تقي زاده

تقي زاده

Dans un poste publié ce mercredi 11 juin sur X, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé qu’un accord avec les États-Unis est « à portée de main », dès lors que le droit de l’Iran à l’enrichissement de l’uranium sera reconnu et que les sanctions anti-iraniennes seront levées.

Ces remarques ont été formulées alors que l’Iran et les États-Unis doivent tenir le 6e cycle des pourparlers indirects sur le programme nucléaire pacifique de Téhéran dans la capitale omanaise Mascate le 15 juin.

Les négociations ont souvent connu des hauts et des bas, malgré la satisfaction exprimée par les deux parties quant au déroulement des pourparlers, car l’administration du président américain Donald Trump a mis des bâtons dans les roues par ses exigences excessives, notamment une réduction à zéro du niveau d’enrichissement de l’uranium de l’Iran, et en alimentant des inquiétudes sans fondement sur la volonté de Téhéran de se doter de l’arme nucléaire.

 

Mohammad Eslami, le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), a qualifié de « gros mensonge » le récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire d’Iran. La présentation de « faux » rapports ne fait que ternir la crédibilité de l’Agence, a-t-il souligné.

Un récent rapport du directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, sur le programme nucléaire iranien affirmait que Téhéran n’avait pas signalé ses activités nucléaires sur trois sites non déclarés et soulevait des inquiétudes quant aux stocks d’uranium enrichi jusqu’à 60 % de pureté du pays.

« L’affirmation selon laquelle la République islamique d’Iran n’a pas respecté ses engagements au titre de l’accord de garanties est un gros mensonge », a déclaré mercredi Mohammad Eslami, directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).

« Il n’existe aucune preuve à cet égard. Aucun rapport des inspecteurs de l’AIEA n’indique une opposition ou une obstruction de l’Iran dans l’exercice de ses responsabilités », a déclaré M. Eslami.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a dénoncé la toute récente incursion dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa par le ministre d’extrême droite israélien Itamar Ben-Gvir, affirmant qu’elle vise à inciter à une « guerre de religion » sur le site sacré.

« L’intrusion de l’extrémiste Itamar Ben-Gvir, le soi-disant ministre de la Sécurité nationale, dans la sainte mosquée Al-Aqsa et sa visite provocatrice dans son enceinte… représentent un défi flagrant et un mépris pour les sentiments des musulmans et pour le caractère sacré et le statut de la mosquée Al-Aqsa dans le monde de l’islam », a déclaré le Hamas dans un communiqué mercredi.

Le mouvement a souligné que cette profanation « répétée » confirme « l’arrogance de ce régime extrémiste et son insistance à alimenter une guerre de religion ».

« Nous mettons en garde contre les incursions croissantes des colons et leur pratique de rituels talmudiques dans l’enceinte d’Al-Aqsa », indique le communiqué.

Le Hamas a promis que le peuple palestinien continuerait à défendre la mosquée al-Aqsa et à s’opposer aux complots israéliens visant à judaïser et à diviser Al-Aqsa.

Le groupe a également exhorté tous les épris de liberté au sein des nations arabes et musulmanes à soutenir la mosquée Al-Aqsa, face à l’escalade des incursions.

Mercredi 11 juin, 53 pays africains et la Chine ont appelé tous les pays, notamment les États-Unis, à revenir sur la bonne voie pour résoudre les différends commerciaux, a rapporté l’agence de presse officielle chinoise Xinhua.

Ceci intervient à la suite d’une rencontre entre le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, et des responsables africains dans la ville de Changsha, située dans la province méridionale du Hunan.

Le 2 avril 2025, à l’occasion du « jour de la libération en Amérique » annoncé par Trump dans le cadre de ses fameuses batailles commerciales, la Maison-Blanche avait annoncé de nouveaux droits de douane élevés jamais imposés à plusieurs pays africains. Ces nouvelles taxes douanières incluent des droits de douane allant jusqu’à 50 % sur les produits en provenance du Lesotho, 47 % pour Madagascar, 40 % pour l’île Maurice, 38 % pour le Botswana et 31 % pour l’Afrique du Sud, principal exportateur du continent vers les États-Unis.

 

Téhéran a déclaré avoir préparé une série de mesures proportionnées à prendre si l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) adopte une résolution anti-iranienne. 

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a indiqué mardi que les options de Téhéran avaient été élaborées en coopération avec l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA).

Il a critiqué un dernier rapport du directeur général de l’AIEA concernant le programme nucléaire iranien, lequel prétendait que l’Iran n’avait pas signalé ses activités nucléaires dans trois sites non déclarés, et soulevait des inquiétudes quant au stock d’uranium enrichi jusqu’à 60 % de pureté.

 

Une commission indépendante des Nations unies a accusé le régime israélien de commettre un génocide en attaquant des civils ayant trouvé refuge dans des écoles et des sites religieux à Gaza.

Une commission internationale d’enquête des Nations unies a affirmé mardi que les attaques israéliennes contre des écoles et des sites religieux et culturels à Gaza constituent des crimes de guerre et « le crime contre l’humanité d’extermination ».

La commission, dirigée par l’ancienne Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, présentera ses conclusions complètes au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève le 17 juin 2025.

 

Les forces armées yéménites ont revendiqué une opération militaire ciblée contre l'aéroport Ben Gourion situé près de Tel-Aviv, en réponse à la guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza.

Selon un communiqué publié ce mardi 10 juin, l'opération a impliqué deux missiles balistiques : un missile hypersonique Palestine 2 et un missile Zulfiqar. L'un des missiles a frappé directement l'aéroport, échappant aux systèmes d'interception.

L'attaque a perturbé le trafic aérien, poussé les colons à se mettre à l'abri et déclenché les sirènes d'alerte aérienne à Tel-Aviv, à Qods occupée ainsi que dans les colonies de Cisjordanie. Les forces armées yéménites se sont engagées à poursuivre leurs opérations jusqu'à ce qu'Israël mette fin à son agression contre Gaza et lève le siège.

Comme l’indique le communiqué, l’armée yéménite a confirmé l’interdiction du trafic aérien vers l’aéroport Ben Gourion, exhortant les compagnies aériennes à suspendre immédiatement tous leurs vols à cette destination. Par ailleurs, en réponse aux attaques israéliennes sur Hudaydah, les forces yéménites ont mis en garde les entreprises contre tout contact avec le port de Haïfa, désormais désigné comme cible.

Les forces armées yéménites ont affiché leur détermination inébranlable. « Le Yémen, nation à la foi inébranlable, demeure déterminé. Loyal et résolu, il ne faiblit ni ne trahit. Audacieux et décidé, il ne s'incline que devant Dieu. »

 

Les autorités de Los Angeles ont instauré un couvre-feu dans le centre-ville afin de réprimer les manifestations provoquées par les raids agressifs des services d'immigration, qui s’étendent à d'autres villes.

L'instauration du couvre-feu, pour la cinquième nuit de troubles, est intervenue alors que des centaines de Marines américains sont arrivés mardi dans la région de Los Angeles sur ordre du président Donald Trump, attisant les tensions dans la deuxième plus grande ville des États-Unis.

À cinq minutes de l'entrée en vigueur du couvre-feu, des centaines de manifestants ont fait face à la police, les mains levées, scandant « Manifestation pacifique ».

Les forces spéciales israéliennes ont tué un haut commandant du Jihad islamique palestinien lors d'un raid contre la Cisjordanie, dans le contexte de la guerre génocidaire en cours dans la bande de Gaza.

Les médias palestiniens ont rapporté que les forces israéliennes, escortées par des renforts militaires, ont pris d'assaut la ville de Tammun mardi soir, à bord d'un véhicule civil avec une plaque d'immatriculation palestinienne. 

Les forces israéliennes ont tué en martyr Raiq Abdul Rahman Sadiq Basharat, un commandant du Jihad islamique et ancien prisonnier de 47 ans.

Des sources locales ont indiqué que des soldats israéliens ont par la suite fait irruption dans les maisons de plusieurs habitants et les ont violemment saccagés, tandis qu'un hélicoptère militaire et plusieurs drones d’espionnage survolaient la zone.

Selon le Croissant-Rouge palestinien, les forces israéliennes ont empêché les ambulanciers d'approcher le blessé, tirant à balles réelles. Un ambulancier a été blessé par balle.

Les forces spéciales israéliennes ont ensuite emmené la dépouille de Basharat vers une destination inconnue.

Dans un autre événement tragique, deux jeunes Palestiniens ont été tués par balle lorsque les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu sur des habitants de Naplouse.

Les victimes sont Nidal et Khaled Mahdi Ahmed Amira, deux frères âgés de 40 et 35 ans, annonce le ministère palestinien de la Santé. 

Selon l'agence de presse officielle palestinienne WAFA, les forces d'occupation israéliennes ont empêché les ambulanciers de les atteindre.

Les corps des jeunes Palestiniens ont ensuite été saisis par les forces israéliennes.

Manuel Bompard, coordinateur national du mouvement La France insoumise, a exprimé ses préoccupations sur la plateforme X mardi, en dénonçant la propagande israélienne qui prétend que des ressortissants français à bord du Madleen, voilier arraisonné par Israël, auraient refusé d’être rapatriés en France.

Selon lui, la réalité est tout autre : ces citoyens ont refusé de signer un document stipulant qu’ils reconnaissaient être entrés illégalement sur le territoire de la Palestine occupée, une condition imposée par les autorités israéliennes pour leur libération.

Bompard qualifie cette situation de scandaleuse et inacceptable, soulignant que l’arrestation des passagers a eu lieu dans les eaux internationales, et que les eaux au large de Gaza ne peuvent être considérées comme faisant partie du territoire occupé sans reconnaître l’annexion de cette région par Israël.

Plus tôt, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a précisé que parmi les douze personnes présentes à bord du voilier Madleen, deux Français avaient accepté d’être expulsés dès mardi, tandis que quatre autres ont décliné dans l’attente d’une décision de justice.