تقي زاده

تقي زاده

Le roi de Jordanie et le président russe se sont entretenus à Moscou de la crise syrienne.

qu'est-ce qu'ils se sont racontés? Les analystes parlent d’un changement important en faveur du gouvernement de Damas. Le roi Abdallah II de Jordanie vient d’effectuer une visite à Moscou, puis à Ankara pour s’entretenir avec les dirigeants russes et turcs de la crise syrienne. Les observateurs estiment qu’un coup de théâtre important vient de se réaliser en ce qui concerne le changement d’attitude d’Amman par rapport aux évolutions syriennes. La presse moscovite a fait état des pourparlers entre le Roi de Jordanie et le président Vladimir Poutine sur des questions d’intérêt bilatéral dont la possibilité d’une promotion des coopérations militaires, notamment dans le domaine du transfert de la technologie de fabrication d’armements en Jordanie.

Compte tenu de la coopération stratégique et militaire entre la Jordanie et les Etats-Unis, certains analystes pensent que cette action pourrait traduire l’accord implicite de Washington avec le rapprochement d’Amman avec Moscou au sujet des événements qui se produisent en Syrie. A noter que la rencontre du roi de Jordanie et du président Poutine s’est effectué en privé, sans présence d’interprètes. Mais les observateurs estiment que les vrais résultats de ces discussions se montreront, non pas à Moscou, mais le long des frontières de la Jordanie avec la Syrie.

Lors de sa visite moscovite, le roi Abdallah II de Jordanie s’est entretenu avec les autorités russes des investissements bilatéraux dans les domaines économiques. Et le président Poutine a annoncé que la Russie est prêt à aider la Jordanie dans le développement de son économie et son industrie.

L’ambassadeur de la Grande-Bretagne à Amman, s’est inquiété en apparence de l’avenir politique et économique de toute la région, surtout la Jordanie, mais il a dit aux militants de la société civile jordanienne que les changements en cours pourraient créer une bonne occasion pour l’application de nouvelles réformes en Jordanie, ralenties en raison des événements survenus en Syrie.

Selon les diplomates occidentaux en mission à Amman, des accords ont été conclus pour écarter le Front d’al-Nosra et al-Qaïda de la scène des événements syriennes. En outre, des discussions ont eu lieu au sujet des problèmes des réfugiés syriens en Turquie, au Liban et en Jordanie, sans que la nécessité du départ du président syrien Bachar al-Assad soit évoquée. Cependant, les pourparlers entre les dirigeants jordanien et russe a suscité l’inquiétude du Qatar et les protestations du ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Faysal qui craint un rapprochement entre Amman et Damas. Il est à noter que les opposants syriens perdent de plus en plus leur prestige aux yeux des Jordaniens, notamment les partisans des Frères musulmans jordaniens. Il paraît que la récente visite du roi de Jordanie à Moscou a eu des résultats qui peuvent inquiéter les rebelles armés, mais aussi leurs soutiens au Qatar et en Turquie.

Les informatiosn contradictoires se succèdent :

Alors que des images vidéos mettent en scène le crash sur les frontières syro-libanaise d'un avion qui selon les sources militaires officieuses est israélien, Time of Israel parle d'un drone abattu par la DCA syrienne! Un missile sol-air , selon les témoins, aurait intercepté l'apparail qui s'est écrasé dans les forêts Al Rachadya . l'agence de presse libanaise avait annoncé la violation de l'espace aérien libanais par plusieurs avions sionistes.

 

Le haut conseilller du président iranien souhaite que les 5+1 agissent mieux et plus sagement, lors des négociations, au Kazakhstan.

Mojtaba Samareh Hachemi a indiqué, devant les journalistes, qu’on ne peut pas s’exprimer, sur les demandes, avancées, dit-on, par les 5+1, pour les négociations avec l’Iran, à Almaty, au Kazakhstan, car elles ont été exprimées, en effet, par les médias. «Les droits du peuple iranien ne doivent pas être ignorés», a, aussi, insisté le haut conseiller du président iranien. Le nouveau tour de négociations Iran/5+1 se déroulera, mardi 26 février, à Almaty, au Kazakhstan.

Le conseiller du gouvernement américain a fait part de la vaste guerre cybernétique lancée par la Maison Blanche contre la RII, la Chine et la Russie.

Scott Borg, chef exécutif du département des conséquences cybernétiques (US cyber consequences unit) et conseiller du gouvernement US, l’a annoncé, mercredi, sur l’antenne de NBC, ajoutant qu’une course est en cours entre les Etats-Unis, la Chine et la Russie, pour créer les plus puissants virus, vers, rojan chevaux et d’autres outils de la guerre cybernétique, pour lutter les uns contre les autres, ainsi que contre les pays moins développés. Le conseiller du gouvernement américain a affirmé que la RII est, sérieusement, en train de développer ses capacités, dans son armée cybernétique, pour faire face aux attaques cybernétiques.

 

Le sénateur américain, Lindsey Graham, a affirmé que les attaques, par drones, de la CIA, au Pakistan, et ailleurs, dans le monde, avaient tué 4.700 personnes, un chiffre encore jamais confirmé, par le gouvernement, a rapporté la presse américaine, mercredi.

Le porte-parole de Lindsey Graham a indiqué à l'AFP qu'il ne faisait que citer un chiffre calculé par une ONG et fréquemment cité dans les médias américains, et qu'il n'avait divulgué aucun comptage officiel. Le bilan des centaines d'attaques de drones contre des membres présumés d'Al-Qaïda, au Pakistan, au Yémen et en Somalie, est un secret d'Etat bien gardé, le gouvernement américain refusant d'évoquer, publiquement, les détails de ce programme.

 

le ministre iranie de la Défense a annoncé le dévoilement de nouveaux types de missiles iraniens air-sol sol-sol.

Aux journalistes, le général Ahmad Vahidi a également fait état de la conception d'une nouvelle génération de bombe iranienne, " plus efficace et d'une portée plus importante" a affirmé le ministre de la défense.

 

Devant les journalistes et les représentants des médias, l’ayatollah Araki a présenté le rapport sur la 26e conférence de l’Unité islamique, nommé " le Prophète, symbole de l’identité la Umma musulmane"

Selon le rapport de l’Agence de presse TAGHRIB (APT), l’Ayatollah Mohsen Araki, secrétaire général du rapprochement des écoles islamiques a insisté que cette 26e conférence de l’Unité islamique a été plus prestigieuse que celles des années dernières.

Indiquant des programmes réalisés avant la tenue de la 26e conférence de l’unité islamique, il a souligné que le vendredi de la semaine de l’Unité islamique a été la cérémonie du prophète de l’islam en Iran et dans de nombreux pays.

L’ayatollah Araki, qualifiant l’ayatollah Taskhiri un des plus grands visages du rapprochement des écoles islamiques, il a souligné : avant la 26e conférence de l’Unité islamique, on a glorifié les efforts effectués par l’ayatollah Taskhiri pendant de nombreuses années de travail.

Lors d’une audience accordée aux responsables de l’organisation du festival populaire du film d’Ammar, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a affirmé que l’histoire de la révolution islamique, de la défense sacrée, de la Palestine et celle de l’éveil islamique offraient des thèmes importants et riches aux réalisateurs.

Selon l’Agence Internationale de Presse Coranique, citant le site du bureau du Guide Suprême de la Révolution Islamique, l’imam Khamenei qui avait reçu mardi 19 février les responsables de l’organisation du festival populaire de film d’Ammar, a qualifié d’acte béni, l’intérêt porté par ce festival à la religion, aux connaissances religieuses et à la révolution islamique et aux valeurs de la révolution.

« L’intérêt pour l’art islamique, a-t-il dit, et le cinémas religieux doit être un intérêt de long terme, et il faut des programmations précises en ayant l’espoir dans l’avenir, afin de profiter d’une façon convenable de l’instrument de l’art en vue d’obtenir le maximum de résultat. »

Saluant la tenue du festival de film Ammar, l’imam Khamenei a estimé que le choix du nom d’Ammar, grand compagnon du Prophète(PSL) et proche ami de l’Imam Ali (AS), pour le festival était un choix béni et faisant allusion aux traits caractéristiques de ce grand compagnon du Prophète (PSL), il a ajouté : « L’inébranlabilité d’Ammar au cours des différents événements des premiers temps de l’Islam et les épreuves difficiles vécues après le Prophète (PSL), son esprit avisé et sa présence aux moments nécessaires et son rôle comme celui qui définit les faits et les événements du temps de l’Imam Ali (SA) sont quelques unes des qualités d’Ammar. »

Le guide suprême de la révolution islamique a estimé qu’il était très important d’avoir un regard plein d’espoir dans l’avenir, et dans les objectifs et les idéaux de la révolution islamique, soulignant : « Le mouvement de la révolution islamique lancé après la victoire de la révolution en 1979 et la disparition de la grandeur des Etats-Unis et les différents événements survenus au cours de ces 34 dernières années préparent tous la réalisation des principaux objectifs de l’ordre islamique. »

« Par conséquent il faut redoubler les efforts sans avoir peur des ennemis et de leurs complots, tout en évitant le pessimisme et le désespoir et en accélérant le pas vers les objectifs sublimes », a-t-il ajouté.

Jugeant « nécessaire » une telle vision en art islamique et dans le cinéma religieux, l’Imam Khamenei a précisé : « Dans ce domaine, les jeunes fidèles enthousiastes ayant un regard neuf et une excellente ambition représentent le moteur de la marche en avant et les personnes expérimentées en le domaine doivent accélérer le mouvement en offrant leurs expériences et en formation une main-d’œuvre compétente. »

« La prière, l’invocation du nom de Dieu et l’intérêt pour Lui sont supérieurs à tout plaisir artistique », a souligné l’Imam Khamenei.

Qualifiant d’important le rôle des responsables et des centres universitaires dans le cinéma et les médias, le Guide Suprême de la Révolution Islamique a souligné : « La réforme de ce domaine dépend de celle de ses entrées. »

« Ceux qui travaillent aujourd’hui dans la production de films sur la révolution et la défense sacrée, mènent réellement le djihad », a-t-il ajouté.

L’Imam Khamenei a indiqué : « La production de films politiques contre l’Iran et l’octroi des prix aux films anti-iraniens montrent que la politique et l’art se mêlent aux Etats-Unis et en Occident. »

Oussama est le fils de Zeyd ibn Aris qui était un esclave à l’époque avant l’islam, Hakim Ibn Zam l’avait acheté au marché d’Ohaz et il l’avait donné à Khadija comme cadeau. Khadija à son tour l’avait donné au prophète (ç). C’est ainsi que Zeyd ibn Aris fut éduqué par du prophète (ç) et il avait un très grand attachement vis-à-vis du messager de Dieu. Le messager le prit pour fils adoptif et il est resté auprès de lui jusqu’à ce qu’il tombe martyr lors de l’expédition de Mouta.[1]

Après son retour du pèlerinage d’Adieu, le professeur avait formé une armée composée des ansar et les Mecquois parmi lesquels, des grandes têtes personnalités telles qu’Aboubakr, Oumar, Abou Obeida, Sa’ad Waqas. Le messager d’Allah confia personnellement l’étendard de l’armée à Oussama et déclara : «au nom de Dieu et pour la cause de Dieu va et combat »[2]

Le lendemain, le prophète tomba malade. On vain alors informé le prophète dans son lit de maladie que le mouvement de l’armée fait face à certaines insubordinations. Le messager se retrouva très contrarié. Alors qu’il avait une serviette sur l’épaule et un mouchoir sur le front, le messager de Dieu monta à la chaire et dit : « ô gens je suis fâché par indigné par rapport au retard du départ de l’armée. Un peu comme si le commandement d’Oussama est un morceau difficile pour vous à avaler et cela vous poussé à des objections. Sachez que ce n’est pas pour la première fois que vous faites preuve de désobéissance. Vous aviez également fait des objections lorsque son père a été élevé désigné comme commandant. Je jure par Dieu par Que de la même manière que son père était compétent pour ce poste, son fils est compétent et mérite de porter cette responsabilité… »[3]

Donc Oussama n’a jamais été un jeune amateur tel que l’exprime celui a posé cette question. Par rapport à ce qui ressort des propos du messager de Dieu, c’était une personne compétente et méritante d’être commandant de l’armée et cette insubordination n’était rien d’autre qu’un prétexte ? En effet, le prophète (ç) exhortait sérieusement ceux des grands compagnons qui venaient lui rendre visite en disant : «faites bouger l’armée d’Oussama et ceux que ne veulent pas que cette armée et il leur demandait de faire bouger l’armée d’Oussama »[4] Il proféra la malédiction sur tous ceux qui ne voulait pas que cette armée bouge.

Lorsque l’Etat du messager s’aggrava, certaines personnes qui étaient qui cherchaient les prétextes et qui avait retardé 16 le départ de l’armée avait pris l’état critique du messager de Dieu comme un autre alibi pour revenir à Médine. Si réellement ces gens étaient inquiets de l’état du prophète (ç) et que ce n’était pas leur passion, leur désir et les postes qu’ils guettaient, pourquoi est ce qu’après la mort du prophète (ç) ils n’ont pas participé au bain rituel mortuaire et l’inhumation du dernier des messagers ?

Si on avait choisi quelqu’un d’autre qu’Oussama, ils auraient refusé de quitter Médine dans le but d’orienter les évènements selon leur désir et leurs aspirations en interférant dans le califat après le prophète (ç) en vue de désigner eux-mêmes un dirigeant. Donc comme le but des protestataires était le fait de ne pas quitter Médine dans ces circonstances, ils n’étaient prêts en aucun cas à se joindre à l’armée de l’islam et d’aller au Djihad.

Les preuves de la désignation d’Oussama et le fait de ne pas le changer.

1 – Oussama était compétent et méritant pour être commandant de l’armée (selon ce qui ressort des propos du prophète).

2 – Le prophète avait vu loin en choisissant Oussama comme commandant de l’armée (puisqu’il avait presque 20 ans). En effet, si le prophète avait choisit quelqu’un d’autre que lui, après sa mort, la probabilité selon laquelle cette personne prétende que c’est lui le calife était probable. Mais comme Oussama était un esclave affranchi, et n’avait aucun soutien d’aucune tribu derrière lui, il était particulièrement difficile d’envisager qu’il puisse prétendre qu’il est celui à qui ce poste revient de droit. Et s’il le prétendait, personne il ne devait avoir personne pour le soutenir. D’autre part, il était le fils de Zeyd et c’était difficile de penser qu’il puisse désobéir aux recommandations du prophète (ç). L’imam Ali (as) n’avait également pas été désigné comme commandant de cette armée il devait rester à Médine prendre la responsabilité du califat.

3 – Si on avait confié le commandement de l’armée aux autres personnes qui avaient des objections, ils auraient peut être pris le contrôle de l’armée et s’en servir pour leur compte et il st clair que si le commandement leur revenait, cela devait être plus facile de désobéir au messager de Dieu et de ne pas faire bouger l’armée.

4 – Le messager de Dieu voulait faire comprendre aux gens que les postes et les responsabilités sociales ne reposaient que sur le mérite, et l’intégrité et qu’en dehors de cela l’âge et bien d’autres facteurs n’avaient aucun rôle majeur dans ce cas.

Cette initiative du messager de Dieu s’avérait comme le meilleur moyen de contourner les opposants de l’imam Ali (as) et d’autre part, c’était une manière de ne leur confier les responsabilités (aussi bien à la tête de l’armée qu’à Médine).

De toutes les manières, ceux qui avaient d’autres projets dans l’esprit avaient désobéi aux ordres du prophète (ç).

5 - L’autre raison qui justifie cette initiative du prophète est que certains compagnons ont été éprouvés et leurs vrais visages ont été mis en évidence. Ceux qui prétendaient être des musulmans intègres, engagés derrière le prophète (ç) ont été démasqué.

Selon ce qui ressort du coran, les musulmans sont tenus de suivre les ordres du prophète (ç). En d’autres termes, ce n’est pas le prophète (ç) qui doit suivre les désirs des gens. Dieu dit en effet, prenez ce que le prophète (ç) vous ordonne et éloignez de ce qu’il vous interdit et craignez Dieu car son châtiment est très sévère »[5]. Tous les propos et les gestes du prophète (ç) sont de preuves pour nous. Et il (le prophète) ne peut et cela n’est même pas d’ailleurs normal de se soumettre aux désirs des autres.

[1] - Mountaha Amal de Sheikh Abbas Qomi, vol 1, page 166, 4èeme impression, les éditions Nassim Ayat, Qom, 1386 hégire lunaire.

[2] - Sharh ul Nahjul balagha, Abdoul Hamid ibn Abi Hadid ibn Moutazili, vol 1, page 159, la bibliothèque de l’Ayatollah Marashi Najafi, 1404 hégire lunaire.

[3] - Ihtijaj d’Ahmad ibn Ali Tabrasi, vol 1, page 71, les éditions Mortadha, Machhad, 1403 hégire lunaire.

[4] - Daha’imoul islam, Nou’man ibn Mohammad Tammimi, vol 1, page 40, Darul Maareef, Egypte, 1385 hégire lunaire.

[5] - Sourate Ashr : 7.

mercredi, 20 février 2013 21:46

Quelques hadiths de l’Imam Al-Askari

Imam Al-’Askari, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit: Les meilleures qualités sont au nombre de deux: Croire en Dieu et favoriser les frères (les croyant(e)s).

Bihiãr Ul-Anvãr/ Vol. 17/ P. 218

Imam Al-’Askari, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit: Les oulémas de nos chiites sont les gardiens des frontières de la religion musulmane. Ainsi, celui de nos adeptes qui assume la responsabilité de ce devoir est supérieur à un combattant qui participe à une guerre Sainte contre les ennemis de Dieu... car il défend les croyances de nos adeptes et de nos amis.

Al-Ihitijãj/Vol.2/P. 155

Imam Al-’Askari, les bénédictions de Dieu soient sur lui, a dit: II existe (potentiellement) de la méchanceté dans toute maison et la clef de la méchanceté est le mensonge (c’est-à-dire: quand on ment, cela cause toutes sortes de méchanceté et de péchés dans la maison).

Bihiãr Ul-Anvãr/ Vol. 72/ P. 263