تقي زاده

تقي زاده

Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a prononcé un discours à l’approche de la date anniversaire du jour où un groupe d’officiers de l’armée de l’air du Shah (les Homafaran) ont annoncé rompre avec la dynastie Pahlavi et ont prêté allégeance à l’imam Khomeini. Il s’agissait plus précisément du 8 février 1979.

L'Ayatollah Khamenei a reçu en audience ce lundi 5 février un groupe de commandants et de personnel de l'armée de l'air et de la défense aérienne iraniennes à Téhéran. 

La réunion a eu lieu à l’occasion de l’anniversaire d’un moment majeur de l’Histoire qui s’est produit quelques jours avant la victoire de la Révolution islamique iranienne en 1979 qui a renversé l’ancien régime Pahlavi soutenu par les États-Unis.

Il y a donc 45 ans, le 8 février 1979, les Homafaran, les officiers de l'armée de l'air de Pahlavi ont annoncé rompre avec le régime monarchique en prêtant allégeance au défunt fondateur de la République islamique, l'Imam Khomeini.

A cette occasion, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que le rôle des élites de la société iranienne est plus que jamais important pour l’avenir du pays. Que c’est un rôle certes lourd mais que négliger cette tâche coûtera cher à tous les Iraniens.

« Le front ennemi a des projets pour nos élites. Empêcher l’important rôle que joue cette dernière qui a mis un coup d’accélérateur afin de faire progresser notre société est le projet principal de l’ennemi. Ce dernier cherche alors à semer le doute et la discorde dans la société afin de freiner ses progrès », a-t-il précisé. 

Selon le Leader, « les élites peuvent jouer un rôle dans la tenue d’élections qui passionneront l’ensemble de la société et ce qui en résultera, profitera à tout le monde car cela renforcera l’autorité nationale ».

« Une présence enthousiaste de la population à la marche du 22 Bahman sera un signe de cette autorité nationale croissante. Et, la présence des Iraniens à la marche de cette année sera enthousiaste, par la grâce de Dieu. »

Plus loin dans ses propos, le Leader de la Révolution islamique a souligné que « les élites du monde musulman ont un devoir d’action envers Gaza. Elles doivent lancer un appel unanime à rompre les liens avec le régime sioniste. »

Ailleurs dans ses remarques, le Leader a noté qu’avant la victoire de la Révolution islamique, les équipements et les chefs militaires de l’armée de l’air étaient sous contrôle américain.

« Avant la Révolution, il y avait des éléments de l’armée de l’air de la dynastie Pahlavi qui étaient en contact avec moi. Nous étions amis ; nous avions des rendez-vous. Il y en avait qui étaient des hommes de foi mais leurs chefs étaient des sbires de l’Amérique. Et tous leurs équipements tels que leurs chars appartenaient à l’Amérique. L’Iran avait payé ces équipements, certes, mais ça restait des biens américains, car c’est l’Amérique qui avait le dernier mot.

C’est l’Amérique qui avait autorité sur les commandants de l’armée et sur leurs équipements. Et ce sont les officiers de foi de cette armée qui l’ont transformée ; qui l’ont faite devenir iranienne et non plus américaine. C’est ainsi que les commandants de l’armée et ces éléments sont devenus iraniens ; que les décisions sont devenues iraniennes, que les équipements dont devenus iraniens. Ces derniers demeuraient certes de fabrication américaine mais ils devenaient du fait des officiers de foi la propriété des iraniens. Et donc les Américains n’osaient plus avoir le dernier mot là-dessus et toucher à ces équipements. Les forces aériennes ont donc une telle expérience », a affirmé le Leader.       

La politique fondamentale de la République islamique d’Iran est de soutenir l’éloignement des pays vis-à-vis d'Israël, a déclaré, lundi 5 février, le président iranien Ebrahim Raïssi, lors d’une rencontre avec le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali al-Saddiq Ali, à Téhéran.

La négligence de certains pays musulmans à l’égard de cette politique de principe a porté un coup dur à l’Oumma islamique, a indiqué le président Raïssi, ajoutant que le régime israélien a toujours ourdi des complots pour empêcher les pays musulmans de progresser.

Israël ne sera ni ami des pays musulmans ni intéressé par leur développement, a souligné Ebrahim Raïssi, critiquant la décision de certains pays musulmans de normaliser leurs relations avec le régime de Tel-Aviv.

Si ces pays avaient rompu leurs relations avec les sionistes, nous n’aurions pas assisté à la poursuite des attaques contre les Palestiniens opprimés, a estimé Raïssi.

 

Le commandant de la marine de la République islamique d’Iran annonce que les forces navales iraniennes, russes et chinoises vont organiser un exercice maritime conjoint dans les semaines à venir.

Le contre-amiral Shahram Irani a fait cette annonce, lundi 5 février, et a déclaré que l’exercice conjoint serait organisé avant la fin de l’année iranienne 1402, le 19 mars, dans le but de maintenir la sécurité dans la région de l’Asie occidentale.

Il a souligné qu’un certain nombre d’autres pays ont également été invités à participer à l’exercice conjoint aux côtés de l’Iran, de la Russie et de la Chine. Il a ajouté que la stratégie de la marine iranienne dans les circonstances actuelles consiste à protéger les intérêts et ressources économiques du pays.

Le contre-amiral Irani a ajouté que l’exercice aura lieu dans le but d’assurer la sécurité régionale et de protéger les intérêts communs des pays de la région.

« Nous protégeons les transports maritimes de la République islamique d’Iran et aidons les pays qui ont besoin de notre soutien pour assurer leur sécurité maritime », a-t-il ajouté.

 

Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Akbar Ahmadian a effectué, le lundi 5 février, une visite officielle en Irak pour discuter avec les responsables du pays des questions bilatérales et sécuritaires.

À son arrivée à l’aéroport, Ahmadian a été accueilli par Issam al-Saadi, conseiller adjoint à la sécurité nationale de l'Irak.

Lors de sa visite, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien s’est entretenu avec le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani.

Le Premier ministre irakien a indiqué que l’Irak n’accepterait aucune action unilatérale à l’encontre des principes internationaux et du respect mutuel des souverainetés des pays. 

Bien que l'Irak ait démontré son intérêt pour le principe de bon voisinage, ainsi que pour l'établissement des meilleures relations avec les pays de la région et du monde, il n'a de scrupules envers personne sur les questions de souveraineté et de sécurité, a martelé Mohammed Chia al-Soudani.

Des sources yéménites font état de la reprise des attaques américano-britanniques contre le gouvernorat d’al-Hudaydah dans l’ouest du pays.

La chaîne d’information yéménite Al-Masirah a rapporté, lundi 5 février, que les forces américano-britanniques ont frappé des cibles dans la région d’al-Kassib (gouvernorat d’al-Hudaydah) dans l’ouest du Yémen. Aucune nouvelle n’a été reçue jusqu’à présent sur les pertes et les dégâts éventuels causés par ces frappes.

Des sources locales ont fait état de plusieurs explosions entendues lundi matin 5 février dans des régions de l’Ouest yéménite. Selon des sources yéménites jusqu’à présent, le gouvernorat de Saada a été attaqué à 4 reprises, tandis que le gouvernorat d’al-Hudaydah, a été frappé par des attaques américano-britanniques à 11 reprises.

Lors d'une rencontre le lundi 5 février à Téhéran avec son homologue soudanais, Ali al-Saddiq Ali, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que la réouverture des ambassades respectives et la reprise des fonctions des ambassadeurs des deux parties constituaient un pas important vers le développement de la coopération bilatérale entre la République islamique d'Iran et le Soudan.

« Un nouveau chapitre s’ouvre aujourd’hui dans le processus de développement et de renforcement des liens irano-soudanais », a affirmé Hossein Amir-Abdollahian, faisant allusion aux accords et points importants évoqués lors d’une rencontre entre les présidents des deux pays en marge du sommet conjoint de l’Organisation de la coopération islamique et de la Ligue arabe à Riyad.

« La présence de la délégation soudanaise en Iran reflète le sérieux intérêt des hauts responsables soudanais pour la consolidation et le développement des liens avec Téhéran », a affirmé Amir-Abdolahian, ajoutant que la RII était elle aussi déterminée à soutenir le renforcement et l’expansion des liens avec le Soudan.

Le régime israélien est incapable de déterminer les conditions pour la Résistance, a affirmé le lundi 5 février, Hassan Fadlallah, membre de la fraction parlementaire du Hezbollah libanais, Bloc de la loyauté à la Résistance. « C’est la Résistance qui détermine les conditions au Liban et à Gaza », a-t-il ajouté.

Le jour viendra où les Libanais se rendront compte de ce que la Résistance a fait dans cette guerre, a indiqué le député libanais.

Revenant sur le martyre des combattants du Hezbollah libanais lors des frappes israéliennes, Hassan Fadlallah a déclaré que le sang de ces martyrs « a empêché le Liban d’être piétiné par l’ennemi ».

 

Un membre éminent du groupe de résistance antiterroriste irakien Asaïb Ahl al-Haq a été tué par des assaillants non identifiés dans la province de Maysan, au sud-est de l’Irak.

Une source de sécurité, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a déclaré à l'agence de presse irakienne Shafaq que deux hommes armés avaient tendu, dimanche soir, une embuscade à Naji al-Kaabi, mieux connu sous le nom de guerre Abu Ali al-Kaabi, et avaient ouvert le feu sur lui alors qu'il conduisait une voiture sur une route dans le district d'al-Askari de la province.

Les drones de la Résistance islamique en Irak ont une nouvelle fois ciblé une base d’occupation américaine en Syrie.

Les médias arabes ont rapporté lundi 5 février à l’aube qu’une frappe par drone avait visé le QG des occupants américains dans le champ pétrolier d’al-Omar à Deir ez-Zor en Syrie.

Quelques minutes plus tard, la Résistance islamique en Irak a émis un communiqué pour assumer la responsabilité de cette attaque.

Une organisation de défense des droits de l'homme basée à Genève a publié un rapport épouvantable sur la vaste traînée de morts et de destructions laissée par quatre mois de guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza assiégée.

« Environ 110 000 Palestiniens ont été tués, portés disparus et blessés, laissant nombre d'entre eux souffrant d'invalidités à long terme, quatre mois après le début du génocide perpétré par Israël dans la bande de Gaza », a déclaré l'Observatoire Euro-Med des Droits de l'Homme dans un communiqué publié dimanche.

Selon le rapport d'Euro-Med, ce chiffre inclut un total de 35 096 morts dont 32 220 civils, 12 345 enfants, 7 656 femmes, 309 membres du personnel de santé, 41 membres de la protection civile et 121 journalistes.

Le bilan des morts fourni par l’organisation de défense des droits comprend ceux qui sont restés coincés sous les débris des bâtiments touchés par les frappes aériennes israéliennes pendant plus de 14 jours consécutifs, étant donc présumés morts.

Euro-Med a déclaré que le nombre de personnes blessées tout au long de l’agression israélienne s'élève à 67 240 dont des centaines d’entre elles ont subi des blessures graves.

Israël ne tient pas compte de la décision de la CIJ

Le rapport d'Euro-Med ajoute que les atrocités israéliennes se poursuivent sans relâche malgré une décision intérimaire rendue la semaine dernière par la Cour internationale de Justice, obligeant le régime à prendre toutes les mesures possibles pour empêcher le génocide contre la population de Gaza.

« Moins d’une semaine après la décision de la Cour internationale de Justice, l’armée israélienne a tué plus de 1 048 Palestiniens – pour la plupart des civils – et en a blessé plus de 1 800 autres et il a commis 108 massacres », a déclaré l’organisation de défense des droits humains.

Il a ajouté que la poursuite des crimes du régime est « contraire au droit international humanitaire [et] à la Convention de Genève de 1949 et il est constitutif de crimes de guerre selon le Statut de Rome qui régit la Cour pénale internationale ».

L'organisation de défense des droits de l'homme a également exhorté la communauté internationale à agir rapidement « pour imposer une décision exécutive contraignante sur l'arrêt de la Cour internationale de Justice, établir un cessez-le-feu immédiat [à Gaza], [et] garantir la sécurité des civils et leur retour dans leurs foyers ».