du début de la période byzantine" (du 5e au 7e siècle après JC), estime-t-il.

Jodi Magness, une archéologue de l'université américaine de la Caroline du Nord, affirme que ce genre de tombe était relativement commun dans les environs de Jérusalem entre le premier siècle avant et après notre ère et ensuite entre 300 et 500 après JC.

"Ce type de tombes est typiquement familial, ou parfois de plus vastes tombes pouvaient être divisées entre plusieurs familles", indique l'archéologue.

Selon elle, une excavation du site serait nécessaire pour déterminer son ancienneté exacte et sa vocation.

La bande de Gaza, le reste des territoires palestiniens et occupés par le régime hébreu regorgent de richesses historiques considérables. Ces territoires sont passés sous le contrôle des Romains, de l'empire byzantin, des Croisés venus d'Europe, des Mamelouk et des Ottomans.
Au moins 40 morts et 140 blessés dans l'explosion d'une ambulance piégée à Kaboul. 
 
L'explosion d'une ambulance piégée est survenue samedi peu avant 13H00 (08H30 GMT) dans le centre de Kaboul, ont indiqué les autorités afghanes.

Le ministère afghan de la Santé a annoncé ce bilan "proovisoire" , tandis que celui de l'Intérieur a précisé à l'AFP que l'attentat, de très forte puisance, avait été causé par une ambulance piégée eu avant 13H00 (8H30 GMT) à proximité des locaux du ministère.