COMMENT RESTER CONNECTÉ AU SAINT CORAN ?*
_Sh. Azhar Nasser_

« Notre lien avec le Coran ne devrait pas s’arrêter avec le mois de Ramadan. Si tu ne peux pas lire un juz par jour, récite au moins 50 versets du Coran par jour. C’est ce que les Ahlul Bayt ont recommandé. »

– Imam al-Sâdiq (as):
« Le Coran est l’alliance de Dieu avec Sa création. Il convient donc à un musulman de consulter cette alliance et de réciter cinquante versets chaque jour. »
Source : Wasâ’il al-Shîʿa, vol. 6, p. 198

Le mois de Ramadan est peut-être terminé, mais l’élan spirituel qu’il nous a donné ne doit pas s’éteindre.
L’une des habitudes les plus importantes que nous pouvons garder est notre lien avec le Saint Coran.
Le Coran n’est pas réservé aux occasions spéciales ou à certains mois… c’est une guidance vivante destinée à façonner notre quotidien.

Lire un juz complet chaque jour en dehors du Ramadan peut sembler difficile, surtout avec nos routines chargées.
Mais la beauté du Coran est que même les efforts petits mais constants ont une immense valeur.
Commencer par 50 versets par jour, comme l’a recommandé l’Imam (as), est une manière magnifique de maintenir ce lien vivant.
Que tu les lises en une seule fois ou répartis dans la journée, la clé, c’est la constance.
Rappelle-toi : le Coran n’est pas seulement fait pour être lu… il est fait pour être vécu.

Un autre conseil puissant : garde un Coran toujours accessible.
Que ce soit une version de poche, une application sur ton téléphone ou un exemplaire posé sur ton bureau…
l’avoir à portée de main agit comme un doux rappel.
Tu serais surpris de voir à quel point il devient facile de lire quelques versets dans les moments où tu aurais simplement défilé sur les réseaux sociaux ou attendu sans but.

La réflexion est également essentielle.
Essaie de prendre chaque jour un verset qui te parle et de t’y arrêter. Médite-le.
Pense à comment il s’applique à ta vie, à tes luttes, à tes relations.
Le Coran est intemporel, car ses mots te rejoignent là où tu en es dans ton parcours.
Même si tu ne comprends pas l’arabe, lis la traduction et laisse le sens pénétrer ton cœur.
L’objectif n’est pas seulement la lecture… c’est la transformation.

Implique ta famille ou tes amis.
Fais-en une habitude de récitation ou de réflexion commune, même une fois par semaine.
Partagez vos ressentis. Posez des questions.
Crée un environnement où le Coran n’est pas un livre muet sur une étagère, mais une réalité vivante dans ton foyer.
Plus on le place au centre de nos vies, plus il devient une source de lumière dans nos cœurs.

Enfin, demande toujours à Allah (swt) de faire grandir ton amour pour Son Livre.
Fais duʿā pour qu’Il fasse du Coran le printemps de ton cœur, comme le disait le Prophète (sawas).
Lorsqu’on aborde le Coran avec amour et sincérité, il devient une source de guérison, de force et de direction.
Ramadan peut passer, mais le Coran demeure… avec nous, pour nous, et toujours pour nous guider.

Le leader du mouvement de résistance yéménite Ansarallah, Abdelmalik al-Houthi, a souligné que les forces armées yéménites continueront à défendre le peuple palestinien à Gaza, au mépris des menaces et des attaques des États-Unis contre le Yémen.

Lors d’un discours télévisé, le jeudi 10 avril, le leader d’Ansarallah, a indiqué que depuis l’annulation unilatérale par Israël de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, le Yémen s’est soulevé pour défendre avec zèle le peuple palestinien de la bande assiégée. 

« L’ennemi israélien, avec l’appui ouvert des États-Unis, a annulé l’accord de cessez-le-feu à Gaza et a refusé d’assumer ses responsabilités en vertu de l’accord et d’en mettre en place la deuxième étape », a-t-il déclaré.

Abdelmalik al-Houthi a évoqué la situation catastrophique dans la bande de Gaza où le régime israélien a commis des massacres et a infligé la faim et les souffrances aux habitants.

« Les événements documentés dans la bande de Gaza témoignent de l’ampleur des crimes perpétrés par le tandem israélo-américain », a-t-il noté, avant de mettre en exergue la responsabilité du monde entier face à l’oppression des Gazaouis.
Le leader du mouvement de résistance yéménite a averti que le régime israélien poursuit de toute force sa campagne de génocide dans la bande assiégée et inflige de plus en plus de souffrances et de chagrins au peuple palestinien après la reprise de ses attaques. 

Plus loin dans ses propos, il a évoqué le plan du président américain, Donald Trump, de déplacement forcé des Gazaouis de leur pays natal, déclarant que le projet de prendre le contrôle de Gaza par les États-Unis est une usurpation oppressive, criminelle et intimidatrice.

Par ailleurs, Abdelmalik al-Houthi a indiqué que la majorité des Israéliens sont convaincus que le criminel Netanyahu et son cabinet ne se souciaient pas du tout du sort des captifs israéliens. Les captifs ne sont que des prétextes pour Netanyahu à fin de continuer son agression et de déplacer les habitants de Gaza, a-t-il déclaré.  
 

La rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a averti qu’il ne reste plus beaucoup de temps pour sauver le peuple palestinien, alors qu’Israël poursuit son offensive incessante contre la bande de Gaza et son oppression persistante en Cisjordanie.

Lors d’une conférence de deux jours tenue à Pantin en France, Francesca Albanese, avocate italienne et rapporteuse spéciale de l’ONU sur les territoires palestiniens, a condamné la violation constante du cessez-le-feu à Gaza perpétrée par Israël, évoquant que sans une intervention de la communauté internationale, les crimes de guerre de ce régime persisteront.

« Israël ne cessera pas ses actes », a déclaré Albanese, précisant que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu utilise la guerre de Gaza dans le but d’échapper à ses responsabilités pour avoir violé le droit international.

Elle a également exprimé son étonnement du fait que plusieurs pays occidentaux et européens avaient accueilli Netanyahu avec enthousiasme, ignorant ainsi le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre ce dernier.

Faisant référence aux ambitions expansionnistes du régime israélien, la rapporteuse de l’ONU a souligné qu’il existait aussi des projets d’annexion pour accaparer de nouveaux territoires palestiniens à Gaza et en Cisjordanie occupée, et les mettre sous l’occupation israélienne.

Les frappes aériennes et d’artillerie incessantes d’Israël ont tué davantage de femmes et d’enfants palestiniens à Gaza, tandis que le régime poursuit son plan de déplacement forcé de la population de la bande assiégée.

Les dernières attaques ont visé des tentes abritant des personnes déplacées dans la ville de Khan Younès.

Au moins 21 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza depuis jeudi à l’aube.

Par ailleurs, les établissements de santé de Gaza sont dans une situation désastreuse. Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que près de 60 000 enfants risquaient de graves problèmes de santé en raison de la malnutrition.

Les hôpitaux et les centres médicaux de Gaza sont confrontés à des pénuries « dangereuses et sans précédent » de médicaments essentiels.

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que 37 % des médicaments essentiels et 59 % des fournitures médicales étaient en rupture de stock, tout comme 54 % des médicaments contre le cancer et les maladies du sang.

Les droits de douane de 84 % imposés par la Chine sur les importations américaines sont entrés en vigueur quelques heures après que le président américain a affirmé qu’il augmenterait encore les droits de douane sur les exportations chinoises à 125 %.

Au lendemain de l’annonce par l’administration Trump de suspendre pendant 90 jours ses droits de douane les plus élevés sur des dizaines de pays, Pékin a annoncé jeudi 10 avril que la guerre commerciale de Donald Trump « sera un échec » et a instauré les droits de douane nécessaires sur les importations en provenance des États-Unis.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que son pays n’avait aucune intention de se battre ; mais qu’il n’aurait, de même, aucune crainte si les États-Unis maintiennent leurs menaces tarifaires.

« Les actions des États-Unis ne recueillent pas le soutien du peuple et seront vouées à l’échec », a déclaré Lin Jian, le porte-parole du ministère, lors d’une conférence de presse.

De plus, le ministère chinois du Commerce a annoncé : « Nous espérons que les États-Unis parviendront à un accord avec la Chine et qu’ils résoudront leurs différends à l’aide du dialogue et de la consultation, sur la base des principes de respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant », promettant que « la porte au dialogue est ouverte ».

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a évoqué l’idée d’établir des bases militaires au Panama, lors d’une visite dans ce pays d’Amérique centrale. La proposition a été aussitôt rejetée par les autorités panaméennes.

Dans un discours prononcé lors d’une conférence sur la sécurité en Amérique centrale, à Panama, Pete Hegseth a proposé l’établissement de bases militaires américaines au Panama, en prétendant qu’un tel déploiement se ferait avec le consentement du gouvernement panaméen.

La proposition de Hegseth incluait le contrôle par les troupes américaines du canal stratégique de Panama sur une base « rotative » avec les propres forces armées du Panama.

L’idée a néanmoins été rejetée dans la foulée par le gouvernement panaméen.

« Le Panama a clairement fait savoir, par l’intermédiaire du président [José Raul] Mulino, que nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou de sites de défense », a déclaré le ministre panaméen de la Sécurité, Frank Abrego.

Hegseth a, en outre, exigé la gratuité pour les navires de guerre américains empruntant le canal.

Cela intervient alors que les tensions entre les États-Unis et le Panama se sont intensifiées depuis le début du second mandat de Donald Trump.

La nouvelle administration Trump a, en effet, appelé au rétablissement du «contrôle américain sur le canal de Panama».

Cette politique a suscité la colère des Panaméens, qui estiment que leur pays devrait conserver la pleine souveraineté sur son territoire, y compris le canal de Panama.

Ali Shamkhani, un conseiller principal du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a averti que les menaces contre l’Iran pourraient entraîner la suspension de la coopération de Téhéran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et ses inspecteurs.

Selon Shamkhani, la persistance des menaces extérieures et le fait de placer l’Iran sous les menaces d’une attaque militaire pourraient conduire à des mesures dissuasives de la part de Téhéran telles que la suspension de la coopération de Téhéran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). 

« Le transfert de matières enrichies vers des sites sûrs et confidentiels en Iran pourrait également être à l’ordre du jour », a-t-il poursuivi.

Ces propos interviennent alors que le président américain, Donald Trump, a de nouveau menacé l’Iran d’une action militaire si Téhéran ne concluait pas d’accord avec Washington sur son programme nucléaire civil.

Au moins trois civils ont été tués dans de nouvelles frappes aériennes américaines sur la capitale du Yémen, portant à 107 le nombre total de victimes à travers le pays depuis la mi-mars.

La chaîne de télévision yéménite Al-Masirah, citant le ministère de la Santé, a indiqué que les frappes ont visé le district d'al-Sabeen tôt jeudi.

Le ministère a précisé que le bilan n’était pas encore définitif, mais que les premiers rapports faisaient état de trois civils tués et de plusieurs blessés. 

Environ un millier de réservistes de l'armée de l'air israélienne ont affiché dans une lettre, leur profonde inquiétude quant à la poursuite de la guerre dans la bande de Gaza et au danger, qui menace la vie des captifs israéliens, mettant l’accent sur la fin de la guerre quoi qu'il en coûte.

La télévision du régime sioniste a annoncé ce jeudi 10 avril que près d’un millier de réservistes de l'armée de l'air du régime ont demandé dans une lettre de protestation la fin de la guerre et la libération des captifs israéliens.

« La guerre actuelle dans la bande de Gaza sert les intérêts politiques personnels », est-il écrit dans cette lettre.

Ces forces, parmi lesquelles se trouvent des officiers supérieurs, ont souligné que la poursuite de la guerre n’atteindra aucun des objectifs déclarés et qu'un accord est le seul moyen de garantir le retour des captifs israéliens de la bande de Gaza, alors que la pression militaire met gravement en danger leur vie.