
تقي زاده
Deux scientifiques musulmans présentés comme lauréats du Prix Moustafa
Deux scientifiques du monde musulman ont été présentés comme lauréats du prix scientifique et technologique Moustafa, attribué au nom du Noble Prophète de l'islam (PSL).
Les cérémonies de l'octroi des premiers prix scientifique et technologique du Noble Prophète (PSL) ayant pour titre "Prix Moustafa" ont eu lieu vendredi soir en présence des scientifiques du monde musulman, des membres du gouvernement iranien, des députés du parlement et des représentants de l'Académie iranienne de la science à la Salle Vahdat (Union) à Téhéran.
Au cours de ces cérémonies une scientifique Singapourienne, Mme la professeur Jackie Yi-Ru Ying a été présentée comme lauréat en biotechnologie et biomédecine.
Lors des propos tenus devant les participants, Mme Ying a qualifié la réunion des scientifiques musulmans dans un lieu comme un heureux événement qui peut favoriser le progrès scientifique des pays islamiques.
Omar Yaghi lauréat du Prix Moustafa en nanotechnologie a indiqué pour sa part : "C'est un grand honneur pour moi d'obtenir le prix Moustafa. Je remercie le jury.
"Je répète toujours à mes étudiants qu'ils doivent subir des échecs et des échecs pour pouvoir remporter enfin la victoire", a-t-il dit.
Moscou affirme que le trafic de pétrole de Daech vers la Turquie se poursuit par de nouvelles routes
La Russie a affirmé vendredi que l'organisation terroriste Daech poursuivait son trafic de pétrole vers la Turquie en empruntant un nouvel itinétaire passant par le nord de l'Irak pour échapper aux bombardements russes.
date de publication : Friday 25 December 2015 17:39Code d'article: 216137
Moscou affirme que le trafic de pétrole de Daech vers la Turquie se poursuit par de nouvelles routes
L'état-major russe a en outre indiqué vendredi que l'aviation russe avait effectué 5.240 sorties, dont 145 sorties longue distance, depuis le début de son intervention militaire en Syrie le 30 septembre.
Les terroristes tentent d'échapper aux bombardements russes en changeant leur logistique et en utilisant de nouveaux circuits de contrebande de pétrole brut, a affirmé le général Sergueï Routskoï lors d'une conférence de presse de l'état-major.
Selon lui, un de ces nouveaux circuits amène les camions-citernes de la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, vers Zakho et Mossoul, bastion de Daech en Irak, en franchissant la frontière entre les deux pays avant de rejoindre la Turquie.
Le pétrole arrive sur le territoire turc à travers un point frontière dans la région de Zakho, a-t-il accusé en montrant des images satellites de convois et d'installations logistiques situées selon lui à la frontière irako-turque.
Au moment des prises de vue dans la région de Zakho, 11.775 camions-citernes se trouvaient de chaque côté de la frontière irako-turque, a assuré le général, ajoutant que les autres circuits de contrebande avaient été délaissés par les convois ces derniers jours.
L'état-major a en outre affirmé que l'aviation russe avait détruit la semaine dernière 37 cibles liés à l'extraction et au traitement du pétrole en Syrie, ainsi que 17 convois de camions-citernes, portant le nombre de véhicules de transport de pétrole détruits depuis fin septembre à plus de 2.000.
Plusieurs pays, dont la Russie et l'Irak accusent la Turquie d'être impliquée dans la contrebande de pétrole à laquelle se livre Daechet qui constitue l'une des principales sources de financement de l'organisation.
Moscou est allée jusqu'à porter ses accusations directement contre le président Recep Tayyip Erdogan et sa famille, ce dernier les qualifiant de mensonges tout en promettant de quitter son poste si elles étaient prouvées.
Washington a pour sa part estimé que la quantité de pétrole transporté par Daech en Turquie est économiquement insignifiante, Moscou l'accusant de vouloir couvrir ces actes.
Les forces irakiennes resserrent prudemment l'étau sur Ramadi
Les forces irakiennes, ralenties par la présence d'engins piégés et de civils, avançaient lentement jeudi dans le centre de Ramadi pour en déloger les terroristes du groupe Daech. Ces derniers sont sur le point de subir un nouveau revers militaire.
date de publication : Friday 25 December 2015 09:53Code d'article: 216071
Les forces irakiennes resserrent prudemment l
Les combats faisaient rage autour de l'ancien siège du gouvernement provincial tenu par Daech et situé dans le centre de Ramadi, où les forces irakiennes ont pénétré mardi.
La prise par les forces fédérales de ce bâtiment serait une étape importante de la reconquête progressive de Ramadi, le chef-lieu de la vaste province d'Al-Anbar dont les rebelles s'étaient emparés en mai.
La reconquête de Ramadi (100 km à l'ouest de Bagdad) redorerait par ailleurs le blason de l'armée irakienne.
"Les forces irakiennes sont dans le quartier de Hoz à environ 500 mètres du complexe gouvernemental", a indiqué à l'AFP un colonel de l'armée dans la province d'Al-Anbar.
"Elles avancent très prudemment" dans ce quartier, a ajouté Sabah Karhout, qui dirige le conseil provincial. Selon lui, les nombreux engins piégés placés dans la ville par les terroristes de Daech et la possible présence de civils utilisés comme boucliers humains constituent les principaux obstacles à la progression.
La Syrie, disposée à participer aux négociations de Genève
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Al-Mouallem s'est déclaré disposé à prendre part aux négociations de paix à Genève.
Lors d'une conférence de presse à Pékin, capitale chinoise, le chef de la diplomatie syrienne a déclaré que son pays était prêt à participer aux négociations syro-syriennes à Genève, en Suisse, sans l’ingérence étrangère. Walid Al-Mouallem a ajouté qu’une fois la liste de la délégation des opposants syriens établie, la délégation syrienne serait disposée aux négociations. En effet, la Syrie envisage de former un gouvernement d’union nationale et le ministre syrien des Affaires étrangères a émis l’espoir que les négociations de paix à Genève, marquées par la présence des responsables du gouvernement syrien, aboutissent à la mise en place de ce gouvernement. En cas de formation du gouvernement d’union nationale, une commission sera mise sur pied pour rédiger la nouvelle Constitution et la nouvelle loi électorale et baliser le terrain à l’organisation des élections dans un délai de 18 mois. En vertu du plan des Nations Unies, un délai de deux ans est prévu pour la formation du gouvernement d’union nationale et l’organisation des élections dont la fin de la guerre est une condition. La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l’Onu a ratifié la résolution 2245, procédant à l’établissement d’une feuille de route visant à mettre un terme à la crise en Syrie. La nouvelle résolution onusienne insiste sur le dialogue entre le gouvernement et les opposants en vue de trouver un cessez-le-feu permanent, la formation d’un gouvernement de transition en l’espace de six mois, et la tenue des élections générales en 18 mois. De son côté, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a salué la disponibilité du gouvernement de Damas pour la cessation des hostilités dans le but de lancer les négociations de paix à Genève avec les opposants et de confirmer la résolution 2245 du Conseil de sécurité, affirmant que la Chine avait jusqu’ici accordé une aide humanitaire de six millions de dollars à la Syrie. Par ailleurs, les évolutions, in situ, en Syrie témoignent de la progression de l’armée à Rif-Lattaquié et à Damas. Et la Turquie, poursuivant ses politiques agressives dans la région, a fait pénétrer les unités de son armée jusqu’à la profondeur de 150 mètres du territoire syrien. Cet acte d’Ankara a pour objectif d’installer ses forces sur une colline, à proximité d’un village frontalier, dans la banlieue septentrionale de Hassaké, au nord-Est de la Syrie. Le magazine américaine "Wall Street Journal" a révélé que les Etats-Unis, avant l’éclatement de la crise en Syrie, réfléchissaient à fomenter un coup d’état militaire contre le gouvernement du président Bachar al-Assad. Le "Wall Street Journal" s’est mis à révéler, dans un rapport, la décision de Washington de convaincre les proches et les ministres du cabinet de Bachar al-Assad de faire un coup d’Etat militaire et de changer le système politique syrien. Ce rapport citant les responsables américains, ajoute que l’administration Obama, avant l’éclatement de la crise syrienne, cherchait à trouver un moyen pour s’infiltrer à l’intérieur du gouvernement de Damas pour ainsi favoriser le renversement du président Bachar al-Assad.
L’Occident envisage de lancer une opération aérienne anti-Daech en Libye
L'ambassadeur libyen à l'ONU Ibrahim Dabbashi a fait part de la décision de l’Occident de lancer une opération aérienne contre les positions du groupe terroriste Daech, en Libye.
Selon l’agence de presse égyptienne As-Sharq al-Awsat, Ibrahim Dabbashi, représentant de la Libye aux Nations Unies a souligné que les conditions politiques réunies, l’Italie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, lanceraient une opération aérienne contre le groupe terroriste Daech en Libye.
« Le rôle des forces de sécurité libyennes dans les combats contre les terroristes takfiris de Daech se limitera aux opérations terrestres et ces quatre pays viseront les terroristes en menant des raids aériens», a-t-il ajouté.
Cela intervient alors que l’ambassadeur libyen à l’Onu avait déclaré, mercredi dernier, dans un entretien avec les journalistes, que la Libye n’avait formulé aucune demande pour les frappes aériennes des pays occidentaux contre les positions de Daech, exigeant que les Nations Unies imposent un embargo d’armements contre les terroristes en Libye.
France : une salle de prière musulmane saccagée
Encouragés par les comportements discriminatoires du gouvernement français envers les musulmans de France, un certain nombre de personnes ont fait irruption dans une salle de prière, dans le Sud-Est, et ont profané les valeurs sacrées de l’Islam.
Salle de prière musulmane saccagée, corans partiellement brûlés, slogans antimusulmans : quelque 250 à 300 personnes ont envahi ce vendredi en fin de journée une cité populaire d’Ajaccio. « Les manifestants », est le terme par lequel décrit l’Agence France Presse les auteurs de ce crime raciste. Les assaillants ont saccagé la salle de prière, brisé les vitres et ont tenté de mettre le feu à des exemplaires du Coran. Cela intervient dans la conjoncture où la police de France procède à des perquisitions dans les maisons des musulmans et les mosquées sans même avoir des mandats légaux. A noter que le groupe terroriste Daech a revendiqué les attentats de Paris ayant coûté la vie à 130 personnes.
Hama/Idleb: dernier point...
Quatorze terroristes de la soi-disant «Armée de Fateh» ont été éliminés, dans des opérations, menées par l’armée arabe syrienne, contre leurs caches, dans les banlieues de Hama et Idleb,
ont indiqué des sources, sur le terrain. Une unité de l’armée a mené une opération contre une cache des terroristes, dans le village de Mansoura, dans la banlieue Nord-Ouest de Hama, tuant 3 terroristes et détruisant la cache toute entière, selon les mêmes sources. De même, 4 terroristes ont été liquidés et un véhicule, chargé d’armes et de munitions, a été visé, par l’armée, dans le village de Lahaya Est, sur l’axe Latamina- Kafar Zeita, dans la banlieue Nord de Hamas. Dans la banlieue d’Idleb, une autre unité de l’armée a exécuté une opération contre un regroupement des terroristes du Front Nosra, dans le village de Dama. Cette opération s’est soldée par l’élimination de 4 terroristes et la destruction d’un des QG, avec les terroristes, les armes et munitions qui s’y trouvaient, selon les mêmes sources. Au Sud de la ville, les sources ont affirmé la liquidation d’un certain nombre de terroristes, dans une opération spécifique, menée par une unité de l’armée contre les regroupements de la soi-disant «Armée de Fateh».
Anonymous déclare la guerre à la Turquie par « support » pour Daesh
"La Turquie supports Turkisch acheter leur pétrole et hospitaliser par leurs combattants. Nous n'acceptons pas que (le président turc, Recep Tayyip) Erdogan continuer à soutenir le Daesh " Il indique le groupe via un vidéo mardi posté sur l'Internet.
La publication prend en charge la paternité d'une cyber-attaque perpétrée le 14 décembre en Turquie et met en garde contre de futures attaques contre les serveurs, Turque si Ankara continue de banques et pages des gouvernements de soutien EIIL.
« Si vous n'arrêtez pas de soutenir EIIL, va continuer à attaquer vos réseaux Internet, vos DNS, vos transactions bancaires et vos sites de gouvernement, » lit la note, qui a été lue par un membre d'Anonymous.
En outre, avertit le début des attaques contre des aéroports, sites militaires et autres privés de Turquie, en plus de détruire ses infrastructures bancaires de base: "arrêter cette folie maintenant, Turquie. Votre destin est entre vos mains".
Le 14 décembre, Anonymous ont lancé des attaques contre environ 40 000 pages Web de la Turquie de tous, dans une offensive qui a duré jusqu'au 21e jour.
Ils ont informé les médias turcs, les attaques contre les systèmes de noms de domaine (DNS, pour son sigle en anglais) ont atteint 40 giga-octets, qu'il suffit de fermer n'importe quel domaine.
Le groupe de hackers Anonymous, fondée en 2003, est devenu largement connu à la fin de 2010, lorsque ses membres ont organisé une série d'attaques sur les sites Web des entreprises et organisations opposées à l'activité de Wikileaks, y compris les sites de PayPal, Visa et MasterCard.
En avril, pirates piratés Web pages lié au Daesh et publié le contenu de milliers de courriels et des réseaux sociaux de comme les personnes occupées à ces terroristes.
En outre, ils ont publié une liste de milliers de réseaux sociaux comme Twitter et Facebook et emails des membres auraient été liés aux utilisateurs du Daesh, et ils ont promis de continuer à le développer.
En novembre dernier, après les bombardements du 13 novembre, Paris, Anonymous a réitéré sa guerre totale contre le Daesh: « la guerre a déclenché, préparer (...) Ces attaques ne peuvent pas aller impunis (...) Anonyme n'oublier ni pardonner. »
L’OTAN va dans le mur, en Syrie...
Les Services de renseignement russes, FSB, SVR et GRU, en décryptant toutes les bonnes connexions, ne peuvent pas s’empêcher de conclure que Washington laisse la guerre froide 2.0 dégénérer, jusqu’au point d’ébullition.
Mettez-vous à la place des Services de renseignement russes, arpentant l’échiquier géopolitique. Un avion civil commercial russe est détruit, en vol, par une filiale de ISIS / ISIL / Daech. Un avion de chasse russe tombe dans une embuscade, abattu par la Turquie ; voici un scénario, encore, partiel, mais crédible, de l’évènement. Les casseurs d’extrême-droite ukrainiens sabotent l’approvisionnement en électricité de la Crimée. Une base de l’armée syrienne, près de Deir ez-Zor – un avant-poste important contre ISIS /ISIL/ Daech, dans l’Est de la Syrie – est frappé par la Coalition US, des Opportunistes des Coups Tordus, (OCT). Le FMI pardonne à l’Ukraine le non-paiement de sa dette à la Russie, rejoignant, ainsi, de fait, la guerre froide 2.0. Et cela n’est qu’une courte liste. La progression est logique. L’OTAN et le CCG [les pays du Golfe, NdT] sont dévorés par l’angoisse. L’entrée de la Russie, sur le théâtre de la guerre syrienne – une guerre, par procuration, pas une guerre civile – a jeté aux orties tous les plans de changement de régime, carrément, criminels. Si la coalition des OCT, menée par les USA, était, vraiment, résolue à lutter contre ISIS/ISIL/Daech, ils travailleraient, côte à côte, avec l’armée arabe syrienne, (SAA), et n’essaieraient pas de l’entraver par des bombardements. Et ils essaieraient, activement, de fermer les principaux passages entre la Turquie et la Syrie, ainsi que le couloir de Jarablus, qui est, en fait, une autoroute jihadiste 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Le jeu de l’OTAN, en Syrie, se vautre dans l’ambiguïté poisseuse. Les discussions avec des diplomates de l’UE, à Bruxelles, dissidents, mais pas, nécessairement, vassaux de l’OTAN, révèlent un contre-narratif de la façon, dont le Pentagone a, clairement, dessiné la stratégie de la Russie ; comment ils ont interprété que les forces russes étaient, relativement, isolées ; et comment ils ont décidé de permettre à Ankara et au Sultan Erdogan de partir en vrille – un alibi parfait, pour un déni plausible. Ce qui nous ramène à la chute du chasseur "Su-24". Faisant un pas de plus, l’expert russe, Alexei Leonkov, soutient que l’OTAN n’a pas, seulement, enregistré toute l’opération, à partir d’un AWACS, mais qu’un autre AWACS de l’Arabie saoudite a, effectivement, guidé les F-16 turcs. Les F-16 sont incapables de lancer des missiles air-air, sans le guidage d’un AWACS. Des données russes et syriennes – qui peuvent être vérifiées, de façon indépendante – ont repéré les AWACS américain et saoudien, dans la région, au moment de l’attaque contre le "Su-24". Et pour couronner le tout, l’accord US-Turquie, sur la procédure d’utilisation des F-16, stipule qu’une autorisation US est obligatoire, pour le déploiement des jets contre un pays tiers.Tout cela suggère une hypothèse, extrêmement, grave ; un coup monté direct OTAN-CCG contre la Russie, qui peut, encore, être clarifiée par la boîte noire du "Su-24", récupérée par les Russes. Comme si cela ne suffisait pas, pour soulever plusieurs sourcils, cela pourrait signifier, tout simplement, le premier pas, sur un échiquier, en expansion. L’objectif final étant de maintenir la Russie loin de la frontière turco-syrienne. Mais cela ne se produira pas, pour un certain nombre de raisons – dont l’une des moindres n’est pas le déploiement russe des S-400, ultra efficaces. La Force aérienne turque a tellement peur que tout – même hiboux et vautours – est abattu à la frontière. Pendant ce temps, la composante humaine du renseignement, (Humint), est renforcée ; encore plus de bottes otanesques, sur le terrain, Allemands inclus, présentés comme de simples conseillers – qui, si elles sont déployées, sur le champ de bataille, vont, inévitablement, entrer en conflit avec l’Armée arabe syrienne, (AAS). Pour encadrer l’opinion publique, la faction allemande des bombardeurs humanitaires néocons est, déjà, en train de bricoler le narratif, selon lequel Assad est le véritable ennemi, et non pas ISIS/ISIL/Daech. Enfin, les Allemands ont, clairement, fait savoir qu’ils ne travailleront pas aux côtés de la Russie ou de de l’AAS, mais prendront leurs ordres, au Centcom, en Floride, et au QG de la coalition OCT, au Koweït. Le plan directeur de l’OTAN, pour le Nord de la Syrie, dans les prochaines semaines et mois, consiste à envoyer des avions de combat US, britanniques, turcs, et des Français, encore, dans la balance, (on collabore avec les Russes, ou c’est juste pour rire ?). Ce plan est vendu à l’opinion publique mondiale, comme une coalition des efforts – avec la Russie, à peine mentionnée. Le plan directeur, sous le couvert de bombarder l’antre du faux califat, à Raqqa, serait, idéalement, d’ouvrir la voie à une zone de sécurité, de facto, concoctée pour Erdogan, dans le couloir de Jarablus, qui est, en réalité, une zone d’exclusion aérienne, taillée sur mesure, pour abriter un troupeau de rebelles "modérés", alias inconditionnels salafistes-jihadistes, du type Al-Nusra, mouvance Al-Qaïda. En parallèle, attendez-vous à un torrent de baratin turc, centré sur la protection de la minorité turkmène, dans le Nord de la Syrie, effectivement, cinquième colonne de la Turquie, fortement, infiltrée par les islamo-fascistes, du type Loups Gris. Cela a commencé avec Ankara, accusant Moscou de nettoyage ethnique. Sans scrupules, Erdogan trouvera même attrayante la théorie du R2P, (responsabilité de protéger, inventée par les harpies du Département d’État US), déjà, employée par l’OTAN, pour libérer la Libye. Et voici où l’OTAN est, totalement, en phase avec Ankara ; après tout, une zone de sécurité, protégée par l’OTAN, bourrée de rebelles "modérés", est l’outil parfait, pour le démantèlement de l’État syrien, en mode turbo. C’est pas légal, mais on s’en fout. L’intervention de l’OTAN, en Syrie, est, bien sûr, absolument, illégale. La résolution 2.249 du Conseil de sécurité des Nations Unies ne relève pas du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies. Pourtant, une fois de plus, le langage créatif – de style artifice rhétorique français – brouille la non-justification de la force militaire, pour donner l’impression que l’ONU approuve. Et voilà, exactement, comment Lawrence Cameron d’Arabie l’a interprétée. Le rideau de fumée est intégré, dans le processus, avec Londres, s’engageant à travailler côte à côte avec Moscou. La résolution 2.249 est, encore, un autre cas de réduction en miettes du droit international. Les frappes aériennes – sporadiques – du Royaume-Uni et de la France, couvertes par le prétexte de frapper ISIS/ISIL/Daech, n’ont jamais été autorisées par Damas, et le Conseil de sécurité n’a même pas été consulté. L’intervention de la Russie, pour sa part, a été, entièrement, autorisée par Damas. En plus de cela, la coalition des OCT de 60 ou 65 pays n’est pas une coalition, contrairement à ce que l’administion voudrait, frénétiquement, nous faire croire. En vérité, ils sont sept : Allemagne, France, Royaume-Uni, États-Unis, Turquie, Qatar et Arabie saoudite. En un mot : un composé, épuré jusqu’à l’os, de l’OTAN et du CCG. Ceux qui sont, réellement, en lutte contre le faux califat, sur le terrain, sont la SAA ; le Hezbollah ; les Chiites irakiens, assistés de conseillers iraniens ; et à l’extérieur de l’alliance «4 + 1» (la Russie, la Syrie, l’Iran, l’Irak, plus le Hezbollah), une coalition du Parti kurde, (GPJ), et de petites milices arabes et chrétiennes, désormais, unies, sous un parapluie politique, le Conseil démocratique syrien, qui abhorre Ankara, comme on s’en doute. Les provocations d’Ankara ne cesseront pas – y compris, les moyens créatifs, pour entraver le passage des navires russes du Syrian Express, dans le Bosphore et les Dardanelles, sans violer la Convention de Montreux. Donc, le nouveau plan directeur de l’OTAN se dirige, maladroitement, vers l’objectif principal : la libération, à la sauce libyenne, du Nord de la Syrie, pour l’occuper, soit par des rebelles "modérés" ou, dans le pire des cas, des Kurdes syriens, qui, en théorie, devraient être, facilement, manipulés. ISIS/ISIL/Daech serait, dans ce cas, contenu, (jargon de l’administration Obama), non pas, dans l’Est de la Syrie, mais, en fait, expulsé vers le désert occidental irakien, où ils se solidifieraient, en un Sunnistan. Erdogan veut, aussi, absolument, un Sunnistan, mais sa version est, encore, plus ambitieuse, elle englobe Mossoul. Tout cela se passe, alors qu’une tripotée de rebelles "modérés" syriens, venus de partout, se sont réunis au Comité central wahhabite du Salafisme-jihadiste, à Riyad, pour choisir un groupe de 42 personnes, qui sélectionnera les négociateurs des futurs pourparlers de paix. Une fois de plus, ils ont convenu que «Assad doit partir», même, pendant le processus de transition. Et que les forces étrangères doivent quitter la Syrie. Évidemment, le tsunami de mercenaires, payés par Riyad et en armes aux côtés de Doha et Ankara, n’est pas concerné. Tout esprit sain se demande comment la Maison des Saoud s’arrange avec tout ça: choisir qui est un "modéré", dans une nation, complètement, déstabilisée, par son implication, sans faire s’esclaffer le monde entier. Simple : parce Riyad possède un troupeau de lobbyistes américains et récompense, grassement, les gourous en relations publiques, tels que Edelman, la plus grande agence privée de relations publiques, sur la planète. Et, pas par accident, le Conseil démocratique syrien n’a pas été invité à se rendre à Riyad. Les dés sont jetés. Quoi que puisse concocter Ankara – sous le couvert de l’OTAN – pour empêcher la coalition «4 + 1» d’avancer sur le terrain, en Syrie, l’écriture (mortelle) est sur le mur. Elle évoque des missiles de croisière, livrés par la flotte russe de la mer Caspienne ou par des sous-marins. Et elle va suivre, à la lettre, ce que le président Poutine, lui-même, a dit à la collégiale du ministère russe de la Défense : «Je vous ordonne d’agir, extrêmement, sévèrement. Toutes les cibles qui menacent les forces russes ou notre infrastructure, sur le terrain, doivent être, immédiatement, détruites».
L'Irak au coeur de l'entretien des ministres américain et italien de la Défense
Le ministre italien de la Défense s’est entretenu au téléphone avec son homologue américain du déploiement de plus d’effectifs italiens en Irak.
Cité par l’agence Sputnik News, le Pentagone a annoncé mardi dans un communiqué cette conversation téléphonique des deux ministres italien et américain de la Défense au cours de laquelle la décision de Rome pour l’envoi plus d’effectifs en Irak ainsi que la collaboration italienne à la lutte contre Daech ont été examinées.
Le gouvernement italien a annoncé début décembre son accord avec l’envoi de 450 forces sur le territoire irakien avec pour mission d’aider les forces irakiennes à la reconstruction du barrage hydraulique Mossoul, détruit par le groupe terroriste Daech. Avec le déploiement de ce nouveau contingent, le nombre des forces italiennes stationnées en Irak passe à 12.000 effectifs.