تقي زاده

تقي زاده

Les autorités de Los Angeles ont instauré un couvre-feu dans le centre-ville afin de réprimer les manifestations provoquées par les raids agressifs des services d'immigration, qui s’étendent à d'autres villes.

L'instauration du couvre-feu, pour la cinquième nuit de troubles, est intervenue alors que des centaines de Marines américains sont arrivés mardi dans la région de Los Angeles sur ordre du président Donald Trump, attisant les tensions dans la deuxième plus grande ville des États-Unis.

À cinq minutes de l'entrée en vigueur du couvre-feu, des centaines de manifestants ont fait face à la police, les mains levées, scandant « Manifestation pacifique ».

Les forces spéciales israéliennes ont tué un haut commandant du Jihad islamique palestinien lors d'un raid contre la Cisjordanie, dans le contexte de la guerre génocidaire en cours dans la bande de Gaza.

Les médias palestiniens ont rapporté que les forces israéliennes, escortées par des renforts militaires, ont pris d'assaut la ville de Tammun mardi soir, à bord d'un véhicule civil avec une plaque d'immatriculation palestinienne. 

Les forces israéliennes ont tué en martyr Raiq Abdul Rahman Sadiq Basharat, un commandant du Jihad islamique et ancien prisonnier de 47 ans.

Des sources locales ont indiqué que des soldats israéliens ont par la suite fait irruption dans les maisons de plusieurs habitants et les ont violemment saccagés, tandis qu'un hélicoptère militaire et plusieurs drones d’espionnage survolaient la zone.

Selon le Croissant-Rouge palestinien, les forces israéliennes ont empêché les ambulanciers d'approcher le blessé, tirant à balles réelles. Un ambulancier a été blessé par balle.

Les forces spéciales israéliennes ont ensuite emmené la dépouille de Basharat vers une destination inconnue.

Dans un autre événement tragique, deux jeunes Palestiniens ont été tués par balle lorsque les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu sur des habitants de Naplouse.

Les victimes sont Nidal et Khaled Mahdi Ahmed Amira, deux frères âgés de 40 et 35 ans, annonce le ministère palestinien de la Santé. 

Selon l'agence de presse officielle palestinienne WAFA, les forces d'occupation israéliennes ont empêché les ambulanciers de les atteindre.

Les corps des jeunes Palestiniens ont ensuite été saisis par les forces israéliennes.

Manuel Bompard, coordinateur national du mouvement La France insoumise, a exprimé ses préoccupations sur la plateforme X mardi, en dénonçant la propagande israélienne qui prétend que des ressortissants français à bord du Madleen, voilier arraisonné par Israël, auraient refusé d’être rapatriés en France.

Selon lui, la réalité est tout autre : ces citoyens ont refusé de signer un document stipulant qu’ils reconnaissaient être entrés illégalement sur le territoire de la Palestine occupée, une condition imposée par les autorités israéliennes pour leur libération.

Bompard qualifie cette situation de scandaleuse et inacceptable, soulignant que l’arrestation des passagers a eu lieu dans les eaux internationales, et que les eaux au large de Gaza ne peuvent être considérées comme faisant partie du territoire occupé sans reconnaître l’annexion de cette région par Israël.

Plus tôt, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a précisé que parmi les douze personnes présentes à bord du voilier Madleen, deux Français avaient accepté d’être expulsés dès mardi, tandis que quatre autres ont décliné dans l’attente d’une décision de justice.

 

Le général de brigade Mohammad Kazemi, chef de l’Organisation du renseignement du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a salué la récente opération complexe qui a permis d’accéder à une énorme quantité de documents sur les sites nucléaires israéliens, ce qu’il a qualifié d’un « exploit en matière de renseignement » qui porte un nouveau coup dur au régime sioniste.

Il y a deux jours, la radiotélévision de la République islamique d’Iran (IRIB) a rapporté que l’appareil de renseignement iranien avait obtenu une vaste quantité de documents stratégiques et sensibles liés au programme nucléaire clandestin israélien, y compris des dossiers de plans et d’installations.

Dimanche, le ministre iranien du Renseignement, Esmaïl Khatib, a déclaré que les documents avaient été transférés dans le plus grand secret à l’Iran et seraient bientôt publiés.

Dans un message de félicitations envoyé au ministre iranien, le général Kazemi a déclaré que l’opération de renseignement « délicate » a montré la capacité des services de renseignement et de sécurité iraniens à protéger les acquis de la Révolution islamique, à porter des coups durs aux ennemis jurés de l’Iran et à assurer la sécurité de la nation.

L’opération, a-t-il ajouté, constitue une nouvelle preuve de la faiblesse du Premier ministre israélien criminel Benjamin Netanyahu.

« Sans aucun doute, les experts du renseignement du monde entier admettent que l’infiltration dans les structures de renseignement du régime usurpateur avec une géographie très limitée…, dont les dirigeants dépensent des budgets illimités pour faire paraître leur sécurité inviolable, est une prouesse en matière de renseignement », a-t-il poursuivi.

Récemment, l’agence de renseignement israélienne Shin Bet a signalé une augmentation des opérations de renseignement dirigées par l’Iran dans les territoires occupés, avec des dizaines de colons israéliens arrêtés pour avoir travaillé pour le compte de l’Iran.

 

Le ministère iranien du Renseignement a annoncé que l’acquisition récente d’une quantité significative de documents classifiés du régime sioniste constituait un triomphe sans précédent en matière de renseignement.

Cette opération, selon les déclarations officielles, a infligé un coup dur au régime sioniste, contribuant à affaiblir davantage son image de puissance invincible.

Le ministère iranien du Renseignement a souligné que cette réussite marque un tournant dans l’histoire des échecs du régime israélien en matière de renseignement et de sécurité, la qualifiant de victoire « historique et unique » pour l’Axe de la Résistance.

Dans un communiqué publié mardi 10 juin, le ministère a détaillé les circonstances entourant cette opération, la qualifiant de « moment décisif » dans le contexte des défis auxquels le régime sioniste est confronté.

 

1. Quelle organisation est responsable de l'organisation du voyage ?

Le navire est organisé par le « Comité international pour la levée du siège de Gaza », qui opère dans le cadre de la « Coalition de la flottille de la liberté ». Cette coalition internationale, créée en 2010 pour briser le siège de Gaza, a déjà envoyé 36 navires sur cette route. Le nom « Madeleine » a été choisi en hommage à la pêcheuse palestinienne Madeleine Kollab, première et plus jeune pêcheuse à Gaza.

2. Quand le Madeleine a-t-il appareillé ?

Le navire a quitté le port de Catane, en Sicile, dans le sud de l'Italie, le dimanche 1er juin 2025. Son itinéraire est d'environ 2 000 kilomètres en mer Méditerranée.

3. Quelle cargaison transporte le navire ?

Le Madeleine transporte une « cargaison symbolique mais significative » d'aide humanitaire, selon les organisateurs. L'objectif de cette opération est d'acheminer une aide essentielle et d'ouvrir des points de passage humanitaires pour la population assiégée de Gaza, a déclaré Yasmine Ajar, militante des droits humains et membre de la coalition Flottille de la Liberté.
La cargaison comprend des médicaments, de la farine, du riz, du lait en poudre, des couches, des produits d'hygiène féminine, des kits de dessalement de l'eau, des cannes et des prothèses pour enfants.

4. Qui est à bord de la Madeleine ?
Douze militants internationaux de différentes nationalités participent à ce voyage. Parmi eux :

Greta Thunberg, militante suédoise pour l’environnement et la justice sociale

Rima Hassan, députée européenne du parti de gauche France Insurrection

Omar Fayyad, correspondant d’Al Jazeera

Yannis Mohammadi, journaliste français de Blast Media

Pascal Mauriers, militant français chevronné de la Flottille de la Liberté

Tiago Avila, journaliste et militant social et politique brésilien

Baptiste André, médecin français disponible en cas de conflit

Yasmine Ajar, militante germano-kurde

Reva Fyard, militante écologiste française

Soyeb Ordu, militant turc

Sergio Toribio, membre de l’organisation Sea Shepherd d’Espagne

Marco van Reenies, étudiant en génie maritime néerlandais et membre de l’équipage

5. Quand le navire devrait-il atteindre Gaza ?

Si rien ne se passe, la Madeleine devrait atteindre 100 milles au large de Gaza d’ici lundi prochain. Samedi, Yasmine Ajar a annoncé que le navire se trouvait actuellement près des côtes égyptiennes et que les organisateurs pensaient qu'il atteindrait sa destination dans les prochaines 48 heures. Le Comité international pour la rupture du siège a qualifié ces heures de « vitales et sensibles ».

6. Quelle est la position d'Israël concernant le navire ?

Israël a déclaré qu'il ne permettrait pas au navire d'atteindre Gaza et a menacé de recourir à la force si nécessaire, comme il l'avait fait en 2010 lors de l'attaque du Mavi Marmara, tuant dix citoyens turcs et arrêtant d'autres militants.

Il a également attaqué le navire Al-Dhamir près de Malte avec un drone en mai dernier.

Les médias israéliens ont rapporté que l'armée du régime pourrait intercepter le navire en mer ou le conduire au port d'Ashdod et arrêter les passagers.

7. Comment Israël pourrait-il gérer le navire ?

Selon certaines informations, l'armée israélienne prépare ses forces à une éventuelle saisie du navire. Des sources des droits de l'homme ont averti que toute attaque contre le Madeleine constituerait une violation flagrante du droit international, car le navire bat pavillon britannique et le gouvernement londonien est responsable de sa protection.
Des drones ont survolé le navire ces dernières nuits. Rima Hassan a appelé à garantir la sécurité du navire et a averti que toute attaque contre lui constituerait une violation flagrante du droit international.

Les attaques israéliennes contre la bande de Gaza ont tué au moins 60 Palestiniens au cours des dernières 24 heures, selon des sources médicales.

Les frappes ont ciblé plusieurs zones, aggravant ainsi la crise humanitaire qui sévit dans la bande assiégée.

Dans la ville de Gaza, trois médecins ainsi que deux Palestiniens ont été tués lors d'une frappe aérienne sur le quartier de Shujayea. Cette frappe a également fait plusieurs blessés. Près du carrefour Nabulsi, rue al-Rashid/al-Sahili, les forces israéliennes ont pris pour cible une localité proche de l'hôpital al-Shifa, faisant de nouveaux blessés. Des bombardements ont également frappé le quartier d'as-Saftawi, dans le nord de la ville, faisant des victimes.

Dans le sud de Gaza, treize Palestiniens venus chercher de l’aide humanitaire ont été tués près d'un point de distribution d'aide, sous contrôle d’Israël et des États-Unis, dans les quartiers de Shakoush et al-Alam à Rafah. Trois autres décès ont par ailleurs été signalés lors d'une autre frappe aérienne à proximité.

Depuis le déclenchement de la guerre génocidaire, Israël a tué environ 54 927 personnes à Gaza, bien que le bilan réel soit probablement bien plus élevé selon les autorités sanitaires. La plupart des victimes sont des femmes, des enfants et des personnes âgées.

 

La Fondation Hind Rajab (HRF), association de défense des droits de la Palestine, a déposé lundi une plainte pour crimes de guerre auprès de l'Unité des crimes de guerre de la police métropolitaine, suite au raid naval israélien contre le navire humanitaire britannique Madleen dans les eaux internationales dimanche soir.

La plainte vise l'unité navale israélienne Shayetet 13 et son commandant, le vice-amiral David Saar Salama.

La HRF appelle à la libération immédiate de 12 militants détenus, dont la militante écologiste Greta Thunberg, l'acteur Liam Cunningham et l'eurodéputée française Rima Hassan, toujours en détention en Israël.

Le Madleen, battant pavillon de la Coalition de la Flottille de la Liberté, transportait des fournitures médicales, de la nourriture, du lait maternisé et d'autres aides destinées à Gaza lorsqu'il a été intercepté à plus de 60 milles nautiques des côtes.

Dans la nuit de dimanche à lundi, le régime israélien a arraisonné le navire humanitaire Madleen au large de Gaza, sous prétexte d’empêcher la levée du blocus maritime du territoire côtier et toute assistance au Hamas. Cette action intervient alors qu’Israël fait face à une forte pression internationale pour mettre fin à la guerre, qui a déjà fait environ 54 927 morts parmi les Palestiniens. Les bombardements quotidiens de son armée ont dévasté la bande de Gaza, où la population est menacée de famine en raison du siège et des restrictions importantes sur l'aide humanitaire, selon l'ONU.

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées, ce lundi 9 juin, à Paris et dans toute la France pour soutenir la cause palestinienne et demander la libération de l’équipage du Madleen, ce bateau humanitaire arraisonné par Israël au large de Gaza dans la nuit de dimanche à lundi.

La France insoumise (LFI) avait donné rendez-vous en fin d’après-midi dans la capitale ainsi que dans de nombreuses autres villes françaises, dont Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes ou Grenoble, pour demander la libération de l'équipage du Madleen et la poursuite de la mission humanitaire.

Les manifestants parisiens scandaient des slogans tels que « Free Palestine ! Free Palestine ! », « Israël assassin, Macron complice ».

Le voilier, avec à son bord 12 militants français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais, a quitté l'Italie le 1(er) juin pour briser le blocus israélien à Gaza, en proie à une situation humanitaire désastreuse après plus de dix-huit mois de guerre.

 

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a déclaré que la République islamique serait désormais en mesure de frapper des cibles israéliennes potentielles « plus précisément » après avoir mis la main sur des renseignements concernant les installations nucléaires sensibles du régime israélien.

Le général de division Hossein Salami a fait ces remarques dans une lettre datée du lundi 9 juin et adressée au ministre du Renseignement, Esmaïl Khatib, pour le féliciter à l'occasion d'une récente opération de contre-espionnage.

Ce triomphe, dont les premières informations sont apparues samedi, a permis aux services de renseignement iraniens de s'emparer d'une réserve monumentale de documents du régime relatifs à ses installations nucléaires, militaires, sécuritaires et infrastructurelles.