تقي زاده

تقي زاده

Des juristes ont dénoncé mardi une crise humanitaire à Guantanamo, devant la Commission inter-américaine des droits de l'homme, exhortant les Etats-Unis à faire preuve de mesures concrètes pour fermer la prison controversée.

L'avocat Omar Farah, du Centre pour les droits constitutionnels (CCR), s'est adressé à cette commission, qui a le pouvoir de faire des recommandations au plus haut niveau des Etats d'Amérique du Nord et du Sud, en parlant de crise humanitaire en cours, alors que des détenus de Guantanamo mènent une importante grève de la faim.

Nos clients pourraient bien mourir à Guantanamo, non pas parce que les Etats-Unis ne sont pas capables de les transférer, mais parce que le gouvernement n'a pas la volonté de le faire, a-t-il fustigé, estimant que l'administration Obama se cherche des excuses pour ne pas honorer la promesse du président de fermer la prison.

Le gouvernement américain invoque régulièrement la loi sur le budget militaire (NDAA), qui interdit le financement du transfert des détenus aux Etats-Unis ou à l'étranger.

Nous concédons que la NDAA a rendu la fermeture de Guantanamo plus compliquée mais ce serait une grossière erreur de dire qu'elle a empêché les Etats-Unis de relâcher des prisonniers ou de fermer la prison, a renchéri l'avocat, qui représente un détenu yéménite libérable.

A la lumière des nombreux tourments que la détention illimitée crée aux prisonniers de Guantanamo et des risques physiques qu'elle impose, à la lumière du fait que les Etats-Unis eux-mêmes ont concédé n'avoir aucun intérêt à prolonger la détention de plus de la moitié des prisonniers, à la lumière du fait que neuf hommes sont morts à Guantanamo (...) les Etats-Unis ont-ils toujours la volonté de fermer Guantanamo et peuvent-ils présenter les mesures concrètes en cours pour atteindre ce but?, a-t-il solennellement demandé au représentant du gouvernement.

Michael Williams, haut-conseiller du département d'Etat, dont le bureau qui travaillait depuis quatre ans à la fermeture de la prison militaire a été récemment fermé, s'est défendu en réaffirmant continuer à travailler pour permettre les transferts des 56 détenus désignés pour être libérés sans élément à charge.

Certes, aucun transfert n'a été réalisé depuis longtemps mais le président a réitéré très récemment son intention de fermer Guantanamo, a déclaré M. Williams, en admettant que le moratoire sur les 26 Yéménites, la population carcérale majoritaire, restait effectif.

La détention illimitée peut causer un traumatisme psychologique grave et durable et des conséquences physiques qui peuvent atteindre le niveau de tortures ou de traitements cruels, inhumains et dégradants, a renchéri de son côté Kristine Huskey, avocate des Médecins pour les droits de l'homme.

L'audition devant cette commission intervient alors que la majorité des hommes de la prison entrent dans leur 5e semaine de grève de la faim massive pour protester pacifiquement contre la détérioration de leurs conditions de détention, des provocations religieuses et la réalité écrasante de 11 ans de détention illimitée, a ajouté Me Farah, dans un communiqué.

Un groupe d’avocats européens ont publié une déclaration où ils ont annoncé : « La Syrie est prise pour cible des attaques militaires et médiatiques parce qu’elle n’a pas voulu se rendre devant l’Occident et ses alliés. »

Selon le site de la chaîne d’information Al Alam, un groupe d’avocats des différents pays européens ont publié une déclaration ayant pour titre « Appel à la paix en Syrie », dont certaines parties ont été publiées par le quotidien syrien Techrine.

« Depuis deux ans, indiquent ces avocats, les gouvernements occidentaux et leurs médias essaient d’accuser le gouvernement, l’armée et le président légitime syrien et de présenter les bourreaux comme victimes. Ce alors que le gouvernement syrien se trouve face à des groupes armés illégalement organisés dont une partie est envoyée dans le pays pour y semer la terreur.

Est-ce qu’il n’est pas naturel pour le gouvernement légitime d’un pays de combattre tels groupes en recourant à la police et à l’armée, conformément aux lois internationales. Est-ce que ces lois ne présentent pas les autorités syriennes comme les seuls garants du calme et de la sécurité dans le pays ?

La Syrie n’est pas seulement victime d’une intervention armée, mais d’une guerre médiatique systématique dont les signes peuvent se voir dans la plupart des images publiées des répressions de l’armée qui ne sont pas en général prises en Syrie.

L’Arabie et le Qatar et les autres systèmes royaux sanguinaires et despotiques se montrent d’une part pour la démocratie en Syrie et d’autre part financent les opposants armés et les mercenaires étrangers afin de détruire la Syrie et faire usage de la violence contre les citoyens syriens.

La plupart des politiciens, journalistes et activistes culturels et juridiques de l’Europe et du Moyen Orient sont dépourvus de conscience, ignorants et craintifs. Ils sont dirigés par les Etats-Unis et croient pouvoir parler au nom de la loi et de la guerre entre le mal et le bien tout en restant épargné de la punition. »

Nous, les signataires de la déclaration, nous ne voulons pas nous ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie, mais, nous condamnons ces démarches, au nom de la vérité, de la dignité et du bon sens.

Le commandant du quartier général du "sceau des prophètes" (PSLF) de la défense aérienne, le brigadier Farzad Esmaili a révélé que « les forces iraniennes avaient repéré un avion de reconnaissance américain militaire de type U2 et menacé de le faire descendre, le 10 Février dernier ».

Le général Esmaili s’est exprimé au cours d'un discours prononcé à une cérémonie de marche militaire organisé au siège du QG du Sceau du Prophète et annoncé que « le mardi 22 Bahman (soit le 10 Février ) les systèmes de surveillance et de défense aérienne de l’armée de l’air iranienne ont réussi à intercepter un drone américain qui tentait de pénétrer dans le territoire iranien, et ce contrairement aux prétentions américaines de l’incapacité des systèmes de surveillance iraniens à intercepter les drones étrangers ».

«Cet avion étranger appartenait à un pays qui est fier de ses avions furtifs. Les avions furtifs dont l’un a été toutefois repoussé par la DCA de l’armée iranienne», a-t-il ajouté avant de poursuivre : « Ledit avion appartient aux Etats-Unis et il est de type U-2. Il a été forcé à se réfugier dans la zone maritime d’Oman ».

Selon le général Ismaïli, la base de la DCA Khatam al-Anbya, chargée d’assurer la sécurité des zones stratégiques et des régions nucléaires surveille grâce à ses tactiques de haute gamme les couches occultes des points de passage aériens pour ainsi empêcher l’ennemi de violer l’espace aérien de l’Iran.

« La base Khatam al-Anbya dispose de systèmes radars, d’écoute et de supervision, de drones et d’autres sortes d’avions afin d’accomplir ses missions comme l’interception de RQ-170 », a-t-il affirmé.

Il a précisé que « l’avion américain U-2 se trouvait à une altitude allant de 40 mille à 70 mille pieds pour qu’il ne soit pas identifié. Il a été pourtant poussé par le radar du Golfe Persique ».

« L’important est que cet avion cherchait à nous espionner et à prendre des photos dans le ciel de l’Iran. Sa mission a heureusement échoué grâce à la vigilance des forces iraniennes »a-t-il renchérit.

Le général Ismaïli a ensuite averti que "tout avion étranger voulant violer l’espace aérien iranien serait intercepté par les forces iraniennes".

Et de préciser que « les forces de l’air iraniennes ont mis en garde le drone ennemi le forçant à rebrousser chemin ».

Les sportifs sont le symbole des capacités d’un peuple et renforcent la confiance en soi et la confiance nationale.

L’imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a reçu le 11 mars 2013, les sportifs et les lauréats des compétitions internationales olympiques et para olympiques de 2012, et a déclaré que les sportifs étaient des ambassadeurs et des représentants de l’identité, de la volonté, de la foi, de l’intelligence et du respect des règles religieuses du peuple iranien.

« Les sportifs sont comme des sommets qui montrent la voie aux jeunes et au peuple. Un sportif doit être modeste, populaire et courageux. Les sportifs sont le symbole des capacités d’un peuple et renforcent la confiance en soi et la confiance nationale. La présence des jeunes filles et des femmes dans le respect des règles islamiques, aux compétitions internationales, est très importante et à une grande valeur.

Les victoires de ces femmes iraniennes musulmanes et le respect qu’elles inspirent, sont un encouragement pour les femmes musulmanes européennes victimes d’injustices, de violences et de menaces. Nous devons être reconnaissants envers ces sportives qui se présentent sur la scène internationale avec leur hijab et cette dignité.

Les victoires des infirmes aux compétitions paralympiques sont aussi très importantes et le symbole du courage et de la volonté de son peuple. Je remercie les sportifs qui ont reçu des médailles et ont servi leur peuple, et transmis au monde, le message de résistance du peuple d’Iran. Je remercie ceux qui ont prononcé le nom des saints Imams (AS), se sont prosternés, ont récité l’appel à la prière ou ont levé les mains en signe de prière, et à toutes les femmes qui ont respecté les règles de dignité islamique.

Les sportifs doivent connaitre leur valeur et renforcer les qualités de courage et de spiritualité dans ce monde qui invite les jeunes à l’athéisme et à l’immoralité.

De même le rejet de nos sportifs de jouer avec les concurrents sionistes, est un acte de grande valeur et a un rôle important dans la lutte contre le régime des occupants sionistes.

Après la Révolution, nous avons fait des progrès dans le domaine sportif, cela montre que nous avons de grandes capacités et que nous devons investir et programmer dans ces domaines.

L’Histoire de l’Iran islamique a montré que les jeunes de notre pays avaient de grands talent, cela est visible dans l’Histoire avec Avicenne, Zakaria Razi, Fârâbî, Saadi et Hafez. Une des responsabilités de nos sportifs est d’encourager le sport chez les jeunes.

Le pays a besoin d’un programme général d’activités sportives et de jeunes en bonne santé, savants, courageux et croyants. De nombreux problèmes sociaux comme la drogue peuvent être réglés par un programme de sport au niveau national.

Heureusement, nos sportifs sont des gens sains mais la publicité et le prestige international sont des dangers. Un sportif doit éviter le mensonge, l’hypocrisie et la flatterie. Certains tentent de tenir l’image sportive du pays et la réputation des sportifs par leurs calomnies et leurs mensonges, je tiens à avertir les journaux sportifs en particulier qui ont de nombreuses entorses dans ce domaine.

Certains journaux exagèrent les petits problèmes et créent des disputes pour obliger les gens à dire des insultes dans les interviews, cela est très mauvais et il faut que les journaux fassent le contraire.

Les responsables doivent encourager les sports traditionnels et investir dans les domaines où nous avons une expérience suffisante. Nous devons avancer de façon scientifique dans les différentes branches sportives, faire des recherches dans ces domaines et ne pas nous limiter aux études faites à l’étranger.

Si nous sommes capables de faire de grands pas dans les domaines scientifiques les plus complexes, pourquoi serions-nous incapables de réfléchir dans le domaine sportif et de donner des idées nouvelles ? Vous êtes une fierté pour le peuple d’Iran et j’espère que vous le resterez », a-t-il dit.

mardi, 12 mars 2013 22:46

La Syrie, aussi, divise l'Europe !

La réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne s’est tenue, le lundi 11 mars, à Bruxelles, alors que les divergences entre la France et l’Allemagne, au sujet de la Syrie, ont empêché la conclusion d’un accord, jetant, ainsi, une ombre, sur cette réunion.Les participants, à cette réunion, se sont entretenus, également, de l’annulation de l’envoi d’armes, en Syrie, approuvée par l’Union Européenne. Contrairement à l’Allemagne, la France a demandé la fin de la restriction sur les envois d’armes aux terroristes, en Syrie. Le Chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a prétendu que l’objectif de ce plan est de créer un rapport de forces équilibré entre les opposants et le gouvernement syrien. Il a ajouté que les négociations, au sujet des aides militaires aux opposants syriens se poursuivent, toujours, entre les pays européens, et qu’elles n’ont pas pris fin. Fabius a demandé, également, à ses homologues européens, de mettre, le plus tôt possible, à leur agenda, la question de l’annulation de l’envoi des aides militaires aux opposants syriens. Fabius a réitéré que cette question est toujours d’actualité, malgré les divergences. Et ce, alors que William Hague, le secrétaire anglais au Foreign Office, avait demandé, également, pour sa part, il y a quelque temps, la levée des restrictions, sur l’envoi d’armes aux opposants syriens. Hague a précisé, une nouvelle fois, que son pays examinera cette question avec l’Europe, dans les mois à venir. Hague a ajouté que la position de la France, de l’Allemagne et de l’Italie, pour multiplier les aides aux opposants syriens, est proche de celle de Londres. William Hague a, ensuite, réitéré que l’Angleterre était prête à livrer des blindés aux opposants syriens. Pourtant, Lakhdar Brahimi, l’émissaire de l’ONU et de la Ligue Arabe pour la Syrie, après ses entretiens avec les chefs de la diplomatie de l’Union européenne, à Bruxelles, a souligné que la seule option, pour la Syrie, c’est la voie diplomatique. L’approche actuelle de l’Occident, et, notamment, les pays de l’Union européenne, face la crise syrienne, est en contradiction flagrante avec leurs positions prises, l’année dernière, à la réunion de Genève, où ils ont adopté une proposition, pour le règlement politique de la crise syrienne, les Occidentaux, et, notamment, les Américains, les Anglais et les Français, ainsi que les Russes et les Chinois, l’ayant soutenue.

 

mardi, 12 mars 2013 22:43

Nucléaire : un "plan B " iranien?!

Alors que se déroulaient, les 25 et 26 février, à Almaty, les pourparlers Iran/5+1, une information est tombée sur les telex :

le journal britannqiue, "Telegraph", a publié "des photos satellitaires de la centrale à eau lourde d'Arak", prétendant que l'Iran envisage de produire du plutonium, sur ce site. Les photos, que le journal publie, mettent en scène une centrale à eau, surmontée par des voutes de vapeurs, et c'est sur la base de "ces vapeurs" là, qu'il accuse l'Iran d'avoir concocté "un plan B", pour fabriquer la bombe atomique. Aussitôt, cette information diffusée, les médias occidentaux et israéliens, un peu décus par la tournure positive que prenaient les pourparlers, se sont jetés dessus et ont tenté d'en faire tout une salade. Le "Daily mail" a titré, ainsi, "l'Iran a-t-il un plan B, pour sa bombe atomique? Et le journal de poursuivre : "cela fait deux ans que les inspecteurs de l'AIEA n'ont pas visité la centrale d'Arak" !! "Yediot Aharonot" a délecté l'info, en y rajoutant ses propres commentaires : "Les photos publiés par le "Teleghraph" montrent bien que la centrale d'Arak opérationnelle et en pleine activité .... Israël pourrait attaquer la centrale, pendant le premier trimestre de 2014. En effet, la centarle à eau lourde d'Arak est la ligne rouge d'Israël (encore une!!!) "Le journal va encore plus loin et affirme que "le bombardement de la centrale est dangereux, car cela pourrait causer une fuite radioactive de grande échelle"!! et "Yediot Aharonot" s'intéresse, aussi, à la protection de la centrale, qui 's'est renforcée, via les missiles anti-aériens installés tout autour"!! ...mais ce plan B, l'Iran le possède-t-il vraiment? En effet, la vague anti-iranienne que certains médias ont tenté de lancer, a été neutralisée, par certains autres médias.... le site "Global Post" a fait publier un rapport intitulé "Erreur du "Telegraph", au sujet de la production du plutonium, en Iran" : "Ceux qui suivent de près le programme nucléaire iranien savent que ce genre d'allégation existe, depusi longtemps, mais qu'aucune preuve n'existe, pour les prouver". Même le général israélien, Amos Gilad, a douté de la véracité de l'article du "Teleghraph" : "Du plutonium, en Iran? Mais c'est un mensonge. Il n'y a aucun plan Bn pour fabriquer la bombe atomique" !! Un autre expert israélien, Meir Javedakfar, a estimé, de son côté, que l'article du "Telegraph" " fait partie d'une démarche politique, qui vise à mettre l'Iran sous pression". "The Guardian" a évoqué d'autres sorties du "Teleghraph", "les photos, publiées, en 2004, en les ridiculisant : "les photos de 2004 étaient plus belles et les vapeurs qui surmontaient les tours, plus beaux"!! "The Guardian" "remarque que les journalistes du "Telegraph" ont le génie de sortir des placards des infos dépassés et de leur donner une nouvelle vie. Cela fait 9 ans qu'on accuse l'Iran de fabriquer sa bombe, à Arak"!! Pour finir, la centralel à eau lourde d'Arak n'est pas destinée à la production de la matière radioactive, mais à la fission de l'uranium, un procédé, à maintes reprises, inspecté, par les inspecteurs de l'AIEA......le plan B iranien n'existe pas, car l'Iran n'en a pas besoin....la bombe atomique n'a jamais figuré au nombre des priorités iraniennes.

 

Selon le commandant de la base de DCA iranienne, Khatam al-Anbiya, le général Ismaeili, un Lockheed U2 américain a tenté de se rapprocher de l'espace aérien iranien, le 11 février, avant de se heurter aux avertissements de la défense anti-aérienne iranienne et de s'éloigner.

"L'appareil a tenté de pénétrer le ciel iranien, au-dessus de la mer d'Oman, mais avant même de franchir les frontières aériennes iraniennes, l'appareil a reçu nos avertissements et s'en est éloigné". Mais c'est quoi un U2? La caractéristique principale de l'U-2 est sa capacité à voler, à haute altitude, (70.000 pieds, soit, environ, 21.000 mètres)? pour être hors de portée des défenses anti-aériennes. Il dispose d'un important rayon d'action, mais d'une vitesse, relativement, limitée. "Dame Dragon" est le surnom emprunté à cet appareil, trop performant, dans des opérations d'espionnage et de reconnaissance. Des détecteurs ultra performants sont installés, sur le fuselage, et en avant et en arrière de l'avion, qui lui donnent la possibilité de prendre des photos ,à une profondeur très avancée et avec une précision étonnante. La "Dame Dragon" a, déjà, servi l'armée de l'Air US, en Libye, au cours des frappes aériennes de l'OTAN. Il avait pour mission la protection de la zone d'exclusion aérienne. Le fait que les USA envoient cet avion espionner l'Iran en dit long sur les vraies intentions bellicistes de Washington : l'appareil devient célèbre, dans le monde entier, le 1er mai 1960, lorsqu'un Lockheed U-2 est abattu, au-dessus de l'URSS, causant, en pleine guerre froide, une tension extrême entre les Américains et les Soviétiques. Les Etats Unis sont-ils prêts à vivre une nouvelle période de tension avec l'Iran ? Sinon, comment s'explique ce genre de manoeuvre.

En Grande-Bretagne, le premier bilan des appels sur la ligne téléphonique mise à disposition des victimes d’islamophobie révèle que les femmes en sont les premières cibles, rapporte le journal britannique The Guardian.

Douze mois après la mise en service de cette ligne baptisée « Tell MAMA » (Measuring Anti-Muslim Attacks – Mesures des attaques anti-musulmans) montrent que ۵۸ % des quelque ۶۳۰ actes islamophobes recensés ont touché des femmes. En France, le Collectif contre l’Islamophobie en France (CCIF), qui dresse chaque année un bilan des actes islamophobes, constate également que les femmes en sont les premières victimes.

En Grande-Bretagne, la majorité de ces attaques physiques ont lieu dans la rue et, très souvent, les victimes portaient des tenues islamiques, selon le rapport. Parmi ces actes islamophobes, on compte des attaques particulièrement horribles comme celle d’une fillette écrasée par un camion ou celle d’une Somalienne, à qui un homme a placé des déjections de chien sur la tête.

Les personnalités ne sont pas épargnées. Ainsi, la première femme ministre musulmane Sayeeda Warsi a été menacée via Internet par le mouvement politique English Defence League (EDL) qui dit se battre contre « l’islamisation » du pays.

La majorité des auteurs d’actes islamophobes sont d’ailleurs liés à ce parti ou à celui du British National Party (BNP). ۵۴ % des membres de ces mouvements d’extrême droite sont les auteurs des actes islamophobes recueillis par Tell MAMA et les agresseurs ont une moyenne d’âge comprise entre ۲۱ et ۳۰ ans. Les informations reçues par la ligne d’urgence ont permis l’arrestation de ۲۱ partisans de la EDL et plus de ۴۰ actes ont été imputés au leader de la EDL, Tommy Robinson.

Fiyaz Mughal, directeur de l’organisation interreligieuse Faith Matters et coordinateur de Tell MAMA se dit « choqué » par l’ampleur de l’islamophobie, plus particulièrement sur Internet.

Ces résultats interviennent juste après la publication d’une enquête du think-thank politique Chatham House qui démontre qu’il y a un lourd climat islamophobe dans le pays. Ainsi, de plus en plus de Britanniques affirment que l’islam gagne « trop » de terrain et que « les communautés musulmanes constituent une menace pour les Anglais de souche et la nation anglaise ».

« Nous demandons à la police et aux politiciens de faire davantage pour lutter contre cette vague honteuse de peur et de préjugés. Sur Internet, au travail, dans la rue et même dans leurs maisons, trop souvent, les femmes et hommes musulmans deviennent la cible de vicieux, parfois violents », déclare M. Mughal, qui fut un ancien conseiller du vice-premier ministre Nick Clegg.

Selon saphirnews, il demande ainsi aux services de police d’améliorer les enregistrements de crimes islamophobes, tout en regrettant les manquements des policiers qui « souvent » ne prennent pas bien compte des déclarations des victimes d’islamophobie et ne savent pas apprécier les effets de tels actes sur les femmes et les enfants vulnérables.

Actuellement, en Grande-Bretagne, seules deux forces de polices, la police métropolitaine de Londres (Metropolitan Police, MET) compétente dans la région londonienne, et celle de la ville de Londres comptabilisent les crimes islamophobes à part entière.

L'Afrique occidentale n'est pas le lieu d'un islam "littéraliste et violent", a soutenu, lundi à Dakar, l'universitaire et islamologue suisse d'origine égyptienne Tariq Ramadan, exhortant les musulmans africains à continuer d'être "une communauté du juste milieu".

"L'Afrique n'a pas cette histoire. L'Afrique n'a pas ces racines (islam littéraliste et violent). Vous n'avez pas cet islam", a-t-il dit lors du lancement du Colloque international des musulmans de l'espace francophone (CIMEF), prévu du ۲۳ au ۲۶ août à Dakar.

"Ce n'est pas d'être moins musulman, mais d'assumer son islam et refuser que certains utilisent la religion à des fins de violence, à des fins géostratégique", a déclaré M. Ramadan, professeur d'islam contemporain à l'université d'Oxford (Royaume-Uni), en plaidant pour que le discours sur l'islam soit développé à partir des fondamentaux de cette religion.

"Il faut qu'on se place clairement dans un islam comme il a été dit. Vous êtes une communauté du juste milieu", a-t-il encore déclaré, en soulignant que le Sénégal fait partie des rares pays conscients de ce qu'il "y a une diversité interne dans l'islam".

"Vous êtes un pays majoritairement musulman, vous êtes le pays qui sait depuis longtemps qu'il y a une diversité interne dans l'islam (et vous êtes pour) qu'on l'accepte dans l'islam. Il n'y a pas un seul groupe qui dit : +j'ai le monopole de l'interprétation+", a souligné le professeur Ramadan.

Selon lui, cette diversité existait déjà du temps du Prophète Muhammad (PSL), de sorte que lorsque quelqu'un travaille contre cela, "on doit se lever pour lutter".

Selon l'agence de Presse Sénégalaise, le professeur d'islam contemporain à l'université d'Oxford abordant la question de la corruption affirmé qu'on "ne pourra pas ni devant Dieu, ni devant nos consciences dire que l'Occident est responsable de la corruption qui sévit en Afrique et du manque de transparence".

"On est au premier rang partout quand on parle de corruption. On n'est pas dans les ۲۰ premiers de la transparence, mais on est parmi les ۲۰ premiers de la corruption. En l'occurrence, on peut bien dire au monde qu'on a une religion extraordinaire mais dans la pratique on en est loin", a expliqué Tariq Ramadan.

Selon lui, en pratique, les pays musulmans n'ont pas réussi à lutter contre la question de la corruption. "Et ce n'est pas en restant assis en regardant le pouvoir (qu'ils le réussiront), en disant que tous les politiciens sont des corrompus".

"La corruption, elle commence dans le quotidien de notre vie, dans la façon dont nous traitons les institutions, dans la façon dont nous respectons la loi", a indiqué le professeur Tariq Ramadan.

Des détenus de Guantanamo à Cuba conduisent une grève de la faim en protestation contre la confiscation d'effets personnels début février, ont indiqué lundi leurs avocats et les autorités de la prison.

Des détenus de Guantanamo à Cuba conduisent une grève de la faim en protestation contre la confiscation d'effets personnels début février, ont indiqué lundi leurs avocats et les autorités de la prison.

"Plusieurs de nos clients ont rapporté que la plupart des détenus du camp 6 étaient en grève de la faim", a expliqué à l'AFP l'avocat newyorkais Pardiss Kebriaei, qui défend le Yéménite Gualeb Al-Bihani.

Le camp 6 abrite la majorité des 166 détenus encore incarcérés à Guantanamo, environ 130 hommes, selon une estimation, qui ne posent habituellement pas de problèmes de discipline ni ne représentent une "valeur" au niveau du renseignement ou un risque particulier.

Interrogé par l'AFP, le capitaine Robert Durand, directeur de communication de Guantanamo, a dénombré lundi neuf grévistes de la faim, dont cinq sont nourris par des tubes insérés dans l'estomac.

D'après Me Kebriaei, son client, en grève de la faim depuis plus de 30 jours, "a perdu plus de 9 kilos et a été averti par le personnel médical que sa santé était en grave danger car il est aussi diabétique".

Un autre avocat Barry Wingard a indiqué qu'un de ses trois clients, tous grévistes de la faim, le Koweitien Fayez al-Kandari, a perdu 12 kilos en trois semaines et demie.

Douze avocats ont envoyé une lettre au commandant de Guantanamo, l'amiral John Smith, pour dénoncer une "affaire qui semble se détériorer rapidement et atteindre un niveau potentiellement critique".

"Nous avons appris que des interprètes arabes employés par la prison avaient fouillé dans les Corans des hommes, de manière qui constitue une profanation selon leurs croyances religieuses, et les gardiens ont manqué de respect pendant les prières", écrivent les avocats dans cette lettre dont l'AFP a obtenu copie. Ils réclament qu'une solution soit rapidement trouvée à cette "situation qui rappelle les pires moments de l'histoire de Guantanamo".

"Nous avons reçu des informations selon lequelles des hommes toussent du sang, sont hospitalisés, perdent conscience, deviennent faibles et épuisés", écrivent les avocats, derrière Me Kebriaei du Centre pour les droits constitutionnels (CCR).