تقي زاده

تقي زاده

Cheikh Hodjatollah Niki Maleki a accordé une interview à la chaîne internationale Sahar. Lors de cette interview, le directeur général de l’Agence de presse TAGHRIB (APT) a donné des explications sur la 26e conférence de l’Unité islamique, tenue le mois dernier à Téhéran.

Pouvez-vous nous donner un peu d’explication sur cette (26e) conférence ?

Ce qui important concernant la question du réveille islamique, nous devons travailler de plus en plus sur la question de l’unité. Les dignités religieuses des religions doivent être prises en considération. Pour la première fois, cette année lors de cette conférence, nous avons cité le message de quatre dignités religieuses. De même pour la première fois, nous avons envoyé un orateur pour prononcer un discours sur l’Unité pendant la prière de vendredi de Téhéran. En effet, nous devons institutionnaliser l’Unité (islamique) dans les discours et les cérémonies. Cette année, nous avons travaillé plus sur ce sujet. Et je pense que nous avons de plus en plus besoin des idées mettant l’accent sur l’Unité.

Notre approche est fondée sur l’Unité, le respect du sang des musulmans- le sang des musulmans est quelque chose de valeureux- ainsi sur la place du vénéré prophète de l’islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa descendance). Ces thèmes sont abordés lors de cette dernière conférence. Je dois préciser que l’on n’a pas déjà travaillé suffisamment sur l’Unité islamique.

Au sein de cette conférence, nous avons également parlé sur la question syrienne. Il ne s’agit pas de réveil islamique en Syrie. L’éveil islamique se réalise au moment que le peuple est éveillé. Est-ce que le peuple syrien qui s’est soulevé ? Non, il s’agit des terroristes qui massacres les civiles et les citoyens syriens. Alors, il ne faut pas de tout dire qu’il s’agit d’un soulèvement populaire. De même, je pense que certains extrémistes essaient de mêler la situation Syrie. Ils veulent devenir membre du gouvernement par les actes terroristes. Ce n’est pas possible. Lors de cette conférence, on parlé sur le rôle positif de l’Unité islamique. En Syrie, les musulmans doivent essayer de résoudre la question.

A la fin de cet entretien, cheikh Niki Maleki a ajouté que cette 26e conférence de l’Unité islamique était très distinguée cette année. Il y avait une bonne ambiance et de nouveaux programmes. Inch’Allah, nous allons continuer notre démarche dans l’avenir. Et l’année prochaine, nous serons témoignes d’une conférence plus complète.

Dans l'optique du Guide suprême de la Révolution islamique, le déboussolement, la colère et la brutalité des ennemis de la RII sont à la hauteur des progrès réalisés par le peuple iranien, dans le domaine de la science et de la technologie. "Les progrès réalisés, par le peuple iranien, dans le domaine de la science et de la technologie, ont provoqué le déboussolement, la colère et la brutalité des ennemis de la RII", a souligné, aujourd'hui, jeudi, l'honorable Ayatollah Khamenei, lors d'une rencontre avec le Président de l'Assemblée des experts, l'Ayatollah Mahdavi Kani, et les autres membres de cette assemblée, en allusion aux acquis du peuple iranien, dans différents domaines. "De la même façon que les sanctions ont conduit les jeunes spécialistes de notre pays à parvenir, en s'appuyant sur leurs savoir-faire et capacités, à la technologie nucléaire, ils peuvent, également, transformer les pressions en opportunités, au bénéfice du pays", a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique, en allusion aux pressions et sanctions imposées par l'Occident, pour entraver les activités nucléaires pacifiques de l'Iran et faire plier l'échine au peuple devant leur maximalisme. L'interdiction de certaines marchandises est profitable à l'Iran. Le résultat de ces sanctions sont, dans l'optique du Guide suprême de la Révolution, la confiance en soi et l'autosuffisance. L'objectif principal de ces sanctions est de dresser le peuple contre l'Ordre de la RII. Les Occidentaux espéraient, en exerçant de pressions sur le peuple iranien qu’il contesterait l'Ordre du pays, mais la grande marche du le 22 bahman de cette année a fait échouer tous leurs complots. En allusion à la récente réunion entre les 5+1 et l'Iran, à Almaty, l'honorable Ayatollah Khamenei a fait savoir que les Occidentaux n'ont rien proposé de remarquable, qui puisse être interprété comme une concession faite à l'Iran. Ils ont, seulement, reconnu une petite partie des droits du peuple iranien. En ce qui concerne la crise économique, dans les pays européens et aux Etats-Unis, le Guide suprême de la Révolution islamique s'est exprimé en ces termes : "Les Occidentaux, en plus de leurs difficultés économiques, sont aux prises avec celles d’un autre genre, dues aux sanctions imposées à l'Iran, et pour lesquelles ils n'ont pas de solution". "Les élections de la RII figurent parmi les élections les plus libres et les mieux organisées, dans le monde", a précisé le Guide suprême de la Révolution islamique. "L'examen de la compétence des candidats aux élections a pour objectif de présenter les personnes les plus habilitées à satisfaire aux desiderata du peuple, et celui qui souhaite devenir le président de la RII doit jouir des compétences nécessaires, pour assumer ce poste", a souligné le Guide suprême de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Khamenei.

dimanche, 10 mars 2013 15:05

Iran-USA : Amis et Ennemis ..?!!

« Des relations avec l'Iran sont, pour les Etats-Unis, comme étant des morceaux d'un puzzle qu'ils ne peuvent pas négliger, sur la donne régionale.C'est donc en étape par étape que les intérêts des deux parties se définissent, dans les conditions sensibles de nos jours». C'est en fait le très bref extrait d'une analyse publiée par le quotidien arabophone Al-Safir. Les lignes qui suivent le disent de façon plus détaillée.

''Iraniens et Américains, cherchent, les uns comme les autres, à bien observer la région, sans pour se précipiter à atteindre cet objectif. La raison en est claire : ils ont leurs propres questions internes à eux, des questions prioritaires à résoudre. Les deux parties se soucient également à maintenir les équations de pouvoir dans une situation convenable, sans se permettre la défaite et sans permettre à l'autre partie, des agissements et perturbations. La confrontation militaire y est ainsi proscrite ; et s'agissant du règlement de compte, ils connaissent bien quels éléments leur offrirait la donne régionale. Chacune des deux parties cherche à ne pas contrarier l'autre, sans, pour autant, lui permettre de nuire à ses acquis ni d'entraver son progrès.

En ce qui concerne l'affaire nucléaire, les Iraniens sont fiers de n'avoir jamais renoncé à leurs droits et d'avoir pu résister, malgré les sanctions. A son tour, les Etats-Unis disent qu'ils ont réussi à priver l'Iran d'environ 40% de ses revenus pétroliers, ce qui a été à l'origine de la dévalorisation de la monnaie nationale dans les taux de change. Sans permettre un optimisme absolu, les négociations tenues à Almaty entre l'Iran et les 5+1 ont montré qu'une solution pacifique serait toujours envisageable, mais pas du jour au lendemain.

Parlant de l'affaire syrienne, les Iraniens sentent qu'ils peuvent toujours camper sur leur position. S'il leur arrive de constater que les attaques occidentales ont définitivement visé l'axe de la résistance, ils mobiliseront tous leurs moyens, afin de neutraliser leurs efforts et de faire avancer leurs propres objectifs. Une fois réussi à le faire, l'ordre de la République islamique en sortira plus fort qu'auparavant, avec un poids régional renforcé. Ainsi, les Etats-Unis pourront-t-ils réaliser que la poursuite du bain du sang en Syrie nuirait à leurs intérêts et à ceux de leurs alliés surtout Israël. Ils n'auront donc d'autre choix que d'accepter l'Iran comme faisant partie de la solution à la crise syrienne.

Concernant le Liban, l'Iran a confiance en le mouvement Hezbollah, comme tous ses autres alliés régionaux. D'autre part, les Etats-Unis, aussi, savent qu'ils ne pourront pas ignorer le poids du Hezbollah. Sur ce fond, ils empêchent Israël d'entrer en confrontation avec ce mouvement. Ils sont aussi bien conscients de la capacité du Hezbollah libanais à déjouer les complots qu'ils concoctent à son encontre.

Pour ce qui concerne la récente visite du Président iranien, Mahmoud Ahmadinejad en Egypte, on ne pourrait pas dire qu'elle ait abouti à de grandes évolutions, en termes des relations bilatérales irano-égyptiennes, sauf pour le secteur de tourisme. On ne pourrait non plus parler d'une entente politique importante. Quoique la visite du Secrétaire d'Etat américain, John Kerry, non plus, n'ait eu aucun acquis, en vue de renforcer la place de Washington, dans la région, et surtout en Egypte. Cette visite, on pourrait l'évaluer dans le cadre du renforcement du partenariat régional, autour des Etats-Unis, en se focalisant sur l'affaire syrienne. Cette visite nous a, quand même, appris que Washington suit de près les évolutions en cours de la région, en ces conditions d'ailleurs très névralgiques et qu'il pourrait y intervenir, à moins qu'une évolution inattendue ne déjoue pas tout le calcul washingtonien.

En cette ère de vitesse en termes d'information, des relations avec l'Iran sont, pour les Etats-Unis, comme des morceaux d'un puzzle qu'on ne pourrait pas négliger sur la donne régionale. La stratégie dominante dans la région est, de nos jours, de telle que c'est en étape par étape que se définissent les intérêts des deux parties. Cette situation profiterait, pourtant, plus à Téhéran qu'à Washington.''

dimanche, 10 mars 2013 14:58

Qui ne veut pas la paix pour les Syriens?

Les hautes autorités syriennes critiquent le soutien financier et militaire que des pays étrangers accordent aux terroristes, et le qualifient de principal obstacle, devant le rétablissement du calme et de la sécurité, en Syrie.Mme Bassineh Shaban, conseillère du Président Bachar al-Assad, qui est, en visite, à la Nouvelle Delhi, a déclaré, vendredi, que Damas critique la décision de certains pays, dont la Grande-Bretagne, d’augmenter le niveau de leurs aides financières et militaires aux terroristes. Elle a déclaré que Londres s'est engagé, contrairement aux normes internationales, à envoyer des équipements militaires aux terroristes, qui se battent contre le gouvernement syrien.

Par ailleurs, le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, avait, récemment, déclaré, au parlement, que les chances d’un règlement diplomatique de la crise syrienne sont trop faibles, et que l'Union européenne devrait se préparer à des actions plus directes, face à la crise, en Syrie. Par ailleurs, le représentant de la Syrie, auprès de l'ONU, Bachar al-Jaafari a adressé deux lettres au secrétaire général de l'ONU et au président du Conseil de sécurité, pour protester contre l'envoi d'un convoi d'armements, par la Turquie, pour les terroristes, en Syrie. Il a annoncé que cette démarche d'Ankara est un grand obstacle devant le rétablissement du calme, dans son pays.

Le quotidien libanais, "Al-Akhbar" a écrit, samedi, que les pays arabes et occidentaux développent, de plus en plus, leur soutien financier et logistique aux terroristes et aux groupes armés de l'opposition syrienne. Le journal a précisé que le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis fournissent même des formations militaires aux terroristes, qui se battent, en Syrie. L'objectif de ces plans est de renverser le gouvernement légal de Damas. Le gouvernement syrien avait, auparavant, critiqué le régime sioniste, les Etats-Unis, la France, l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, pour leur soutien aux groupes armés liés à Al-Qaïda. Selon les autorités syriennes, suite à la défaite des terroristes, sur le plan militaire, l'Occident soutient, maintenant, les projets des terroristes, pour assassiner les responsables et les civils, et détruire les infrastructures du pays. Selon les statistiques publiées par Damas, depuis deux ans, les infrastructures syriennes ont subi plus de 18 milliards de dollars de dégâts.

 

dimanche, 10 mars 2013 14:56

Mali: le MNLA refuse de désarmer

La rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a refusé, samedi, de désarmer, avant toute négociation avec les autorités maliennes, comme le lui demande l’Afrique de l’Ouest, et a réclamé l’envoi d’une mission de paix de l’ONU, dans le pays.

Dans un communiqué signé de son secrétaire général, Bilal Ag Achérif, le MNLA «rejette, catégoriquement, toute déclaration faisant de son désarmement un préalable à sa participation au processus de négociation». Réunis, en «sommet», dans la capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, le 28 février, les dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avaient affirmé que le dialogue inter-malien passait par le «désarmement de tous les groupes armés, notamment, le MNLA». La rébellion a lancé «un appel pressant» à l’ONU, pour «accélérer» le déploiement d’une force de maintien de la paix, qui, selon elle, devrait sécuriser le Nord malien, jusqu’à ce qu’une solution politique soit trouvée entre Bamako et le MNLA. La Mission internationale de soutien au Mali (Misma), la force africaine déployée, dans le pays, pourrait être transformée, dans quelques mois, en une mission de paix des Nations unies.

Dans un message publié à l’occasion de la journée mondiale de la femme, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a mis l’accent sur la nécessité pour les femmes d’occuper les postes clés dans les pays islamiques.

Selon l’agence internationale de presse coranique (IQNA), l’OCI a annoncé : « Jusqu’à présent les femmes musulmanes ont travaillé comme chef du gouvernement, ministre, députée, ambassadrice, cependant il faut beaucoup d’efforts pour arriver à un niveau idéal. »

« Soutenu par la communauté internationale et dans le cadre du programme opérationnel pour le progrès des femmes, l’OCI franchit des pas en direction de la baisse de la violence contre les femmes, la promotion de l’éducation des femmes, le renforcement du rôle des femmes dans la société et la participation efficace des femmes dans le développement social et économique du monde de l’Islam », ajoute le message de l’OCI.

L’OCI a souligné : « Les femmes forment une moitié de la population dans les pays islamiques et leur participation active aux activités politiques, économiques, sociales et culturelles est nécessaire. »

L’OCI a souligné : « Les femmes musulmanes et en fait les femmes du monde entier se trouvent face à de nombreux défis et il nous incombe de nous concentrer sur l’élimination de toutes les discriminations contre les femmes. »

Le conseil iranien de coordination des propagandes islamiques a dénoncé dans un communiqué le massacre cruel des chiites au Pakistan.

Selon les relations publiques du conseil de coordination des propagandes islamiques, ce dernier a dénoncé dans son communiqué les carnages perpétrés contres les chiites au Pakistan.

Accusant les groupes salafistes et wahhabites d’être à l’origine du génocide des chiites pakistanais, le communiqué indique : « Le Guide Suprême de la Révolution Islamique est inquiet quant au sort des chiites au Pakistan et les références religieuses et le peuple sage de l’Iran expriment leur indignation envers la violation des droits de leurs frères musulmans. »

« L’extension de ces différends est voulue par les ennemis de l’Islam, et les Etats-Unis et la Grande-Bretagne y ont dépensé beaucoup », ajoute le communiqué.

Exprimant sa sympathie envers les familles des victimes des récents carnages au Pakistan, le conseil de coordination des propagandes islamiques a appelé les musulmans à faire face aux complots des ennemis de l’Islam et des musulmans jusqu’à la chute du système de domination mondiale et la réalisation de l’unité et de la fraternité au sein des musulmans.

L'Ayatollah Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a reçu le 7 mars 2013, le président et les membres du Conseil des Experts, et a présenté lors de cette audience, une analyse des avancées et des progrès du peuple iranien 34 ans après la victoire de la Révolution islamique, estimant qu'il était nécessaire d'avoir une perspective à long terme des idéaux et des objectifs de la République islamique. « La foi en Islam, la volonté, l'appui du peuple et le renforcement de l'espoir sont les principales conditions pour la poursuite de ce mouvement en avant, la réalisation de grandes victoires et la solution des problèmes momentanés et passagers», a-t-il dit.

Estimant qu'une perspective à long terme sur les questions de gestion et d'administration du pays, les objectifs et les idéaux de la République islamique, était un facteur important dans la poursuite du mouvement en direction des objectifs que s'est fixé le régime islamique, le Guide suprême de la Révolution islamique a ajouté : « A long terme, nous avons une bonne connaissance des objectifs et de l'itinéraire des ennemis et dans ce contexte, des problèmes, des hauts et des bas sont à prévoir».

Estimant que les circonstances actuelles sont beaucoup plus difficiles et complexes qu'à l'époque de la lutte avant la victoire de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei a indiqué : « Dans les circonstances actuelles, il faut éviter une vision à court terme et en ayant la foi en l'Islam et en s'appuyant sur le peuple, assurer la poursuite de notre mouvement ».

Le Guide suprême de la Révolution islamique a estimé que l'un des devoirs des ulémas et des religieux consistait à maintenir et à renforcer l'espoir au sein du peuple notamment chez les jeunes et a souligné : « Il faut renforcer l'espoir dans la société, d'autant plus que les signes d'espoir sont nombreux».

L'Ayatollah Khamenei a donné comme exemple de ces signes d'espoir la poursuite des réussites croissantes du peuple iranien: « La grandeur actuelle et le fait que le peuple iranien soit le centre intellectuel du monde de l'Islam, la généralisation du discours religieux dans le pays, les progrès scientifiques et technologiques, l'influence politique et internationale du régime islamique et les démarches entreprises au niveau des infrastructures juridiques sont d'importants acquis que nous ne pouvions imaginer avant la Révolution islamique ou après sa victoire».

Présentant ces acquis comme les signes du progrès du régime islamique, le leader de la Révolution a ajouté : « Un autre signe de ces progrès est la précipitation, la colère et l'hostilité de l'ennemi dans ses actions. Si le régime islamique n'avait pas fait de progrès, les ennemis n'auraient pas faire preuve de tant de précipitation ni n'auraient été aussi fâchés», a-t-il dit.

Estimant que le dossier nucléaire est un des défis que doit relever le régime islamique, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : « Ce défi ne nous a pas nui et ne nous nuira pas non plus dans l'avenir ».

Faisant allusion à la récente réunion des 5+1 à Almaty au Kazakhstan, il a indiqué : « Au cours de cette rencontre, les Occidentaux n'ont fait aucun pas important qui puisse être considéré comme une avance mais ont seulement reconnu une petite partie de nos droits».

L'Ayatollah Khamenei a présenté les sanctions comme un autre défi, ajoutant : « Les sanctions sont présentées comme concernant le domaine nucléaire mais en fait, les Occidentaux ont des objectifs à long terme dans ce domaine».

A ce sujet, le Guide suprême a fait remarquer que les ennemis cherchaient à travers ces sanctions, à monter le peuple iranien contre les responsables mais que ce qui avait eu lieu le 10 février 2013 en Iran, allait tout à fait à l'encontre de leurs désirs et de leurs aspirations.

Qualifiant « d'importante » la massive participation de la population aux défilés du 10 février, le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : « Les évaluations des experts et de gens expérimentés ont montré que la participation aux défilés du 10 février avait été plus dense, plus chaleureuse et plus enthousiaste que les années précédentes».

Ailleurs dans ses déclarations, le leader de la Révolution a fait allusion aux futures élections présidentielles iraniennes et a espéré que le Président élu pourra obtenir la satisfaction divine et rapprocher le peuple de ses grands idéaux révolutionnaires.

L'Ayatollah Khamenei a déclaré que les élections en Iran étaient les meilleures élections, les plus libres et les plus respectueuses des règles, dans le monde, et ajouté : « L'examen de la qualification des candidats est un procédé légal qui existe dans toutes les démocraties dans le monde. Le but est d'introduire des gens capables et qualifiés, en conformité avec les intention et les inclinaisons du peuple, et cela est une chose nécessaire à ce niveau».

En ce qui concerne les sanctions des ennemis contre la République islamique d'Iran, le Guide suprême de la Révolution islamique a précisé : « La réalité est que les pays qui ont imposé à l'Iran ces embargos, souffrent aujourd'hui de problèmes beaucoup plus difficiles qu'ils n'arrivent pas à résoudre. Les États-Unis et l'Europe sont aujourd'hui, face à un dilemme et se dirigent vers le déclin de leur puissance économique. Les Occidentaux, en plus de leurs problèmes économiques, subissent aussi le contre coup des sanctions contre l'Iran. Ils n'ont pas de solution pour leurs problèmes alors que l'Iran a des solutions pour ses problèmes économiques. »

Faisant allusion aux récentes négociations Iran/5+1, qui ont eu lieu, à Almaty, au Kazakhstan, l’ambassadeur de la RII, auprès de l’Organisation des Nations unies, a déclaré que la partie occidentale avait essayé d’apporter un regard plus réaliste, quant à la question nucléaire et aux exigences de la RII.

Dans une interview exclusive accordée à l’IRNA, le représentant permanent de la RII, à l’ONU, Mohammad Khazaï, a évoqué le succès partiel des négociations Iran/5+1, soulignant que l’opposition de la RII à la fabrication des armements nucléaires, ainsi que son droit à profiter du savoir-faire nucléaire, à des fins civiles, pourraient servir de deux principes pouvant favoriser le succès du dialogue.Mohammad Khazaï, pour qui l’accord final entre l’Iran et l’Occident n'est pas encore acquis, a ajouté : «Je pense que les prochaines négociations Iran/5+1 ne réussiront que lorsque l’Occident aura saisi, convenablement, les capacités techniques du programme nucléaire civil de l’Iran et qu’il prendra en compte les exigences de Téhéran».

 

Le nouveau chef de la CIA a été finalement désigné.

La désignation de John Brennan a eu lieu, après la remise par le procureur général des Etats-Unis de sa lettre au sénateur Rand Paul, lui précisant que le président américain ne peut pas permettre l’usage d’un drone équipé d’armes pour assassiner un citoyen américain sur le sol d’un autre pays. Le comité de renseignements du sénat avait déjà confirmé l’éligibilité de John Brennan, avec 12 votes positifs contre 3. Ainsi Brennan a été confirmé par les sénateurs. Le retard qui avait eu alors lieu se servait, en effet, de levier de pression contre Barack Obama. En tant que haut conseiller d’Obama dans les affaires de la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, Brennan était le plus grand défenseur de l’usage de drones dans les opérations lancées par les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme. Les débats sur la désignation de Brennan s’étaient donc transformés en une motion de censure de la politique sécuritaire d’Obama. Il est vrai que les attaques aux drones ne sont conformes ni aux règles internationales ni aux lois américaines. Les auteurs de ces attaques ne sont condamnés par aucun tribunal crédible. Ces raids sont la violation flagrante des plus évidents principes des droits de l’Homme et des règles internationales les plus élémentaires. Pourtant, tant qu’il s’agit des civils afghans et pakistanais ou de ceux des autres pays, aucun responsable américain n’a réagi, étant convaincu que leur élimination se faisait dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Mais dès qu’un certain nombre de personnes de nationalité américaine, ont été tuées, les sénateurs américains se sont soulevés en bloc faisant pression sur Obama. Les Républicains accusent Obama d’avoir échoué dans le combat contre le terrorisme, estimant que les frais de ses politiques dans ce domaine, surtout l’assassinat des Américains, n’est pas défendable. La lettre du procureur général Eric Holder a ainsi mis un point final à tous les efforts des Républicains contre le président Barack Obama. La lettre a assuré qu’en contrepartie de la désignation de John Brennan, la Maison Blanche n’ignorait pas les règles intérieures des Etats-Unis. Quoi qu’il en soit, cette garantie rendrait plus vulnérable Obama et son équipe démocrate. Les Républicains ne perdront pas une seule occasion pour rappeler cet engagement d’Obama pour critiquer les politiques sécuritaires du président.