Ammar Ibn Yasir

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Il était aussi connu sous le nom de Abu yaqzan. Le nom de sa mère était Somayyah. Lui et ses parents étaient des pionniers dans l'embrassement de l'Islam, et il était la SEPTIEME personne à avoir déclarer sa foi.

Ses parents ont été torturés et exécutés par les incroyants de la Mecque, à cause de leurs conversions à l'Islam, mais Ammar a réussi à s'échapper à Médine. Ammar a lutté au côté de l'Imam Ali dans la bataille de Jamal (Chameau) et plus tard dans la guerre de Siffin où il a été tué sur-le-champ de la bataille par les soldats de Muawiyah, à l'âge de quatre-vingt-treize ans.

Le Messager d'Allah a aussi dit :

" Chaque prophète a donné par la volonté de Dieu sept vertueux compagnons. J'ai donné quatorze vertueux compagnons ". Il inclus en ceux là Ali, al - Hassan, al-Hossayn, Hamza, Ja'far, Ammar Ibn Yasir, Abu Dhar, Miqdad, et Salman.

Ibn Majah, dans son authentique Sunnan, a écrit que l'Imam Ali a dit :

"J'étais assis dans la maison du Prophète et Ammar a demandé de Le voir. Alors le Prophète a dit : " Bien venu le bon et le purifié ".

Ibn Majah a aussi écrit que Aicha a rapporté que le Messager de Dieu a dit : " Toutes les fois qu'Ammar a donné deux alternatives, il choisit toujours la plus vertueuse des deux ".

Il y a beaucoup de récits des plus authentiques dits par le Prophète (psl&sf) à propos de Ammar, tel que " Ammar est plein de foi ".

Le Prophète a aussi dit :

" Une bande de rebelles tuera Ammar ".

" Dans la Bataille de Siffin, quand la tête d'Ammar Yasir (RA) ai été coupés et prises à Muawiyah, deux personnes se disputaient sur lui, chacun clamait qu'il l'avait tué (Ammar) ".

Il a aussi été raconté que le Messager d'Allah (psl&sf) a dit :

"Le paradis désire ardemment trois hommes, Ali, Ammar et Salman ".

Références Sunnite : Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 332, Tradition #3884,

De plus al-Tirmidhi a raconté :

Quand le Messager de Dieu a entendu que Ammar et ses parents ont été torturés dans la Mecque, il (psl&sf) a dit : " Membres de la famille de Yasir, soyez patient. Votre destination est le paradis ".

Référence Sunnite : Sahih al-Tirmidhi, Vol. 5, p. 233.

Donc, Ammar et ses parents étaient les premières personnes habitants du paradis selon les déclarations du Prophète.

Ici nous devrions dire : Quand un Musulman sait que le Prophète a recommandé ces deux importants compagnons (Abu Dhar & Ammar Ibn Yasir) si hautement, et s'il est croyant dans la véracité de Muhammad, il ne lui est pas permit d'insulter ces deux compagnons. Une telle insulte discrédite le Prophète. Comme nous l'avons vu, dans les traditions authentiques précitées dans les collections des six Sahih Sunnite, que le Prophète a dit-il à seulement quatre ou quatorze compagnons vertueux, hors de ses 1400 compagnons. De façon assez intéressante Abu Dhar et Ammar Ibn Yasir ont été mentionnés parmi ces très peu d'individus.

Nous trouvons que l'hostilité de Sayf Ibn Omar al-Tamimi, qui vivait pendant le deuxième siècle après le Prophète, et l'hostilité de ses étudiants envers les partisans des Ahl al beit, les a motivé pour étendre à bon marché de telle propagande. Sayf savait qu'en attribuant à ibn Saba la révolte contre Othman contredisait les faits historiques qui ont démontrés que les deux compagnons, Abu Dhar et Ammar, s'étaient opposés à Othman. Parce que Sayf savait que ces deux noble compagnons c'étaient opposés à Othman, il a donc essayé de salir leurs réputations en ajoutant les noms des deux compagnons les plus éminents à la liste d'étudiants de ce Juif fictif(ibn Saba).

Si Ibn Saba avait existé, il a déclaré son Islam après que Othman ai été tué. Maintenant laissez-nous supposer que nous acceptons ce que Sayf a prétendu à propos de cet Abdulhah Ibn Saba déclaré sa foi après que Othman serait venu au pouvoir. Abu Dhar et Ammar Ibn Yasir, de l'autre côté, avait été opposé au califat de Othman avant même qu'il n'ait été au pouvoir. Les deux compagnons étaient partisans de l'Imam Ali (a.s), et ils croyaient fermement que Ali avait été nommé par le Prophète pour être son successeur. Donc c'était leur croyance bien avant que Ibn Saba apparaisse dans l'histoire, il est clair que l'histoire de Sayf qui nous fait croire en l'existence d'un certain Ibn Saba, influensseur de compagnons est sans fondement et faux.

Donc pour clarifier le troisième califat de toutes les accusations de mauvaise gestion de la trésorerie Islamique, Sayf a accusé les rebelles qui étaient les étudiants d'Ibn Saba. Il a complété son histoire en ajoutant les deux nobles compagnons dans la classe des étudiants d'Ibn Saba alors que ces deux sages compagnons sont dans les premier partisan de l'école du Prophète Muhammad (psl&sf). Ils étaient parmi les compagnons les plus importants qui ont été honorés par le Prophète. En fait, Sayf par sa fausse histoire à été amené à contredire et repousser le témoignage du Prophète. Par ce, Sayf est démenti par les faits historiques et ses conte son a réfuté en entier.

Ammâr Tombe dans la Bataille

Les pertes en vies humaines, principalement dans les rangs de l'armée de Mu'âwiyeh, étaient très lourdes dans ces combats. Dans l'armée de 'Alî on enregistra notamment la perte de certains Compagnons distingués du Prophète, perte regrettée aussi bien par les partisans que par l'ennemi.

'Ammâr Ibn Yâcir était grièvement blessé lorsque Hâchim Ibn 'Otbah, le héros de Qâdiciyyah, tomba à côté de lui en combattant. En voyant Hâchim tomber, il s'écria en direction de ses compagnons: «O Hâchim, en ce moment-même, je vois le Ciel ouvert et les vierges aux yeux noirs, vêtues de robes de mariées, t'étreignant de leurs baisers affectueux». En chantant ainsi, il se rafraîchit avec sa gorgée favorite de lait coupé d'eau, et le vieux guerrier se battit à nouveau avec l'ardeur d'un jeune homme, attaquant les rangs de l'ennemi avant de tomber et de rencontrer le sort tant envié.

Pendant longtemps, on put entendre sur les lèvres de tout un chacun, aussi bien dans la ville que dans le camp, ce que le Prophète avait dit un jour à 'Ammâr: «Tu seras tué un jour par la partie rebelle et déviée, O 'Ammâr!». En d'autres termes, on interpréta la prédiction du Prophète comme voulant dire que 'Ammâr serait tué alors qu'il combattait du côté de la bonne cause.

Ainsi sa mort était la condamnation nette de la partie contre laquelle il avait combattu, et sema la discorde dans les rangs de l'armée de Mu'âwiyeh. Lorsque 'Amr Ibn al-'Aç apprit la mort de 'Ammâr, il tenta d'innocenter son camp en disant: «Et qui d'autre a tué 'Ammâr, si ce n'est 'Alî, le rebelle, en l'amenant ici?». Cette répartie intelligente courut à travers les rangs de l'armée syrienne et effaça tout de suite le mauvais présage dû à la mort de 'Ammâr. ("Annals of the Early Caiphate" de W. Muir, p. 382).

Selon d'autres versions, les dernières paroles de 'Ammâr furent les suivantes: «L'homme assoiffé désirait ardemment de l'eau, et tout près de lui une source jaillit, il descend dans la source et boit. C'est le jour joyeux de la rencontre avec les amis, avec Muhammad et ses Compagnons». (Al-Wâqidî, cité par W. Muir, dans son "Annals of ....", p. 382).

«Par Allâh! Je ne connais pas d'action qui fasse plus plaisir à Dieu que de guerroyer contre les vagabonds hors-la-loi. Je voudrais combattre même si j'étais sûr d'être emporté par une lance, car mourir en martyr et l'assurance d'aller au Paradis de cette façon ne peuvent être acquis que dans les rangs de 'Alî. Quel que soit le courage avec lequel les ennemis peuvent se battre, la justice restera de notre côté. Ils ne veulent pas vraiment venger la mort de 'Othmân, mais c'est l'ambition qui les conduit à la rébellion.

Suivez-moi, O Compagnons du Prophète! Les portes des Cieux sont ouvertes et les houris attendent de nous accueillir. Triomphons ici, ou rencontrons Muhammad et ses amis au Paradis!» Prononçant ces mots, il brandit son arme et plongea avec une violence désespérée dans le combat jusqu'à ce qu'il fût finalement cerné par les Syriens et tombât sacrifié par son propre courage. Sa mort incita les troupes de 'Alî à le venger alors que même les Syriens regrettèrent sa perte en raison de la haute estime dans laquelle le Prophète l'avait tenu». (Weil, "Geschicte der Chalifen", cité dans "History of the Saracens" de S. Ockley, p. 314).

Voyant 'Ammâr tomber, Mu'âwiyeh s'écria à l'adresse de 'Amr Ibn al-'Aç qui était assis à côté de lui: «Vois-tu quelles précieuses vies sont perdues à cause de nos dissensions?» «Oui, je vois, répondit 'Amr. J'aurais voulu que Dieu ne me laissât pas vivre jusqu'à ce que j'assiste à une pareille catastrophe».

'Ammâr Ibn Yâcir, le patriarche de la chevalerie musulmane, était âgé de quatre-vingt treize ans. Il avait combattu sous les ordres du Prophète à Badr et dans beaucoup d'autres batailles. II était dans cette dernière bataille le Commandant de la Cavalerie de l'armée de 'Alî. Il avait été révéré de son vivant et il fut pleuré après sa mort par tout le monde. Ayant été blessé mortellement par la lance de Jowayr Oskoni, il fut ramené à sa tente où se trouvait 'Alî qui le prit dans son giron, versa des larmes de deuil et pria sur lui.

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