تقي زاده

تقي زاده

Le site d’information de l’Imam Khamenei, guide suprême de la révolution islamique, a annoncé que l’Imam Khamenei avait reçu le 4 mars 2013, les membres du Haut Comité d’élaboration des modèles islamiques et iraniens de progrès et des centres chargés de ces recherches.

Des intellectuels et des professeurs d’université et de centres islamiques étaient présents à cette réunion et ont présenté les travaux qui ont été effectués dans ce domaine

Le Guide suprême a déclaré que l’élaboration de modèles islamiques et iraniens de progrès nécessitait un grand courage et de fortes motivations, et que le résultat de ce projet sera aussi le résultat de la révolution et l’élaboration d’une nouvelle civilisation en fonction des enseignements de l’islam.

« Il est nécessaire pour la réalisation de ce projet, d’organiser un dialogue dans la société et dans les milieux intellectuels. Nous devons prévoir ce programme à long terme. Le monde aujourd’hui, est influencé par la civilisation et les progrès occidentaux dans tous les domaines de la vie et dans ces conditions, ce projet demande un grand courage. Il faut dans ce projet, éviter toute précipitation et profiter des nouvelles expériences et des capacités des jeunes. Il faut faire confiance aux jeunes qui sont actifs dans les centres scientifiques de nanotechnologie et de défense, et dans les centres nucléaires car ils possèdent un grand enthousiasme et de grandes motivations.

Les sources islamiques doivent constituer à tous les niveaux, les bases de cette recherche, sans aucune hésitation. Il est aussi nécessaire de profiter de l’aide des centres islamiques dans le domaine de la science, de la spiritualité et des modèles de vie et surtout dans celui de la réflexion.

La civilisation occidentale et les stades de son apparition, son développement et son déclin, sont des sujets qui peuvent nous éclairer sur les problèmes d’une civilisation. Cette civilisation qui s’est fondée sur l’humanisme, le pouvoir politique et le capitalisme présente aujourd’hui des signes de déclin notamment dans le domaine sexuel et moral. Un autre problème de cette civilisation est le nombre important de guerres qui sont apparues en Europe ces derniers siècles, et l’absence de spiritualité.

La spiritualité fondée sur l’islam est le meilleur moyen pour créer une civilisation moderne et sûre, car la spiritualité religieuse permet de connaitre les aptitudes et de les utiliser de la meilleure façon, pour le progrès dans tous les domaines avec le moins de problèmes possibles. Cela nécessite un esprit de djihad et de sacrifice.

Il faut organiser un dialogue pour que ce modèle s’étende dans les milieux intellectuels, chez les jeunes et dans toute la société. Il faut pour cela, utiliser les idées des élites intellectuelles et élaborer avec patience, ce modèles exceptionnel et de grande valeur », a déclaré l’Imam Khamenei

Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a déclaré que « l'impact des actions et des efforts menés par le ministère des Affaires étrangères et l'appareil diplomatique du pays pourraient résulter à un début d’une réduction progressive de l'embargo contre l'Iran » a rapporté l’agence d’information iranienne Farsnews.

Salehi a souligné dimanche au cours d’une rencontre avec la presse en marge du Forum des directeurs de la police iranienne des frontières à Téhéran que « l'ennemi a prétendu que l’année dernière l'Iran sera affrontée à des sanctions paralysantes et générales. Or, l'ennemi a reconnu que l'embargo n'a laissé pratiquement aucun impact sur l'Iran ».

Il a ajouté: «Si l'ennemi dépense 100 $ pour nous sanctionner il ne récoltera même pas en échange 10 $ ».

Notant le « succès de l'Iran à faire échouer une grande partie de l’embargo », Salehi a indiqué que « l’Iran partage des frontières terrestre et maritime avec 15 pays et donc tout embargo contre notre pays est quasi- impossible ».

En ce qui concerne les problèmes de frontières terrestre et maritime avec les pays voisins, M. Salehi a déclaré que « dans un proche avenir tous les problèmes à la frontière entre l'Iran et les pays voisins seront résolus ».

Il a ajouté: «nous vivons aujourd'hui au XXIe siècle où la gestion des frontières est très différentes des 19 et 20 siècles; ainsi il faut parvenir à une situation où les frontières seront ouvertes et le commerce libre ».

L'opposition laïque est le terme qui apparait de plus en plus, sous la plume des analystes atlantistes, qui l'opposent aux mercenaires salafistes, en action, en Syrie, les mêmes que l'Occident et ses alliés turcs et arabes ont armés et équipés et de qui ils disent, désormais, avoir peur. Voici l'une de ces lectures qui trahit l'échec d'un projet, celui de l’assujettissement de l'Etat indépendant syrien:

Les pays alliés, pour renverser Bachar al- Assad (Etats-Unis, Royaume Uni, France, Allemagne, Italie, Turquie, Egypte Jordanie, Arabie saoudite, Qatar, Emirats arabes unis) ont convenu jeudi à Rome lors du sommet des "Amis de la Syrie" d’accroître leur aide "politique et matérielle" aux rebelles syriens. Si le débat n’est pas tranché, entre pays européens et même au sein de l’administration Obama, sur l’opportunité d’armer les rebelles, encore convient-il de savoir à qui fournir des armes éventuellement. C’est-à-dire comment distinguer les rebelles "acceptables" aux yeux des occidentaux, supposés laïques ou islamistes modérés, de ceux qui ne le sont pas (et qui au demeurant progressent militairement au détriment des premiers), salafistes décidés à instaurer la charia ou émules d’Al-Qaïda, tels que le Front Nosra.

Or, il règne une confusion certaine sur le terrain, puisque des centaines de groupes de rebelles opèrent dans le pays, tenant parfois seulement une ville, voire un quartier, aux côtés de l’Armée syrienne libre (ASL), laïque et constituée de soldats déserteurs. Une confusion illustrée par le fait que même les pays du Golfe qui financent directement ou indirectement les salafistes hésitent à leur fournir des armes lourdes de peur que ces dernières ne se retrouvent entre les mains de groupes incontrôlés.

En fait, hormis des groupes salafistes très idéologisés, qui, même en tenant compte de l’apport de 4.000 combattants étrangers, ne représenteraient que 10 % tout au plus des 100.000 à 150.000 hommes en armes que compte le pays en ce moment, l’appartenance idéologique des groupes armés n’a pas grand sens, estime Peter Harding, spécialiste du pays à International Crisis group. «On se réclame islamiste ou pas en fonction de qui fournit les munitions et les combattants changent aisément d’unités suivant qui a de l’argent et des armes», souligne-t-il.

Sur le plan politique, les choses sont en théorie plus claires, puisque les Amis de la Syrie (mais évidemment ni l’Iran ni la Russie, alliés de Bachar el Assad) ont reconnu la Coalition d’opposition syrienne, constituée en novembre dernier au Qatar, comme seule représentante légitime du peuple syrien. La Coalition, présidée par l’ancien prêcheur Moaz al Khatib, est en fait une nébuleuse de formations laïques (un concept au demeurant moins tranché en Orient que, par exemple, en France), islamistes et parfois un peu des deux, à l’image de sa principale composante, le Conseil national syrien (CNS), formé à Istanbul en octobre 2011, six mois après le début de la révolte contre Bachar al-Assad. Le CNS, censé contrôler l’ASL et qui détient un tiers environ des 60 postes de direction de la Coalition, compte des groupes laïques, libéraux ou nationalistes. Lui sont affiliés les Comités locaux de coordination (LCC), qui fédèrent les mouvements de contestations (non violente) quartier par quartier, des jeunes activistes très actifs sur Facebook ou dans la prise en charge de manifestants blessés.

La direction du CNS est toutefois réputé être sous l’influence des Frères Musulmans, ce qui a expliqué la création de structures affirmant plus nettement leur laïcité ; le CCCND (Comité de coordination pour le changement national et démocratique), mouvement toléré par le régime et ne plaidant pas ouvertement pour le renversement de Bachar el Assad, est dirigé par Hassan Abdel Azim et regroupe des petits partis nationalistes ou socialistes. A aussi été créée en septembre 2011 à Paris la Coalition des forces laïques et démocratiques (CFLD), constitué essentiellement de membres de la diaspora. Le CFLD regroupe une douzaine de partis kurdes, sunnites ou laïques, tels que l'organisation démocratique Assyrienne, le parti démocratique de Hadatha, le parti Alenfetah (basé à Washington), le mouvement syriaque, le parti démocrate kurde, le mouvement Wifaq, le mouvement kurde Yikiti, le parti de l'union populaire Kurde, la coalition des jeunes Sawa. Le CFLD affichait clairement sa crainte de voir la Syrie post Assad dominée par les islamistes.

Au-delà des tiraillements prévisibles sur leur vision de la Syrie après la chute de Assad, le problème de la plupart des formations politiques, dont les dirigeants vivent à l’étranger souvent depuis longtemps, est qu’elle dispose au demeurant d’assez peu de légitimité, en Syrie même, où, aujourd’hui, cette dernière s’acquiert les armes à la main et sans discours politique très structuré.

Lors de son discours annuel sur l’état de l’Union, le Président Barack Obama a annoncé unilatéralement l’ouverture de négociations sur un Partenariat global transatlantique de commerce et d’investissement avec l’Union européenne (12 février). Quelques heures plus tard, ce scoop était confirmé par une déclaration conjointe du président US et des présidents du Conseil européen, Herman van Rompuy, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Le projet de Zone de libre-échange transatlantique a officiellement vu le jour en marge des négociations du traité de Zone de libre-échange nord-américaine (ALENA), en 1992. Suivant un processus d’expansion, Washington voulait étendre cet espace à l’Union européenne. Cependant à l’époque, des voix s’étaient élevées aux États-Unis mêmes pour reporter cette absorption, le temps que l’Organisation mondiale du Commerce soit mise en place et stabilisée. Elles craignaient que les deux projets se téléscopent au lieu de se renforcer.

La création d’un marché transatlantique n’est qu’un volet d’un projet plus vaste, incluant la création d’un véritable gouvernement supra-institutionnel avec un Conseil économique transatlantique, un Conseil politique transatlantique, et une Assemblée parlementaire transatlantique. Ces trois organes ont déjà été créés de manière embryonnaire sans qu’aucune publicité leur soit donnée.

Leur architecture renvoie à un très ancien projet de création d’un vaste bloc capitaliste réunissant tous les États sous influence anglo-américaine. On en trouve la trace dans les clauses secrètes du Plan Marshall et surtout dans le Traité de l’Atlantique Nord (article 2). C’est pourquoi, on parle indifféremment d’Union transatlantique ou d’OTAN économique.

De ce point de vue, il est symptomatique de noter que, côté US, ce projet n’est pas suivi par le département du Commerce, mais par le Conseil de sécurité nationale.

On a un aperçu de ce que sera le fonctionnement de l’Union transatlantique en observant la manière dont ont été résolus les conflits sur le partage des données nominatives. Les Européens ont des normes de protection de la vie privée très exigeantes, tandis que les États-uniens peuvent faire n’importe quoi au motif de la lutte contre le terrorisme. Après diverses navettes, les Européens se sont couchés devant les États-uniens qui ont imposé leur modèle à sens unique : ils ont copié les données européennes, tandis que les Européens n’ont pas eu accès aux données états-uniennes.

En matière économique, il s’agira d’abroger les droits de douanes et les barrières non-tarifaires, c’est-à-dire les normes locales qui rendent impossible certaines importations. Washington veut vendre tranquillement en Europe ses OGM, ses poulets traités au chlore, et ses bœufs aux hormones. Il veut utiliser sans se gêner les données privées de Facebook, Google, etc.

A cette stratégie à long terme s’ajoute une tactique à moyen terme. En 2009-2010, Barack Obama avait constitué un Comité de conseillers économiques présidé par l’historienne Christina Romer. Cette spécialiste de la Grande dépression de 1929, avait développé l’idée que la seule solution à la crise actuelle aux États-Unis est de provoquer un déplacement des capitaux européens vers Wall Street. Dans ce but, Washington a fait fermer la plupart des paradis fiscaux non-anglo-saxons, puis a joué avec l’euro. Cependant, les capitalistes à la recherche de stabilité ont rencontré des difficultés à transférer leur argent aux États-Unis. L’OTAN économique rendra la chose plus facile. Les USA sauveront leur économie en attirant les capitaux européens, donc au détriment des Européens.

Au-delà du caractère inégal de ce projet et du piège qu’il représente dans l’immédiat, le plus important est que les intérêts des États-Unis et de l’Union européenne sont en réalité divergents. Les États-Unis et le Royaume-Uni sont des puissances maritimes qui ont un intérêt historique au commerce transatlantique. C’était même leur objectif exprimé dans la Charte de l’Atlantique, lors de la Seconde Guerre mondiale. Au contraire, les Européens ont des intérêts continentaux communs avec la Russie, notamment en matière énergétique. En continuant à obéir à Washington comme durant la Guerre froide, Bruxelles dessert les Européens.

dimanche, 03 mars 2013 21:27

Assad a-t-il peur?

La question n'a cessé de ser poser, depuis le début du conflit, et à mesure que la campagne de dénigrement contre son régime s'est intensifié :

Assad a-t-il peur de mourir? Assad a-t-il peur, pour son pays? Assad a-t-il peur d'Israël? ..... son récent entretien avec le journaliste du "Sunday Times" révèle le fond de sa pensée :

" Journaliste : Avez-vous un message, pour les mères syriennes, qui ont perdu leurs enfants?...

Assad : en tant que père, je compatis avec toutes les mères syriennes, je les ai rencontrées ,j'ai parlé avec elles ....je crois que la guerre va se poursuivre et que les ennemis de la Syrie tenteront de l'assujettir. Mais je suis sûr qu'ils n'auront pas gain de cause et que notre cher pays ne tombera pas. La Syrie continuera à résister. ....J'ai mis en place mes réformes, 6 jours après le début des protestations, mais, à peine, huit mois, après les premières manifestations, j'ai compris qu'il ne s'agit guère de protestations pacifiques, mais d'une opération armée, à vaste échelle. ....Si je perds les élections, je quitterai le gouvernement, mais je resterai, en Syrie, pour le servir. . C'est moi qui dois servir mon pays et ce n'est pas l'inverse. ... et le journaliste du "Sunday Times" de demander : "Et vos enfants, ont-ils vu à la télé les images des enfants syriens morts? ...-Oui, malheureusement, ils les ont vues, et si vous voulez bien, vous pouvez, peut-être, leur expliquer le pourquoi de tant de violences"!!!

dimanche, 03 mars 2013 21:24

Syrie: le Qatar jette l'éponge?!

Les Etats Unis semblent vouloir changer ses pions, dans le jeu dangereux qu'ils mènent, en Syrie.

Pire, le Qatar, le gros prion serait prêt à quitter le jeu!! Selon les sources proches de l'opposition syrienne, citées par le journal "Al-Arab", le Qatar aurait informé Al-Khatib, le Chef de la coalition des oppsoants syriens, qu'il mettrait fin à sa colossale aide financière à Khatib et Cie, à compter du mois de mars. En effet, des problèmes d'ordre financier, cela fait un certain temps que M.Khatib y fait face, lui qui a du mal à payer les salaires des membres de son administration et les membres de son conseil militaire. Salim Edriss, le Chef du haut Conseil militaire des opposants vient, lui aussi, de tomber en disgrâce et d'être rayé de la liste des entités soudoyées par Doha. Cette information, selon le site, a, littéralement, choqué Al-Khatib et lui a inspiré de très grosses inquiétudes. Le Qatar dit vouloir punir de la sorte "cette opposiotion anti-Assad" de ses "manquements au devoir d'unité et de solidarité". Il dit que l'offre de dialogue d'Al-Khatib à Assad a provoqué de très fortes dissensions, au sein de l'opposition, et "ceci est impardonnable". Et puis, Al-Khatib a osé rencontrer le ministre iranien des A.E, à Munich, où se déroulait la Conférence sur la sécurité. Mais qui croit à ces balivernes? En effet, le Qatar, étant le plus grand acteur de la politique US, dans la région, a reçu l'ordre de laisser tomber ses ex-protégés syriens. Les Etats Unis reprocheraient à Doha son soutien aux extrémistes islamistes et aurait présenté au Qatar un document, qui prouve que l'un des convoi d'armes transités, par lui, est tombé dans l'escarcelle d'Al-Nosra, en Syrie. Et puis le Qatar,"cher et admirable émirat des déserts", trempe bien dans la louche affaire de l'assassinat de l'ambassadeur Christopher, au consulat US, à Benghazi. Belhaj, le bourreau salafiste libyen, et sa bande, qui reçoivent l'aide et le soutien qatari, ne sont pas étrangers à cette affaire, qui a terni le mandat de Clinton, à la tête de la diplomatie US. Ce qui a, surtout, déplu aux Américains, c'est l'indifférence totale de Doha à ses mises en garde et avertissements. En dépit des appels de Washington, le Qatar a continué, longtamps après la mort de Christopher, à nourrir les miliciens salafo-wahhabites libyens, en son sein. Le Qatar aurait, donc, floué les Américains : en hissant au sommet du pouvoir, ses pions des Frères musulmans et des Salafistes extrémistes, deux faces d'une même entité, il a travaillé, pour son propre compte, tout en faisant croire à Washington de jouer son jeu! Les Etats Unis auraient informé, il y a quelques semaines, Doha, du fait qu'ils ne cherchaient pas le renversement d'Assad, à n'importe quel prix, et que sa stratégie consistait à travailler avec les forces laïques, modérées, dans le sens d'un dialogue avec Assad. Le soutien qatari a porté de gros préjudices aux opposants d'Assad et les a privés, de facto, de soutien international. La nouvelle équation américaine, en Syrie, est, donc, la suivante : élilminer le Qatar, tempérer les vélléités extrémistes de la Turquie et faire entrer un nouvel acteur : l'Arabie saoudite. Riyad estime, lui, qu'il faut appliquer un plan, comme celui du Yémen, en Syrie, et dit avoir proposé ce plan de yéménisation à Moscou et à Washington ..... reste à savoir si Moscou ira jusqu'à renoncer à ses intérêts, pour faire de la Syrie un Yémen, terre de trafic d'armes et de banditisme ,....

 

La revue américaine "Frontpage magazine" vient de l'annoncer : des centaines de Qaïdistes affuent vers le Liban, en provenance de la Syrie, pour y exporter la guerre et combattre le Hezbollah. "Aux yeux des membres d'Al-Nosra, le Liban fait partie intégrante des plans qu'il faut mettre en application, en Syrie.

Ce qu'Al-Nosra cherche, en ce moment, c'est d'obtenir une fusion pure et nette de toutes les milices syriennes et libanaises". "La milice libanaise Dargham coopère, très étroitement, avec Al-Nosra, et c'est de cette coopération qu'est né Al-Nosra libanais". Selon la revue, "certains éléments d'Al-Nosra reçoivent leur formation, en ce moment, et sur le territoire libanais, et ils projettent d'entrer en guerre sainte contre le Hezbollah". La revue prévoit une période de turbulence et de violence extrême, pour le Liban, pendant laquelle Al-Nosra syro-libanais combattrait le Hezbollah. "Frontpage Magazine" n'écarte pas le fait que cette milice, en cas de soutien militaire et financier du Qatar et de l'Arabie saoudite, puisse devenir une menace pour la Résistance libanaise.

 

dimanche, 03 mars 2013 21:16

Mali : un autre soldat de France, tué !

Un autre soldat français a été tué, ce dimanche, dans le Nord du Mali, portant le bilan officiel (!) des pertes françaises à 3.

c'est le "Journal de dimanche", qui rapporte cette information, citant un communiqué de la présidence de la république. Un dernier sondage fait état d'un effritement extraordinaire du soutien des Français à l'aventure malienne de François Hollande. Seuls, 60% des Français, l'approuvent, désormais, contre 73%, il y a un mois. Les Français ont peur d'un enlisement, enlisement, qui n'est, nullement, à écarter, vu le repositionnement des rebelles salafistes -que la France soutient, en Syrie- dans le Nord du Mali.

 

Le gouvernement syrien a accusé le gouvernement britannique de vouloir armer les terroristes en Syrie, dans une interview au Sunday Times publiée dimanche.

Comment peut-on s'attendre à ce qu'ils réduisent la violence alors qu'ils veulent envoyer du matériel militaire aux terroristes et n'essaient pas de faciliter le dialogue entre Syriens, affirme le dirigeant syrien dans un entretien à l'hebdomadaire dominical britannique, enregistré en vidéo.

Pour être franc, la Grande-Bretagne a joué un rôle notoirement non constructif sur plusieurs questions depuis des décennies, des siècles diront certains - je vous parle de la perception qu'on en a dans notre région, poursuit le président.

Le problème avec ce gouvernement, c'est que sa rhétorique creuse et immature ne fait que souligner cette tradition d'hégémonie agressive, dit-il.

Le président a par ailleurs une nouvelle fois exclu de quitter le pays et de s'exiler. Aucun patriote ne peut penser à vivre en dehors de son pays. Je suis comme tous les patriotes syriens, explique-t-il.

Quitter le pouvoir ne résoudrait pas la crise actuelle en Syrie, estime le président.

Si cet argument est correct, alors mon départ mettra fin aux affrontements. C'est clairement absurde, comme en témoignent les récents précédents en Libye, au Yémen et en Egypte, fait-il valoir.

Le gouvernement du Premier ministre britannique David Cameron s'est dit favorable à un accroissement de l'aide militaire aux rebelles syriens et à une levée de l'embargo européen sur les armes.

Des soldats australiens ont tué jeudi deux enfants afghans qui gardaient du bétail, au cours d'une attaque dans la province méridianle d'Uruzgan, a annoncé samedi la force internationale de l'OTAN en Afghanistan (ISAF). Les deux enfants étaient âgés de sept et huit ans.

Ils ont été tués par mégarde lorsque des militaires australiens ont tiré contre des des présumés, a déclaré le gouverneur de la province d'Uruzgan, Amir Mohammad Akhundzada.

L'ISAF a exprimé ses "profonds regrets" après le décès des deux garçons et souligné qu'elle s'attachait à réduire les pertes parmi les civils, sujet constant de frictions entre le président afghan Hamid Karzaï et les alliés de l'OTAN.

Le général Joseph Dunford, commandant de l'ISAF, a présenté dans un communiqué ses "excuses personnelles et ses condoléances" à la famille des deux garçons, leur promettant son aide. Il a assuré que l'ISAF prenait sur elle "l'entière responsabilité de cette tragédie". Selon l'ISAF, les soldats australiens ont ouvert le feu sur ce qu'ils ont supposé être des insurgés.

En février, dix civils afghans, dont cinq enfants, avaient été tués dans un bombardement de l'armée américaine dans la province du Kunar, dans l'est de l'Afghanistan. Après ce bombardement meurtrier, le président Karzaï avait interdit aux forces de sécurité afghanes de demander l'appui aérien des forces de l'OTAN.