L’Imam ’Ali (AS), l’honorable Zahrã (SA) et la simplicité dans la vie

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L’Imam ’Ali (AS), l’honorable Zahrã (SA) et la simplicité dans la vie

L’Imam ’Ali (AS), l’honorable Zahrã (SA) et la simplicité dans la vie

Traduit par Jean d’Agape

L’Imam ’Ali (AS) et ses enfants étaient les gardiens de la manière, la tradition (sirah) prophétique et suivait le Prophète (SAWA) comme exemple de vie simple. «Par Dieu, dit l’Imam ’Ali (AS), j’ai tellement rapiécé cette laine que j’ai honte du ravaudeur.» [1]
L’Imam Jafar Sãdiq (AS) cite son honorable père dire: «’Ali (AS) offrait à Koufa du pain et de la viande aux gens et mangeait lui-même un autre repas. Certains disaient: «Si nous voyions ce que l’émir des croyants mange comme repas?» Alors un groupe de gens arrivèrent à l’improviste chez lui. Voilà le repas qu’il prenait: «Du pain trempé à l’huile avec des dattes comprimées qu’on lui apportait de Médine.» [2]

Abou Is’haq Sabiï dit: «Un vendredi, je me trouvais derrière mon père et l’Imam ’Ali (AS) prononçait le sermon (de la prière du vendredi). Je l’ai vu secouer sa main. Il me semblât qu’il s’éventait. J’ai dit à mon père: «L’émir des croyants a-t-il chaud?» Il a répondu: «La chaleur et le froid lui sont indifférents. Il a lavé son vêtement et puisqu’il n’en avait pas d’autre, il l’a vêtu mouillé. Il fait cela pour le sécher.» [3]
Quel autre dirigeant qu’Ali (AS) trouve-t-on manger et s’habiller comme le plus pauvre des gens, sans délaisser ce comportement jusqu’au dernier moment de la vie.

L’honorable Zahrã (SA) est pour sa part disciple de l’école du Prophète (SAWA) et un modèle de simplicité. En la voyant couverte d’un voile usé, rapiécé en douze endroits avec des fibres de dattier, Salman le Persan fut étonné et en versant des larmes, il dit : «Les filles du césar et du Chosroês mettent des vêtements de soie et la fille de Mohammad (SAWA) a mis un voile usé à douze rapiéçures. » L’honorable Zahrã (SA) dit: «O Prophète (SAWA)! Salman s’est étonné de mes vêtements. Par le Seigneur qui t’a envoyé en toute vérité, depuis cinq ans, moi et ’Ali, nous n’avons qu’une peau de mouton sur laquelle nous alimentons notre chameau pendant le jour et après la tombée de la nuit, nous nous en servons comme tapis. Notre oreiller est une peau emplie de fils de dattiers.3» [4]


Référence:

1. Bihãr Al-Anwãr, vol. 16, p. 229.

2. Nahj Al-Balãgheh, sermon 160.

3. Al-Qarat, vol. 1, p. 107-108.

4. Ibid, p. 98-99.

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