
تقي زاده
Kissinger : "Washington veut être, un jour, l'allié de l'Iran"
L'ex secrétaire d'Etat US, Henry Kissinger, a affirmé, devant une conférence du conseil des relations étrangères, à New York, que l'Iran nucléaire peut être "une puissance et une réalité nouvelle", au Moyen-Orient.
Cité par le "Wall Street Journal", Kissinger a évoqué plusieurs dossiers, dont celui de l'Iran, de la Syrie, de la Corée du Nord, de la Chine et de la Turquie.
Selon lui, "Obama décidera, dans les 12 mois à venir, la politique US, face au nucléaire iranien, car l'Iran continue à développer son programme nucléaire. Les Iraniens pensent qu'ainsi, ils pourraiet s'offrir plus de sécurité, mais ce sera plus d'instabilité, et cela provoquera une couse à l'armement atomique, dans la région. Pour Israël, entrer en guerre est une décision importante, qui devra avoir lieu, en cas de menace existentielle...." Kissinger s'est adressé aux politiciens israéliens et les a appelés à "réfléchir, surtout, aux conséquences qu'une guerre contre l'Iran peut avoir. Les conséquences "qui se montreront, à peine 30 jours après des frappes". "Je ne crois pas que les dirigeants israéliens aient bien réfléchi aux impacts que cela pourrait avoir. Ils ont fondé trop d'espoir et compte trop sur les autres, peut être, les Russes, pour limiter ces impacts. Et Kissinger d'ajouter : "l'Iran pourrait fermer le détroit d'Hormuz, par exemple ....en tout cas, les Etats Unis veulent que l'Iran soit un pays et non une cible, un pays apte à devenir, un jour, l'allié des Etats Unis. D'aucuns disent qu'un nouveau pouvoir, en Iran, pourrait en faire un Etat aux visions nouvelles, d'autres estiment que cette force et réalité nouvelle pourrait sortir d'un Iran nucléaire.. Je crois la question qui va se poser à nous, dans les mois et années à venir, est celle -ci : jusqu'à quel degré d'enrichissement de l'uranium, les Etats Unis pourront-ils tolérer le programme nucléaire iranien?
Pourquoi s’intéresser à la Charia?
Avec l’émergence de l’Islam politique et le "printemps arabe", le mot "charia" est passé dans le vocabulaire commun comme synonyme de "fanatisme". Un retour aux sources et à l’histoire récente des mouvements intellectuels et politiques du monde musulman semble vraiment utile pour prendre la mesure de ce qui se passe au sud de la Méditerranée.
La charia, normativité référée à l’Islam et à ses textes fondateurs, appartient à ces vocables constamment utilisés et jamais étudiés, ou si peu. Il n’existe en tout cas aucun ouvrage de langue française tentant d’aborder la question, non pas dans ses représentations fantasmées, mais dans ses formes et ses pratiques concrètes, vide que ce livre entend combler. L’objectif est de le faire «au temps présent», dans le phénomène de référencement à la charia que l’on peut observer à l’œuvre dans le contexte contemporain, tout en ne négligeant pas la nouvelle dimension politique que ce terme et ses usages n’ont manqué de prendre.
Les rapports du droit à la référence Islamique ont connu des bouleversements profonds au cours des cent cinquante dernières années. Aux niveaux législatif et judiciaire, les instances du droit ont eu à se prononcer sur la place de la charia dans les différents systèmes juridiques. L’ouvrage s’attache à observer comment la formulation des règles référées à l’Islam, leur usage et leur autorité sont fonction du contexte social, politique et institutionnel de chaque État.
Faut-il en conclure à la relativité de la charia? Au lieu de chercher à connaître la nature de la règle Islamique, il convient davantage d’observer, en contexte, comment ces règles sont invoquées, élaborées et mises en œuvre dans le cours ordinaire de la vie de sociétés où la présence musulmane est importante.
Iran prêt à aider les US de retrouver leur agent perdu
"L'Iran est prêt à aider les Etats-Unis de trouver l'agent du FBI perdu", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
"L'Iran n'a jamais cherché une confrontation, mais il défend, avec autorité, sa souveraineté nationale et son indépendance", a affirmé Ali-Akbar Salehi, avant de souligner : "Avec le temps, l'Occident est arrivé à cette conclusion que l'Iran ne cédera pas à ses exigences imposées", a-t-il précisé, aujourd'hui, dimanche, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue béninois, Nassirou Arifari Bako, en rappelant que, lors des négociations, à Almaty, des signes positifs avaient été constatés, de la part des Occidentaux.
"L'année prochaine sera une année prometteuse, pour la levée des sanctions", a estimé le ministre iranien des Affaires étrangères.
En ce qui concerne les déclarations du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, sur le sort de l'ancien agent du FBI, Robert Levinson, Salehi a fait savoir que l'ancienne secrétaire d'Etat américaine avait, catégoriquement, annoncé qu'elle était sûre et certaine que cette personne n'était pas, en Iran, et qu'elle est ailleurs.
Le Benin est un pays important de l'Afrique de l'Ouest et l'Iran a beaucoup investi dans ses infrastructures et ses compagnies techniques et d'ingénierie, dont des centrales électriques et la création de la Faculté d'agriculture.
Nassirou Arifari Bako s'est félicité de la reprise des négociations entre l'Iran et les 5+1, avant d'apporter son soutien à la poursuite des négociations, pour trouver une solution efficace et équitable.
Que fera l'Iran en cas d'une crise?
Se fier complètement aux forces armées du pays! "Les forces armées iraniennes jouissent de grandes capacités pour faire face aux crises et elles sauront surmonter toute situation urgente, affirme le commandant des forces terrestres de l’armée iranienne.
" les soldats iraniens sont jeunes, motivées et courageuses et jouissent d'une belle capacité physique pour confronter toute crise, a ajouté, aujourd’hui, dimanche, le général Ahmad-Réza Pourdastan lors d'un forum consacré à la défense .
le commandant a évoqué ensuite les équipements et les armements qui appuient les soldats iraniens et qui leur donne une plus large capacité à combattre : toute crise sera gérée avec succès car nos soldats sont des forces dont la capacité d'intervention rapide est bien prouvée.
Le Japon, vers une levée des sanctions anti-iraniennes?
Le vice-ministre nippon des Affaires étrangères s'est entretenu avec le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale des questions d'intérêts communs.
Saïd Jalili a rappelé à son interlocuteur "le long antécédent des relations, de part et d'autre, et la longue amitié qui lie les deux pays, une amitié qui demande à ce que les relations bilatérales se développent, suivant une logique d'indépendance et de durabilité, selon l'IRIB.
"La nation iranienne a su, depuis toujours, défendre ses intérêts et ses droits et accomplir ses objectifs", a souligné le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de l'Iran.
Le vice-ministre japonais a, de son côté, appelé à un élargissement tous azimuts des relations des deux parties, dans le cadre des intérêts communs.
En coulisse, les diplomates ont évoqué des entretiens, de part et d'autre, portant sur un allègement des sanctions anti-iraniennes auxquelles le Japon a adhérées, sous pressions US, mais dont il souffre, dans ses approvisionnement d'énergie.
Morsi, lâché par le Qatar ?!!
Le Qatar ne va pas offrir, du jour au lendemain, d'aide financière, à l'Egypte.
«Du moins pour l'instant, Doha n'accorde plus d'aide financière au Caire», a affirmé, aujourd'hui, le ministre qatari des Finances, Youssef Kamal. Selon Farsnews, qui cite les médias égyptiens, le ministre des Finances du Qatar a affirmé que son pays avait fait part d'une aide de 5 milliards de dollars, et qu'il n'avait pas l'intention d'augmenter le niveau de son aide à l'Egypte. Depuis la révolution de 2011, le Qatar a été le pays à avoir le plus investi, sous forme de prêt ou compte bancaire, auprès de la Banque centrale égyptienne, pour devenir la source principale d'aides étrangères à ce pays. Vu la réduction des réserves en devise égyptiennes, sur fond de tensions politiques, et le retard dans l'obtention d'un prêt de 8,4 milliards de dollars du FMI, on s'attend à ce que le Caire ait recours à Doha, pour demander davantage d'aides financières. Des sources bien informées, au ministère égyptien des Antiquités, ont laissé entendre que certains pays du golfe Persique ont proposé audit ministère de pouvoir louer des sites anciens de ce pays, pour des durées de 3 à 5 ans, en contrepartie de 200 milliards de dollars. A ce propos, le responsable en charge des monuments historiques, au sein du ministère des Antiquités égyptien, a affirmé que son pays avait reçu une telle proposition, de la part du Cheikh Hamad bin Khalifa Âl-e Thani du Qatar, une proposition que soutiennent, selon lui, les Frères musulmans et le parti Liberté et Justice.
La Turquie expédie 70.000 terroristes vers la Syrie
En Turquie, le député du parti «République populaire», au Parlement, a déclaré que 70.000 forces extrémistes, de 23 nationalités, avaient été expédiées, en Syrie, depuis le territoire turc.
A la tribune d’une Conférence internationale, avec, pour thème, la crise syrienne, le député du parti «République populaire», au Parlement, Mehmet Ali Adib, a déclaré que le peuple syrien était conscient des ingérences et des complots des pays étrangers contre son pays. Il a, ensuite, brossé un tableau des avantages et des préjudices qu’ont apporté 61 ans d’adhésion à l’OTAN, pour la Turquie.
«L’OTAN impose trop de responsabilités à la Turquie, mais il ne permet jamais à Ankara de profiter des facilités de cette organisation, afin de faire avancer ses objectifs, dans le cadre de ses politiques extérieures», a-t-il ajouté.
Cette conférence, tenue, à Ankara, a réuni des intellectuels, des experts des relations internationales et des experts des milieux scientifiques et politiques des pays de la région.
Le parelemnt libyien a été suspendu, faute de sécurité
Le congrès général national libyen (parlement) a décidé de suspendre ses travaux pour des raisons de sécurité suite aux manifestations dans le pays, annonce dimanche la chaîne télévisée Al-Arabya.
Mercredi, des inconnus ont ouvert le feu sur la voiture du président du parlement Mohamed al-Megaryef (G) au moment où ce dernier quittait le siège du congrès.
Mardi, des manifestants dont certains étaient armés, ont enfermé une centaine de députés dans le siège.
Selon la chaîne, les travaux suspendus pourraient être repris prochainement, mais la date exacte n'est pas connue pour le moment.
La grève des soldats maliens en abandonnant leurs positions
Plusieurs dizaines de soldats de l'Armée du Mali ont temporairement abandonné leurs positions, en demandant des primes pour leur participation aux opérations militaires. La campagne de désobéissance a été accompagnée de tirs en l'air réalisés par les soldats mécontents.
Une telle « grève » des militaires avait eu lieu les 7-8 mars dans la région de la ville de Diabali. A l'heure actuelle, la situation dans Diabali s'est normalisée, et plusieurs instigateurs de la rébellion ont été punis.
À son tour, l'un des participants de la « grève » a déclaré aux journalistes que les exigences des soldats étaient satisfaites et c'est pourquoi ils étaient revenus à leurs postes.
Les rebelles syriens demandent plus d'armes à leurs amis
Les rebelles syriens demandent plus d'armes et d'équipements. Ils obtiennent actuellement leur équipement d'un certain nombre de pays arabes du Golf Persique par le trafic et la contrebande.
À la fin de février, l'UE a assouplit l'interdiction sur la fourniture d'armes à l'opposition syrienne. Depuis le 1er juin, les adversaires d'Assad peuvent recevoir des véhicules et des équipements techniques.
« L'embargo sur les ventes d'armes à la Syrie crée des problèmes pour nous», a déclaré le commandant de l'une des unités de l'Armée syrienne libre.